Nora ANSELL-SALLES

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mardi 28 janvier 2014

ALERTE INFO : Concert gratuit des « Paris Jeunes Talents » 2013 ...


300 places disponibles à retirer dès maintenant

Si vous souhaitez découvrir de nouveaux artistes parisiens, venez assister au concert « Paris Jeunes talents 2013», mardi 28 janvier à partir de 19h30 au Centre Musical Fleury Goutte d’or Barbara.

De la pop scintillante de Garçon d’Argent à la chanson française de Mathilde Forget en passant par les sons indie pop folks de Bel Plaine, venez assister au live exceptionnel et gratuit des lauréats Paris Jeunes Talents 2013.

Retirez vos places gratuitement dans l’un des 3 kiosques jeunes
Pour la presse et les professionnels : invitation sur liste. Réservation par mail :
comjeunesse@paris.fr

LE DEROULÉ  DE LA SOIRÉE :19h30 – Ouverture des portes
20h00 – 1ère partie : Siân Pottok, découverte par la RATP, notre partenaire, dans le cadre de leur sélection « Artistes du Métro »
20h15 – Présentation de la soirée par Mélanie Bauer de Radio Nova et intervention d’Isabelle Gachet, adjointe chargée de la Jeunesse
20h30 – Garçon d’Argent
21h15 – Mathilde Forget
22h00 – Bel Plaine


Les Prix Paris Jeunes Talents s’adressent aux jeunes de 13 à 30 ans en voie de professionnalisation dans les domaines de la musique, du spectacle vivant et des arts visuels. Les lauréats bénéficient d’une aide de 5000 euros et d’un accompagnement par des professionnels pour les aider à concrétiser leur projet.
Inscrivez-vous dès maintenant pour les Paris Jeunes Talents 2014 sur
www.jeunes.paris.fr avant le 1er février 2014 à minuit.
Plus d'informations sur :
www.jeunes.paris.fr / facebook.com/parisjeunestalents /twitter.com/parisjeunes
 

mardi 10 septembre 2013

Alerte info : KANGOUROU KIDS crée 5 nouvelles agences et recrute 600 personnes


Le réseau de garde d'enfants KANGOUROU KIDS poursuit son développement sur toute la France. A l'occasion de cette rentrée 2013, son Directeur Général Eric Persin annonce l'ouverture de 5 nouvelles agences et la création de 600 postes supplémentaires.

Eric PERSIN - eric.persin@kangourouk ids.fr - 06 10 23 51 78.

Le réseau de garde d'enfants poursuit son développement

« Vive la rentrée ! » déclare Eric PERSIN, Directeur Général de KANGOUROU KIDS, réseau de services à la personne, dédié à la garde d'enfants. Reconnu comme l'un des leaders spécialisés du secteur, KANGOUROU KIDS compte déjà 59 agences réparties sur toute la France depuis la création du réseau en 2010, dont certaines exploitées dès 2004.

L'agence historique de Rennes, créée en 2004, représente aujourd'hui 150 salariés, pour plus de 200 familles bénéficiant de services réguliers.

Un développement maitrisé

Le réseau national continue aujourd'hui de se développer avec l'accompagnement de 5 nouvelles agences...

Déjà les agences de Clermont Ferrand, et Pornic (44) ont ouvert en début d'été et une autre agence a vu le jour à  (rachat d'un concurrent).  Actuellement l'équipe de développement  et les franchisés préparent pour la rentrée scolaire, l'ouverture d'une agence à Blois (41) et à Charenton le Pont (94).

Suivront dans les mois qui viennent : 2 nouvelles agences en Région parisienne, une dans le centre et une  en Normandie

Au total, ce sont 64 agences qui constitueront prochainement le réseau KANGOUROU KIDS.

Ce développement se poursuit  tout en maintenant la politique Qualité affirmée par le réseau.

Eric Persin confie,
A fin Aout 2013,  66% des agences Kangourou Kids sont Certifiées QUALISAP ou en attente de leur certificat, ce qui place Kangourou Kids à la première place, et de loin,  des réseaux de garde d'enfants sur l'échelle de la plus forte proportion d'agences certifiées QUALITE
Ces efforts sont récompensés par un taux de clients satisfaits qui s'élève à 94 %.

lundi 29 avril 2013

Si l'info sécu vous intéresse...


