Nora ANSELL-SALLES

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vendredi 8 février 2013

Institut Montparnasse / protection sociale : publication des travaux de recherche


L’Institut Montparnasse a pour objectif de contribuer au débat public sur la Sécurité sociale en soutenant des études universitaires originales.


Son programme de recherche, dont l’axe cardinal est la solidarité, privilégie des angles d’étude délaissés voire totalement ignorés par les recherches et publications auxquelles se réfère le débat public habituellement.


En 2011-2012, une première série de cinq études a été publiée sur :

 

-          « La santé : une valeur ajoutée économique supérieure à 9% du PIB », Valérie Fargeon, Marion Brunat et Chantal Euzeby – Centre de recherche en économie de Grenoble, Université Pierre-Mendès France de Grenoble, EN3S

 

-          « Vieillissement de la population et croissance des dépenses de santé », Brigitte Dormont et Hélène Huber – Fondation du risque, Université Paris Dauphine et Université Panthéon-Sorbonne

 

-          « Financer la protection sociale : une modélisation, une approche par la CSG », Xavier Chojniki, Jérôme Glachant et Lionel Ragot – Fondation du risque, Université Paris Dauphine

 

-          « Assurance, prévention, prédiction… dans l’univers du Big Data », François Ewald, professeur honoraire au CNAM

 

-          « Topologie des politiques sociales », Didier Tabuteau, responsable de la Chaire Santé de Sciences Po et codirecteur de l’Institut droit et santé de l’Université Paris Descartes

 


 

 

Retrouvez les communiqués de presse sur mgen.fr

Suivre sur Twitter : @groupe_mgen

mercredi 30 janvier 2013

Conférence Optic 2ooo "L'innovation sociale : une pratique d'avenir ?" : retour en images


2012 s’est clôturée avec la 2ème rencontre-débat complémentaires santé-professionnels de santé placée sous le signe de l’innovation sociale.

 

Pur voir, ou revoir, quelques témoignages et interventions de cette rencontre cliquez sur le lien suivant : http://www.02-evenement-22-11.com/.

 

Rendez-vous, en 2013, pour de nouvelles rencontres thématiques sur l’audition, les démarches qualité dans l’optique, les nouveautés produits...

 

En savoir plus

La Direction des partenariats Santé Optic 2ooo

5 avenue Newton - BP 310 - 92143 CLAMART Cedex

 

NDLR MGEFI et Optique 2 000

Plus de 30 % des boutiques Optique 2 000 font parties du réseau Optistya du Groupe MGEN. Les adhérents de la MGEFI bénéficient de ce réseau.

 
Actualités : l'essentiel en un seul clic !


La MGEFI, une nouvelle vision de l’optique avec Optistya

mardi 22 janvier 2013

Plan pluriannuel contre la pauvreté et pour l'inclusion sociale


Fiche de synthèse

 

Répondant à un engagement du président de la République et du Premier ministre, le plan pluriannuel

contre la pauvreté et pour l’inclusion sociale est le fruit d’un travail de concertation inédit avec

l’ensemble des acteurs des politiques de solidarité : les services de l’État, les collectivités territoriales,

les associations, les partenaires sociaux, les chercheurs et experts, ainsi que les personnes en situation

de pauvreté elles-mêmes. L’élaboration de ce plan a mobilisé plus de 20 ministères.

 

Cinq grands principes structurent la nouvelle approche du Gouvernement

_ Un principe d’objectivité : face à l’ampleur et à la diversité des situations de pauvreté, on ne peut

plus continuer à considérer les pauvres et les précaires comme une minorité marginale, peu ou prou

responsable de sa situation.

_ Le principe de non-stigmatisation : c’en est fini de la dénonciation de la paresse ou de la

malhonnêteté des ménages modestes. Les personnes en situation de pauvreté ou de précarité

veulent s’en sortir, le sens des politiques sociales est de les y aider.

_ Le principe de participation des personnes en situation de pauvreté à l’élaboration et au suivi

des politiques publiques : comme l’a illustré la préparation de la conférence nationale, la parole des

personnes directement concernées par les difficultés sociales enrichit les propositions politiques de

leur expertise.

