Nora ANSELL-SALLES

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mardi 23 juillet 2013

MGEFI certifiée ISO 9001 par l' AFNOR : Antoine Catinchi et Claire Gonalons reviennent sur les temps forts du projet de certification



La MGEFI 1ère mutuelle de la Fonction publique

certifiée ISO 9001 : 2008 par l’AFNOR

 

 Antoine Catinchi Directeur Général et Claire Gonalons Directrice de la Direction du Service à l'Adhérent, Chef du projet Certification reviennent sur les temps forts du projet de certification.
 

 
 
 4 QUESTIONS A ANTOINE CATINCHI

Directeur Général de la MGEFI

 
 
La MGEFI est la 1ere mutuelle de la Fonction publique a être certifiée ISO 9001 de la relation à l'adhérent ... Pourquoi cette thématique ? 
 
Après sa création fin 2007 par transfert des portefeuilles Santé-Prévoyance de 7 mutuelles de la fonction publique, la MGEFI qui couvre 90% des agents de son champ professionnel a été « référencée » par le Ministère des Finances comme l’opérateur de la protection sociale des fonctionnaires de ce ministère. Dans ce contexte, son axe stratégique essentiel est de fidéliser ses adhérents. La qualité de la relation et du service rendu est, par rapport à cet objectif, essentielle. Par ailleurs dans la perspective du deuxième acte des opérations de référencement en 2016, et de l’appel d’offres qui sera lancé, une certification constitue un atout précieux pour la mutuelle.
 
Sur quel critère a reposé le choix de l’AFNOR ?
 
L’AFNOR est le premier opérateur français de certification. Une certification Qualité ISO 9001 délivrée par l’AFNOR, organisme connu de tous et notamment de nos adhérents, nous semble être le meilleur moyen de faire connaître et crédibiliser notre démarche.
 
– Qu’en attendez-vous ?
 
Au-delà de l’enjeu en termes de communication et de reconnaissance externe dans le contexte évoqué à l’instant, la démarche de certification est un formidable facteur de mobilisation de l’entreprise et de l’ensemble de ses collaborateurs. Depuis 18 mois, l’échéance de l’audit de certification a fait croître de façon exceptionnelle le niveau d’exigence, de cohérence et de traçabilité de nos activités. Cette attention portée à l’amélioration continue de nos process est devenue un élément fort de notre culture d’entreprise à tous les niveaux et le souci de la qualité est aujourd’hui inscrit dans les gènes de la MGEFI. Sachant que la certification appelle des audits annuels, cette tension positive ne retombera pas après l’obtention du précieux label…c’est surtout cette dynamique qui est intéressante.
 
– On dit les mutuelles déprimées, au bord du gouffre pour certaines... La MGEFI semble avoir fait le choix d'aller de l'avant ... d'autres mutuelles vont- elles vous suivre ?
 
La MGEFI connaîtra aussi les impacts de l’ANI, même si, mutuelle de fonctionnaires, elle sera moins exposée que d’autres par les transferts de contrats individuels vers les contrats collectifs qui vont être le lot du monde des entreprises du secteur privé. Dans ce marché concurrentiel, les mutuelles comme la MGEFI ont à promouvoir les atouts de leur offre et à faire valoir la qualité des services qu’elles rendent à leurs adhérents. J’ignore si la démarche de certification sera suivie par d’autres mutuelles, mais je sais que le monde mutualiste doit dans ce difficile contexte, tout faire pour montrer que son modèle social et solidaire est un modèle qui rime aussi avec efficacité et qualité.   

 









 

 3 QUESTIONS A CLAIRE GONALONS  

 Directrice de la Direction du Service à l' Adhérent,  Chef du projet Certification de la MGEFI
 
 

– Au cours de la réunion de clôture de l’audit de certification, l’auditeur a salué une implication générale du personnel, « rarement rencontrée ». Une réaction à ce commentaire ?

