Nora ANSELL-SALLES

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mardi 6 août 2013

BFM : Adhérents MGEFI cette information vous concerne


À compter du 1er août 2013, le taux du Livret A est fixé à 1,25 % (soit -0,5 %) afin de financer le logement social et relancer la consommation. Dans ce contexte, la BFM a décidé d’ajuster le taux du Livret BFM Avenir tout en conservant une offre attractive.

Ainsi, à partir du 1er août 2013, le taux du Livret BFM Avenir est fixé à :

Montant des dépôts inférieur ou égal à 3 000 € : 2 %
Montant des dépôts supérieur à 3 000 € : 1,50 %

La BFM propose ainsi un taux avantageux pour les montants de dépôts inférieurs à 3 000 €, en fixant un taux de rémunération de l’épargne à
+ 0,75 % par rapport au niveau de rémunération du Livret A (+ 0,5 % auparavant).

De la même manière, pour les montants de dépôts supérieurs à 3 000 €, sans limite de plafond, l’épargne est rémunérée à + 0,25 % par rapport au niveau de rémunération du Livret A (au même taux auparavant).
 
 
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  • vendredi 21 juin 2013

    Presse médicale : la HAS apporte sa contribution au débat en matière d'amélioration des pratiques éditoriales


    Alors que le secteur de la santé est confronté à la nécessité de garantir plus de transparence et de réaffirmer sa fiabilité, la presse médicale elle aussi, connaît une période de mutation profonde : érosion de la presse écrite et expansion du numérique, chute du marché publicitaire des industriels du médicament, remise en cause de la loyauté des informations diffusées ... Dans le cadre de son rôle d'information des professionnels de santé et du grand public et dans un contexte marqué par la loi relative au renforcement de la sécurité sanitaire du médicament, la HAS a souhaité contribuer à la réflexion sur la qualité de la presse médicale. Elle publie ce jour un document proposant des bonnes pratiques et des critères qualité, à l'attention de la presse comme des lecteurs. 

     

    Près de 200 titres de la presse médicale, c'est-à-dire journaux d'informations médicales et professionnelles, revues de formation médicale continue ou revues académiques de recherche concourent aux besoins d'information, de formation, de publication scientifique des différents acteurs de la santé. Or, cette presse médicale est soumise à un environnement en mutation et doit répondre à une exigence de qualité qui devient un enjeu partagé par l'ensemble des acteurs du secteur (lecteurs et chercheurs, rédactions, agences sanitaires et acteurs publics, professionnels de santé).

     

    De nombreux dispositifs de régulation mais des pratiques non homogènes

     

    Plusieurs dispositifs de régulation existent qu'ils soient spécifiques ou non à la presse médicale : lois, règlements, chartes et engagements volontaires pour les éditeurs, les annonceurs, les rédacteurs ou les auteurs.

     

    En dépit de leur existence, la HAS constate des pratiques non homogènes : manque de fiabilité des chiffres de diffusion, porosité potentielle entre annonceurs et contenu rédactionnel, non-déclaration des liens d'intérêts, absence fréquente d'affichage des procédures de fonctionnement et des chartes éditoriales ...

     

    Pour guider les bonnes pratiques, la HAS propose des outils et critères organisés autour de 3 grands axes :

     

    - la transparence :

    ·        affichage systématique des déclarations d'intérêt des auteurs, des comités de rédaction, de toute personne ayant une responsabilité éditoriale,

    ·        transparence des procédures éditoriales en particulier les modalités de relecture des articles,

    ·        transparence des sources de financement des recherches publiées ;

     

    - l'indépendance éditoriale de la rédaction par rapport aux influences possibles des annonceurs mais également indépendance par rapport notamment aux éditeurs ;

     

    - l'éthique éditoriale, c'est-à-dire le respect de certaines règles de publication (citation des sources, qualité d'auteur, ...) et de l'expression des courants de pensée, l'engagement à respecter les recommandations internationales existantes en la matière : ICMJE [1], codes du COPE [2], documents disponibles en français.

     

    La liste des critères identifiés par la HAS est accessible dans le rapport complet et dans sa synthèse de 4 pages.

     

    Plus d'informations sur le site de la HAS en cliquant ici

     

     

    mardi 21 mai 2013

    Si l'information sécu vous intéresse


    La dématérialisation séduit la plupart des entreprises françaises avec 3 millions d'inscriptions sur le portail Net-entreprises

    Dans un communiqué du 15 mai 2013, le Groupement d'intérêts publics pour la modernisation des déclarations sociales (GIP-MDS) se félicite des bons résultats du site internet net-entreprises avec trois millions d'entreprises inscrites et 22 millions de télédéclarations enregistrées en 2012, ce qui confirme l'intérêt des entreprises pour les mesures électroniques liées à la simplification administrative. En janvier 2013, 2,6 millions de déclarations de cotisations sociales (DUCS) ont été enregistrées (soit + 25 % par rapport à janvier 2012), auxquelles s'ajoutent 1,3 million de déclarations annuelles (DADS-U) sans oublier une utilisation croissante de l'attestation de salaire en ligne (1,5 million entre janvier et février 2013).

