Nora ANSELL-SALLES

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mardi 14 avril 2015

Séniors la vigilance s'impose tant au niveau de la prescription que de la prise des médicaments

Programme de lutte contre la iatrogénie médicamenteuse chez les personnes âgées
Les Entreprises du médicament lancent un programme de lutte contre la iatrogénie médicamenteuse chez les sujets âgés et fédèrent à cette occasion l’ensemble des acteurs de santé (médecins, pharmaciens…) pour améliorer les pratiques d’utilisation des médicaments.



·    Agir ensemble pour un bon usage des médicaments : les fondements du programme
Les médicaments sont indispensables à la santé…mais leur usage n’est pas anodin. Dans certains cas (mauvais dosage, traitements multiples…), leur utilisation peut avoir des effets négatifs sur notre santé et entraîner des troubles : on parle alors de « iatrogénie médicamenteuse ». Ce terme médical désigne les conséquences sur la santé d’un mauvais usage des médicaments.

Les personnes âgées sont particulièrement exposées à ce risque. Elles souffrent en effet souvent de plusieurs maladies et utilisent donc quotidiennement plusieurs médicaments.
Soucieuses de renforcer leur engagement dans le bon usage du médicament, les entreprises du médicament, en partenariat avec les professionnels de santé (médecins et pharmaciens) et les acteurs de la protection sociale, lancent une campagne pour lutter contre la iatrogénie médicamenteuse chez les personnes âgées.

Objectif : améliorer l’utilisation de médicaments chez les personnes âgées afin de réduire les risques d’accidents médicamenteux.


ENQUÊTE

Les seniors et les médicaments en quelques chiffres …
Une enquête « Perception de la consommation des médicaments par les seniors » vient d’être réalisée pour le Leem par l’Institut français des seniors (3 173 personnes de plus de 50 ans ont été interrogées entre le 23 et le 29 mars 2015). Résultats :
· 71% des + de 50 ans et 86 % des + de 75 ans prennent des médicaments une ou plusieurs fois par jour, et ce depuis plus de 10 ans dans la moitié des cas. Ils en prennent en moyenne 4 par jour. Pour un tiers des seniors, les médicaments représentent une obligation.

· Face aux médicaments, les seniors font preuve d’un comportement responsable : 19 % seulement disent qu’il leur arrive d’oublier de les prendre, 16 % d’arrêter un traitement par eux-mêmes et 2 % de se tromper de dose ou de les confondre.

· Face au risque iatrogénique, les seniors se déclarent massivement prêts à collaborer. 92 % d’entre eux accepteraient que leur médecin révise leur ordonnance pour vérifier sa pertinence. 75  % suivraient de façon certaine le conseil de leur pharmacien s’il leur recommandait de ne pas prendre tel ou tel médicament susceptible d’entraîner un effet nocif sur les autres.
Les résultats de cette enquête, croisés à d’autres données chiffrées (parmi les personnes de + de 75 ans vivant à domicile, 40,4 % prennent 5 médicaments ou plus quotidiennement1. L'utilisation de médicaments inappropriés, souvent liée à la polypathologie, est constatée chez 53,5 % des patients de + de 75 ans2), démontrent que la lutte contre la iatrogénie médicamenteuse chez les seniors est un véritable enjeu de santé publique, en particulier chez les + de 65 ans "polymédiqués"3.
Cette prise excessive4 ou inappropriée de médicaments a pour principale conséquence la survenue d'interactions ou d'effets indésirables, responsables de 128 000 hospitalisations/an5. Pourtant, plus du quart de ces cas (28 %) sont jugés évitables.
· Le programme en pratique
Ce programme, qui mobilise l’ensemble des acteurs de la chaîne du médicament (Industriels, Médecins, Pharmaciens, Acteurs de la protection sociale, Editeurs de logiciels d’aide à la prescription), comprend 4 volets majeurs :
· Une vaste campagne de communication à destination du Grand Public et des Professionnels de santé, essentiellement financée par le LEEM

· Des mesures d’aide à la prescription
o Par le développement de logiciels permettant d’identifier l’ensemble des médicaments prescrits quelles que soient leurs sources et de détecter les prescriptions inappropriées et les interactions médicamenteuses.

· Un conseil pharmaceutique renforcé
o Par la détection des interactions à partir du Dossier Pharmaceutique,
o Par un outil de sensibilisation des équipes officinales aux signes d’alerte (« mémo iatrogénie»).
o
· Une évaluation des modifications des comportements de prescription, de suivi et de consommation des médicaments à travers le suivi d’indicateurs de résultats.