_ Le principe du “juste droit” : sans oublier la question de la fraude sociale, il est urgent de s’attaquer

au phénomène du non-recours aux droits sociaux. Le Gouvernement entend, à travers la notion de

juste droit, s’assurer que l’ensemble des citoyens bénéficient de ce à quoi ils ont droit, ni plus, ni

moins.

_ Le principe de décloisonnement des politiques sociales : la solidarité prend maintenant place

dans chaque pan de l’action publique. La conception et la mise en oeuvre interministérielles de ce

plan en sont l’illustration. Ce principe va de pair, sur le terrain, avec un changement des pratiques,

dans le sens d’une meilleure coordination des acteurs, publics, associatifs et privés, autour de

l’accompagnement des personnes.

Répondre à l’urgence et structurer la politique de solidarité du Gouvernement

Les mesures proposées dans le plan visent tout à la fois à répondre à l’urgence sociale du moment et

à structurer la politique de solidarité du Gouvernement sur le long terme. Pour chacune d’entre elles,

un ministère chef de file a été identifié et des éléments de calendrier ont été précisés. Ces mesures

ont été classées selon 3 axes de réforme :

_ Réduire les inégalités et prévenir les ruptures.

_ Venir en aide et accompagner vers l’insertion.

_ Coordonner l’action sociale et valoriser ses acteurs.

 

 

Plan pluriannuel

contre la pauvreté

et pour l’inclusion sociale

Les instances de pilotage pour l’évaluation et la territorialisation du plan

_ Un Comité Interministériel de Lutte contre les Exclusions réuni tous les ans, pour un bilan d’étape.

_ Une consultation régulière du CNLE et d’un conseil informel des personnalités qualifiées qui ont piloté

les groupes de travail préparatoires à la Conférence nationale contre la pauvreté.

_ Des instances de concertation thématiques animées par les ministères.

_ Une mission de suivi, d’évaluation et de déclinaison territoriale du plan, confiée à François Chérèque.

Les principales mesures adoptées

_ L’engagement d’un rattrapage du niveau du RSA socle, de 10%, en sus de l’inflation, d’ici 2017,

avec une première revalorisation de 2% en septembre 2013.

_ Une hausse simultanée, en septembre 2013, du plafond de la CMU complémentaire, de façon à faire

entrer 750 000 personnes de plus dans ce dispositif et celui qui l’accompagne, l’aide à l’acquisition

d’une complémentaire santé (ACS).

_ L’instauration d’une “garantie” jeunes pour les 18-25 qui ne sont ni en emploi, ni en formation, en

situation d’isolement et de grande précarité. Ce contrat, qui ouvre droit à un accompagnement

intensif, à des propositions adaptées de formation ou d’emploi, et à une allocation d’un montant

équivalent au RSA, sera lancé en septembre prochain sur 10 territoires, avant d’être généralisé.

_ Une aide aux familles monoparentales ou nombreuses en situation de pauvreté, à travers une

augmentation du montant de l’allocation de soutien familial (ASF) et une majoration du complément

familial (CF). Cette mesure s’intègre aux objectifs de la mission confiée à Bertrand Fragonard,

président du Haut conseil de la famille, pour une révision de l’architecture des prestations familiales.

_ Un investissement massif dans l’hébergement et l’accès au logement, avec d’abord des mesures

d’urgence : 9 000 places de plus - hébergement classique et accueil des demandeurs d’asile - pour

en finir avec la gestion “au thermomètre” de l’hébergement d’urgence. Avec ensuite des mesures

structurelles d’accès au logement, qui bénéficieront d’un effort budgétaire équivalent.

_ L’allongement de la durée des contrats aidés, qui devra tendre vers une durée moyenne de 12 mois,

pour donner plus de souplesse et, quand cela est nécessaire, plus de temps aux parcours d’insertion

des personnes éloignées de l’emploi durable.

