Nora ANSELL-SALLES

vendredi 19 octobre 2012

Prix Marcel Dassault


Autisme : exploration d’une nouvelle voie thérapeutique

Troubles Bipolaires : rôle et impact des gènes impliqués sur le comportement

Deux chercheurs de la Fondation FondaMental impliqués dans

la recherche sur l’autisme et les troubles bipolaires reçoivent

le Prix Marcel Dassault pour la recherche sur les maladies mentales

 

Outre la souffrance vécue, être atteint d’une maladie mentale c’est être soumis à une double peine : celle de la stigmatisation, qui prend racine dans les fantasmes et les peurs qui entourent ces maladies complexes, et celle de l’indifférence, comme l’illustre le retard de la recherche, pourtant nécessaire pour mieux comprendre et mieux traiter ces pathologies « comme les autres ».

Parce qu’elles frappent 1 Français sur 5 et touchent le jeune adulte, ces maladies posent un défi d’avenir. Les innovations à l’oeuvre dans le champ de la psychiatrie sont annonciatrices de réels progrès et doivent être soutenues.

La Fondation Fondamental et le Groupe Dassault ont uni leurs forces en 2012, 2013 et 2014 pour accélérer la recherche en psychiatrie, valoriser ses réussites et soutenir les projets les plus attractifs au sein du réseau de la Fondation FondaMental (80 équipes hospitalières ou de recherche). Le Prix Marcel Dassault pour la recherche sur les maladies mentales, doté à 150.000€, distingue deux catégories: la catégorie "Chercheur de l'année" (15.000€), qui récompense une personnalité scientifique française pour l'importance comme pour la qualité de ses travaux de recherche en psychiatrie; la catégorie "Projet d'innovation" (135.000€), qui soutient le projet porté par une équipe de recherche.

Les candidatures reçues ont été étudiées par deux comités. Le Comité de recherche de la Fondation FondaMental a examiné l’éligibilité des candidatures. Le Conseil scientifique international de la fondation, présidé par le Pr David Kupfer (Institut de Psychiatrie de Pittsburgh, Etats-Unis d’Amérique), a procédé au classement des dossiers sur la base de leur excellence scientifique.

La première édition du Prix Marcel Dassault pour la recherche sur les maladies mentales inauguré jeudi 18 octobre 2012 soutient deux chercheurs de la Fondation FondaMental impliqués dans la recherche sur l’autisme et les troubles bipolaires.

 

3 Dossier de presse, 18 octobre 2012 – Prix Marcel Dassault pour la recherche sur les maladies mentales

Les deux lauréats du Prix 2012 sont le Professeur Angela SIRIGU et le Docteur Stéphane JAMAIN.

Le Professeur Angela SIRIGU, Directeur du groupe « neuropsychologie de l’action » à l’Institut des Sciences Cognitives de Lyon, est lauréate de la catégorie « Chercheur de l’année » du Prix Marcel Dassault 2012 pour l’importance de ses travaux de recherche et sa contribution majeure dans le champ de l’autisme. Elle s’intéresse particulièrement aux effets d’une hormone, l’ocytocine, dans la régulation des interactions sociales chez les sujets sains et chez les sujets avec autisme. Ainsi, elle a démontré le rôle de l’ocytocine dans l’amélioration des capacités des personnes souffrant d’autisme à interagir avec les autres personnes, ouvrant ainsi l’exploration d’une nouvelle voie thérapeutique.

 

Le Docteur Stéphane JAMAIN, chercheur au sein de l’équipe « Psychiatrie génétique », Inserm U955 à l’Institut Mondor de Recherche Biomédicale, Université Paris-Est Créteil, est lauréat de la catégorie « Projet d’innovation » pour son projet sur l’implication du mécanisme de fusion vésiculaire dans la vulnérabilité aux troubles bipolaires. En effet, de récentes études génétiques sur des personnes atteintes de troubles bipolaires à début précoce ont mis en cause des mutations génétiques intervenant sur le mécanisme de libération des neurotransmetteurs dans les neurones. Son projet a pour ambition de mieux comprendre le rôle des gènes impliqués, leur impact fonctionnel au niveau cellulaire comme leur impact sur le comportement.