Au-delà de la prise de conscience des risques liés à un excès ou à une mauvaise utilisation des médicaments, l’objectif de ce programme est de rendre les patients – et en priorité les plus âgés d’entre eux - partenaires actifs de la lutte contre la iatrogénie médicamenteuse et de favoriser un meilleur dialogue autour de cette question avec les professionnels de santé (médecins, pharmaciens).
Le lancement de ce programme à vocation pérenne est prévu mi-mai 2015. Il se traduira concrètement  pour le grand-public par la diffusion des documents suivants :


    Une annonce publicitaire « Les médicaments sont là pour vous aider mais... ils ont parfois du mal à vivre ensemble ».

Cette annonce sera reprise sous forme d’une affiche visible dans les salles d’attente des médecins généralistes et dans les pharmacies. 
    Un livret de 8 pages « Le guide du bon usage des médicaments » inséré dans les principaux titres de la presse grand public lus par les seniors et mis à la disposition des patients dans les salles d'attente. Ce guide apporte une information pédagogique et ludique sur la iatrogénie médicamenteuse sous forme de messages de prudence et d’alertes mais aussi, de jeux tels que des vrais/faux et des "Quizz" et enfin de témoignages de patients, de médecins et de pharmaciens. En bonus : une fiche à découper et à garder précieusement : les 10 conseils pour un bon usage des médicaments.

(Tous ces documents sont téléchargeables sur www.leem.org )
    Et pour les professionnels de santé par :
    Une annonce publicitaire dans la presse professionnelle. « Ayez le réflexe iatrogénie » pour sensibiliser les professionnels de santé aux principaux signes annonciateurs de troubles iatrogènes (malaise, vertiges, chute, perte d’appétit, trouble de la mémoire).

Un site internet spécifiquement dédié « reflexeiatrogenie.com ». Les professionnels de santé peuvent trouver sur ce site toutes les informations essentielles sur la iatrogénie médicamenteuse, l’offre de Développement Professionnel Continue, les renseignements utiles sur les logiciels d’aide à la prescription ainsi que les outils de la campagne grand public (affiche,  guide, quizz,…) libres de droits.

mercredi 5 février 2014

Pilules de 3ème et 4ème générations :

 


Un an après, le message des autorités sanitaires a été entendu
Un an après la mise en garde des autorités sanitaires au sujet des pilules de 3ème et 4ème générations, leur consommation en France a considérablement diminué, au profit d’autres modes de contraception. Marisol Touraine, ministre des affaires sociales et de la santé, se félicite de ces résultats très positifs : ils montrent que le message qu'elle a martelé, selon lequel « la bonne contraception, c’est celle qui est délivrée à la bonne personne, au bon moment » a été entendu par les prescripteurs comme par les femmes.
Marisol Touraine avait pris, dès le mois de septembre 2012, la décision de dérembourser les pilules de 3ème génération, à la suite de l’avis de la haute autorité de santé (HAS) qui considérait que « le service médical rendu par ces spécialités devait être qualifié d’insuffisant pour une prise en charge par la solidarité nationale ». Il y a tout juste un an, à la demande de la ministre, l’agence nationale du médicament et des produits de santé (ANSM) adressait une mise en garde aux prescripteurs français et initiait au niveau européen une réévaluation du rapport bénéfice/risque des pilules 3ème et 4ème générations.


Le bilan présenté ce matin par l’ANSM montre une évolution importante des modes de contraception en France. La consommation de pilules de 3ème et 4ème générations a fortement diminué, au profit d’autres modes de contraception. On constate ainsi une baisse de 45 % des prescriptions de pilules de 3ème et 4ème générations en 2013 par rapport à l’année 2012 : elles ne représentent désormais que 22 % des ventes de pilules contraceptives, contre 45 % en 2012. De même, la proportion des ventes d’autres modes de contraception (implants, stérilets) a augmenté de 27% en 2013 (la plus forte augmentation concerne les stérilets au cuivre dont les ventes ont progressé de 47 % en 2013).

Les recommandations des autorités sanitaires au sujet de la contraception continuent d’évoluer. La HAS vient ainsi de diffuser de nouveaux guides à destination des pharmaciens.


La confiance des femmes dans la contraception est un enjeu majeur de santé publique.  Marisol Touraine rappelle que la pilule est avant tout ce qui permet à des millions de femmes d’exercer librement leur droit à la contraception.
 


