Nora ANSELL-SALLES

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lundi 21 octobre 2013

Favoriser l'emploi des personnes souffrant d'un handicap visuel


L’Institut Randstad et la Fédération des Aveugles et Handicapés
Visuels de France, FAF, s’unissent pour favoriser l’emploi des personnes
en situation de handicap visuel !


A l'occasion de l’inauguration du nouveau siège de la FAF,  le 22 octobre à 16h30, Vincent MICHEL, Président de la FAF et Abdel AISSOU, directeur général du Groupe Randstad France, signeront une convention pour la mise en place d’un projet novateur : une hotline informatique dédiée aux personnes déficientes visuelles.
L’informatique a révolutionné le monde de l’entreprise et les méthodes de travail. Le numérique est un atout extraordinaire, également pour les personnes en situation de handicap visuel, qui grâce aux outils informatiques adaptés gagnent assurément en . Avec les logiciels adaptés, elles utilisent les suites bureautiques, consultent leurs courriels, accèdent aux principales fonctions des systèmes d’exploitation. Elles sont aussi compétentes que leurs collègues valides.

 
Mais que se passe-t-il lorsque leur matériel adapté « bugge ». Le collègue informaticien est compétent pour le parc informatique traditionnel mais pas sur les logiciels adaptés. C’est pourquoi, la FAF lance une hotline dédiée aux professionnels handicapés visuels, qui en poste, pourront faire appel aux services des informaticiens de la FAF pour les dépanner sur leurs lieux de travail, et ainsi faciliter leur intégration et/ou leur maintien dans l’emploi.

 

"L’intégration dans l’entreprise des personnes déficientes visuelles est une exigence légale mais aussi éthique. Elle correspond également à l’intérêt bien compris des entreprises, à la recherche constante de talents. Du talent, les personnes handicapées n’en manquent pas, de même qu’elles ne manquent pas de volonté pour surmonter leur handicap et donner le meilleur d’eux-mêmes. A cet égard, la capacité à surmonter obstacles et embûches est gage de volonté et de ténacité", précise Abdel Aïssou, directeur général du Groupe Randstad France.

 

"Il est heureux qu’un des tout premiers groupes chargés de l’insertion professionnelle dans notre pays et qu’une grande fédération de personnes aveugles et amblyopes aient uni leurs efforts pour favoriser l’insertion professionnelles des personnes handicapées visuelles. Il est inacceptable qu’à ce jour en France, un aveugle sur deux soit au chômage", souligne Vincent Michel, président de la FAF.

 

Cette union entre l’Institut Randstad et la FAF se nourrit de richesses humaines partagées et témoigne d’une dynamique d’entreprise forte car mobilisatrice de tous les talents. Ce sont ces valeurs déclinées en principe d’action qui fondent le partenariat
entre les deux institutions.

lundi 9 septembre 2013

Plus jeunes, plus mobiles et plus connectés, les intérimaires modifient les pratiques au travail :


Pour eux, Le Fastt lance le 1er magazine vidéo sur internet entièrement dédié aux intérimaires
 

FASTT MAG online

 
Depuis la création du Fastt il y a 20 ans, le profil des salariés intérimaires a considérablement évolué. Aujourd’hui, plus de la moitié des salariés intérimaires en France ont moins de 30 ans et 75% d’entre eux ont mois de 40 ans. Cette nouvelle vague d’intérimaires, en grande partie issue de la génération Y, est à la fois extrêmement mobile et connecté. Depuis 2010, la première source d’information, pour 36% d’entre eux, se fait en priorité via internet. Pour répondre aux plus pressés et au plus près de leurs attentes en termes d’information et de soutien, le Fastt lance le Fastt Mag, le 1er magazine vidéo sur internet entièrement dédié aux intérimaires.

Cette nouvelle chaîne de WebTV, créée en complément des rubriques d’information du site internet, propose déjà 30 programmes courts de conseils aux intérimaires, toujours sur des sujets pratiques allant de l’aide au logement à la garde des enfants en passant par les solutions de crédit automobile ou de covoiturage. Le Fastt Mag est enrichi tout au long de l’année sur un rythme régulier avec de nouvelles vidéos chaque mois.


Les derniers numéros de ce magazine s’intéressent aux aspects budgétaires avec « Utiliser le crédit à bonne escient » et « Gérer son budget. » ou encore à quoi faire en cas d’accident du travail. Les deux nouveaux numéros, postés début septembre, traitent des solutions en matière de mutuelles et des démarches à suivre pour en acquérir une facilement.