 

Le combat de la Fondation FondaMental : faire des maladies mentales des « maladies comme les autres »

La Fondation FondaMental est une fondation de coopération scientifique créée en juin 2007 par décret du Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, dans le cadre de la mise en place des Réseaux Thématiques de Recherche et de Soins (RTRS). Elle réunit un réseau médical et scientifique d’excellence et travaille en particulier autour des pathologies considérées parmi les plus invalidantes : la schizophrénie, les troubles bipolaires, l’autisme de haut niveau (syndrome d’Asperger), la dépression résistante, les conduites suicidaires et le stress post-traumatique.

Pour relever les défis posés par ces pathologies, la Fondation FondaMental s’est donnée quatre missions :

> Favoriser le diagnostic précoce à travers l’ouverture d’un réseau national de Centres Experts ;

> Accélérer la recherche en psychiatrie en France ;

> Former les professionnels de santé et l’ensemble des acteurs impliqués ;

> Informer le grand public pour changer le regard sur les maladies mentales.

 

Un mécénat au coeur des Valeurs du Groupe Dassault

Le Groupe Dassault mène depuis de nombreuses années une politique de mécénat et développe sa démarche citoyenne afin de faire vivre ses valeurs fondatrices - Passion, Innovation, Excellence, Engagement - et les perpétuer par des actions concrètes.

Les actions solidaires du Groupe Dassault s’articulent selon deux axes bien définis qui reflètent la culture de l’entreprise : la recherche scientifique et des projets d’initiatives sociales. Ces dernières années, la solidarité est ainsi devenue le fil conducteur de toutes ses actions, focalisées sur la santé et l’intégration sociale, dont notamment celle des jeunes.

L’engagement du Groupe s’inscrit dans la continuité d’autres initiatives menées à titre personnel par le Président telle que la Fondation Serge Dassault pour adultes en situation de handicap mental.

« S’engager dans le mécénat et aider la recherche n’est pas un devoir, c’est un choix : celui de la raison, certes, mais surtout celui du coeur. » Serge Dassault

Conférence de rentrée CCMSA


Communiqué ainsi que le dossier de presse diffusé lors de la conférence de presse de messieurs Pelhâte et Brault, président et directeur général de la Caisse centrale de la MSA.

Össur et Gibaud, une aventure humaine et technologique remarquable


Fondée en 1971, la société Össur de nationalité islandaise a su développer ses activités et son expertise dans le domaine de l’orthopédie non invasive, de l’innovation technologique de pointe à la vente de produits adaptés aux besoins des patients.

 

 

 

 Ôssur est aujourd’hui un des leaders mondiaux dans son secteur grâce à une expansion organique rapide et à la mise en place d’une stratégie d'acquisition d’expertises complémentaires sur plusieurs continents.

 

 

 

L'entreprise emploie environ 1700 personnes dans 14 sites stratégiques sur les continents américain, européen et asiatique, avec un grand nombre de distributeurs sur les autres marchés.

 

 

 

La société doit son nom à Össur Kristinsson, un prothésiste islandais qui, au début des années 1970, s’est focalisé sur la conception d'une meilleure interface pour les emboîtures prothétiques. Son invention allait aider des milliers d'amputés à travers le monde à fixer leurs prothèses de manière beaucoup plus efficace et plus confortable que jamais.

 

 

 

Depuis la fin de l'année 2006 Össur c'est aussi Gibaud. En effet, dans son développement mondial, Össur a intégré cette société d’origine française reconnue depuis des décennies pour ses compétences dans les domaines complexes de l’orthopédie, la traumatologie, la rhumatologie et la phlébologie.