NDLR : MGEFI ET CONTRACEPTION
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lundi 16 décembre 2013

12 000 pétitions remises au Conseil Constitutionnel par l'UNPF (Union Nationale des Pharmacies de France) et l'USPO (Union des Syndicats de Pharmaciens d'Officine)


L’article 13 (ex-12bis) du PLFSS pour 2014, adopté par les députés le 3 décembre dernier, prévoit de taxer à 20 % la remise concédée aux pharmaciens sur les ventes directes de médicaments prescrits remboursables (princeps).

 

L’UNPF (Union Nationale des Pharmacies de France) et l’USPO (Union des Syndicats des Pharmaciens d’Officine) ont lancé une pétition auprès des pharmacies pour demander la suppression de cet article.

 

L’article 13 conduira en effet à :

- une situation de quasi-monopole des grossistes dans l’approvisionnement des médicaments princeps en pénalisant fortement la vente directe ;

- une augmentation des problèmes d’approvisionnement et de ruptures de stock des médicaments, compromettant ainsi le bon accès des patients à leurs traitements ;

- une mise en péril des emplois pour les acteurs de la vente directe ;

- une détérioration des conditions d’achat des officines, provoquée soit par le report de la taxe par les laboratoires sur les pharmaciens, soit par la fermeture pure et simple du canal d’approvisionnement en direct ;

 

- un manque à gagner de 14,9 millions d’euros pour l’État.

 

Les syndicats ont recueilli 12 000 pétitions qu’ils ont déposées ce 12 décembre 2013 au Conseil constitutionnel, qui doit, dans les jours à venir, remettre sa décision sur le PLFSS pour 2014.

Plus de 60 députés et de 60 sénateurs ont saisi le Conseil constitutionnel sur la conformité à la Constitution, de la loi de financement de la sécurité sociale pour 2014. Ils visent notamment la suppression de l'article 13, contraire au principe constitutionnel de liberté d’entreprendre et de liberté contractuelle.

 

UNION NATIONALE DES PHARMACIES DE France
web:http://www.unpf.org

lundi 28 octobre 2013

L'article 12bis du PLFSS condamne la possibilité pour les pharmaciens d'enclencher une spirale vertueuse de décélération des prix et précarise grandement les 8000 emplois des dépositaires


En introduisant un article additionnel par amendement (n°809) qui crée une nouvelle taxe de 20% sur les ventes directes de produits de santé (sauf ceux listés à l’article L. 138-9 du code de la sécurité sociale), le gouvernement prend le risque de les condamner et de mettre en péril le métier des dépositaires de produits de santé. Cet amendement, qui modifie l’article L. 138-2, introduit donc une troisième taxe qui  va aboutir à l’inverse du but recherché, qui est de favoriser les économies sur les dépenses de médicaments :

 

-        il limite la régulation des dépenses de santé en interdisant la concurrence sur les coûts des traitements par les pharmaciens

-        il est mortifère pour un pan entier de la distribution des produits de santé en concentrant alors cette distribution entre les mains des grossistes-répartiteurs

-        ne pouvant plus mettre en concurrence les distributeurs, il contraint les pharmaciens à payer des frais de livraisons injustifiés aux grossistes


Les dépositaires, acteurs de la distribution des produits de santé ne représentent aucun coût pour l’assurance maladie. Travaillant par ordre et pour le compte des entreprises productrices de produits de santé, ils sont rémunérés par elles et ne pèsent donc pas sur les comptes de la Sécurité Sociale (définition ici). En taxant les ventes directes de produits de santé, le gouvernement prend le risque de mettre en situation extrêmement difficile un acteur de santé (puisque les dépositaires sont des établissements pharmaceutiques), assurant plus de 95% de la distribution des produits de santé à l’hôpital et acteur majeur des approvisionnements d’urgence sanitaire. En assurant une mutualisation des achats, il permet des coûts favorables au pharmacien d’officine ce qui assure une dynamique déflationnistes des prix des produits de santé (et tout particulièrement sur les produits non remboursés) par le jeu de la concurrence qu’il stimule.
 
Les dépositaires demandent donc le retrait de cet amendement et se tiennent à la disposition des parlementaires pour répondre aux questions qui se posent.

Jean-François Fusco
Président de LOGSanté

mardi 8 octobre 2013

LIBRES PROPOS signés Nicolas Jandrau : CADUCEE Tiers Payant, le partenaire des pharmaciens... et demain des médecins (?)