En 2012, le Fastt a délivré plus de 68.500 prestations et mobilisé 19 millions d'euros. Les conseillers du Fastt ont répondu à plus de 250.000 demandes d'information et de conseils. Plus de 800 000 visites ont été enregistrées sur le site www.fastt.org.

 

 « En décembre 2012, le nombre d'intérimaires en équivalents-emplois à temps plein s’est établi à 569 400, mais en baisse de 1,6% sur un mois et de 8,6% sur un an. Il n’y a donc pas plus d’intérimaires en période de crise, au contraire, mais les travailleurs intérimaires sont aujourd’hui en majorité des jeunes de moins de 30 ans, qui ont d’autres modes de fonctionnement, notamment en ce qui concerne les nouvelles technologies de l’information et de la communication. Nous nous sommes donc adaptés. La vidéo en ligne est en pleine croissance et le Fastt Mag rencontrera rapidement son public. »
confirme Daniel Lascols, directeur du FASTT.
 

Rappel d’information :
Le 11 juillet 2013, Michel MANENT (Directeur des affaires sociales au sein de la direction des ressources humaines du groupe Adecco) est élu nouveau Président du Fonds d’Action Sociale du Travail Temporaire après en avoir été le Vice Président.

 

A propos du FASTT : Le Fastt (Fonds d’Action Sociale du Travail Temporaire), association loi de 1901 à but non lucratif créée en 1992, propose à l’ensemble des salariés intérimaires une gamme de prestations pour faciliter leur vie quotidienne. Financé, au travers d’un accord de branche, par les entreprises de travail temporaire et géré par les partenaires sociaux (le PRISME, organisation représentant les professionnels de l’intérim, services et métiers de l’emploi, et les organisations syndicales représentatives des salariés intérimaires : CFDT, CFE-CGC, CFTC, CGT, CGT-FO), le Fastt contribue à la consolidation du statut professionnel des salariés intérimaires. Les actions du Fastt soutiennent les salariés intérimaires au travers de services et de prestations facilitant l’accès au logement, l’accès au crédit, et l’accès à l’emploi. www.fastt.org

jeudi 2 mai 2013

1er colloque ASTREES LAB en 7 vidéos….


Pour vivre, ou revivre, les temps forts du colloque

"L’expression directe des salariés au travail" et "L'entreprise étendue" et vidéos dans la suite au colloque :



 


 


 


 


 


 


Rappel

L’assemblée nationale a accueilli le 26 avril dernier le colloque ASTREES LAB. Plus de 400 participants ont suivis les résultats des travaux du laboratoire social. Synthèses. Débats et vidéos ont animés cette année le colloque consacré aux nouveaux périmètres sociaux de l’entreprise, sur l’expression des salariés au travail et sur l‘entreprise « étendue ». Parmi les intervenants : Claude Bartolone président de l’Assemblée, Muriel Pénicaud (Danone), Agnès Naton (CGT), Jean Auroux (ancien ministre) et Jean-Paul Delevoye (CESE)   venus débattre du renouveau de la démocratie sociale.

Antoine Catinchi directeur général de la MGEFI, est pour sa part intervenu sur la thématique "Réorganisation, conduite du changement, RPS…L’expression directe des salariés comme levier" lors de la 1ère  table ronde « Ce qu’en disent et ce qu’en font les acteurs dans l’entreprise ».

 

Cette matinée qui a conclu le 1er cycle du Lab 2012-2013, a donné le coup d’envoi du Lab du prochain LAB

 

Thèmes du Lab 2013-2014

- Diversité et faits communautaires: quel(s) modèle(s) d'intégration pour l'entreprise ?

- Jeunes: quels engagements dans la société, quels engagements au travail ?

- Restructurations, transitions et gestion des mobilités professionnelles: quelles pratiques novatrices après l'ANI ?
 