 

 

 

Plus de la moitié du chiffre d’affaires d’Össur concerne les dispositifs médicaux (ceintures lombaires, orthèses de poignets ou de chevilles, genouillères et dispositifs de compression médicale élastique…) l’autre moitié étant réalisée sur le marché des prothèses non invasives et utilisant  la Technologie Bionique Össur révolutionnaire (le genou bionique ou le premier pied prothétique intelligent au monde).

 

 

 

Le chiffre d’affaires d’Ôssur pour 2011 était de 401 Millions de dollars. Gibaud représentant environ 15% du CA total. L’entreprise Gibaud est implantée en France et dans plus de 50 pays dans le monde (filiales et distributeurs). Gibaud est une entreprise médicale qui s’appuie sur une équipe scientifique composée de médecins, pharmaciens, orthopédistes et ergothérapeutes. Elle développe en partenariat avec les professionnels de santé référents et les organismes de recherche, des produits qui répondent à des stratégies thérapeutiques innovantes et dont les objectifs sont de favoriser le bon usage et la qualité de vie du patient.

 

 

 

Les produits Gibaud sont des dispositifs médicaux remboursés sur prescription médicale, ils sont distribués en pharmacies, magasins d’orthopédie et hôpitaux.

 

 

 

Gibaud emploie en France 370 personnes et dispose de deux centres de production :

 

 

 

- une usine et un centre de recherche pour les dispositifs de compression élastique à Trévoux (Ain)

 

- le siège social de Saint Etienne (Loire) comprenant le centre de recherche orthopédie, le centre de production et la plateforme de distribution.

 

 

 

Gibaud et Össur, leaders dans leurs domaines, partagent les mêmes valeurs, basées sur l'innovation, un grand savoir-faire technologique et médical ainsi que l'écoute attentive de leurs patients.

 

 

 

Contacts GIBAUD

 

Dr Frédéric GIRARD – Rachel FERRAND

 

rferrand@gibaud.com

 

www.gibaud.com

 


 

 

Dépassements d'honnoraires


Lutte contre les dépassements d’honoraires  ou privatisation de l’Assurance maladie ?

 

Une autre partie est-elle en train de se jouer sous la table de la négociation conventionnelle ? On sait que la ministre des Affaires sociales et de la Santé réclame un accord sur la limitation des dépassements d’honoraires. C’est tout autre chose qui semble se profiler …

 

Rappel : du côté des usagers, sur qui repose directement la charge des dépassements d’honoraires, la négociation en cours doit impérativement déboucher sur un accord garantissant à tous l’accès aux soins aux tarifs opposables, sans dépassements d’honoraires.

 

§  Nous avons déjà dit que la solution passait par la revalorisation du secteur 1.

§  Pour le reste, rêver à un accord national sur les dépassements d’honoraires paraît illusoire : trop de spécialités médicales seraient à exclure des options de plafonnement systématique, trop de villes présenteraient des particularités rendant inapplicables un accord national…

§  Trop d’usagers renoncent à se faire soigner en raison des dépassements d’honoraires, et pas seulement parce que certains praticiens appliquent des tarifs prohibitifs ici ou là mais aussi à cause des dépassements « ordinaires », 10 ou 15 €, à chaque consultation. Le risque est grand donc d’avoir dans deux ans un rapport de l’IGAS ou de la Cour des comptes stigmatisant des dépassements d’honoraires à près de 3 milliards d’euros !

 

Voici cependant que les complémentaires, mutuelles ou assurances, entendent tirer parti des faibles marges de manœuvre de l’Assurance maladie et proposent pour certaines d’entre elles de mettre près de 175 millions d’euros sur la table pour prendre en charge les revalorisations des tarifs opposables que l’Assurance maladie n’a pas vraiment les moyens de financer. Etonnant tout de même.