Le compte Ameli désormais disponible en application mobile


Comme annoncé dans ma lettre précédente, vous pouvez découvrir depuis le 22 avril 2013 l'application ameli pour téléphones iPhone et Android. "Une application simple et ludique pour mettre votre compte en poche et profiter de vos services où que vous soyez et à tout moment", se félicite la CNAMTS. Après le site mobile (ameli.moncompte.mobi), l'Assurance maladie renforce donc son offre de service en lançant son application mobile « Mon compte assuré » gratuitement sur l'Apple Store et sur le Google Play Store.

Cette application permet de retrouver rapidement les principaux services du compte de chaque assuré : accéder facilement à ses derniers paiements, obtenir le détail de ceux-ci, rechercher un paiement sur les six derniers mois, parvenir à son profil et modifier ses informations personnelles (coordonnées de contact, question secrète…). L'assuré peut également géolocaliser la borne automatique de l'Assurance maladie la plus proche. L'application Ameli est accessible aux assurés du régime général et des régimes suivants : Camieg, Cavimac, CNMSS, CRPCEN, ENIM, MGP et MNH. Les premiers retours postés par les utilisateurs sur l'AppStore et sur le Google Play Store sont excellents.
Le communiqué de la CNAMTS

 

Le hit des liens les plus cliqués de la lettre 550 du 21 avril 2013

 


 


 


 

Réforme des retraites - Les pistes sur la table et les mesures écartées - Les Echos 16 avril 2013

 


 

Le nouveau billet d'humeur "de Claude Frémont intitulé "Fraudes à la Sécu. Petite piqûre de rappel"

 

Sources : Newsletter réalisée par Gérard Bieth - © www.annuaire-secu.com - Le portail indépendant des agents de la Sécurité sociale
Vos commentaires ou suggestions sont les bienvenus, contactez-le

mercredi 20 février 2013

Si l'info sécu vous intéresse....


« La vérité sur le cholestérol », le nouveau pavé dans la mare du Pr Philippe Even

Philippe Even, pneumologue et coauteur avec Bernard Debré du Guide des 4 000 médicaments utiles, inutiles ou dangereux, avait passé à la sulfateuse la pharmacopée française. Il récidive en publiant le 21 février prochain une déclinaison de son best-seller, un livre intitulé « La vérité sur le cholestérol », consacré aux statines, (trop) prescrites en France à quelque 5 millions de personnes pour faire baisser leur taux de cholestérol et prévenir les risques cardiaques. Des extraits de cet ouvrage de 378 pages sont publiés dans Le Nouvel Observateur du 14 février. Avec un gros tirage et la surface médiatique de son auteur… "tous les ingrédients sont réunis pour nourrir une nouvelle polémique", constate le Journal du dimanche. Le JDD remarque que "si la guerre du cholestérol aura bien lieu, elle a, en réalité, commencé il y a longtemps. En 2005, une étude de l'Assurance maladie relevait déjà une coûteuse surprescription des statines en France. Depuis 2007, le Dr Michel de Lorgeril, chercheur à Grenoble et blogueur, prêche en solitaire pour dénoncer la plus grande arnaque de la médecine scientifique". Selon lui "le cholestérol n'est pas une maladie" mais une "invention" destinée à générer peur et profits (un gouffre financier d'environ deux milliards d'euros pour la Sécu selon l'estimation de Philippe Even).

