Nora ANSELL-SALLES

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vendredi 1 mars 2013

C'est à lire : « Livre noir de la poste » de Thomas Barba


 Suicide et précarité à la poste 

En effet, le 15 février dernier une jeune postière avait mis fin à ses jours suite aux conditions de travail et le 25 février, un cadre s'est également suicidé dans cette institution, aujourd'hui premier employeur de France.

Un problème de précarité et de conditions de travail est donc à dénoncer aujourd'hui.
Thomas Barba, dans son Livre Noir de la Poste met en lumière à travers de nombreux témoignages ce problème de précarité, de CDD à répétition et de harcèlement.
Ce dernier a défendu plus de 150 cas devant les prud'hommes à ce jour et maîtrise parfaitement son sujet.

vendredi 25 janvier 2013

Etienne Caniard présent à l'Academie de Médecine le 30 janvier prochain à 11h pour débatre autour du thème Diabète et précarité...


  
DIABETE ET PRECARITE

8 Dépister dès le stade du pré-diabète

8 Agir concrètement et au plus près des intéressés

 

Une enquête inédite, des résultats inattendus

A  l'initiative de l'association PRESPODIA,* avec le concours de l'Académie nationale de médecine et de Languedoc Mutualité (Mutualité Française), une vaste enquête en Languedoc-Roussillon démontre la responsabilité de la précarité dans la progression du diabète et dans les insuffisances  de sa prise en charge.  

8 PRÉCARITÉ n'est pas seulement synonyme de « marginalité » ; il s'agit de plus en plus souvent d'une « vulnérabilité bio-psycho-sociale ».  Le phénomène, accentué par la crise , touche des populations nouvelles, plus jeunes, souvent diplômées mais fragilisées sur le plan du travail, de la  famille, du  logement,  sans accès facile aux soins, d'où des co-morbidités psychiatriques et des  addictions.

8 LE DIABETE est un modèle de pathologie chronique en milieu précaire ; La précarisation apparaît  comme  un facteur aggravant qui exige une autre prise en charge de ces patients, notamment à travers les réseaux de soins.

* L'association PRESPODIA, créée en 1973, contribue dans l'Hérault à aider les malades diabétiques ou prédiabétiques à assumer leur prise en charge thérapeutique, en donnant notamment à l'éducation et l'exercice physique la place essentielle qui leur revient

 
Une nouvelle approche

Deux institutions, L'Académie nationale de médecine et la Mutualité Française,  vont à la rencontre des jeunes précaires et de leur entourage sur INTERNET pour éviter  l'écueil des voeux pieux ou de l'injonction, inutiles en milieu précaire, dans tous les domaines où le risque de diabète est lié à la précarité (alimentation, hygiène, observance...). Les deux sites (www.academie-medecine.fr et www.mutualite.fr  font un lien avec un site dédié «  précarite-diabete » à destination des personnes précaires, des professionnels de santé concernés et de leur entourage au sens le plus large.

 
Mercredi 30 janvier 2013 -  11h00

Académie nationale de médecine - 16, rue Bonaparte Paris 6e

 
avec la participation de :

Etienne Caniard -  Président de la Fédération nationale de la Mutualité française

Catherine Dardé -  Directeur Général du groupe Languedoc Mutualité

Henri Hugues - Préfet honoraire, Président de l'Association PRESPODIA

Claude Jaffiol - Membre de l'Académie nationale de médecine, responsable de l'enquête

Jean-François Mattei - Président de la Croix Rouge, membre de l'Académie nationale de médecine

Serge Passeron Responsable de l'Association PRESPODIA, coordonateur de l'enquête

Denyse Vannnereau - médecin diabétologue, coordinatrice de l'enquête

Réponse si possible avant le 28 janvier prochain  nicole.priollaud@wanadoo.fr

NDLR : Etienne Caniard et MGEFI
Le président de la Mutualité française a été le second président de la MAI Mutuelle des Agents des Impôts après Jean-Pierre Davant. La MAI est l’une des mutuelles fondatrices de la MGEFI Mutuelle Générale Economie Finances et de l’Industrie
En savoir plus sur la MGEFI
www.mgefi.fr

 
 
 

lundi 21 janvier 2013

DIABETE ET PRECARITE

Dépister dès le stade du pré-diabète

Agir concrètement et au plus près des intéressés
 
Une enquête inédite, des résultats inattendus


A l'initiative de l'association PRESPODIA,* avec le concours de l'Académie nationale de médecine et de Languedoc Mutualité (Mutualité Française), une vaste enquête en Languedoc-Roussillon démontre la responsabilité de la précarité dans la progression du diabète et dans les insuffisances de sa prise en charge.


PRÉCARITÉ n'est pas seulement synonyme de « marginalité » ; il s'agit de plus en plus souvent d'une « vulnérabilité bio-psycho-sociale ». Le phénomène, accentué par la crise , touche des populations nouvelles, plus jeunes, souvent diplômées mais fragilisées sur le plan du travail, de la famille, du logement, sans accès facile aux soins, d'où des co-morbidités psychiatriques et des addictions.

LE DIABETE est un modèle de pathologie chronique en milieu précaire ; La précarisation apparaît comme un facteur aggravant qui exige une autre prise en charge de ces patients, notamment à travers les réseaux de soins.