 

§  Les complémentaires qui, il y a quelques mois, se plaignaient de devoir augmenter les cotisations auraient donc fait 175 millions d’excédents. C’est qu’ils n’avaient nul besoin d’augmenter les cotisations.

§  Plus sévèrement : c’est la voie ouverte à une explosion des cotisations pour la couverture complémentaire, alors que 5 millions de Français n’ont pas de complémentaires.

§  Plus grave encore : c’est la privatisation de l’Assurance maladie. Un tel choix ne se fait pas entre négociateurs, mais devant la Nation : au Parlement. Et nulle part ailleurs.

 

 

Lutter contre les dépassements d’honoraires, résolument ! Privatiser l’Assurance  maladie, sûrement pas !

 

 

Le CISS rendra public, à l’occasion d’une journée de mobilisation contre les dépassements d’honoraires le 26 octobre prochain, une enquête d’opinion portant sur la perception des Français sur le contenu de l’accord, conclu, faut-il le rappeler, sans les représentants des usagers

Monoxyde de carbone (CO) : l'hiver de tous les dangers


Avec la chute des températures, les chauffages sont remis en route à la va-vite. Au risque de faire des victimes, comme chaque hiver. Car, hélas, l'arrivée du froid est aussi synonyme de drames domestiques. Le coupable : le monoxyde de carbone (CO). Solution : installer un détecteur de monoxyde de carbone permet d'être averti de la présence de ce gaz et ainsi limiter les conséquences dramatiques de l'intoxication.

 

1ère cause de mortalité par intoxication

Saviez-vous que le monoxyde de carbone est, en effet, la première cause de mortalité par intoxication en France. Ce gaz incolore et inodore est responsable d'une centaine de décès par an en France ainsi que de plusieurs milliers d'intoxications entraînant arrêts de travail, hospitalisations et dans un certains nombre de cas, séquelles irréversibles.

D'ailleurs, insérée dans la loi de santé publique du 9 août 2004 (objectif n° 23), la lutte contre la mortalité liée au monoxyde de carbone est devenue une des priorités nationales en santé environnementale (source INVS). Un risque domestique d'autant plus tragique que dans le cadre de son propre logement, on a tendance à se sentir protégé.

Or le monoxyde de carbone (CO) est un gaz indétectable : invisible, inodore, asphyxiant. Il se diffuse très vite dans l'environnement, provoque une « asphyxie » des cellules du sang, en prenant la place de l'oxygène et peut s'avérer mortel en moins d'1 heure (source : INPES).

Les symptômes sont toujours les mêmes : maux de tête, nausées, vomissements, fatigue, confusion, battements rapides du cœur, jusqu'à un état inconscient, des convulsions et une défaillance cardiorespiratoire conduisant au décès en cas de forte exposition.

 

Appareils à combustion ou chauffages d'appoint en cause

L'émanation de monoxyde de carbone (CO) est très souvent lié à un mauvais entretien des installations domestiques ou à des négligences. Il est produit par des appareils ou des véhicules qui brûlent des combustibles tels que du charbon, de l'huile, du gaz naturel/en bonbonne, de la paraffine, du bois, de l'essence, du diesel, etc... Les principaux responsables sont les appareils à combustion ou les chauffages d'appoint mal installés ou fonctionnant dans des pièces qui ne sont pas correctement aérées. Ainsi, ils deviennent très dangereux, surtout l'hiver, du fait que l'on pousse leur fonctionnement en continu.

Par exemple, lorsque le détecteur de monoxyde de carbone (CO) d'Avidsen détecte des niveaux anormaux de monoxyde de carbone (CO) (supérieurs à 50 ppm de CO) le témoin rouge clignote immédiatement avant le retentissement d'une puissante alarme sonore. Car de nombreux cas d'intoxication au monoxyde de carbone signalés indiquent que même si les victimes sont conscientes qu'elles ne se sentent pas bien, elles sont tellement désorientées qu'elles sont incapables de réagir d'elles-mêmes en quittant l'habitation ou en appelant à l'aide. Les petits enfants et les animaux domestiques sont d'ailleurs les premiers touchés.