_ Le lancement d’une réforme du RSA activité, qui souffre d’un taux de non-recours record (68%), en

articulation avec la Prime pour l’Emploi ; un groupe de travail devra rendre ses conclusions pour le

projet de loi de finances pour 2014.

_ Un renforcement de l’accès aux crèches pour les enfants de familles en situation de pauvreté ; sur

chaque territoire, le nombre d’enfants en accueil collectif issus de ces familles devra refléter la

composition de la population locale, avec un minimum de 10%.

_ La création d’un registre national des crédits aux particuliers (dit “fichier positif”) pour participer à la

lutte contre le surendettement, et d’un observatoire de l’inclusion bancaire, qui appréciera publiquement

les pratiques des banques envers leurs clients en difficulté financière.

Fiche de synthèse

jeudi 10 janvier 2013

Mission d’évaluation et de contrôle des lois de financement de la sécurité sociale :

Audition ouverte à la presse de Mme Liliane Ropars
Sur « les arrêts de travail »

Jeudi 17 janvier 2013


 
La Mission d’évaluation et de contrôle des lois de financement de la sécurité sociale (MECSS), coprésidée par MM. Jean-Marc Germain (SRC, Hauts-de-Seine) et Pierre Morange (UMP, Yvelines), procédera à l’audition, ouverte à la presse, de Mme Liliane Ropars, directrice de la caisse primaire d’assurance maladie de la Marne et directrice coordinatrice gestion du risque pour la région Champagne-Ardenne, sur « les arrêts de travail » (Mme Bérengère Poletti, R-UMP, Ardennes, rapporteure).

 

 

Jeudi 17 janvier 2013
À 10 heures

Salle 6351
Palais Bourbon – 1er étage

(Entrée des journalistes munis de leur carte de presse :
33 Quai d’Orsay,
75007 Paris)



Retransmission en direct sur le site de l’Assemblée nationale :
http://www.assemblee-nationale.tv/direct.html

mardi 11 décembre 2012

Réseaux de soins et dépassements d’honoraires :

le CEGES soutient la Mutualité Française


Conformément  à  son  manifeste  «  Pour  une économie démocratique » lancé
pendant  la  campagne  présidentielle  de  2012,  le  CEGES plaide pour une
réforme  en  profondeur  du  système  de  protection sociale. Celle-ci doit
permettre la construction d’un système plus juste, fondé sur la solidarité.
La  mise  en  place  des  réseaux de soins, permettant de mieux réguler les
dépenses  de  santé  et  la  signature  de  l’avenant  n°8  contrôlant  les
dépassements  d’honoraires, constituent les premières pierres d’une réforme
ambitieuse de notre système de santé.

Le  CEGES soutient les prises de position de la Mutualité Française sur les
réseaux de soins et les dépassements d’honoraires.

Il  s’associe  à la Mutualité Française pour défendre la proposition de loi
relative   aux   réseaux  de  soins  mutualistes  actuellement  soumise  au
Parlement.  Il  regrette  que la liberté de conventionner ne vise pas toute
l’offre  de soins. Il est, en effet, démontré que les réseaux, qui existent
depuis  longtemps,  contribuent  à  la réduction du reste à charge pour les
patients  de l’ordre de 30%*, tout en assurant la qualité des soins et leur
liberté de choix.

Le  CEGES  soutient  également  l’engagement  de  la Mutualité Française en
faveur  de l’avenant n°8 de la convention médicale, qui doit donner un coût
d’arrêt à l’inflation des dépassements d’honoraires.


Le CEGES déplore enfin que les prises de position de la Mutualité Française
aient  donné  lieu  à  des  attaques  scandaleuses,  voire diffamatoires, à
l’encontre des mutuelles, partenaires incontournables de l’économie sociale
et solidaire.