    Le GIP-MDS y voit un "signal positif au moment de lancer la déclaration sociale nominative, la DSN, qui remplacera d'ici 2016 la plupart des déclarations".
    Communiqué du GIP-MDS

     

    Open data en santé : « compte là-dessus et bois de l'eau »

    Il n'y aura pas d'open débat sur l'open data ! "La ministre de la Santé fait tout ce qu'elle peut pour enterrer le débat afin qu'elle et son administration décident seules des conditions d'une éventuelle ouverture des données de santé", écrit l'Initiative transparence santé dans son dernier billet. Elle nous propose de faire le point sur cet "enterrement de première classe pour l'Open data" et compte sur la mobilisation citoyenne qui doit se poursuivre pour tenter de faire bouger les lignes.


    La lettre Acteurs publics se penche également sur ce sujet d'actualité en donnant la parole dans deux articles à Christian Babusiaux, président de l'nstitut des données de santé (IDS), qui veille à la qualité et à la cohérence de l'utilisation de la base de données de l'Assurance maladie, le SNIIRAM, et à Daniel Lenoir, directeur de l'ARS du Nord-Pas-de-Calais, qui se plaint d'un accès devenu très limité pour le personnel des agences.
    Les données de santé, un gisement convoité - Acteurs publics
     L'interview de Daniel Lenoir, directeur de l'ARS du Nord-Pas-de-Calais : “La clé d'une meilleure coordination de l'offre de soins”

     

    Payname : le Paypal de l'URSSAF

    Payname, start-up française en pleine naissance, est une application de paiement pour déclarer à l'Urssaf et payer tous les services entre particuliers comme le ménage, la garde d'enfant, le montage de meuble, l'assistance informatique, le soutien scolaire, le jardinage…, en un seul clic, tout en profitant de 50% de réduction d'impôt.

    "Payname, c'est un peu le Paypal et l'URSSAF dans un même service", souligne un article de France info du 13 mai consacré à cette "petite révolution". Il parait que le site marche fort, à tel point que le créateur de seloger.com vient d'entrer au capital de Payname.
     Le site

     

     

    Le hit des liens les plus cliqués de la lettre 553 du 12 mai 2013

     

    1 -  Journal Actualité de l'EN3S. Le numéro spécial COG dans sa nouvelle forme numérique


    3 - Arrêts de travail. "Fraudeurs au pilori" ?... Le billet du 6 mai 2013 de Claude Frémont -

    4 - Les médecins au 1er janvier 2013 - DREES Document de travail, Série statistiques, n° 179


    6 - La télémédecine pas coût-efficace dans le domaine des maladies chroniques - L'article TICsanté

     
    Sources : Newsletter réalisée par Gérard Bieth - © www.annuaire-secu.com - Le portail indépendant des agents de la Sécurité sociale

    Les Agences régionales de santé (ARS) d’Ile-de-France et de Rhône-Alpes consolident leur partenariat sur le champ des systèmes d’information santé


                                                                                                                        
       
    Le 15 mars 2013, Claude Evin, directeur général de l’ARS Ile-de-France et Christophe Jacquinet, directeur général de l’ARS Rhône-Alpes ont renouvelé la convention de partenariat qui les engageaient à développer en commun des systèmes d’information en santé, médico-social, prévention et ambulatoire, depuis les études préalables jusqu’à la mise en œuvre opérationnelle des projets.

    L’ouverture de l’hôpital vers la ville, l’accroissement de la diffusion des technologies de l’information et de la communication dans la santé et les contraintes budgétaires sont autant d’éléments conjoncturels qui conduisent les agences régionales de santé, dans le cadre des orientations nationales impulsées par la délégation à la stratégie des Systèmes d’Information de Santé du ministère, à promouvoir le développement rationnel et performant des systèmes d’information.

    Parallèlement, la place des mutualisations intra et inter régionales s’étend à de nombreux champs de compétences des agences.