EN SAVOIR PLUS

Pour recevoir les actes du colloque contacter directement

ASTREES

Contact presse: Claude Emmanuel TRIOMPHE ce.triomphe@astrees.org

 

 

Pour  tout complément d’information concernant l’intervention d’Antoine CATINCHI

MGEFI

Contact presse: Nora ANSELL-SALLES

jeudi 11 avril 2013

Enquête « Diabète et Travail »

 réalisée par l’AFD

du 9 au 22 avril 2013



Dans son Livre Blanc « Diabète et travail. En finir avec les discriminations », l’AFD a fait l’état des lieux des restrictions à l’accès et au maintien dans l’emploi des personnes atteintes de diabète.
Ces restrictions sont parfois contenues dans les textes réglementant les conditions d’aptitude physique à l’exercice de différentes professions. Certaines de ces restrictions, anciennes, sont injustifiées, ne prenant pas en compte l’évolution des traitements du diabète, et des conditions de travail.
L’AFD agit, en partenariat avec la CFDT, pour améliorer l’employabilité des personnes diabétiques. Pour appuyer cette démarche et mieux vous connaître, nous vous invitons à répondre à cette enquête totalement anonyme.
Votre avis est précieux, merci de votre participation !

Pour participer à l'enquête


mardi 19 mars 2013

Journée d’étude sur la « Coordination, intégration des services et gestion de cas »


Cette journée d’étude aura lieu le jeudi 4 avril 2013 au Conservatoire National des Arts et Métiers (Paris).

Les thématiques de la coordination, de l’intégration des services et de la gestion de cas se trouvent au cœur des préoccupations des pouvoirs publics, des professionnels, ainsi que d’un grand nombre de chercheurs œuvrant dans les champs de la dépendance.

Loin d’être une particularité française, un vaste champ de réflexions transnationales porte sur les réseaux d’acteurs et de ressources à visées de coordination, et/ou d’intégration des services, en lien étroit avec la mission de gestion de cas dans l’objectif de continuité des parcours des personnes.
La journée d’étude propose de réaliser un état des lieux des connaissances scientifiques et des expériences vécues en France, en Suisse, en Belgique et au Québec sur les thèmes de la coordination, de l’intégration des services et de la gestion de cas.

Cette journée s’adresse aux professionnels du secteur gérontologique, du handicap et de la santé mentale, ainsi qu’aux représentants des associations d’usagers, aux étudiants et aux chercheurs. Elle est organisée par le CNAM, en partenariat avec la CNSA, l’EHESP et La Fondation Paul Bennetot (Fondation du Groupe Matmut sous égide de la Fondation de l’Avenir).

La Fondation Paul Bennetot, par son rapport sur « Les nouvelles fonctions de coordinations en traumatologie et dépendance », paru en 2011, est aujourd’hui largement reconnue sur cette question qui participe à une nouvelle conception de l’organisation des soins centrée sur le parcours de soins.

Pour vous inscrire (entrée libre sur inscription)


Département Droit, Intervention Sociale, Santé, Travail

CNAM 292 rue Saint-Martin - Case I- 75141 Paris Cedex 03
Par email : zaia.rehiel@cnam.fr

mercredi 6 février 2013

Performances des entreprises, et si ça passait par la qualité de vie au travail ?

La Confédération organise une table ronde intitulée "Performances des entreprises, et si ça passait par la qualité de vie au travail ?" jeudi 28 février 2013, de 14 heures à 18 heures, à la Maison de la CFE-CGC :


Cette rencontre, animée par Carole Couvert, secrétaire générale de la CFE-CGC, s'articule autour de deux parties :


- 14h/15h30 : "Dans quelle mesure la qualité de vie au travail est un moyen pour agir sur la performance de l'entreprise ?"
avec François Dubreuil, directeur de projets à Entreprise&Personnel et Jean Kaspar, consultant en Stratégies Sociales.

- 15h30/16h00 : pause

- 16h00/17h30 : "De façon concrète, comment améliorer la qualité de vie dans l'entreprise ?"
avec William Dab, professeur de la chaire "Hygiène et sécurité" du CNAM et coordinateur du Réseau francophone de formation en santé au travail , François Dupuy, auteur de "Lost in management" et Jean-Christophe Sciberras, président de l'Association Nationale des DRH (ANDRH).

La Confédération est représentée par Bernard Salengro, secrétaire national CFE-CGC
en charge des Conditions de travail, du Handicap et de la Santé.

Pour télécharger l’invitation :

http://www.cfecgc.org/content/externals/docs.php?action=open&id=1194

N'hésitez donc pas à vous inscrire dès maintenant.

mardi 5 février 2013

Santé au travail - attentes des agents de l'Education nationale


Le Carrefour santé social, qui associe la MGEN, les fédérations FSU, UNSA-Education et Sgen-CFDT, et les syndicats SNES, SNUipp, SE-UNSA et SNPDEN, présente les résultats de son enquête sur les attentes des agents de l’Education nationale vis-à-vis de leur employeur, des organisations syndicales et de leur mutuelle.