 

Un détecteur de monoxyde de carbone (CO) se révèle donc indispensable pour les maisons mais aussi les garages où, une tondeuse ou une voiture, qui tourne dans un espace confiné, peut engendrer également des niveaux dangereux de monoxyde de carbone (CO). Or la détection précoce des expositions au monoxyde de carbone est capitale. En Amérique du Nord (Canada, États-Unis), par exemple, l'installation des détecteurs de monoxyde de carbone (CO) dans les logements est fréquente et les épidémiologistes ont mesuré que la généralisation de ce type d'équipement a permis de sauver des vies.

Alors pourquoi continuer à courir un tel risque en France ?

 

A propos d'Avidsen

PME française basée à Chambray-Lès-Tours (37), Avidsen conçoit, développe et commercialise des systèmes électroniques et numériques innovants,  simples d'utilisation pour la maison connectée. Après avoir été pionnière, depuis sa création en 1998, dans le domaine de la motorisation pour portails, Avidsen, présidée par Alexandre Chaverot, est devenue aujourd'hui une valeur de référence dans le  secteur de la domotique et de la confortique en Europe, en fournissant ses propres produits, ainsi que ceux des marques distributeurs de la GSB (Grande Surface de Bricolage). Avidsen détient également la licence de la marque Thomson en Europe pour l'ensemble des gammes sécurité (alarme, vidéosurveillance et interphonie) et domotique proposées sous la marque Thomson.

 


Patrice DURAN nouveau président du conseil d'administration de l'INED


Monsieur Patrice DURAN a été nommé Président du Conseil d’administration de l’Institut national d’études démographiques (Journal officiel : décret du 15 octobre 2012).

Patrice Duran est professeur des Universités à l’École Normale Supérieure de Cachan. Il a été directeur du Département de Sciences sociales de 2000 à 2008 et directeur du Groupe d’Analyse des Politiques publiques (CNRS-ENS) de 2002 à 2005. Il est actuellement membre de l’Institut des Sciences sociales du Politique (ISP-CNRS, UMR 8166). Il a également été directeur de l’Institut d’études avancées de Paris de 2010 à 2012.

Il enseigne dans plusieurs autres institutions de l’enseignement supérieur : l’École Nationale d’Administration, l’École nationale des Ponts et Chaussées, l’École nationale du Génie rural, des Eaux et des Forêts (AgroParisTech), l’Institut d’Études politiques de Paris, l'EHESS...

Ses domaines d’enseignement et de recherche concernent notamment la théorie sociologique, la sociologie politique, la sociologie de l’action publique, la sociologie des organisations et la sociologie du droit. Expert reconnu au plan européen, il est conseiller scientifique de l’IRSTEA (Cemagref) et de diverses institutions de recherche en France et à l’étranger.

Il est membre du comité de rédaction de différentes revues, Politiques et Management Public, l’Année sociologique, la revue Risques, la revue Idées, la revue Terrains et Travaux, la revue Comparer, revue électronique de comparaison en sciences sociales, ainsi que Pouvoirs Locaux qui analyse les grands sujets de la décentralisation.

Bronchiolite : l'INPES rappelle les conseils indispensables pour protéger votre bébé.


Le froid arrive, la bronchiolite revient ! Les conseils indispensables pour protéger bébé

 

La bronchiolite est une infection qui inquiète les nouveaux parents à l’approche de l’hiver. La difficulté d’un bébé pour respirer est toujours éprouvante pour la famille. Mais en adoptant quelques gestes simples de prévention, les parents minimisent les risques de bronchiolite pour leur bébé. Car la bronchiolite est une infection saisonnière du petit enfant due à un virus très contagieux. Elle affecte les petites bronches du nourrisson et si elle est la plupart du temps bénigne, elle est parfois responsable de complications graves  nécessitant l’hospitalisation. Elle touche chaque année, entre fin septembre et février, près de 30 % des enfants âgés de moins de deux ans1. A l’approche de la période d’épidémie, l’Inpes rappelle les conseils indispensables pour préserver les bébés de ce virus dans le livret « la bronchiolite » téléchargeable sur www.inpes.sante.fr.