 

C'est peut-être ma plus grande satisfaction : depuis le début, nous avons tout fait pour que l'entreprise entière se sente concernée. La certification, c'est beaucoup plus que des normes : c'est une façon de travailler ensemble, un engagement commun pour la qualité de service aux adhérents

– Aucune non-conformité à la norme 2 n’a été relevée au cours de cet audit de certification. Vous attendiez-vous à un tel résultat ?

A partir du moment où j’ai appris que zéro non-conformité mineure lors de la réunion de clôture était synonyme de certification quasi assurée, c'est devenu mon objectif "officieux". Mais c'est très rare pour une première certification. J'ai été bluffée par la qualité de travail des équipes qui nous ont permis ce succès "hors normes" !

 


– La MGEFI est passée d’un taux de conformité à la norme de 56 % à 100 % en 18 mois. Quelles ont été, selon vous, les clés de cette remarquable progression ?


Beaucoup de travail, d'énergie et d'engagement de tout le monde, bien entendu ! 18 mois pour ce faire, c'est plus court que le délai habituel, mais c'était jouable, la preuve... Cela dit, le plus dur reste à faire : il ne s'agit pas d'être bon une fois, il faut le rester chaque jour. On ne le fait pas pour nous, on le fait pour les adhérents : ils sont en droit d'attendre de leur mutuelle qu'elle soit à 100% en permanence...

 

 

1 Le périmètre de certification est limité à la relation à l’adhérent.

2 Norme ISO 9001.

 

 

 

Soucieuse depuis sa création en janvier 2008, de la qualité de service pour ses adhérents, la MGEFI s'est engagée au 1er janvier 2012 dans une démarche de certification ISO 9001 : 2008 auprès de l'AFNOR axée sur la relation à l'adhérent.

 

Cette certification concerne :

- L' activité de gestion des contrats de couverture complémentaire santé et prévoyance

- L' activité de traitement des prestations santé et prévoyance

- Le suivi de la relation adhérent

 

L'obtention de cette certification démontre que la MGEFI:

- Maîtrise ses activités

- S’engage dans un système d’amélioration continue

- Assure une relation optimale à ses adhérents

 

 

 

La MGEFI en faits et chiffres

■ Créée le 13 septembre 2007.

■ En 2009, la MGEFI remporte l'appel public à la concurrence lancé par l'Administration de Bercy.

■ La MGEFI regroupe 280 000 adhérents et 360 000 personnes protégées.

■ 260 collaborateurs au service des adhérents.

■ Un réseau de 800 militants.

■ En 2012, la MGEFI rejoint le groupe Istya *

■ Certifiée ISO 9001: 2008 le 17 juillet 2013 AFNOR

www.mgefi.fr

  

 A propos d'AFNOR

L'association AFNOR et ses filiales constituent un groupe international au service de l'intérêt général et du développement économique. Il conçoit et déploie des solutions fondées sur les normes, sources de progrès et de confiance. Les missions d'intérêt général sont assurées par l'association dans le cadre d'un décret qui lui confère l'animation et la coordination du système français de normalisation, la représentation des intérêts français dans les instances européennes et internationales de normalisation, l'élaboration et la diffusion des normes. Ses filiales - formation, évaluation et certification, réseau international - quant à elles, exercent des activités de marché dans un environnement concurrentiel et en respectent strictement les règles. La direction générale du Groupe est assurée par Olivier Peyrat.



Pour tout complément d'information et demande d'interview contacter :
Nora ANSELL-SALLES
nansellsalles@mgefi.fr / 06 70 74 15 42

jeudi 18 juillet 2013

A lire dans Miroir social à propos de la certification MGEFI


La MGEFI : première mutuelle de la fonction publique certifiée ISO 9001

Soucieuse depuis sa création (en janvier 2008) de la qualité de service pour ses adhérents, la MGEFI s'est engagée le 1er janvier 2012 dans une démarche de certification ISO 9001:2008 auprès de l'AFNOR, axée sur la relation à l'adhérent. Une certification délivrée le 17 juillet 2013.