 

Les réponses montrent des attentes fortes des agents pour une meilleure prise en compte de la pénibilité du travail par l’employeur. Ils demandent aux organisations syndicales et à leur mutuelle d’agir, pour favoriser cette prise en compte et améliorer la prévention.

 

Ces résultats sont concordants avec les convictions et les revendications de la MGEN et des organisations syndicales en matière de santé professionnelle.

 

> Téléchargez le dossier de presse pour découvrir les résultats commentés par :

 

- Thierry Beaudet, président des groupe MGEN et Istya

- Bernadette Groison, secrétaire générale de la FSU

- Laurent Escure, secrétaire général d’UNSA Education

- Frédéric Sève, secrétaire général du Sgen-CFDT

retrouvez les communiqués de presse sur mgen.fr

suivre sur Twitter : @groupe_mgen

 

lundi 21 janvier 2013

C'est à lire : « Je veux être heureux au travail ! - 4 clés pour trouver le métier de mes rêves » de Christophe GALLÉ et Nathalie OLIVIER illustré par Françoise Samson – Editions Eyrolles


Travail ou plaisir : pourquoi choisir ? 4 clés pour reprendre en main sa vie professionnelle, et trouver le métier de ses rêves !

 

À tous les salariés qui aspirent à s’épanouir dans leur travail, et cherchent un nouveau départ sans savoir comment s’y prendre, Christophe GALLÉ et Nathalie OLIVIER proposent une méthode pour maximiser ses compétences et une série d'outils d’accompagnement de l’évolution professionnelle dont 35 auto-diagnostics pour construire son projet.

Motivations à évaluer, confiance en soi, courage, priorités de vie / professionnelles, valeurs, personnalité et talents, intelligence émotionnelle, savoir-faire, capacités managériales, secteur et taille de l'entreprise, auto-entreprise, bilan des compétences et leur transfert, leviers de la formation professionnelle, secteurs qui recrutent...

Un guide pratique et ludique, illustré de nombreux témoignages et exemples de changements de voie, pour effectuer les bons choix et aborder efficacement le changement !

 

 

>Je prends du recul : les 4 clés pour passer à l'action.

-4 clés pour changer. L'action et ses vertus.

-Qu'ai-je envie de faire de ma vie ? Aller à la rencontre de ses rêves.

>Je fais le tour de mes compétences et talents !

-Qu'est-ce que ma personnalité vient faire dans l'histoire ? Les compétences comportementales.

-Qu'est-ce que je sais faire ? Les compétences métiers.

-Quand je serai grand... je serai chef ! Les compétences managériales : développer les compétences des autres.

>Je mets en œuvre mes talents de façon réaliste : quel métier ? quelle entreprise ? 

-Et après ? Les différentes manières de mettre en œuvre ses talents sur le marché du travail.

-Je finalise mon projet. Où je veux aller, ce que je veux faire !

>Je concrétise mon projet !

-Faire évoluer ses compétences. Se former.

-Faire appel à un professionnel. Se faire accompagner.

 

 

Nathalie OLIVIER, "sculptrice de compétences", est consultante RH, formatrice et auteur notamment de Kit RH pour les PME (Eyrolles / 2009). Diplômée en ressources humaines (IGS), elle accompagne depuis plus de 15 ans dirigeants et salariés dans les domaines de la gestion des compétences, la formation, la mobilité, le recrutement équitable, la communication et le bien-être au travail.


 

Christophe GALLÉ, diplômé en psychologie (université Paris V-Descartes), est expert en transition de carrière et recherche d’emploi. Fondateur de Gallé Consultants, cabinet d'accompagnement professionnel et d'outplacement, il suit salariés et dirigeants dans leur évolution et mobilité professionnelle et propose des solutions concrètes personnalisées pour mieux s'orienter et trouver le bon emploi.


