Nora ANSELL-SALLES

Affichage des articles dont le libellé est système. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est système. Afficher tous les articles

mercredi 21 novembre 2012

C’est à lire : « Guides Santé 2012 »



Présentation des guides

Système de santé - Comment s’y retrouver
Parce que la complexité du système amène de plus en plus les usagers de la santé  à contacter  leur mutuelle pour  demander des explications circonstanciées, ce guide  permet, de leur fournir une ­information complète.
Grâce à cet ouvrage, les dédales du parcours de soins issu de la réforme de l’Assurance maladie n’ont plus de secrets pour les usagers. Tarifs et consultations, remboursements, mais aussi carte Vitale, tous les aspects relatifs au système de santé sont traités de façon pratique, simple et précise.

Sommaire
La protection sociale L’assuré et ses ayants droit Les consultations Les médicaments Le congé maladie Soins et examens L’affection de longue durée A l’hôpital Dentaire, optique et audioprothèse : quels remboursements ? Glossaire


 

Bilan de santé, examens et dépistages
Parce que l’anticipation est le meilleur moyen de conserver une bonne santé et de réduire au mieux la gravité des problèmes ­susceptibles d’ête rencontrés au cours de sa vie, ce guide permettra d’informer au plus juste les assurés sociaux.
Avec ce guide, les usagers sont sensibilisés aux bienfaits des actions de prévention. Ils sont incités à pratiquer les bilans de santé et dépistages pris en charge par la Sécurité sociale.
A contrario, ils sont encouragés à la modération de certains ­examens et analyses qui ne se justifient pas toujours faute de s’inscrire dans un suivi thérapeutique approprié.

Sommaire
Bilan de santé de la Sécurité sociale Calendrier des examens et dépistages Abécédaire des examens et dépistages Adresses utiles


Bilan de santé, examens et dépistages
Parce que l’anticipation est le meilleur moyen de conserver une bonne santé et de réduire au mieux la gravité des problèmes ­susceptibles d’ête rencontrés au cours de sa vie, ce guide permet d’informer au plus juste les assurés sociaux.
Avec ce guide, les usagers de la santé sont sensibilisés aux bienfaits des actions de prévention. Ils sont incités à pratiquer les bilans de santé et dépistages pris en charge par la Sécurité sociale.
A contrario, ils sont encouragés à la modération de certains ­examens et analyses qui ne se justifient pas toujours faute de s’inscrire dans un suivi thérapeutique approprié.

Sommaire
Bilan de santé de la Sécurité sociale Calendrier des examens et dépistages Abécédaire des examens et dépistages Adresses utiles


 

La santé sur Internet
Parce que la prévention passe aussi par l’aide à l’orientation vers l’information médicale la plus pertinente, ce guide entre parfaitement dans le champ des services que les mutuelles peuvent offrir à leurs adhérents. Aujourd’hui, près d’un patient sur cinq utilise Internet pour rechercher des informations santé.
Les internautes souhaitent trouver des explications à leurs symptômes, partager leur expérience avec d’autres patients ou encore se renseigner sur l’efficacité de tel ou tel traitement. Mais dans la jungle des sites, blogs et autres forums qui foisonnent sur le Web, il est parfois difficile de s’y retrouver. Ce guide pratique aide les usagers de la santé à distinguer les sites de confiance des simples vitrines commerciales, à repérer les messages fantaisistes ou encore à évaluer correctement un document vidéo.

Sommaire
Savoir évaluer un site santé Les forums santé Les médicaments sur Internet Savoir évaluer une vidéo Publier des thèmes de santé sur Internet Créer son dossier médical sur Internet Les études d’ADN et les dosages biologiques sur Internet Les médecines alternatives sur Internet


 

Senior, et alors ?
Parce que l’on vit une véritable révolution, celle de la longévité, et que l’augmentation de l’espérance de vie entraîne légitimement la volonté de bien vieillir, il s’agit d’accepter les modifications de son corps et de se créer une vie la plus équilibrée possible, un environnement social et culturel riche en activités et en relations humaines, tout en anticipant le grand âge. Ce guide donne à aux usagers de la santé de 55 ans et plus les clés pour vieillir dans les meilleures conditions.