Lire la suite de l’article :



En savoir plus :
Qualité de la relation adhérent                     
                                
Certification        
             
                              
Les 1er échos de la 10ème Assemblée Générale                     

jeudi 13 juin 2013

Des médecins experts en allergologie et en qualité de l'air intérieur au service des médias


Communiqué à l'attention des journalistes
concernés par la Santé, l'Environnement intérieur et la qualité de l'air
Lettre d'information N°12 - 12 Juin 2013  du Collège d'experts SEIQA – Santé environnement
 
Les médecins membres de l'ARCAA - Association de Recherche Clinique en Allergologie et en Asthmologie se mettent à disposition des journalistes des médias au travers de leur expertise dans les allergies et la qualité de l'air intérieur.  
 
 
Visitez le site de l'ARCAA - www.arcaa.info
 
Pour tous renseignements, interviews, validation d'un sujet sur les allergies : contact@rlabconseil.com
 
 

mercredi 13 mars 2013

23 avril : L'innovation au service de l'organisation du système de santé français


L'innovation au service de l'organisation du système de santé français Conférence parlementaire le mardi 23 avril

De 9h à 16h30 à la Maison de la Chimie à Paris

 

Mardi 23 avril à 9h se tiendra une conférence parlementaire sur L'innovation au service de l'organisation du système de santé français, présidée Jean-Pierre Door Député du Loiret - Vice-président de la Commission des affaires sociales, Martine Pinville Députée de la Charente - Rapporteure sur le secteur médico-social pour le PLFSS 2013 et Pascal Terrasse Député de l'Ardèche Secrétaire national à la protection sociale au Parti socialiste.

 

Cette conférence réunira sur 3 tables rondes des participants issus de la sphère politique (élus locaux, députés, sénateurs), des représentants du secteur de la santé, des professeurs en médecine, des institutionnels et des soignants.

 

Vous recevrez sous peu le programme définitif avec la liste des intervenants.

Vous pouvez d'ores et déjà revenir vers RPpublics si vous souhaitez assister à la conférence.

 

Programme provisoire

 

Présentation de la stratégie nationale de santé


Optimiser l'efficience des réseaux de soins et de santé

- Point sur les grandes orientations de la politique de santé publique en France pour les années à venir.


- Quelles solutions pour lutter contre le développement des inégalités territoriales ? Le nécessaire redressement des comptes de la Sécurité sociale ne risque-t-il pas de renforcer les disparités dans l'accès aux soins ?


- Les TIC au service de la santé (numérique, domotique, imagerie) : analyse des opportunités, freins et limites. Mise en commun des données de santé : quelle coordination entre les acteurs de la chaine de soins ?


- Organisation territoriale des réseaux de soins : quel schéma de gouvernance ? Quelle place des industriels ? Quid des infrastructures et du partage de l'information ?
- Comment évoluent et se réorganisent les métiers de la santé ? Quelle formation face à l'émergence de nouveaux métiers « care management » ?


- Quel cadre réglementaire en France et en Europe pour faire face à ces mutations ?

 

Renforcer les performances de la recherche française

Comment favoriser l'émergence de thérapies nouvelles ?


- Accompagnement des patients, prévention et éducation thérapeutique : quelle prise en compte de ces nouveaux enjeux par les professionnels de santé ?


- Quelles réponses à l'augmentation du nombre de patients atteints de maladies chroniques ? Quelle adaptation des professionnels de santé et de l'industrie du médicament ?


- Numérique, génomique, biomarqueurs, cellulaire, nanotechnologie, immuno-vaccins : comment favoriser les filières d'excellence ? Comment impulser une nouvelle dynamique pour soutenir les applications industrielles de la recherche ?


- Évolutions des actes de soin : vers une médecine personnalisée ?