 

 

lundi 14 janvier 2013

Etude Ifop/ Groupe Prévoir | Les travailleurs non-salariés: une population fragilisée par une protection insuffisante

 
Les travailleurs non-salariés : une population fragilisée
par une protection insuffisante

 

Résultats de l'enquête du Groupe Prévoir sur la protection sociale des travailleurs non-salariés réalisée par l'Ifop

 

·         60 % des TNS disent avoir continué de travailler durant les 12 derniers mois alors qu'ils auraient dû s'arrêter pour raison de santé

 

·         Pour 29 % d'entre eux, c'est parce qu'ils ne sont pas couverts en cas d'arrêt de travail

 

·         Ils sont également un quart à estimer qu'ils ne profiteront pas d'une retraite en bonne santé

 

Le Groupe Prévoir, spécialiste de l'assurance de personnes a conduit une enquête pour mieux connaître les conditions de travail et de protection des Travailleurs Non-Salariés (TNS). Les TNS ont été interrogés sur leur comportement et leur ressenti en matière de santé, de protection familiale, mais aussi de couverture retraite ou de protection contre les risques majeurs.

 

Pour les TNS, l’état de santé est un bien précieux, car de lui dépend leur activité professionnelle. La majorité d’entre eux lui portent donc une attention particulière :
78 % des personnes interrogées déclarent faire attention à préserver leur capital santé afin d’exercer leur activité le plus longtemps possible. Néanmoins, l'étude révèle qu'un quart des TNS considèrent qu’ils ne pourront pas profiter d’une retraite en bonne santé.

 

Une des raisons pourrait tenir dans un comportement paradoxal souligné par l’étude : Malgré un fort souci de leur état de santé, 60 % des TNS disent avoir continué de travailler durant les 12 derniers mois alors qu'ils auraient dû s'arrêter pour raison de santé[1]. 21 % ne l’ont fait qu’une seule fois mais, pour 39 %, cette situation s’est répétée à plusieurs reprises.

 

« Les travailleurs non-salariés sont exposés plus fortement à un certain nombre de risques pour lesquels ils n’ont pas une protection toujours adaptée. Cette enquête souligne que leur santé peut faire les frais d’arbitrages économiques. L’ambition de l’ensemble des acteurs de la protection sociale doit être de retrouver pour les TNS un équilibre qui pèse en faveur de la personne face aux principaux risques sociaux, réfléchir et innover pour les accompagner sur le long terme face aux risques de santé et leurs conséquences sur leur activité et leur retraite », déclare le Dr Edouard Bidou, Directeur Innovation et Développement du Groupe Prévoir.

  

Parmi les TNS ayant continué de travailler dans les 12 derniers mois, alors qu'ils auraient dû s'arrêter pour raison de santé, on retrouve une forte proportion de chefs d’entreprise (71 %). D’une manière plus globale, les personnes qui ne travaillent pas seules sont davantage exposées à ce phénomène (70 % des personnes ayant entre 3 et 5 salariés contre 54 % des personnes travaillant seules). Les professionnels de l’hôtellerie restauration et du loisir (65 %), ceux de l’industrie (66 %) et les personnes travaillant dans le service aux particuliers ont davantage été contraints de travailler malgré leur mauvais état de santé. A l’inverse, les professionnels de la santé et du paramédical, qui peuvent moins facilement prendre ce risque, ne sont que 47 % à avoir continué leur activité malgré leur état de santé.

 

Une majorité des TNS se trouve donc contrainte, chaque année, de continuer son activité professionnelle alors que son état de santé justifierait un arrêt de travail. Le statut spécifique de ces travailleurs et leur système de protection contribuent largement à ce phénomène : selon eux, c'est en tout premier lieu le sentiment de responsabilité qui les pousse à travailler en toute circonstance, même lorsqu’ils sont en mauvaise santé.  43 % justifient cette situation par un sens du service client (notamment dans le BTP, 57 %) et 37 % indiquent faire le choix de ne pas mettre en péril leur chiffre d’affaires par leur absence.

 

Les TNS se trouvent souvent contraints de travailler alors qu’ils sont malades car personne ne peut se substituer à eux, soit par manque de disponibilité (33 %, dont 48 % dans le secteur médical), soit parce que la situation financière de l’entreprise ne permet pas de rémunérer un personnel remplaçant (33 %, dont 51 % dans l’agriculture).

Enfin, 29 % des personnes ayant travaillé malgré un mauvais état de santé déclarent ne pas être couvertes en cas d’arrêt de travail.