    Les régions Ile-de-France et Rhône-Alpes présentent des caractéristiques communes comme la taille de la région et le nombre important d’opérateurs et de professionnels de santé y exerçant (420 établissements de santé et 47 000 professionnels de santé libéraux en Ile-de-France ; 340 établissements de santé et 32 700 professionnels de santé libéraux en Rhône-Alpes), qui rendent possible l’importation de méthodes et de solutions éprouvées par l’une ou l’autre des deux régions. Procéder par simple « copier / coller » à partir de solutions construites dans des régions de tailles trop différentes est souvent plus difficile.

    En 2008, des premiers axes de mutualisation en matière de systèmes d’information de santé avaient été identifiés, notamment au travers d’outils destinés à faciliter la coordination des soins comme TRAJECTOIRE[1], conçu en Rhône-Alpes et aujourd’hui déployé dans 98% des établissements de santé franciliens.
    D’autres travaux communs ont été menés, à partir du Répertoire des professionnels de santé d’Ile-de-France (REPSIF) et du portail télésanté de Rhône-Alpes. De nouveaux projets communs démarrent autour du Répertoire opérationnel des ressources (ROR) Ile-de-France et des échanges sécurisés entre professionnels et établissements de santé.
    La nouvelle convention est aujourd’hui signée après cinq années de collaboration jugées fructueuses ; elle établit un comité stratégique composé paritairement de 2 représentants de chaque ARS et un programme de travail commun annualisé. Les groupements de coopération sanitaires régionaux, le GCS pour le Développement des Systèmes d’Information partagés en Santé en Ile-de-France - D-SISIF (www.gcsdsisif.fr) et le GCS Système d’information santé Rhône-Alpes - SISRA (www.sante-ra.fr) en assureront le secrétariat et animeront les comités projets.
    Engagées l’une et l’autre dans l’amélioration des parcours des patients et le développement de l’efficience du système de santé, les deux régions partenaires accroissent ainsi leurs moyens et souhaitent limiter les redondances en matière de système d’information.   

    vendredi 3 mai 2013

    Contraception d'urgence : la nécessité d'une meilleure information

    Contraception d'urgence : la nécessité d'une meilleure information


    En France, même si trois femmes sur quatre disposent d'une contraception, les échecs contraceptifs restent fréquents : une grossesse sur trois est non prévue et la moitié conduit à une interruption volontaire de grossesse. La Haute Autorité de Santé a été saisie pour évaluer l'efficacité de la prescription à l'avance de la contraception d'urgence sur la réduction du nombre grossesses non prévues et sur ses conséquences éventuelles sur la couverture contraceptive et le risque d'infections sexuellement transmissibles.


    Depuis plusieurs années, les politiques en matière de contraception ont notamment pour objectif de réduire le nombre de grossesses non prévues ainsi que celui des interruptions volontaires de grossesse (IVG). Pourtant, ce nombre reste élevé, avec une grossesse sur trois non prévue, la moitié de ces grossesses aboutissant à une IVG. Une des pistes envisagées par l'Inspection générale des affaires sociales dans son évaluation de la loi de 2001 relative à l'IVG et à la contraception est de délivrer à l'avance la contraception d'urgence aux femmes.


    Saisie par la direction générale de la santé sur cette question, la Haute Autorité de Santé a évalué l'efficacité de la prescription systématique de la pilule de contraception d'urgence (PCU)* sur l'incidence des grossesses non prévues, sur les risques d'une moindre utilisation de la contraception régulière et sur les comportements sexuels à risque en termes de rapports non protégés et d'infections sexuellement transmissibles. La contraception d'urgence désigne une contraception « de rattrapage », utilisable par les femmes en situation d'urgence dans les 3 à 5 jours qui suivent un rapport sexuel non ou mal protégé pour éviter une grossesse non prévue. Elle n'est pas efficace à 100% et plus sa prise a lieu rapidement après le rapport non protégé, plus son efficacité est grande. Elle n'est pas destinée à être utilisée de façon régulière en raison du risque d'échec plus grand qu'avec les autres contraceptifs. Disponible en pharmacie sans ordonnance médicale, elle est délivrée de manière gratuite et anonyme aux mineures en situation d'urgence.


    Dans son rapport d'évaluation de santé publique, la HAS conclut qu'il n'y a pas de preuve de l'efficacité d'une telle disposition sur le nombre de grossesses non prévues à l'échelle populationnelle. Par ailleurs, les études montrent que la prescription à l'avance de PCU n'entraine pas d'effets néfastes sur la prise d'une contraception régulière ou sur les infections sexuellement transmissibles. La HAS recommande plutôt d'envisager cette prescription au cas par cas accompagnée d'une information personnalisée, comme par exemple aux femmes qui ont des difficultés d'accès géographiques à la contraception d'urgence.


