Nora ANSELL-SALLES

mercredi 21 mai 2014

MINE D'INFOS: Remise des diplômes universitaires "responsable mu...

MINE D'INFOS: Remise des diplômes universitaires "responsable mu...: Dix années de partenariat entre la Mutualité Française  et le monde universitaire Le 22 mai 2014, la Mutualité Française et les ensei...

Remise des diplômes universitaires "responsable mutualiste"

Dix années de partenariat entre la Mutualité Française
 et le monde universitaire

Le 22 mai 2014, la Mutualité Française et les enseignants du centre de Formation Continue Panthéon-Sorbonne de l’Université Paris 1 remettront un diplôme à chacun des 11 étudiants de la 10ème promotion du Diplôme Universitaire Responsable Mutualiste.
 
Depuis 10 ans, la Mutualité Française et le centre Formation Continue Panthéon-Sorbonne proposent une formation polyvalente et de haut niveau pour des responsables de Mutuelles, élus et salariés.

Ce partenariat traduit la volonté commune des deux institutions de concevoir, construire et mettre en oeuvre des actions de formations diplômantes afin de permettre aux responsables mutualistes d’acquérir les connaissances les aidant à jouer pleinement leurs rôles et à exercer totalement leurs responsabilités. « L’univers des Mutuelles est en pleine mutation ce qui nécessite des savoir-faire accrus de la part de leurs responsables et de leurs dirigeants, notamment au moment où la directive Solvabilité 2 fait de la formation un enjeu : c’est dans cette perspective que nous avons crée et soutenu ce partenariat avec la Formation continue de l’Université Paris 1 » a déclaré Etienne Caniard, Président de la Mutualité Française.

Le partenariat repose sur deux cursus complémentaires : un Diplôme Universitaire
« Responsable mutualiste », créé en 2002, de niveau Bac + 3 dirigé par Irène Politis et un Master « Protection sociale complémentaire », lancé en 2004, de niveau bac +5,
actuellement dirigé par Agnès Gramain, professeure des universités. A ce jour, plus de 250 personnes ont suivi l’une ou l’autre de ces formations, leur permettant ainsi de poursuivre leur évolution professionnelle vers des fonctions de responsables ou de dirigeants de mutuelle.

À propos de la Mutualité Française
Présidée par Etienne Caniard, la Mutualité Française fédère la quasi-totalité des mutuelles santé en France, soit près de 500. Six Français sur dix sont protégés par une mutuelle de la Mutualité Française, soit près de 38 millions de personnes et quelque 18 millions
d'adhérents.

Les mutuelles interviennent comme premier financeur des dépenses de santé après la Sécurité sociale. Ce sont des organismes à but non lucratif, des sociétés de personnes: elles ne versent pas de dividende. Régies par le code la Mutualité; elles ne pratiquent pas la
sélection des risques.

Les mutuelles disposent également d'un réel savoir-faire médical et exercent une action de régulation des dépenses de santé et d'innovation sociale à travers près de 2.500 services de soins et d'accompagnement mutualistes: établissements hospitaliers, centres de santé médicaux, centres dentaires et d'optique, établissements pour la petite enfance, services aux personnes âgées et aux personnes en situation de handicap, etc.

Pour accompagner leurs adhérents tout au long de leur vie pour tous leurs problèmes de santé, elles mettent à leur disposition Priorité Santé Mutualiste, le service d'information, d'aide à l'orientation et de soutien sur des questions de santé. La Mutualité Française
contribue aussi à la prévention et à la promotion de la santé à travers son réseau d'unions régionales et ses services de soins et d'accompagnement.

Contact presse : Christelle Cros  - christelle.cros@mutualite.fr


À propos de L’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne
Héritière de 800 ans d’histoire, l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne partage son prestige pluriséculaire avec les plus anciennes universités au monde : Oxford et Bologne.

L’établissement répond aujourd’hui aux attentes qu’il fait naître en offrant des formations de haut niveau à un vaste public. Près de 42000 étudiants (dont 3500 doctorants) sont ainsi formés dans le domaine des Humanités. 22000 d’entre eux sont diplômés chaque année.

Structurée autour de 3 grands domaines disciplinaires que sont : les Sciences économiques et de gestion, mathématiques et informatiques appliquées, les Sciences juridiques et politiques, les Sciences humaines et sociales et Arts, l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne compte 14 Unités de Formation et de Recherche, 37 laboratoires de recherche, 4 instituts, 1 centre d’enseignement à distance (CAVEJ) et le centre Formation Continue Panthéon-Sorbonne (FCPS) dirigé par Farouk Hemici.