 

 

On ne partage pas ses microbes !

 

La bronchiolite est une infection virale respiratoire très contagieuse. Le virus se transmet essentiellement par voie aérienne (éternuement, toux), mais aussi par les mains ou les objets souillés par une personne infectée. Grands et petits, nous sommes ainsi tous des porteurs potentiels. Un rhume qui nous paraît tout à fait bénin peut être responsable d’une bronchiolite chez les petits. Donc premier mot d’ordre : gardons nos microbes. Pour cela :

 

Se laver les mains régulièrement et particulièrement après s’être mouché.

Porter un masque chirurgical (en vente en pharmacie) pour s’occuper d’un bébé lorsqu’on est malade ; un Français sur deux considère encore que c’est un geste pas vraiment indispensable voire tout à fait inutile2.

En cas de rhume et de toux, ne pas embrasser un bébé sur le visage ou sur les mains.

Eternuer et tousser en se couvrant la bouche soit avec le coude, le bras/la manche, un mouchoir jetable.

Eviter les visites de personnes malades (enrhumées, notamment) ou éviter de leur rendre visite avec le bébé.

Ne pas emmener le nourrisson dans des lieux publics où il risquerait d’être en contact avec des personnes enrhumées (centres commerciaux, transports en commun…), surtout s’il a moins de 6 mois!

 

Les Français sont plutôt conscients des risques de transmission du virus responsable de la bronchiolite2 : ils sont ainsi 70% à mentionner le risque qui existe lorsqu’on embrasse un bébé en étant enrhumé. Pour autant, ils sous-estiment le risque de transmission dans les lieux publics, où un enfant peut être en contact avec des personnes enrhumées ou grippées : à peine plus de la moitié d’entre eux considèrent en 2010 que le risque de contamination y est très important.

 

Pour garder les microbes éloignés : le lavage de main et quelques bons réflexes !

 

Si une personne enrhumée doit clairement faire attention avec un bébé, les virus peuvent aussi être véhiculés par les personnes sans symptôme de rhume. Il est donc important de garder de bonnes habitudes dont la  principale est le lavage de mains. Pour minimiser les risques de transmission au bébé, il est conseillé de :

 

Se laver systématiquement les mains à l'eau et au savon pendant au moins trente secondes avant de s’occuper d’un bébé.

Ne  pas échanger les effets personnels des différents enfants de la famille (biberons, couverts, etc.) et les laver soigneusement.

Laver régulièrement le nez de l’enfant avec du sérum physiologique.

1

 

1 Source : Institut de Veille Sanitaire - InVS.

2 Source : Enquête BVA 2010 menée pour l’Inpes « Attitudes et comportements en matière de prévention de la transmission des virus respiratoires »

 

On préserve l’environnement de bébé !

 

S’il est indispensable d’adopter quelques gestes pour se préserver des virus, il est aussi important de laisser son bébé dans un environnement approprié :

 

Ne pas exposer un enfant à un environnement enfumé, car le tabagisme passif implique un risque accru de formes graves de bronchiolite.

Aérer quotidiennement au moins 10 minutes la chambre de l’enfant et maintenir une température à 19°C.