    Outre ces conclusions, la HAS insiste sur deux recommandations. Il lui apparaît essentiel de considérer la contraception d'urgence comme une « solution de rattrapage », à intégrer dans le cadre général de la santé sexuelle et reproductive. Elle défend également une meilleure information sur la contraception d'urgence, via les professionnels de santé, les associations et les programmes d'éducation à la sexualité en milieu scolaire car un frein majeur à son utilisation est sa méconnaissance. Cette information doit concerner les femmes et les hommes et aborder la contraception d'urgence sur tous ses aspects : délai d'utilisation des différentes méthodes, mode d'utilisation et possibilités d'accès.


    Consultez les documents en cliquant ici


    *: Seule la pilule de contraception d'urgence a été évaluée par la HAS dans le cadre de la prescription à l'avance, l'autre méthode de contraception d'urgence que représente le DIU au cuivre, est moins compatible avec une prescription anticipée et nécessite une mise en place par un médecin.

    mercredi 24 avril 2013

    Lancement du site www.conseilsauxaidants.org


    La première plateforme numérique d’information et de conseils pratiques en vidéo à destination des aidants des personnes Alzheimer


     

    La France compte aujourd’hui près de 900.000 personnes atteintes de maladie d’Alzheimer ou syndromes apparentés, dont 65% d’entre elles, soit 585.000 personnes, quel que soit leur âge ou leur stade dans la maladie, vivent à domicile. La plupart de ces personnes sont soutenues dans leur vie quotidienne par des professionnels de santé mais aussi par des proches, familles, amis ou voisins, communément appelés les « aidants ».

    Ces aidants - qui ne sont pas des professionnels - n’ont, dans la majorité des cas jamais reçu de formation - même si beaucoup sont proposées -  et manquent même trop souvent d’informations ou de conseils pratiques de base. C’est une réalité de terrain confirmée aussi bien par les professionnels de santé que par les études* menées sur le sujet.

    Le site « Conseils aux aidants » a été pensé pour eux. Cette nouvelle plateforme numérique d’information, est un site internet d’intérêt général, gratuit et libre d’accès à destination de tous les aidants en quête d’informations et de conseils pratiques pour les aider dans leurs tâches quotidiennes sans pour autant les professionnaliser. Il ne s’agit pas d’un site de formation. Ces conseils sont également applicables à tous les aidants de personnes âgées ayant une autonomie altérée.

    Sur le site, les conseils ont été regroupés en 9 chapitres thématiques : Déplacements, Nutrition, Toilette, Aménagement du logement, Communication, Loisirs, etc. Chaque chapitre s’appuie sur une vidéo, mettant en scène des aidants en situation avec des personnes dépendantes, commentée et analysée par des professionnels qui délivrent des conseils pratiques. Chacune de ces vidéos est accompagnée d’informations complémentaires par écrit permettant d’approfondir le sujet.

    Le site inclut également des contenus associés : des documents, des liens, des informations pratiques et un carnet d’adresses qui seront enrichis au fil du temps. L’un des points essentiels pour tous ces aidants non professionnels étant de savoir justement à partir de quel moment et dans quelle situation contacter des professionnels. Qui contacter ? Pour quoi ? Où et comment ? Cette section du site a été conçue pour répondre à ces questions.

    Le Dr Hugonot-Diener, à l’origine de ce projet, précise : « Les aidants constituent aujourd’hui le principal soutien à toutes les personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer à domicile mais tous ces aidants familiaux ont encore l’impression, bien souvent justifiée, d’être laissés seuls face à leurs difficultés. Alors que les contacts entre ces aidants et les professionnels de santé à leur disposition restent limités, une part importante d’entre eux a recours à internet et au téléphone pour s’informer et trouver assistance. »

    Dans ce contexte, le Dr Hugonot-Diener, à la fois réalisatrice et médecin gériatre, et les équipes d’ISATIS et d’AREPA, avec le soutien de la Caisse des Dépôts et celui de la Mairie de Paris, a pris l’initiative de créer la plateforme d’information et de conseils : www.conseilsauxaidants.org

    Ce site et l’ensemble des informations qu’il contient, sont également déclinés en format : « Livret et DVD », produits et offerts aux professionnels de santé et aux formateurs sur le terrain partout en France.

     

    Genèse et contexte du projet : « Conseils aux Aidants »

    (*) A l’origine de ce projet, les résultats d’une enquête du réseau gérontologique Mémorys de Paris Sud et centre. Dans le cadre d’une réflexion des professionnels de santé, sur l’aide pouvant être apportée aux aidants et dans l’optique d’un projet de formation/conseils pratiques des aidants familiaux, des équipes du réseau Mémorys, et du CLIC-PPE centre, ont mené une enquête en 2011 et 2012. Cette enquête a été réalisée auprès des aidants des personnes accueillies à la journée dans les accueils de jour Isatis (Paris 13° et 15°) et St Germain (Paris 6°) par : R David et B. Saintjulien, et le Dr A. Lemaire, encadrés par le Dr L. Hugonot-Diener et M. Bouchaud.  