* Rapport de l'inspection générale des affaires sociales (IGAS) – Juillet
2012


 Le  Conseil  des  Entreprises,  Employeurs  et  Groupements  de
 l’Economie  Sociale  (CEGES)  regroupe  les entreprises,  employeurs  et
 organisations  de  l’économie  sociale  et  solidaire.  Il  en  est
 l’instance  la  plus représentative et fédère les acteurs de l’économie
 sociale et solidaire, les représente dans le dialogue avec les pouvoirs
 publics et la société civile, et oeuvre au développement de leur modèle
 entrepreneurial dans le marché.  Les  entreprises  de  l’économie  sociale
 et  solidaire,  qui  représentent  environ  10%  de  l’activité économique
 et de l’emploi en France, créent de la valeur sociale au sein du marché
 économique dans la plupart  des  secteurs  d’activité.  Associations,
 coopératives,  mutuelles,  fondations,  entreprises  solidaires,
 entreprises sociales à but non lucratif articulent en pratique performance
 économique, innovation sociale et solidarités.

lundi 10 décembre 2012

CREDIT D’IMPOT COMPETITIVITE ET EMPLOI


 
La Mutualité Française, acteur de l’économie sociale et solidaire, a pris connaissance du débat sur le crédit d’impôt compétitivité et emploi (CICE) dans le cadre du projet de loi de finances rectificative (PLFR) pour 2012.

 

Elle déplore que le dispositif, adopté par l’Assemblée nationale la semaine dernière, ait fortement restreint le nombre des entreprises de l’économie sociale et solidaire qui devraient toutes pouvoir bénéficier de ce crédit d’impôt.

 

Dans le cadre de la suite de la discussion parlementaire, la Mutualité Française demande que ce dispositif soit revu de façon à ce que les mutuelles puissent continuer à jouer sur l’ensemble du territoire un rôle de cohésion sociale en permettant l’accès de tous à des soins de qualité.

 

Elle pense notamment à de nombreux services de soins et d’accompagnement gérés par les mutuelles qui favorisent l’accès à des soins de qualité à des tarifs maîtrisés, l’innovation sociale et la régulation des dépenses de santé : centres de santé, établissements hospitaliers, établissements et services pour la petite enfance, les personnes âgées ou en situation de handicap…

 

Le mouvement mutualiste et l’ensemble du secteur non lucratif, participent aussi à l’effort de croissance et de compétitivité. Ainsi les entreprises de l’économie sociale et solidaire représentent 10% de l’emploi en France. Plus de 2 millions de Français en sont salariés, avec une hausse du nombre de salariés de 23% en dix ans. Elles doivent donc pouvoir bénéficier des mêmes avantages que les entreprises du secteur lucratif.

 

 

 

 

La Mutualité Française, acteur de l’économie sociale et solidaire, a pris connaissance du débat sur le crédit d’impôt compétitivité et emploi (CICE) dans le cadre du projet de loi de finances rectificative (PLFR) pour 2012.

 

Elle déplore que le dispositif, adopté par l’Assemblée nationale la semaine dernière, ait fortement restreint le nombre des entreprises de l’économie sociale et solidaire qui devraient toutes pouvoir bénéficier de ce crédit d’impôt.

 

Dans le cadre de la suite de la discussion parlementaire, la Mutualité Française demande que ce dispositif soit revu de façon à ce que les mutuelles puissent continuer à jouer sur l’ensemble du territoire un rôle de cohésion sociale en permettant l’accès de tous à des soins de qualité.

 

Elle pense notamment à de nombreux services de soins et d’accompagnement gérés par les mutuelles qui favorisent l’accès à des soins de qualité à des tarifs maîtrisés, l’innovation sociale et la régulation des dépenses de santé : centres de santé, établissements hospitaliers, établissements et services pour la petite enfance, les personnes âgées ou en situation de handicap…

 

Le mouvement mutualiste et l’ensemble du secteur non lucratif, participent aussi à l’effort de croissance et de compétitivité. Ainsi les entreprises de l’économie sociale et solidaire représentent 10% de l’emploi en France. Plus de 2 millions de Français en sont salariés, avec une hausse du nombre de salariés de 23% en dix ans. Elles doivent donc pouvoir bénéficier des mêmes avantages que les entreprises du secteur lucratif.