Sommaire
A quel âge devient-on vieux ? Santé Vie sociale Logement Aides et financements


 

Manger bien, manger sain
Polémique sur la consommation excessive de viande et de produits laitiers dans nos sociétés, marketing agressif sur les produits allégés ou sur les alicaments, influence des lobbies dans les messages officiels de santé publique, peur des pesticides utilisés dans l’agriculture ou des poissons contaminés au mercure...
Aujourd’hui, les Français ne savent plus comment manger. En revenant sur les principes fondamentaux de la nutrition, ce guide les aidera à retrouver une alimentation saine et équilibrée, adaptée à leur âge et à leurs besoins. Un outil indispensable pour réapprendre à manger normalement, selon ses envies. Tout simplement.

Sommaire
Bien manger, pourquoi ? Les principes de base pour une bonne santé Bien se nourrir à tout âge Bibliographie


 

NOUVEAUTÉ 2013

Préserver son capital dentaire
La santé bucco-dentaire est un facteur majeur de qualité de vie. Elle détermine la capacité à se nourrir, à parler, à rire. Elle participe aussi largement à l’esthétique du visage, et donc au bien-être et à la dignité.
Aujourd’hui, on peut heureusement garder toutes ses dents jusqu’à 99 ans, grâce au progrès de la prévention et de la chirurgie dentaire. En France, pourtant, 50 % des adultes auraient au moins une dent cariée non traitée.
Or une carie non soignée peut entraîner un abcès... et des soins longs et coûteux.
Ce guide détaille les principes incontournables d’une bonne hygiène bucco-dentaire, mais aussi les maladies auxquelles sont exposées les dents et les différents traitements disponibles. Bref, tout pour garder le sourire tout au long de la vie !

S’il est un domaine prioritaire pour toutes les usagers de la santé, c’est bien celui de la prévention dans le domaine de la santé. Grâce à ces ouvrages ils bénéficeront d'une aide efficace pour les orienter dans leur parcours de soin personnel.

Bref une série d'ouvrage à lire "sans modération" et recommander autour de soit...

En savoir plus

Pour commander les ouvrages

3,90 € TTC seulement par exemplaire

 CIEM 67 rue Blomet 75015 Paris

guides2013@ciem.fr / 01 44 49 61 00

 

*** La  version 2013 sera disponible à partir du 15 février 201

jeudi 15 novembre 2012

« Trop, c’est trop »


 

Face à des attaques répétées qui portent atteinte au monde mutualiste

dans son ensemble, Etienne Caniard, Président de la Mutualité Française,

a décidé de porter plainte pour diffamation.

 

En dépit des récentes attaques inacceptables dont elle a fait l’objet, la Mutualité Française avait choisi jusqu’à présent de ne pas alimenter des polémiques qui ne sont pas à la hauteur des enjeux de l’évolution de notre système de santé. Etienne Caniard estime désormais que « la ligne jaune a été franchie. Trop, c’est trop ».

 

Un responsable d’une organisation de médecins vient en effet d’émettre des propos particulièrement diffamatoires à l’égard de la Mutualité Française, dans le cadre d’une interview accordée au nouvelobs.fr.

 

Parmi les contre-vérités proférées figure cette phrase : « la Mutualité Française est le plus gros propriétaire viticole de France ». Cette affirmation pourrait faire sourire, c’est une évidence, la Mutualité Française ne possède aucun arpent de vigne. Pour autant, de telles affirmations, aussi mensongères soient-elles, peuvent semer le doute. Aussi la Mutualité Française a-t-elle décidé de porter plainte. 

 

Comble de l’ironie, ce responsable, pour étayer sa thèse, cite l’exemple d’une mutuelle d’assurance, n’assurant aucune prestation de santé et ne dépendant pas du Code de la mutualité, mais du Code des assurances. Cette entité ne fait donc pas partie de la Mutualité Française et a été créée en 1935 à… l’initiative d’un syndicat de médecins libéraux et regroupe quasi essentiellement des médecins. « Le ridicule ne tue pas… mais n’exonère pas d’un procès » souligne Etienne Caniard.

 

À propos de la Mutualité Française

 

Présidée par Etienne Caniard, la Mutualité Française fédère la quasi-totalité des mutuelles santé en France, soit près de 500. Six Français sur dix sont protégés par une mutuelle de la Mutualité Française, soit près de 38 millions de personnes et quelque 18 millions d’adhérents.