    Les résultats de cette enquête soulignaient plusieurs points importants, comme la place primordiale jouée aujourd’hui par les aidants non professionnels dans l’accompagnement des personnes atteintes de maladie d’Alzheimer vivant à domicile, mais aussi le manque de contacts suffisamment réguliers ou suffisamment approfondis entre ces aidants familiaux et les professionnels de santé. Les retours de terrain démontraient également et de manière unanime le déficit de ces aidants familiaux en termes de connaissances pratiques de base, inversement proportionnel à leurs attentes et à leur désir de s’informer et d’apprendre. C’est ce double constat qui a conduit le Dr Hugonot-Diener, avec les réseaux AREPA, ISATIS et la Caisse des Dépôts et Consignations, à lancer le programme « Conseils aux Aidants. »

     Les thérapies non médicamenteuses et une meilleure prise en charge de la maladie permettent autant que les médicaments anti-Alzheimer d’améliorer l’évolution de ces personnes, c’est à dire de freiner leur déclin. Il ne s’agit pas ici de professionnaliser les aidants familiaux ni de les former, mais de leur donner des conseils très concrets et pratiques et les services à utiliser quand cela devient nécessaire. Ce site internet et le DVD, par extension peuvent être utiles à tous les proches de personnes ayant perdu leur autonomie.


    (*) Le plan Alzheimer 2008-2012. La maladie d’Alzheimer a été déclarée priorité présidentielle. Le plan Alzheimer 2008-2012, présenté à Nice par le Président de la République, le 1er février 2008, a été élaboré sur la base des travaux de la Commission présidée par le Pr. J. Ménard, qui a remis le 8 novembre 2007 un rapport insistant sur la nécessité d’organiser et de fédérer une prise en charge globale autour et pour le bénéfice de la personne malade et de ses aidants. Le plan Alzheimer et maladies apparentées 2008-2012 a permis de mettre en place, sur l’ensemble du territoire, des mesures adaptées susceptibles d’améliorer la prise en charge des patients et la qualité de vie de leur entourage.

    Parmi les 44 mesures concrètes proposées dans le Plan Alzheimer initial, les 3 premières concernent directement le soutien nécessaire à apporter aux aidants familiaux : mesure n°1 Développement et diversification des structures de répit ; mesure n°2 Consolidation des droits et de la formation des aidants ; mesure n°3 Amélioration du suivi sanitaire des aidants naturels ; …) http://www.plan-alzheimer.gouv.fr/-aider-les-aidants-.html

     

    Le Dr L. Hugonot-Diener qui a réalisé le site et le DVD « Conseils aux Aidants », est gériatre référent des accueils de jour thérapeutiques d’ISATIS, et médecin conseiller de l’association ISATIS. Elle réalise par ailleurs des outils de formation à la disposition des professionnels (kits didactiques faits de films DVD, de livres et livrets et de présentations didactiques avec MEDFORMA). Elle est également psychogériatre du réseau Mémorys (réseau gérontologique de Paris, centre Sud) où elle évalue à domicile la situation de patients ayant des troubles du comportement et, aide les patients et leurs familles à trouver des solutions avec les équipes sociales (CLIC et ville), elle est enfin médecin en consultation mémoire du CMRR Paris-sud : hôpital Broca APHP.

    Les équipes de professionnels qui ont participé à ce DVD sont les personnels d’ISATIS (accueils de jour) et d’AREPA (soins à domicile) en contact quotidien avec ces patients et leurs familles.

    A Propos d’ISATIS : L'association ISATIS est une association loi 1901 (Intervenir et Soutenir l’Autonomie en termes d’Immobilier et de Services) créée en 1989 pour les personnes âgées les plus fragilisées par l’âge, la maladie, et confrontées à des problèmes d’isolement et de précarité financière. L’association ISATIS assure la gestion de 2 accueils de jour thérapeutiques Alzheimer (Paris 13° et Paris 15°) dont un participant à une plateforme de répit (Paris 15°), un SSIAD (Service de Soins Infirmiers A Domicile), une petite unité de vie non-médicalisée « La nouvelle maison » (Paris 15°) et 15 EHPAD (Etablissements d’Hébergement pour Personnes Agées Dépendantes) agréés au titre de l’aide sociale dont un entièrement Alzheimer. www.isatis.asso.fr