 

 L'auteur vient de passer au crible les essais cliniques sur les statines et dit déceler "une manipulation à grande échelle". Le journal donne également la réaction du Pr Michel Galinier, chef de service au CHU de Toulouse, qui "s'inquiète de voir, depuis la publication du Guide Even en septembre dernier, des patients bouder les statines". Pour Le Figaro, "le Pr Philippe Even a frappé fort. Trop peut-être. Car à l'évidence, «sa» vérité n'est pas celle de la majorité des spécialistes de l'athérosclérose. En moins de 24 heures, tous ceux qui sont intervenus dans les médias se sont élevés contre une théorie jugée dangereuse pour la santé publique". Le journal note que "la divergence d'analyse ne porte pas à la marge mais sur le cœur de la thèse de l'ouvrage". Pour le médiatique pneumologue, "le cholestérol est sans danger, les statines ne servent à rien et l'infarctus ne tue guère après 75 ans". Et si les médecins ne s'en sont pas rendu compte c'est par "ignorance, très générale, mais particulièrement des cardiologues, hommes d'action plutôt que biochimistes, de ce qu'est le cholestérol".


La réaction des pouvoirs publics ne s'est pas faite attendre. La HAS a fait paraître un communiqué dans lequel elle prend la défense des statines. Elle reconnaît que dans le cas d'une hypercholestérolémie non familiale isolée, leur intérêt n'a pas été démontré. En revanche, en prévention secondaire, c'est-à-dire après un AVC, un infarctus…, son bénéfice est indiscutable, et qu'en prévention primaire elles doivent être réservées aux personnes à haut risque (diabète, HTA, tabagisme…). La HAS reconnaît par ailleurs, un certain mésusage des statines en France, notamment un recours abusif en prévention primaire et en même temps un défaut de prescription chez les patients qui en auraient besoin.


Alors que les génériques font leur apparition sur le marché des statines, le Journal du Dimanche indique pour conclure qu'une nouvelle génération d'anticholestérol est en développement. "Un futur sujet d'agacement et un best-seller dans les années 2020 pour le papy flingueur Philippe Even ?", se demande le JDD.



 

 

Le hit des liens les plus cliqués de la lettre 540 du 10 février 2013

 


3 - Liste complétant et modifiant la liste d'aptitude 2013 aux emplois de direction - (4077)

4 - La vidéo du reportage des Infiltrés (1:46) - Pôle-emploi, "mission impossible" - (364)
5 - Rencontre de l'intersyndicale ADD avec le Président du COMEX et le Directeur de l'UCANSS - SNADEOS CFTC  - (325)

6 - La CNAM est-elle totalement déconnectée ? - Journal international de médecine 9 février 2013 - (303)

 

Sources : Newsletter réalisée par Gérard Bieth - © www.annuaire-secu.com - Le portail indépendant des agents de la Sécurité sociale
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vendredi 15 février 2013

À lire dans le N°6 du 12 février 2013 de ID’Santé La lettre d’info des médias de l’éducation santé

m-santé :


quelles sont les attentes des médecins généralistes ?

La santé n’échappe pas à la croissance du marché des smartphones et des tablettes. Très développée dans les pays émergents où elle se révèle chaque jour un peu plus indispensable, la m-santé ou santé mobile cherche toujours sa voie sur le vieux continent.
Son avenir en France passera par le développement d’applications mobiles réellement utiles aux patients et suffisamment validées pour que les médecins puissent les recommander.
IDS Santé a confié à l’institut d’études MediQual Research le soin de faire le point avec les médecins généralistes sur leurs attentes vis-à-vis de la m-santé (janvier 2013).




> en savoir +



Relation médecin-patient :


les brochures font tomber les tabous

Selon une récente étude réalisée par l’institut MédiQual Research auprès d’un échantillon de 306 médecins généralistes, les brochures d’information mises à disposition des patients dans la salle d’attente facilitent le dialogue sur les sujets sensibles.
Troubles de l’érection, IST, mycoses, incontinence, herpès ou halitose : autant de sujets tabous, dont les patients n’osent toujours pas parler à leurs médecins.




> en savoir +

mercredi 13 février 2013

Si l'info sécu vous intéresse...


Dossier pharmaceutique : deux millions de consultations par semaine et un nouvel hébergeur


05/02/13 - Lors d'une conférence de presse le 31 janvier 2013, relayée par une dépêche TIC Santé, la présidente de l'Ordre national des pharmaciens a tiré un bilan positif du dossier pharmaceutique (DP), notant que 97 % des officines y sont maintenant raccordées et ont créé, au 28 janvier, plus de 24 millions de dossiers.