Le FCPS est un département de l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne qui offre un enseignement de niveau universitaire à un public d’actifs souhaitant compléter leur expérience. Cet accompagnement est effectué dans le cadre de formations diversifiées répondant aux exigences d’acquisition et de développement des compétences. Ces formations s’inscrivent la plupart du temps dans le cadre de projets professionnels précis, elles peuvent être sanctionnées par un diplôme ou par un certificat et leur durée varie selon
un cahier des charges répondant précisément aux besoins des différents demandeurs.

Depuis quarante ans la Formation Continue Panthéon-Sorbonne forme des milliers de personnes augmentant ainsi le niveau du vivier d’actifs grâce à une ingénierie de formation efficace et à une qualité d’enseignement relevant d’une université qui compte parmi les plus
prestigieuses.

Directeur : Farouk Hemici
Secrétaire générale : Catherine Robin
Contact presse : com-formation-continue@univ-paris1.fr
 


NDLR : MGEFI et Etienne Caniard
 
Le président de la Mutualité Française est l’un des adhérents de la MGEFI.. Fonctionnaire de la direction générale des Impôts il a par ailleurs succédé à Jean-Pierre Davant à la présidence de la MAI-Mutuelle des Agents des Impôts. La MAI est l’une des mutuelles fondatrice de la MGEFI.
 





 

 
 


 

 
 


SALON: Emmaüs vous donne rendez-vous à la Porte de Versailles


15e SALON EMMAÜS


Grande vente pour la solidarité internationale le 22 juin prochain de 9h30 à 19h, Porte de Versailles


Cette année le Salon Emmaüs, rendez-vous attendu impatiemment par près de 30 00 visiteurs chaque année fête son 15è anniversaire. Pour cette nouvelle édition, le Salon voit grand et investit le hall 3 du parc des expositions de la porte de Versailles.
 
 
 
En savoir plus :
 

 
 
 
 

mardi 20 mai 2014

MINE D'INFOS: Quoi de neuf à la MGEFI ?

MINE D'INFOS: Quoi de neuf à la MGEFI ?: "COULEURS MGEFI" C'est à lire dans le N° 16 de Mai 2014 "Priorité au courage" Edito de Serge Brichet - Pdt...

MINE D'INFOS: C'est à lire :"Médecines douces: info ou intox?"

MINE D'INFOS: C'est à lire :"Médecines douces: info ou intox?":     "MEDECINES DOUCES INFOS OU INTOX ?" de Simon Singh et Edzard Ernst Editions Cassini Le guide recense ce qui march...

MINE D'INFOS: Les propositions de la Mutualité Française en mati...

MINE D'INFOS: Les propositions de la Mutualité Française en mati...: La Mutualité Française a enregistré avec intérêt l’enquête publiée ce jour par UFC-Que choisir sur le marché de l’optique. Cette enquête...

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MINE D'INFOS: Les propositions de la Mutualité Française en mati...: La Mutualité Française a enregistré avec intérêt l’enquête publiée ce jour par UFC-Que choisir sur le marché de l’optique. Cette enquête...

Les propositions de la Mutualité Française en matière de régulation du marché de l’optique confortées par une enquête d’UFC-Que choisir


La Mutualité Française a enregistré avec intérêt l’enquête publiée ce jour par UFC-Que choisir sur le marché de l’optique. Cette enquête illustre de façon précise le constat dressé par la Cour des comptes en septembre 2013 sur le phénomène inflationniste créé par l’organisation actuelle et certaines pratiques du secteur de l’optique en France.

Selon le rapport de la Cour des comptes, le nombre de points de vente en optique s’est accru de 43 % entre 2000 et 2011 pour atteindre un total de 11 170 magasins en France.

C’est, comme le note le rapport « pratiquement le même nombre de distributeurs qu’en Allemagne pour une population inférieure de 20 % ».

Dans le même temps, il a été noté une pratique de plus en plus courante de
« l’ajustement » qui consiste pour les opticiens à adapter leur vente à la "limite haute" du taux de remboursement des mutuelles.

Du fait de cette organisation et de ces pratiques, le prix moyen d’une monture en France coûte 50 % plus cher que le prix moyen d’une monture en Allemagne, soit un surcoût annuel de 510 M€ au total.