    A propos d’AREPA : AREPA est l’Association des Résidences pour Personnes Agées. Depuis près de 50 ans, AREPA est au service des personnes âgées et de leur famille, offrant à chaque senior les moyens et la qualité d'hébergement à la mesure de ses besoins et de ses exigences. AREPA gère 41 logements-foyers, 27 EHPAD et un SSIAD à Choisy-le-Roy. Le réseau comporte également quatre accueils de jour thérapeutiques. www.arepa.org

    A propos de la Caisse des Dépôts : La Caisse des Dépôts et ses filiales constituent un groupe public, investisseur de long terme au service de l’intérêt général et du développement économique des territoires (Loi de modernisation de l’économie du 4 août 2008). L’Etat a confié à la Caisse des Dépôts la gestion de 6,8 milliards d’euros pour mettre en œuvre 9 actions du Programme d’Investissements d’Avenir. A ce titre, le groupe Caisse des Dépôts intervient activement dans le secteur du vieillissement. Les deux associations ISATIS et AREPA ont été historiquement fondées par la Caisse des Dépôts. www.caissedesdepots.fr

    vendredi 19 avril 2013

    Baromètre 2013 du CISS sur les droits des malades[1] :

     







    Satisfaction de principe, attentes pratiques…






    L’information sur les soins à parfaire




    Si les usagers du système de santé sont globalement satisfaits de leur niveau d’information sur les situations courantes concernant leur santé, leur sentiment d’être bien informé est toutefois notoirement moins élevé lorsqu’on s’intéresse aux aspects pratiques de la démarche de soins :

    - le coût de ses soins et médicaments et leur prise en charge (près de 3/10 se sentent mal informés),

    - les modalités d’accès à son dossier médical (35% se sentent mal informés),

    - les recours et les démarches en cas de problème grave lié aux soins (39% se sentent mal informés), d’ailleurs seuls 37% des usagers du système de santé disent avoir déjà entendu parler de l’un des deux dispositifs de recours que sont les Commissions d’indemnisation des accidents médicaux (CRCI) ou des Commissions des relations avec les usagers dans les établissements de santé (CRUQPC).



    On comprend ainsi que leur satisfaction de prime abord repose sur la confiance accordée aux professionnels de santé et au premier rang desquels le médecin traitant (94% lui font confiance, et même 97% chez les personnes en affection longue durée -ALD-), mais qu’elle s’estompe naturellement lorsqu’il s’agit de thématiques sur lesquelles les médecins ne sont pas les plus à même de se faire les relais de l’information.





    Focus Internet : un outil perçu comme utile, mais souffrant d’un gros défaut de confiance




    Dans ce contexte, si les services de santé disponibles via Internet peuvent être perçus comme utiles par près de la moitié des usagers du système de santé (48%), ils n’inspirent confiance qu’à 33% d’entre eux en tant que source d’information, et même seulement 24% concernant les services de santé qu’on peut y trouver (comme par exemple la consultation de médecins en ligne ou les carnets de santé électroniques).



    Pourtant, en termes d’accès à l’information, notamment pour celle dont on voit qu’elle est plus difficilement relayée par les professionnels de santé, Internet devrait pouvoir être un relais important auprès du public. Il apparaît donc urgent de pouvoir certifier, de façon lisible pour le grand public, l’information en santé disponible sur Internet.





    Certains droits mal connus, mais surtout encore trop souvent mal appliqués concernant l’information sur le coût des soins ou l’accès au dossier médical




    Comme en matière d’information, les droits des malades dans leur acception la plus générale, tel que celui d’accéder aux soins ou de voir sa douleur soulagée, sont ressentis comme assez bien connus et appliqués. Toutefois, certains droits souffrent encore d’une méconnaissance par près du ¼ des usagers du système de santé quant à leur existence même, en particulier ceux correspondant aux situations où l’avis et la volonté personnels de la personne malade sont particulièrement déterminants :

    - 24% disent ne pas avoir connaissance du droit à refuser ou interrompre un traitement,

    - 25% ne pas savoir qu’il est possible d’engager un recours en cas de problème grave lié aux soins,

    - respectivement 28% et 31% ne pas connaître leur droit à désigner une personne de confiance pour être accompagné tout au long d’une prise en charge, ou à rédiger des souhaits pour sa fin de vie dans le cas où on ne serait plus en mesure de les exprimer.

    Bien entendu, ces droits moins bien connus ne pourront être que moins bien appliqués.



    Par ailleurs, deux autres droits très concrets et dont il est ainsi plus aisé d’estimer la mise en œuvre, sont jugés moins bien appliqués que les autres : celui d’être informé sur les coûts des soins et celui d’accéder à son dossier médical, respectivement considérés comme mal appliqués par encore 39% et 34% des usagers.