Comment améliorer l'attractivité de la France en matière de recherche et développement ?
- Quelle volonté politique pour favoriser la R&D ? L'environnement économique et institutionnel permet-il le bon développement des programmes de recherche médicale ? Quelle politique de prix pour amortir les investissements de R&D ?


- Pharmacovigilance, lois cadres bioéthiques, sécurité sanitaire : quelles sont les contraintes en France et au plan européen ? Une harmonisation du cadre législatif est-elle possible avec les principaux pays compétiteurs ?


- Quelle protection de l'innovation face à la concurrence des Etats-Unis et de l'Asie ? Comment prévenir et lutter efficacement contre la contrefaçon et la falsification de produits de santé ?

 

Relever le défi du financement de l'innovation
- Diversification des financements et évolution de la gouvernance : quelle répartition des rôles entre Assurance maladie, complémentaires santé et collectivités ?


- Quelles pistes pour améliorer durablement la performance de la dépense de santé ? Dans quelles mesures le développement de nouveaux modes de prise en charge peut-il réduire le coût de la santé ?


- Point sur les financements privés et publics français, européens, internationaux. Quelle efficacité des dispositifs d'aide aux entreprises innovantes : pôles de compétitivité, Crédit Impôt Recherche, Investissements d'avenir, Conseil stratégique des industries de santé ?


- Quel retour de la coopération entre industrie pharmaceutique, PME innovantes, instituts de recherche et hôpitaux dans le développement de partenariats de recherche ?

 


 En savoir plus

Contact presse : RPpublics
Shanez.richert@rppublics.com

mardi 26 février 2013

Reconnu d’utilité publique le pilulier SIVAN de MedSecure vient d’obtenir un agrémentService à la personne


avec un abattement fiscal de 50% accordé sur l’abonnement mensuel, qui revient à 19,5 euros au lieu de 39 euros

 

Les nouvelles technologies au service de la bonne observance des traitements Le 1er pilulier intelligent arrive en pharmacie

 

37 milliards de Dollars et 125 000 décès par an aux Etats-Unis, 2 milliards d’Euros et 8 000 à 12 000 décès par an en France. La mauvaise observance, qui concerne 30 % à 50 % des patients est aujourd’hui un enjeu de santé publique planétaire aux répercussions d’ordre médical et économique.

 

 

Près de 13 millions de personnes en France seraient polymédiquées, personnes âgées de plus de 60 ans et/ou atteintes de Maladies Chroniques.

 

L'utilisation d'un pilulier est aujourd'hui préconisée par les professionnels de santé comme une aide majeure à l'observance. Un saut technologique de rupture

Avec SIVAN de MedSecure, qui est aujourd’hui le 1er pilulier doté d’un réseau GSM avec une carte SIM intégrée et ainsi capable d’appeler le patient ou son entourage mais aussi d’envoyer des SMS et E-mails de rappel en cas d’oubli.

 En savoir plus


http://pharamster.over-blog.com/article-un-meilleur-usage-du-medicament-entrainerait-378-milliards-d-euros-deconomies-

http://lemondedelaesante.wordpress.com/tag/igas/--‐

 

lundi 28 janvier 2013

Addiction aux jeux : Joueurs Info Service, une aide personnalisée et interactive




Quand le jeu n’est plus un jeu : vers qui se tourner si un de ses proches est accro aux jeux ? A quel moment,

peut-on se considérer comme un joueur à risque ? Pour le joueur occasionnel ou le joueur excessif1, pour

l’entourage ou pour soi-même, les jeux de hasard suscitent de nombreuses questions. Si en France, un peu plus

d’une personne sur cinq joue régulièrement dans l’année, plus de 48 % des Français entre 18 et 75 ans déclarent

avoir joué de l’argent selon le Baromètre santé Inpes 20102. Impact financier, isolement, tendances suicidaires…

les conséquences d’une pratique excessive du jeu peuvent être graves, et parfois accentuées par la présence

d’autres addictions. C’est un sujet de préoccupation des pouvoirs publics. Aussi, ADALIS (Addictions Drogues

Alcool Info Service) et l’Inpes lancent un nouveau portail interactif d’information et d’aide personnalisée sur les

jeux liés à l’argent.