 

En termes de protection pour des arrêts maladie, les TNS font part d’une situation parfois précaire : une personne sur deux ne se considère pas suffisamment protégée en cas d’arrêt de travail (51 %). Il s’agit plus particulièrement de jeunes travailleurs (56 % des moins de 35 ans), de commerçants ou assimilés (57 %) et de personnes exerçant dans les secteurs de l’hôtellerie-restauration (59 %) et des services aux particuliers    (63 %).

 


Les résultats complets sont disponibles sur demande auprès du service de presse et sur le site Prévoir.

 

Le Groupe Prévoir apporte des solutions et travaille à l’élaboration de garanties innovantes adaptées aux TNS. Par ailleurs, il contribue aux réflexions de l’Institut de la Protection Sociale pour le développement d’une protection sociale plus efficace pour l’entreprise et ses salariés. Prévoir propose depuis 2006 des solutions retraite, prévoyance et santé destinées aux TNS à travers la gamme PRÉVOIRPRO.

 

Méthodologie de l'étude :

L'enquête a été réalisée entre le 21 et le 26 novembre 2012 par l'institut de sondage Ifop pour le groupe Prévoir. Elle a été menée auprès d'un échantillon représentatif de 1002 travailleurs non-salariés, dont : 102 créateurs d’entreprise, 207 gérants majoritaires d’une Sarl et 693 travailleurs individuels indépendants. La représentativité de l’échantillon a été assurée par la méthode des quotas (sexe, âge et profession de l’interviewé) après stratification par région et catégorie d’agglomération. Les interviews ont eu lieu par questionnaire auto-administré en ligne (CAWI - Computer Assisted Web Interviewing).

 

Le Groupe Prévoir en chiffres :

Spécialiste de l’assurance de personnes, créé en 1910, le Groupe Prévoir propose des contrats d’assurance vie et de prévoyance à une clientèle de particuliers et de travailleurs non-salariés. Il totalise 570 000 contrats en portefeuille provenant de 355 000 clients individuels. Son chiffre d’affaire consolidé est de 476,2 millions en 2011. Structure de taille intermédiaire (1 350 collaborateurs, dont un réseau commercial dédié de 900 collaborateurs), le Groupe est composé d’une holding, la Société Centrale Prévoir, de 2 sociétés d’assurance Prévoir-Vie et Prévoir-Risques Divers, d’une société de gestion d’actifs et de 5 implantations à l’international : Portugal, Pologne, Vietnam, Brésil et Cambodge. C’est une entreprise indépendante et non cotée, dont le capital est détenu à 70 % par les descendants des familles fondatrices et à 30 % par les salariés et les retraités.

 

 

Contact presse Rumeur Publique
Pauline Florentin | 01 55 74 52 10
Elodie Bailly | 01 55 74 52 32
Laura Sergeant | 01 55 74 52 35
Contact presse Prévoir
Josépha Sire-Schmidt | 01 53 20 26 88
josepha.sire-schmidt@prevoir.com

www.prevoir.com

Twitter :@GroupePrévoir
Facebook : Groupe Prévoir

 




[1] En regard, 44 % en moyenne des travailleurs salariés français sont venus travailler alors que leur état de santé nécessitait un arrêt de travail, selon une enquête européenne sur les conditions de travail (EWCS) réalisée en 2010.  http://www.eurofound.europa.eu/surveys/smt/ewcs/ewcs2010_07_06_fr.htm

 

jeudi 10 janvier 2013

Mission d’évaluation et de contrôle des lois de financement de la sécurité sociale :

Audition ouverte à la presse de Mme Liliane Ropars
Sur « les arrêts de travail »

Jeudi 17 janvier 2013


 
La Mission d’évaluation et de contrôle des lois de financement de la sécurité sociale (MECSS), coprésidée par MM. Jean-Marc Germain (SRC, Hauts-de-Seine) et Pierre Morange (UMP, Yvelines), procédera à l’audition, ouverte à la presse, de Mme Liliane Ropars, directrice de la caisse primaire d’assurance maladie de la Marne et directrice coordinatrice gestion du risque pour la région Champagne-Ardenne, sur « les arrêts de travail » (Mme Bérengère Poletti, R-UMP, Ardennes, rapporteure).

 

 

Jeudi 17 janvier 2013
À 10 heures

Salle 6351
Palais Bourbon – 1er étage

(Entrée des journalistes munis de leur carte de presse :
33 Quai d’Orsay,
75007 Paris)



Retransmission en direct sur le site de l’Assemblée nationale :
http://www.assemblee-nationale.tv/direct.html