    Focus sur AERAS : des difficultés d’accès à l’assurance dont 1/3 des Français ont pu être victimes ou témoins, sans que le dispositif AERAS bénéficie d’une pleine notoriété auprès d’eux




    Au total près du 1/3 des Français et même 49% des personnes en ALD disent avoir déjà été confrontés, en direct ou via un proche, à au moins une des difficultés suivantes en lien avec l’état de santé au moment de réaliser un emprunt : refus d’assurance du prêt (20%, et 32% pour les personnes en ALD) ; et/ou proposition d’assurance avec exclusion de garanties (19%, et 35% chez les personnes en ALD) ; et/ou proposition d’assurance avec surprime (18%, et 28% chez les personnes en ALD).

    Et, parmi ces personnes qui disent avoir été confrontées à ces situations, 46% déclarent ne pas connaître le dispositif de la convention AERAS (s’assurer et emprunter avec un risque aggravé de santé).





    18 avril, journée européenne des droits des patients : focus sur la nouvelle directive communautaire concernant les soins transfrontaliers




    Assez technique, cette directive bénéficie malgré tout d’une notoriété chez près de 4 Français sur 10. Elle est naturellement plus connue par les personnes plus directement concernées par les questions de santé, en particulier celles atteintes d’une ALD qui sont 55% à déclarer en avoir entendu parler.

    Surtout, les Français accueillent très positivement cette nouvelle possibilité offerte à tous les patients de l’UE d’accéder aux soins dans un autre pays de l’Union tout en étant remboursé dans leur pays d’origine :

    - 79% y voient bien sûr une avancée dans l’accès aux soins pour certains patients en particulier, et notamment pour ceux atteints d’une maladie rare ;

    - mais ils sont aussi respectivement 77% et 70% à y voir une avancée dans l’accès aux soins pour les patients en général et pour eux-mêmes en particulier.



    Un rappel très opportun du fait que la construction européenne n’est pas portée par la seule logique économique et financière, et que nos concitoyens sont très sensibles aux mesures prises par les instances européennes dans d’autres domaines tels que ceux de la santé et du social.









    Dans un environnement dont on voit qu’il requiert une démarche volontariste pour l’information des malades et la pleine application de leurs droits, ce baromètre consacre la place de nos associations comme organisations de référence pour représenter et défendre les intérêts des malades et de l’ensemble des usagers du système de santé : elles occupent la première place du palmarès 2013 en étant attendues dans ce rôle par 52% des Français (+12 points par rapport à 2012), et même par 62% des personnes atteintes d’une ALD. Une légitimité que la puissance publique doit reconnaître et valoriser, notamment comme moyen d’action complémentaire auprès des usagers du système de santé, par rapport aux lacunes identifiées en termes d’information et d’application de leurs droits.








    Accéder au rapport d’enquête du baromètre en vous rendant sur cette page du site du CISS : http://www.leciss.org/sites/default/files/130419_BarometreCissDroitsMalades-2013_2.pdf






    [1] Sondage LH2 pour le CISS, réalisé les 22 et 23 mars 2013 par téléphone auprès d’un échantillon de 1003 personnes, représentatif de la population française âgée de 15 ans et plus. Accédez au rapport d’enquête en cliquant ici.



    Contact presse :

    Marc Paris – Responsable communication – Tél. : 01 40 56 94 42 / 06 18 13 66 95




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    NDLR : MGEFI ET BAROMETRE SANTE

    Baromètre santé des fonctionnaires:

     

    L’analyse des réponses des adhérents de la MGEFI

     

    Dans le but de prévenir et de gérer de manière globale les risques de santé, et, à terme, de créer un guichet de santé unique, la Mutualité Fonction Publique Services* (MFP Services) a mené en 2011 une étude auprès de 15 700 (2) agents de la fonction publique pour cerner la perception qu’ils ont de leur santé et d’identifier leurs attentes.

     

    Cette étude est la 1ère pierre d’un projet plus ambitieux encore : « Prévention Horizon 2013 » qui va permettre dès 2013, de mettre en œuvre un ensemble de mesures destinées à anticiper et donc gérer le risque santé : la prévention comme démarche de santé publique.

     

     

    Le succès du baromètre auprès des adhérents de la MGEFI

    Sur un échantillon de 2 600 adhérents mutualistes MGEFI, sollicités de façon aléatoire, 1 199 personnes ont répondu, soit de plus de 45%. L’examen des questionnaires montre que la démarche de MFP Services répond à une véritable attente.