Addiction aux jeux : les hommes plus concernés que les femmes

Jouer est en général un loisir, une passion, une source d’excitation ou de détente. Mais avec les jeux d’argent et de

hasard, quand le rythme s’accélère, quand on commence à perdre des sommes importantes, on peut se demander si le

jeu reste un loisir ou s’il devient un problème voire une dépendance. En France, selon les résultats du Baromètre santé

Inpes 2010, on peut estimer que 0,9 % des individus (400 000 personnes) présentent un risque modéré et que 0,4 % sont

des joueurs excessifs (200 000 personnes), soit 1,3 % de joueurs dits problématiques.

Le jeu excessif se retrouve plus souvent chez les moins de 34 ans et les personnes ayant de faibles revenus. En France,

76 % des joueurs excessifs sont des hommes, 84 % ont entre 25 et 54 ans, 58 % déclarent un revenu mensuel

inférieur à 1 100 euros et la grande majorité vit en ville. Les montants joués augmentent fortement avec le niveau de

risque du joueur. La part de joueurs misant plus de 1500 euros par an concerne 3 % des joueurs sans problème, 10% des

joueurs à risque faible3, 23 % des joueurs à risque modéré pour atteindre 48 % des joueurs excessifs.

Internet change la donne pour les joueurs

En France, la loi du 12 mai 2010 a ouvert et organisé le jeu d’argent et de hasard sur Internet. Neuf mois après, l’offre

légale de jeu sur Internet a généré 2,6 millions de comptes de joueurs actifs4 et 595 millions d’euros de mises (ARJEL

2011). Selon le Baromètre santé Inpes 2010, réalisé juste avant la légalisation des jeux sur Internet, un peu moins d’un

joueur actif sur dix (9,1 %) déclarait s’y être adonné. Ces joueurs actifs en ligne au moment de l’enquête étaient âgés de

moins de 35 ans (45,1 %) pour près de la moitié d’entre eux, et étaient huit fois sur 10 des hommes (81,6 %). L’étude

constate que les jeux sur Internet sont plus fréquemment pratiqués par les joueurs excessifs. Ainsi, ces derniers

déclarent y jouer en moyenne 179 fois par an contre 90 pour les joueurs à faibles risques ou 70 pour les joueurs à

risques modérés.

Le constat d’un réel besoin d’information et de conseils pour les joueurs et l’entourage

Jouer, s’isoler des autres, rejouer en pensant récupérer sa mise… Plus la dépendance aux jeux s’installe, plus elle a

d’impact sur la vie des joueurs et celle de leur entourage. Les conséquences sont diverses et les solutions pas toujours

évidentes. Vers qui se tourner ? La ligne d’écoute téléphonique « Joueurs Info Service » (09 74 75 13 13, appel non

surtaxé) a été créée dans le but d’apporter une aide à ces personnes. Depuis sa création en juin 2010, elle a déjà

traité plus de 32 000 appels.

En 2011, 69 % des joueurs et près de la moitié de l’entourage appelant étaient âgés entre 20 et 49 ans. La majorité

des appels des proches provient du conjoint(e) (38 %) et des parents (26 %).

Le motif des appels est varié : 43 % des joueurs abordent leur pratique de jeux, 36 % questionnent sur les modalités de

l’arrêt. Les aspects sociaux, essentiellement liés aux problèmes financiers viennent en 3ème position avec 20 % des

appels. Pour l’entourage le premier besoin est celui de parler de la pratique du jeu de leur proche, savoir quelle

attitude adopter, comment faire face au déni éventuel, agir avant le pire. Ces problématiques représentent 71 %

des appels. Les aspects relationnels sont aussi une thématique beaucoup plus exprimée par l’entourage que par les

joueurs avec 51 % des appels contre 14% pour les joueurs.