Pour Etienne Caniard, président de la Mutualité Française, «c'est une situation intenable, qui favorise le renoncement aux soins. Cette enquête rend d’autant plus nécessaires les propositions que nous faisons de réguler ce marché par la limitation des remboursements et d’autant plus actuel le développement rapide des réseaux d’optique conventionnés ».

Dans les réseaux d’optique, le panier moyen d’un adhérent d’une mutuelle pour un équipement optique est en moyenne inférieur de près de 30 % au prix moyen constaté hors réseaux.

 

À propos de la Mutualité Française

Présidée par Etienne Caniard, la Mutualité Française fédère la quasi-totalité des mutuelles santé en France, soit près de 500. Six Français sur dix sont protégés par une mutuelle de la Mutualité Française, soit près de 38 millions de personnes et quelque 18 millions d’adhérents. Les mutuelles interviennent comme premier financeur des dépenses de santé après la Sécurité sociale.

Ce sont des organismes à but non lucratif, des sociétés de personnes : elles ne versent pas de dividende. Régies par le code la Mutualité, elles ne pratiquent pas la sélection des risques.

C'est à lire :"Médecines douces: info ou intox?"

 
 
"MEDECINES DOUCES INFOS OU INTOX ?"
de Simon Singh et Edzard Ernst
Editions Cassini
Le guide recense ce qui marche et ce qui ne marche pas dans les médecines alternatives.
 

Chapitre 1. Comment établit-on la vérité ? Pour savoir ce que vaut un traitement, il suffit de le tester, non ? L’idée, en fait, est plus nouvelle qu’on ne le pense : pendant des siècles les praticiens de la saignée, une thérapie « officielle » à l’époque, ont fourni maintes justifications, sans jamais penser à comparer un groupe traité par la saignée à un groupe témoin non traité.Àpartir de cet exemple et de celui de la guérison du scorbut, Singh et Ernst expliquent ce que sont les méthodes réellement scientifiques d’évaluation des thérapeutiques.

Chapitre 2. La vérité sur l’acupuncture. Il s’agit essentiellement d’un effet placebo.

Chapitre 3. La vérité sur l’homéopathie. Aucun effet si ce n’est le placebo.

Chapitre 4. La vérité sur la chiropraxie. Peut présenter des dangers, préférer l’ostéopathie.

Chapitre 5. La vérité sur la phytothérapie. Souvent efficace, d’ailleurs la majeure partie de la pharmacopée officielle est issue des plantes ; problèmes de dosage et d’interaction avec les médicaments : préférer la présentation en gélules.

Chapitre 6. La vérité importe-t-elle ? Laisser se pratiquer une thérapeutique qui n’est efficace que par son effet placebo, n’est-ce pas tromper les patients ?

Appendice. Petit guide des autres thérapies alternatives. De l’aromathérapie au shiatsu.



LES AUTEURS

Simon Singh est physicien, journaliste, producteur d’émissions scientifiques à la BBC et auteur d’ouvrages de vulgarisation scientifique qui ont été des best-sellers : Histoire des codes secrets, J.-C. Lattès, Paris, 1999, Le Dernier Théorème de Fermat, Hachette Littérature, 1999, Le roman du Big Bang, J.-C. Lattès, 2005.

Edzard Ernst est professeur de médecine, spécialisé dans la recherche sur les médecines alternatives. Il est le rédacteur en chef du journal médical Focus on Alternative and Complementary Therapies. Edzard Ernst, qui parle français, sera présent à Paris en juin pour des interviews, notamment à la radio et des interventions dans de grandes librairies.

 
 






 
 



 
 

 

 
 




MINE D'INFOS: Quoi de neuf à la MGEFI ?

MINE D'INFOS: Quoi de neuf à la MGEFI ?: "COULEURS MGEFI" C'est à lire dans le N° 16 de Mai 2014 "Priorité au courage" Edito de Serge Brichet - Pdt...

Quoi de neuf à la MGEFI ?

"COULEURS MGEFI"
C'est à lire dans le N° 16 de Mai 2014



"Priorité au courage"
Edito de Serge Brichet - Pdt de la MGEFI






















Lire l'édito en ligne:  http://fr.calameo.com/read/0031526247f2dfa8f5875 
 




DOSSIER SANTE

L'hospitalisation, un séjour qui se prépare


Vous avez choisi  votre établissement : comment va se dérouler votre séjour?


 

MUTUELLE PRATIQUE
Spécial web



Questions fréquentes


Conseils de saison !


Edition 2014 du guide des SPAS


Découvrez les SPAS dans ce guide à télécharger

Consultez le guide en ligne version en ligne.