     

    Une bonne attitude vis-à-vis de la santé

    Les répondants MGEFI sont, à 87,2%, satisfaits de leur état de santé et neuf sur dix évaluent leur qualité de vie de manière positive, une perception sur ces 2 points meilleure que celle de la population française.

     

    Plusieurs facteurs peuvent l’expliquer : Les adhérents ont une bonne attitude générale vis-à-vis de leur santé. Ils se déclarent  majoritairement à jour de leurs vaccins et disent accorder une confiance élevée aux professionnels (médecins et pharmaciens). Ils sont deux fois moins nombreux à prendre des médicaments non prescrits.

     

    Des comportements favorables au maintien d’une bonne santé : une grande majorité des répondants jugent leur alimentation équilibrée et ils s’inscriraient dans des comportements à risque de manière moins prononcée vis-à-vis du tabac, du jeu et des drogues. Ainsi, 42,9% n'ont jamais fumé de leur vie et 11,2% sont des fumeurs habituels. En France, ce pourcentage est généralement supérieur à 30%. En revanche, s'agissant de la dépendance à l'alcool, 10% semblent présenter une addiction (deux fois plus d'hommes que de femmes), soit autant que parmi la population française.

     

    Des disparités importantes

    Ce bon bilan d'ensemble, ne doit cependant pas occulter d'importantes disparités ainsi la perception de la maladie chronique (notamment cardiaque et métabolique) est beaucoup plus marquée chez les adhérents MGEFI que dans la population française. Le Baromètre Santé laisse aussi apparaître un nombre important de répondants concernés par la perte d'autonomie : 10,3% sont « aidés » et 12,9% sont « aidants ».

     

    Par ailleurs, plus d'un tiers se sent fréquemment stressé (les femmes se révélant plus sujettes au stress), moins satisfait de son sommeil et de son travail que la moyenne nationale, et estime  que son travail a un impact sur sa santé.

     

     

    Un besoin d'information et de prévention

    Tout au long du questionnaire, les adhérents ont pu exprimer des attentes en matière d'informations et d'actions, parfois relatives à leur environnement professionnel. Parmi les personnes ayant déclaré avoir une maladie chronique, 49,8% souhaitent obtenir des informations précises sur leur problème de santé et leur médicament.

     

    63,6% des actifs MGEFI sont également intéressés par la mise en place d'ateliers de prévention et de promotion de la santé sur leur lieu de travail, ce qui laisse penser que les fonctionnaires gérés par la MGEFI sont bien plus demandeurs que l'ensemble des actifs français.

     

    Ce sont les thématiques du stress, du travail sur écran et des troubles musculo-squelettiques qui sont le plus souvent évoqués. Plus du tiers des personnes interrogées souhaitent, par ailleurs, obtenir des informations sur l'alimentation. Quant à la prévention, 87,8% souhaitent de l'information sur les dépistages, 61% sur la maladie d'Alzheimer, et 48,5% sur les risques cardiaques.

     

    En conclusion

    Ce premier Baromètre Santé – qui sera renouvelé tous les trois ans - a permis de recueillir des informations riches, diverses et de cerner une partie des attentes des adhérents.

     

    En ce sens, la MGEFI, qui initie déjà un certain nombre d'actions de santé publique à destination de l'ensemble de ses adhérents, actifs et retraités, mettra en place courant 2013, un plan d'action enrichi par les conclusions de cette enquête.

     

                                                                                                                 

     

    * MFP Services est délégataire de la gestion du régime obligatoire d'assurance maladie obligatoire pour 21 mutuelles de la Fonction publique, dont la MGEFI.

     

    2)    5 populations distinctes : MFP Services comprenant les agents des différents ministères (hors Education Nationale), les adhérents de la MGEFI, de la MMJ de la MCDEF et de la MGAS.

     

     

    LA RETRAITE

    Près de 8 actifs sur 10 pensent à leur retraite, principalement préoccupés par ses aspects financiers (80%) et l'organisation de nouvelles activités, culturelles ou associatives (69,4%). Un quart des retraités ont préparé leur retraite. Mais plus de 45% d'entre eux n'ont pas d'activité extérieure.

     

    LE PROFIL DES RÉPONDANTS MGEFI

    59,2% de femmes et 40,8% d'hommes. 

    51,5% ont plus de 60 ans.

    48,2% sont des actifs et 51,8% sont des retraités.

    41% sont titulaires de catégorie B, 33,2% sont titulaires de catégorie C et 25,8% sont titulaires de catégorie A et A+.

    73,1% déclarent avoir un accès facile à Internet.

     

     

     

    Liens vers les supports de présentation des résultats de ce 1er Baromètre Santé des Fonctionnaires.

    ·         Le communiqué de presse

    ·         Le dossier de presse