1 Joueur excessif : joueur répondant à des critères indiquant qu’il est en grande difficulté par rapport à sa conduite de jeu.

2 Source Baromètre santé Inpes 2010

3 Joueur à risque faible : joueur ayant peu de chance de se trouver en difficulté par rapport à sa conduite de jeu

4 Joueur actif : a joué au moins 52 fois et/ ou a misé au moins 500 euros au cours des 12 derniers mois.

Joueurs Info Service : une aide personnalisée et une entraide interactives pour les joueurs et l’entourage

L’Inpes et ADALIS lancent un nouveau site à destination des joueurs et de leur entourage, en complément de la ligne

d’écoute Joueurs Info Service. Car avec l’autorisation des jeux en ligne sur Internet, il est aussi important de pouvoir être

au plus proche des joueurs en ligne. « Aujourd’hui, un dispositif d’aide à distance ne peut en effet se concevoir sans son

volet internet. Il nous faut diffuser de l’information et proposer notre aide via ce média prédominant, et ainsi toucher un

public qui ne téléphone pas facilement et se sent plus à l’aise avec l’échange en ligne » explique Véronique Bony,

directrice générale d’ADALIS.

 

Le contenu du site a été rédigé dans le but de répondre aux

questions que se posent les joueurs et leur entourage.

Comment limiter ma pratique de jeu ? Comment gérer mes

problèmes d’argent ? Comment préserver mes finances ?

Que faire pour l’aider ? Le site délivre des conseils pratiques

et juridiques, et oriente les internautes vers des

professionnels à l’aide d’un annuaire de 3 000 structures

spécialisées en addictologie. « Les jeux de hasard peuvent

donner lieu à une vraie addiction et nécessitent à ce titre un

dispositif de soutien tout comme les autres drogues. Les

joueurs sont nombreux à se poser des questions, sur leur

pratique du jeu, certains sont dans des situations

économiques ou sociales critiques : ils ont vidé leur compte

en banque, hypothéqué leur maison… » commente le Dr

Thanh Le Luong, directrice générale de l’Inpes.

 

Un site dédié à tous

Le site s’adresse aux joueurs, à l’entourage et à toute personne ayant des questions sur l’addiction aux jeux. A travers ses

différentes rubriques, le site aide à comprendre l’univers du jeu, sa définition, ses mécanismes. Il apporte un éclairage sur

l’attraction qu’exerce les jeux d’argent et de hasard. Pour les joueurs et l’entourage, le site aborde les problématiques

qu’ils peuvent rencontrer et propose un moteur de recherche permettant de trouver la structure adaptée à leur besoin

dans leur département : suivi individuel, groupe de paroles, soutien de l’entourage sont ainsi proposés dans certains

Centres de Soins d'Accompagnement et de Prévention en Addictologie (CSAPA) formés à la prise en charge de la

dépendance au jeu.

Un site à vocation interactive centré sur l’aide

Au-delà de sa vocation informative, Joueurs Info Service propose une véritable aide personnalisée aux Internautes.

A travers la rubrique « vos questions, nos réponses », le module de chat individuel et le service de rappel via Internet,

chaque internaute peut obtenir une réponse personnalisée à ses questions et échanger en privé avec un écoutant de la

ligne Joueurs info service.

La mise à disposition d’espaces publics de discussion tels que les forums ou les chats collectifs et la possibilité de

déposer un témoignage ou de contribuer aux contenus du site en proposant un article, un thème de chat collectif, un fil de

discussion ou en réagissant aux contributions des autres internautes valorisent l’expérience, les connaissances et les

savoirs faire des internautes.

Si le site est avant tout centré sur l’aide, il permet aussi à l’internaute d’être acteur et de favoriser l’entraide.

Pour voir le site : www.joueurs-info-service.fr