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Y'a Pas d'Lézard Prod,découvrez en avant première leur vidéo....

 
Y'a Pas d'Lézard Prod, société de production audiovisuelle spécialisée dans la réalisation de films institutionnels, lance sa vidéo de présentation Web.


Découvrez en primeur leur vidéo:
 
 
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Relations presse :
Angèle Mabille
angele@yapasdlezard.fr / 06 87 47 98 81
www.yapasdlezard.fr
 
 

lundi 19 mai 2014

MINE D'INFOS: Y'a Pas d'Lézard Prod,découvrez en avant première ...

MINE D'INFOS: Y'a Pas d'Lézard Prod,découvrez en avant première ...:   Y'a Pas d'Lézard Prod, société de production audiovisuelle spécialisée dans la réalisation de films institutionnels, lance s...

C'est à lire : Pierre Kipré nous conte l'histoire du Daà du Bénin

 
 
"CULTURES ET IDENTITÉS NATIONALES
 EN AFRIQUE DE L’OUEST 

le Daà dans la société béninoise d’hier à demain"
  
 
de Pierre Kipré
Editions l'Harmattan
Ni « âge d’or » ni « siècles obscurs », la période avant la conquête coloniale a été le temps de multiples et complexes processus d’identité collective quand se sont construits des États en Afrique de l’Ouest.
 
Aujourd’hui, on peut en retrouver des pans entiers à travers des institutions anciennes ; car celles-ci continuent de peser fortement sur la vie de relation et les niveaux de conscience collective des populations.
 
On peut penser que, à travers les crises de gouvernance et les dysfonctionnements de l’État contemporain, cette histoire longue n’a pas été suffisamment prise en compte pour faire coïncider les institutions postcoloniales avec l’adhésion des peuples au nouvel ordre étatique et voir ainsi émerger (ou construire) un nouveau « nous » englobant toutes les communautés rassemblées dans le nouvel espace politique. Plus de cinquante ans après les « soleils des indépendances », l’État contemporain continue d’être largement perçu comme une addition de communautés distinctes, réticentes à se reconnaître mutuellement d’un même espace et d’un même projet national.
 
 
 
Découvrez la couve de l'ouvrage: http://fr.calameo.com/read/003152624194817e7ae02


Contact :
Virginie ROBERT
Editions l'Harmattan
5-7 rue de l'Ecole Polytechnique
75005 PARIS
virginie.robert@harmattan.fr
 

 
 
 

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MINE D'INFOS: polémique autour de la piscine MOLITOR

MINE D'INFOS: polémique autour de la piscine MOLITOR: Seul le prononcé fait foi Comment comptez-vous peser sur les nouveaux gestionnaires de Molitor pour que les tarifs proposés ne la tran...

polémique autour de la piscine MOLITOR

Seul le prononcé fait foi
Comment comptez-vous peser sur les nouveaux gestionnaires de Molitor pour que les tarifs proposés ne la transforment pas immédiatement en ghetto de riches ?
 
Julien Bargeton, adjoint en charge des Finances, des Sociétés d’économie mixte, des Marchés publics et des Concessions - Vous évoquez l’ouverture de la piscine Molitor. Je tiens à vous rappeler en préambule que la gestion de cette piscine n’a jamais été un équipement en gestion municipale.

De sa création en 1933 à sa fermeture en 1989, l’exploitation a toujours été confiée à un organisme privé.

Je me réjouis aujourd’hui de sa réouverture, après quelque 25 années d’abandon durant lesquelles cet équipement  emblématique de la Ville de Paris, à forte valeur patrimoniale et historique, a été livré aux déprédations et à l’usure du temps.

Je voudrais insister sur le fait que le recours aux capitaux privés, pour restaurer ce monument classé de grande valeur, a été rendu nécessaire eu égard aux coûts des travaux pour rendre l’état originel de sa décoration Art Déco. Ils se sont élevés à plus de 65 M€, que la Ville n’était pas en mesure de supporter, d’où sa si longue fermeture de plus de 20 ans. Ce que nous pouvons surtout regretter sur Molitor, c’est l’absence d’intervention de la Ville à la fermeture de l’équipement en 1989 et son manque d’anticipation les années précédant cette fermeture : cela aurait certainement permis une opération de rénovation bien moins coûteuse.