 

Les mutuelles interviennent comme premier financeur des dépenses de santé après la Sécurité sociale. Ce sont des organismes à but non lucratif, des sociétés de personnes : elles ne versent pas de dividende. Régies par le code la Mutualité, elles ne pratiquent pas la sélection des risques.

 

Les mutuelles disposent également d’un réel savoir-faire médical et exercent une action de régulation des dépenses de santé et d’innovation sociale à travers près de 2 500 services de soins et d’accompagnement mutualistes : établissements hospitaliers, centres de santé médicaux, centres dentaires et d’optique, établissements pour la petite enfance, services aux personnes âgées et aux personnes en situation de

 handicap, etc. Pour accompagner leurs adhérents tout au long de leur vie pour tous leurs problèmes de santé, elles mettent à leur disposition Priorité Santé Mutualiste, le service d’information, d’aide à l’orientation et de soutien sur des questions de santé.

 

La Mutualité Française contribue aussi à la prévention et à la promotion de la santé à travers son réseau d’unions régionales et ses services de soins et d’accompagnement. www.mutualite.fr

 

NDLR : Rappelons que Comme son prédécesseur à la FNMF, Jean-Pierre Davant, Étienne Caniard est issu de l'École nationale des impôts et a présidé la Mutuelle des agents des impôts, aujourd'hui fusionnée au sein de la MGEFI. Il y a aussi, bien sûr, une communauté de valeurs et d'intérêts.

jeudi 18 octobre 2012

Dépassements de tarifs: grande embrouille et déconstruction de notre système de santé


Coup de théâtre dans la négociation conventionnelle: les mutuelles annoncent qu’elles vont financer l’augmentation de certains actes opposables. Pour être précis, cette proposition ne vise pas les dépassements de tarifs (qui font l’objet d’une autre discussion). Elle concerne bel et bien les actes opposables.

En clair, les Mutuelles vont se substituer à l’Assurance Maladie pour rémunérer certains médecins spécialistes. Il s’agit donc d’une modification essentielle des fondements de la Sécurité sociale, de notre système de santé et de son financement solidaire sans débat ni prospective. Le syndicat historique des médecins, tout heureux des quelques euros que les médecins récupèreront, se félicite bruyamment de ce changement.

Dans le même temps, les mutuelles entendent obtenir la possibilité de conventionner les professionnels de santé, dont les médecins en échange de cet effort. Une proposition de loi* vient opportunément d’être déposée pour permettre ce conventionnement par voie législative.

L’effort consenti par les mutuelles est d’abord celui de leurs adhérents qui vont cotiser davantage. Contrairement aux cotisations à l’Assurance Maladie qui sont proportionnelles aux revenus, les cotisations des complémentaires sont les mêmes quel que soit le revenu. Ce qui modifie le niveau de cotisations, ce sont les prestations prises en charge, plus importantes pour une cotisation plus chère. Au final, à moins d’une investigation poussée auprès de la mutuelle concernée, rares sont ceux qui savent vraiment comment leurs dépenses de santé sont couvertes ni non plus quels sont les frais de gestion de ladite mutuelle.

La promesse de la FNMF s’élève à 150 millions d’euros sur les actes de quelques spécialités médicales. Ce n’est pas cher payé pour acquérir les clés du conventionnement des professionnels. Tempérons l’engouement des syndicats médicaux pour ce « plat de lentilles » en rappelant que ni l’UNOCAM ni la FNMF, n’engagent leurs membres. Surtout, si une telle mesure arrive à son terme, il n’est sans doute pas inutile de rappeler à leurs mandants et, de manière générale à l’ensemble des professionnels de santé, qu’ils se trouveront très vite face à des milliers d’assureurs qui discuteront pied à pied les prix de chacun de leurs actes. Bienvenue dans le monde des carrossiers agrées face aux voitures accidentées.

Du point de vue des usagers, dont personne ne semble se soucier, ils seront réduits à une clientèle captive des assureurs privés ou mutualistes et devront se faire soigner dans le réseau de leur assureur en échange d’un meilleur remboursement. Les malades deviennent ainsi eux-mêmes captifs et impacteront indirectement sur les tarifs des médecins. Ils devront baisser leurs tarifs pour être choisis et conserver leur patientèle. Les 150 millions seront donc un investissement particulièrement rentable et avec une rapidité sans égale pour les assureurs.