Créée en juillet 2013 à Montmorillon (86), la société CADUCEE Tiers Payant accompagne les pharmacies dans la gestion externalisée du tiers-payant, qu'il s'agisse de missions temporaires ou pérennes. A l'écoute des attentes et besoins des professionnels de la santé, son dirigeant Nicolas Jandrau propose des services adaptés aux besoins de chacun... des services auxquels pourraient recourir les médecins dès 2014.

Externaliser le tiers-payant, la solution sérénité des professionnels de la santé

Son diplôme d'informaticien en poche, Nicolas Jaudrau devient formateur pour des éditeurs de logiciels pour pharmacies, Pharmagest, Winpharma... Au coeur de son expérience, le tiers-payant est devenu sa spécialité.

Le tiers-payant suscite beaucoup d'interrogations et de préoccupations notamment chez les pharmaciens. Entre le temps consacré à la gestion et la résolution de dossiers et le risque d'impayés, c'est un véritable enjeu pour eux.
Connaissant parfaitement le monde des officines et sensibilisé aux problématiques rencontrées chaque jour par les pharmaciens, Nicolas Jandrau décide en décembre 2012 de créer sa société pour répondre au plus près aux besoins des pharmaciens, mais aussi des auxiliaires (infirmiers, kinés, etc.) en leur proposant un accompagnement personnalisé et externalisé de leur tiers-payant.

CADUCEE Tiers Payant : à chacun son métier
Qu'attend un patient de son pharmacien ? Qu'il prenne le temps de le conseiller, de l'informer et de l'accompagner ou qu'il s'évertue à l'arrière de son officine à traiter ses dossiers tiers-payant et à être payé  pour les médicaments distribués ?

Après avoir investi en logiciels et en formation, les pharmaciens doivent faire face à la multiplicité des organismes de sécurité sociale et des mutuelles, mais aussi aux médicaments déremboursés, erreurs d'immatriculation, dossiers non mis à jour, bugs informatiques...

En plus du temps consacré au traitement du tiers-payant, la note est salée : près de 5% des médicaments distribués ne sont pas payés aux pharmaciens !
Pour permettre à ces professionnels de se recentrer sur leur métier et de réduire au maximum les impayés, CADUCEE Tiers Payant propose :


Un audit gratuit du tiers payant des pharmacies
Des solutions : référencement, gestion cession, identification des impayés et recouvrement encours clients...
Un suivi personnalisé de leurs dossiers
De l'information sur l'actualité du monde pharmaceutique
Une flexibilité avec des interventions ponctuelles (te temps de rétablir une situation critique ou de pallier à une absence...) ou un accompagnement sur la durée.
Un coût calculé au plus juste selon l'activité mensuelle de l'officine.

Les médecins et le tiers payant
Dès 2014, les médecins des secteurs 1 et 2, devront proposer le tiers payant aux familles aux revenus modestes (ACS), puis progressivement au reste de la population.
Si les médecins devaient déjà gérer le tiers payant dans certains cas très particuliers (patients CMU, AME, ALD, AT), cette nouvelle règle va considérablement alourdir leur gestion administrative et comptable... mais peut aussi être bénéfique.

Les patients n'auront plus à avancer le coût de la consultation. Pour les plus fragiles financièrement, il est certain qu'ils iront voir leur médecin plutôt que de rester malade ou d'engorger les services d'urgence. Par ailleurs, les médecins auront moins de différés en trésorerie, d'impayés (notamment dus à des chèques sans provision) et de risques de se faire voler en fin de journée.
Grâce à ses relations privilégiées avec les différents organismes de santé et son savoir-faire déjà reconnu auprès des professionnels, CADUCEE Tiers Payant se positionne d'ores et déjà comme un partenaire de qualité pour accompagner les médecins dans leur prise en charge du tiers payant.