 

Que faire si un bébé est malade : les bons réflexes

 

Assez souvent impressionnante par la gêne respiratoire qu’elle provoque, cette maladie hivernale est le plus fréquemment bénigne. Elle peut, néanmoins, être responsable de complications graves, en particulier chez les plus fragiles : enfants de moins de 3 mois, bébés prématurés ou ayant des affections cardiaques ou respiratoires. En 2009, 29 784 nourrissons de moins de 1 an ont été hospitalisés pour une bronchiolite aiguë.3

La bronchiolite débute généralement par un simple rhume et une toux, puis l’enfant est gêné pour respirer et il peut présenter des difficultés pour boire et manger. Les quintes de toux, très fréquentes, peuvent s’accompagner de sifflements. Si le nourrisson présente des signes simples de bronchiolite, il est déconseillé de se rendre aux urgences de l’hôpital. Il faut en revanche prendre rendez-vous rapidement chez son médecin, qui pourra confirmer le diagnostic de bronchiolite et prescrire des conseils et un traitement adapté.

Lorsque l’enfant a une bronchiolite, il est important de :

 

Continuer à le coucher sur le dos, tout en mettant un coussin sous son matelas pour surélever sa tête.

Lui donner à boire régulièrement.

Ne pas trop le couvrir.

Désencombrer régulièrement son nez à l’aide d’un sérum physiologique.

 

 « La bronchiolite », le livret à télécharger pour tout savoir sur la bronchiolite

 

Comment limiter les risques de transmission ? Que faire si bébé est malade ? Dois-je aller aux urgences ? … autant de questions que les parents peuvent se poser en période hivernale. C’est pourquoi l’Inpes a rédigé un livret d’information à destination des parents. Le livret « La bronchiolite » permet de faire le point sur la maladie et de répondre à l’ensemble de ces questions. Elle est téléchargeable sur le site www.inpes.sante.fr et est mise gratuitement à disposition du grand public chez les médecins, pédiatres, kinésithérapeutes, dans les crèches et à la CAF.

 

NDLR : Chaque année la mutuelle MGEFI reconduit une Campagne d’informations à destination des adhérents parents d’un enfant de moins de deux ans concernés par la bronchiolite. Elle met à leur disposition un réseau de kinésithérapeutes se déplaçant à domicile le week-end. Un numéro de téléphone leur est également dédié  Pour en savoir plus rendez-vous sur le site www.mgefi.fr ou contactez votre conseiller mutualiste  

Journée Nationale de Lutte contre l’hypertension artérielle


« Hypertendus : Suivez le guide ! »


 A l’occasion de la Journée Nationale de Lutte contre l’hypertension Artérielle (HTA), le 18 décembre, le Comité Français de Lutte contre l’Hypertension Artérielle (CFLHTA) lance sa nouvelle campagne  « Hypertendus : suivez le guide ! ». Un livret d’information téléchargeable gratuitement sur le site www.comitehta.org indique aux patients le moyen de surveiller leur hypertension avec l'automesure, et rappelle l'importance du suivi régulier du traitement dont les bénéfices sont augmentés par une bonne hygiène de vie.

D’après le dernier baromètre de l’hypertension en France, FLAHS 2012, seulement 2 % des 4 millions des hypertendus traités et possédant un appareil d’automesure prennent leur pression artérielle convenablement avant une visite médicale. Chez les hypertendus traités, 50% sont contrôlés en automesure (PA > 135/85mmHg) et seulement 54% des hypertendus traités suivraient parfaitement leur traitement[1]. En 2012, 30 % de la population française âgée de plus de 35 ans est traitée par un médicament antihypertenseur soit 11,4 millions de personnes. Il y a 10 ans, ce nombre s’élevait à 8,2 millions.

Pour 2015, le CFLHTA avec plusieurs sociétés savantes impliquées dans l’hypertension artérielle[2] se sont fixés, avec la Direction Générale de la Santé (DGS), l’objectif de traiter et de contrôler 70 % de patients hypertendus.

Rendez-vous à partir du 18 décembre sur le site www.comitehta.org
pour télécharger gratuitement le nouveau livret édité par le CFLHTA dans lequel se concentrent
des conseils à appliquer au quotidien pour les patients hypertendus

 

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