* L'association PRESPODIA, créée en 1973, contribue dans l'Hérault à aider les malades diabétiques ou prédiabétiques à assumer leur prise en charge thérapeutique, en donnant notamment à l'éducation et l'exercice physique la place essentielle qui leur revient

 
Une nouvelle approche

Deux institutions, L'Académie nationale de médecine et la Mutualité Française,  vont à la rencontre des jeunes précaires et de leur entourage sur INTERNET pour éviter l'écueil des voeux pieux ou de l'injonction, inutiles en milieu précaire, dans tous les domaines où le risque de diabète est lié à la précarité (alimentation, hygiène, observance...). Les deux sites (www.academie-medecine.fr et www.mutualite.fr font un lien avec un site dédié «  précarite-diabete » à destination des personnes précaires, des professionnels de santé concernés et de leur entourage au sens le plus large.

 Mercredi 30 janvier 2013

11h00

Académie nationale de médecine - 16, rue Bonaparte Paris 6e

 avec la participation de :

Etienne Caniard - Président de la Fédération nationale de la Mutualité française

Catherine Dardé - Directeur Général du groupe Languedoc Mutualité

Henri Hugues - Préfet honoraire, Président de l'Association PRESPODIA

Claude Jaffiol - Membre de l'Académie nationale de médecine, responsable de l'enquête

Jean-François Mattei - Président de la Croix Rouge, membre de l'Académie nationale de médecine

Serge Passeron – Responsable de l'Association PRESPODIA, coordonateur de l'enquête

Denyse Vannnereau - médecin diabétologue, coordinatrice de l'enquête
 
Confirmation présence  avant le 28 janvier prochain (nicole.priollaud@wanadoo.fr)

 

jeudi 4 octobre 2012

La précarité chez les travailleurs non salariés : l’éclairage de l’Observatoire Alptis de la protection sociale


Longtemps, le fait d’exercer une activité indépendante a été un choix de vie et l’ouverture vers une carrière prestigieuse. Depuis les années 2000, c’est souvent la nécessité de créer son emploi qui fait loi. Dans ce mouvement, la précarité inhérente à l’indépendance du travail non salarié se transforme parfois en pauvreté, notamment pour les auto-entrepreneurs. D’une manière générale, les non-salariés sont touchés par un taux important de pauvreté monétaire (niveau de vie inférieur à 954 € mensuels). Dans ce contexte, l’Observatoire Alptis de la protection sociale a initié une étude sur le thème « La précarité chez les travailleurs non salariés : quelles réalités ? ». Les résultats qui viennent de paraître permettent d’en préciser leurs caractéristiques.

Liberté et précarité sont inscrites dans la définition du travailleur non salarié

Les données sur la population des non salariés sont minces. Au niveau strict de la définition, un travailleur non salarié est un travailleur précaire quel que soit son niveau de revenu justement parce qu’il ne sait pas quel sera son salaire le mois prochain, si ses clients ne vont pas partir ou si un accident ne va pas l’empêcher d’exercer. “D’une manière générale, les non salariés sont touchés par un taux important de pauvreté monétaire (niveau de vie inférieur à 954 € mensuels). Il atteint, pour les personnes âgées de plus de 18 ans, 16,9 % contre 6,3 % pour les salariés. Une situation qui témoigne des difficultés rencontrées par cette catégorie de travailleurs qui, en France, représentait en 2009 près de deux millions de personnes, hors les auto-entrepreneurs” souligne Stéphane Rapelli, économiste, auteur de l’étude.
Du côté des avantages : liberté du choix d’exercice, du statut, de la gestion du temps. Mais il faut compter avec une activité et des revenus fluctuants, et des couvertures faibles pour la maladie, la vieillesse, ou le chômage. Tout est question d’équilibre entre volume d’activité, recettes et choix de vie.

Des disparités de revenus

Les travailleurs indépendants sont très inégaux face à la pauvreté monétaire. Ceux exerçant dans les activités de services inhérentes à l’art, aux spectacles et aux activités récréatives sont les plus mal lotis en termes de revenus. Ils gagnent en moyenne 11 fois moins qu’un professionnel juridique. Les professions libérales réglementées du secteur de la santé, du droit, du cadre de vie vivent une situation globalement plus confortable que les autres non-salariés. Des revenus confortables mais qui s’accompagnent d’un volume de travail conséquent, avoisinant régulièrement les 50 heures par semaine.
“La déréglementation de l’exercice libéral depuis des années a fortement encouragé les actifs à créer leur propre emploi, souvent moins par vocation que par nécessité de travailler. Mais la mécanique, voulue vertueuse, bute sur le fait que tous les non-salariés n’ont pas les capacités et les réseaux nécessaires pour réussir”
ajoute Stéphane Rapelli.
 
72 % des auto-entrepreneurs gagnent moins de 5000 € dans l’année

Ce statut créé en 2008 avait essentiellement pour objectif de stimuler et de faciliter la création d’entreprise. En 2012, il se distingue dans le non salariat par l’important niveau de pauvreté qui lui est associé avec un revenu médian de 930 € annuels, soit 12,3 fois moins que le seuil de pauvreté (11 448 € par an). Sur 751 000 auto-entrepreneurs enregistrés, seuls 324 000 ont un chiffre d’affaires positif. Et 72 % d’entre eux ont gagné moins de 5000 € dans l’année. Un tiers des auto-entrepreneurs est composé par des artisans, les deux tiers par des professions libérales.