Par comparaison, avec une somme de cet ordre, la Ville a pu enregistrer l’ouverture de 6 piscines municipales au grand public entre 2001 et 2014. Vous noterez, d’ailleurs, que cet effort sera amplifié au cours de cette mandature avec la création de nouvelles piscines et l’aménagement de baignades extérieures. En termes de priorité de politique publique et d’accessibilité des Parisiens aux équipements publics, notre majorité doit être fière de son bilan et doit continuer à être exigeante pour la réalisation de ses engagements.

Je vous rappellerais par ailleurs que l’exploitation de la piscine ne permet pas de rentabiliser ces investissements colossaux ; c’est pourquoi il a fallu l’adosser à un complexe de sport, de santé et du bien-être, comprenant un hôtel et un spa, qui puisse viabiliser le projet sur le long terme, et garantir l’ouverture et la préservation architecturale de ce temple de la pratique sportive. Ce projet, seul un opérateur privé pouvait le réaliser.

La priorité de cette opération était donc avant tout la sauvegarde d’un monument en danger de mort ; nous sommes fiers d’y être parvenus sans avoir mis à contribution les  Parisiennes et les Parisiens.

Cela étant dit, nous sommes d’accord sur le fait que les tarifs proposés par l’occupant sont actuellement très élevés et ne permettent pas d’envisager un usage familial de cette piscine.

Comme vous le savez, les termes du contrat conclu, un bail emphytéotique administratif, n’autorise pas l’intervention de la Ville dans la fixation des tarifs. Le titulaire du bail, la société COLPSA, avait néanmoins marqué en 2008 sa volonté de prendre en compte les besoins exprimés par la Ville, en manifestant son intention de soumettre des propositions pour l’accès des scolaires.

COLPSA et la Ville sont d’ores et déjà en négociation pour établir une convention en vue d’attribuer des créneaux scolaires à différentes écoles, en concertation avec les services de la Ville et le Rectorat.

Il ne s’agit pas là d’une « mesurette ». En tout cas, je ne considère pas la natation scolaire et le « savoir nager » comme une
 « mesurette ». Il s’agit d’une priorité de la politique sportive de la Ville.

Pour compléter ces efforts, je vous propose que la Maire de Paris interpelle le titulaire du BEA en lui demandant d’étudier sans délai une tarification qui ouvre l’accès de l’équipement à un public plus large.


Pouvez-vous nous assurer que les tarifs d’entrée dans les équipements publics de la Ville demeureront stables sur l’ensemble de la mandature ?

Êtes-vous favorable à la création d’une tranche supplémentaire de revenu pour la grille tarifaire commune relative aux centres d’animations, aux restaurants scolaires et aux conservatoires municipaux, qui s’appliquerait aux ménages parisiens les plus aisés, comme nous vous l’avions demandé à plusieurs reprises lors de la précédente mandature ?

Julien Bargeton, adjoint en charge des Finances, des Sociétés d’économie mixte, des Marchés publics et des Concessions - Concernant les équipements publics, je tiens à préciser qu’en 2012, la révision de la grille tarifaire des équipements sportifs municipaux s’expliquait par le fait que les tarifs appliqués étaient excessivement bas, une fois rapportés au coût d’entretien de ces équipements ; à titre d’exemple, les participations versées par les associations sportives, principaux usagers des équipements, subventionnées par ailleurs, s’élevaient à 1% de leurs charges de fonctionnement. Ce relèvement faisait d’ailleurs suite à différentes  recommandations de la Chambre Régionale des Comptes et de l’Inspection Générale. De plus, les tarifs mis en oeuvre étaient extrêmement bas comparés à ceux pratiqués par les autres municipalités. Les tarifs découlant de la revalorisation opérée en 2012 demeurent comparativement très modérés, et la gratuité a même été maintenue pour certains utilisateurs.

D’une manière plus générale, la tarification des équipements publics de la Ville n’est pas figée par principe : elle doit être constamment réétudiée, ne serait-ce qu’à des fins de mise en cohérence de tarifs différents pour des situations similaires, mais aussi en lien avec le programme d’ouverture de nouveaux équipements, avec leur schéma de financement, et en lien avec les projets d’amélioration de la qualité de l’offre. C’est un sujet qui dépasse le seul cas des équipements sportifs, et qui a un impact important sur les ressources du budget de la collectivité parisienne : il sera débattu notamment lors des discussions sur le prochain budget ainsi que sur le financement du programme d’investissements de la mandature.

Nous pouvons cependant affirmer à ce stade que les tarifs appliqués resteront raisonnables, et proportionnés au regard des différentes situations de ressources des Parisiens.