Tous les professionnels de la santé ont à gagner en externalisant leur tiers payant auprès de CADUCEE Tiers Payant.
Pour en savoir plus
Site web : http://www.caduceetierspayant.fr
Twitter : https://twitter.com/caduceetp
Facebook : https://www.facebook.com/caduceetierspayant

Contact presse
Nicolas Jandrau
Mail : contactcaducee@caduceetierspayant.fr


CADUCEE Tiers Payant
http://www.caduceetierspayant.fr

Page Facebook
http://www.facebook.com/caduceetierspayant


Lire le communiqué de presse sur Internet :
http://www.relations-publiques.pro/8772/caducee-ti ers-payant-le-partenaire-des-pharmaciens-et-demain-des-medecins.htm l?camp=836556_0

mardi 21 mai 2013

Vente de médicaments sur Internet :

 
 
 
1001Pharmacies soutient l'avis de l'Autorité de la concurrence défavorable au "Code de Bonnes Pratiques"



"Les pharmaciens français doivent pouvoir se battre à armes égales sur Internet avec leurs concurrents et homologues européens. C'est la santé des Français et la pérennité de notre réseau d'officines qui sont en jeu".


Sabine Safi, co-fondatrice et Directrice Générale de 1001Pharmacies.



Paris, 20 mai 2013. 1001Pharmacies.com, premier portail de vente en ligne de produits de santé, s'engage aux cotés de l'Autorité de la Concurrence et recommande 3 actions à engager pour le développement online des Pharmaciens : une concertation contre les aberrations, des prix libres et un accompagnement numérique.

 



Autorisée depuis le 1er janvier 2013 en France, la vente de médicaments en ligne était soumise à un arrêté relatif "aux bonnes pratiques de dispensation" jusqu'à ce mercredi 15 mai 2013. En effet, l'Autorité de la concurrence a rendu un avis défavorable sur ce guide de bonnes pratiques jugé trop restrictif : "un ensemble important d'interdictions et de restrictions (...) non justifiées par des considérations de santé publique, qui visent à limiter le développement de la vente en ligne de médicaments par les pharmaciens français, voire même à dissuader ces derniers d'utiliser ce canal de vente".


Le Code de Bonnes Pratiques proposé par le gouvernement «marginalisait les officines françaises en les privant d'opportunités nouvelles de développement », notamment grâce au canal Internet. Un blocage évident alors que les pharmacies européennes vendent déjà en ligne auprès des consommateurs français sans être assujetties aux restrictions légales en vigueur sur le territoire français.


Les pharmacies françaises subissaient jusqu'à présent cette concurrence déloyale sur Internet. Suite à l'autorisation de vente en ligne, il est maintenant du devoir des pouvoir publics et des institutions de permettre aux pharmaciens français de rattraper leur retard sur leurs voisins Belges et Allemands et de récupérer rapidement les parts de marché perdues.




Les 3 recommandations de 1001Pharmacies


1. La concertation contre les aberrations


Ouvrir le dialogue avec l'ensemble des acteurs du secteur, le Gouvernement et les instances concernées (pharmaciens d'officines, spécialistes de l'e-Commerce, associations de consommateurs, associations de patients, élus locaux, etc.) afin d'éliminer des dispositions aberrantes (comme d'obliger les pharmaciens à ne proposer sur Internet que des produits en stock dans l'officine) issues d'une méconnaissance de la réalité économique, du mode de fonctionnement de cette profession et des besoins des consommateurs.


2. Des prix libres


Les médicaments autorisés à la vente en ligne sont des produits dont le prix est totalement libre, donc variable d'une officine à l'autre. Les pharmaciens doivent donc conserver cette liberté et laisser jouer la libre concurrence, tout en garantissant le bénéfice consommateur.


3. Un accompagnement numérique


La vente en ligne de médicaments va dans le sens de l'histoire. Le gouvernement et les autorités de santé doivent aujourd'hui accompagner cette transition et en expliquer les enjeux aux acteurs du marché.



1001Pharmacies : un remède pour la disparition des officines

La plateforme de vente en ligne 1001Pharmacies a été spécialement conçue afin de donner aux pharmaciens français les moyens et les outils adaptés pour développer des services de e-commerce tout en leur garantissant un cadre légale.


"Le complément d'activité de la vente en ligne ne doit pas échapper aux officines. Lorsque l'on sait qu'une pharmacie disparait tous les trois jours, les professionnels doivent pouvoir compter sur tous les canaux de vente pour survivre et développer leur activité."


Cédric O'Neill, Pharmacien et co-fondateur de 1001Pharmacies.

lundi 14 janvier 2013

Vente en ligne de médicaments... Quels enjeux pour les consommateurs et les pharmaciens ?



Comment les Français pourront-ils vraiment acheter leurs médicaments en ligne en toute sécurité ?