Avant qu’il ne nous reste plus que nos yeux pour pleurer, il reste à en appeler à nos élus, les parlementaires nouveaux et anciens, auxquels nous avons en confiance donné mandat pour protéger l’accès aux soins, la transparence des comptes et l’égalité devant l’impôt.

 

* Proposition de loi n° 296 visant à permettre aux mutuelles de mettre en place des réseaux de soins, enregistrée à la présidence de l'Assemblée nationale le 16 octobre 2012.

Dépassements de tarifs: grande embrouille et déconstruction de notre système de santé


Coup de théâtre dans la négociation conventionnelle : les mutuelles annoncent qu’elles vont financer l’augmentation de certains actes opposables. Pour être précis, cette proposition ne vise pas les dépassements de tarifs (qui font l’objet d’une autre discussion). Elle concerne bel et bien les actes opposables.

En clair, les Mutuelles vont se substituer à l’Assurance Maladie pour rémunérer certains médecins spécialistes. Il s’agit donc d’une modification essentielle des fondements de la Sécurité sociale, de notre système de santé et de son financement solidaire sans débat ni prospective.

Le syndicat historique des médecins, tout heureux des quelques euros que les médecins récupèreront, se félicite bruyamment de ce changement.
Dans le même temps, les mutuelles entendent obtenir la possibilité de conventionner les professionnels de santé, dont les médecins en échange de cet effort. Une proposition de loi[1] vient opportunément d’être déposée pour permettre ce conventionnement par voie législative.

L’effort consenti par les mutuelles est d’abord celui de leurs adhérents qui vont cotiser davantage. Contrairement aux cotisations à l’Assurance Maladie qui sont proportionnelles aux revenus, les cotisations des complémentaires sont les mêmes quel que soit le revenu. Ce qui modifie le niveau de cotisations, ce sont les prestations prises en charge, plus importantes pour une cotisation plus chère. Au final, à moins d’une investigation poussée auprès de la mutuelle concernée, rares sont ceux qui savent vraiment comment leurs dépenses de santé sont couvertes ni non plus quels sont les frais de gestion de ladite mutuelle.

La promesse de la FNMF s’élève à 150 millions d’euros sur les actes de quelques spécialités médicales. Ce n’est pas cher payé pour acquérir les clés du conventionnement des professionnels. Tempérons l’engouement des syndicats médicaux pour ce « plat de lentilles »  en rappelant que ni l’UNOCAM ni la FNMF, n’engagent leurs membres. Surtout, si une telle mesure arrive à son terme, il n’est sans doute pas inutile de rappeler à leurs mandants et, de manière générale à l’ensemble des  professionnels de santé, qu’ils se trouveront très vite face à des milliers d’assureurs qui discuteront pied à pied les prix de chacun de leurs actes. Bienvenue dans le monde des carrossiers agrées face aux voitures accidentées.

Du point de vue des usagers dont personne ne semble se soucier, ils sont réduits à devenir une clientèle captive des assureurs privés ou mutualistes et devront se faire soigner dans le réseau de leur assureur en échange d’un meilleur remboursement. Les malades deviennent ainsi eux-mêmes captifs et impacteront indirectement sur les tarifs des médecins. Ils devront baisser leurs tarifs pour être choisis et conserver leur patientèle. Les 150 millions seront donc un investissement particulièrement rentable et avec une rapidité sans égale pour les assureurs.

Avant qu’il ne nous reste plus que nos yeux pour pleurer, il reste à en appeler à nos élus, les parlementaires nouveaux et anciens, auxquels nous avons en confiance donné mandat pour protéger  l’accès aux soins, la transparence des comptes et l’égalité devant l’impôt. Mesdames et Messieurs les Parlementaires, à vous de jouer pour donner une chance à notre système de santé en refusant cette proposition de loi.


[1] Proposition de loi n°296 visant à permettre aux mutuelles de mettre en place des réseaux de soins, enregistrée à la présidence de l’assemblée nationale le 16 octobre 2012.
Ce texte est également paru sur le blog :  www.martialolivierkoehret.net
Pour plus de renseignement, vous pouvez aussi vous rendre sur le site de l'association Soins Coordonnés: www.soinscoordonnes.fr