 

"Au cœur de la polémique depuis plusieurs semaines, la vente de médicaments sur internet est aujourd'hui autorisée par le Ministère de la Santé et par ordonnance du 19 décembre 2012. Mais quels sont véritablement les intérêts de la vente sur internet de médicaments pour les Français et comment feront-ils pour distinguer le bon grain de l'ivraie ? Pour répondre à toutes ces questions, nous mettons à disposition un Livre Blanc qui dissipe tous les malentendus possibles." Cédric O'Neill, pharmacien et co-fondateur de 1001pharmacies.com

 

 

14 janvier 2012 - 1001pharmacies.com, première plateforme web permettant aux pharmacies de vendre leurs produits de parapharmacie sur internet, met en avant les avantages et atouts de la vente en ligne de médicaments, tout en proposant la mise en place d'un label sécuritaire en conformité avec l'Ordre National des Pharmaciens.

http://www.1001pharmacies.com

 

Pour télécharger le Livre Blanc :

http://www.1001pharmacies.com/livre-blanc-pharmacie-medicament-sur-internet.pdf

"Pas de panique ! Ma pharmacie est en ligne, c'est grave Docteur ? "

 

L'ordonnance présentée par la ministre de la Santé Marisol Touraine adoptée le 19 décembre et complétée par Décret du 31 décembre 2012 a reçu l'approbation du Gouvernement français et autorise à présent la vente en ligne de médicaments, se mettant en règle avec la législation européenne.

 

Le décret précise que « l'activité économique par laquelle le pharmacien propose ou assure à distance et par voie électronique la vente au détail et la dispensation au public des médicaments à usage humain et, à cet effet, fournit des informations de santé en ligne. L'activité de commerce électronique est réalisée à partir du site internet d'une officine de pharmacie. » (article L. 5125-33 du code de la santé publique).

 

Ainsi toute personne proposant la vente en ligne devra le faire au nom d'une pharmacie légale, en conformité avec l'Agence Régionale de Santé et référencée par l'Ordre National des Pharmaciens.

 

 

Les avantages pour les consommateurs

 

La vente de médicaments sur internet permet aux consommateurs de bénéficier de tous les atouts liés à l'e-commerce :

 

- Le choix entre différents canaux de vente : en fonction des situations et de leurs besoins, les clients choisissent de se rendre dans leur pharmacie ou de commander en ligne avec livraison à domicile.

 

- L'expédition à domicile : toutes les personnes à mobilité réduite peuvent désormais commander directement depuis leur domicile et se faire livrer chez eux sans avoir à se déplacer.

- Une disponibilité 24h/24 et 7 jours/7 : une solution vitale pour les personnes travaillant en horaires décalés, surchargées ou indisponibles.

 

-  La confidentialité dans l'achat de produits délicats : un anonymat est préservé dans tous les cas.

 

-  Des prix plus intéressants : la possibilité pour les familles modestes, pour les étudiants, d'accéder à des médicaments moins chers mais toujours respectueux de leur santé et légaux.

 

- La disponibilité : l'assurance que les produits sont disponibles sans déplacements inutiles.

 

- La sécurité : la garantie de provenance des produits, sécurisée par leur vente en pharmacie, et la limitation de la contrefaçon en ligne sur le territoire français.

 

- L'information : l'accès à de l'information de santé complémentaire et à la notice des médicaments lors de l'achat directement en ligne.

 

- Le contact et le conseil : la possibilité d'être rappelé par un pharmacien pour obtenir plus d'informations et lui poser des questions personnelles.

lundi 3 décembre 2012

Lancement de 1001pharmacies pour soutenir les pharmaciens dans la vente de produits de santé sur internet


Le site pour soutenir les pharmaciens dans la vente de produits de santé sur internet

"Un tiers des pharmaciens Français* sont prêts à faire de la vente de médicaments sur internet si l'Ordre des Pharmaciens l'autorise. Aujourd'hui pour la parapharmacie, et demain pour le médicament, 1001Pharmacies sera leur outil pour le faire en toute légalité et simplicité".

 

 Cédric O'Neill, Pharmacien et co-fondateur de 1001pharmacies.com

 

3 décembre 2012 - 1001pharmacies.com, première plateforme web permettant aux pharmacies de vendre leurs produits de parapharmacie sur internet, vient en aide aux pharmaciens de France en leur ouvrant une « place de marché » professionnelle et légale afin de compléter leur activité sur le web et offrir à leur clientèle une offre sécuritaire. Avec un impératif pour tous : assurer la mission de santé publique et le conseil du consommateur dans tous les actes du Pharmacien.

 

http://www.1001pharmacies.com