 Mieux, le DP est consulté en moyenne deux millions de fois par semaine. 663 établissements de santé se sont portés volontaires pour mettre en place le système au sein de leur pharmacie à usage intérieur (PUI), sur 2 600 au total en France. 29 conventions ont été signées et quatre établissements sont déjà installés. Le DP va changer d'hébergeur en 2013. Avant l'été, Docapost (filiale de La Poste) remplacera Santeos. Concernant les fonctionnalités, une étude pilote débutera en janvier sur la mise en place d'un système "d'information remontante", pendant de "l'information descendante" déjà en place et qui permet à l'Ordre de communiquer rapidement auprès des pharmaciens toute information sur des alertes sanitaires (dernièrement utilisée pour Diane 35 et de ses génériques). Le DP va se tourner vers l'évaluation avec, à la mi-mars, un appel à candidatures lancé par l'Ordre pour faire des études selon trois axes : les pratiques professionnelles des pharmaciens, ce qui a changé socialement entre professionnels de santé et l'impact médico-économique sur l'organisation des soins. Enfin, la présidente de l'Ordre a souligné l'intérêt des données anonymes relatives au médicament issues du DP dans un contexte de suivi sanitaire. La loi permet à trois acteurs, le ministère de la Santé, l'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et l'Institut national de veille sanitaire (InVs) d'y accéder. Elle a indiqué à ce titre que l'Ordre avait transmis des données sur les pilules sans vouloir préciser lesquelles.
> Dépêche TIC Santé

Transparence, transparence, transparence !


08/02/13 - Décidément, la transparence dans le domaine de la santé et de ses technologies semble devenu un concept très en vogue. Rappelons d'abord l'appel à la transparence sur les données de santé au service de la santé publique (voir ma Lettre n° 538), dont le site dédié vient d'être mis à jour avec entre autres une intervention de la ministre Fleur Pellerin.

 N'oublions pas les déclarations du LEEM, qui dans le cadre de la loi Bertrand (le "Sunshine Act" à la française) se déclare désormais favorable à la transparence des pratiques. La fédération LESSIS n'est pas en reste, avec la poursuite de son "opération transparence" sur les pratiques dans le domaine des systèmes d'information hospitaliers. Mais c'est une autre transparence que viennent de pointer plusieurs média, à commencer par le site Actusoins qui a mis en lumière les fuites de dossiers nominatifs des patients de plusieurs hôpitaux français, ouverts à tous les vents et disponibles par une simple requête avec Google. Cet épisode éclaire le fossé croissant qui se creuse entre des mesures de sécurité toujours plus lourdes er contraignantes imposées par les services de l'Etat dans le domaine des données de santé et la pratique des utilisateurs, notamment hospitaliers, qui ridiculisent l'arsenal technique et réglementaire.
> Le site sur la transparence des données de santé
> "2013, An I de la transparence"
> "Les données médicales confidentielles accessibles sur le web" - ActuSoins 8 février 2013
> Blog du Monde Big Browser 5 février 2013

 

Les sites français de vente en ligne de médicaments sans ordonnance fleurissent dans la confusion


06/02/13 - Depuis le 31 décembre dernier, la vente en ligne de médicaments sans ordonnance est possible en France, depuis la publication du décret d'application de l'ordonnance du 19 décembre qui transposait les dispositions européennes.

Les Echos font un point de situation sur le Web. "Un peu plus d'un mois plus tard, un certain désordre règne dans le paysage de la vente en ligne". Ainsi, "la création de nouveaux sites n'est en principe pas autorisée avant le mois d'avril afin de laisser aux ARS et au Conseil de l'Ordre chargés de les homologuer le temps de s'organiser", rappelle le responsable de LaSante.net, l'un des deux sites d'officines qui avaient devancé le décret. Mais voilà, "de nombreux sites ont fleuri depuis le début de l'année, sans la moindre autorisation", ne respectant pas la réglementation. Les infractions constatées "ne sont d'ailleurs pas toujours délibérées car les textes ne brillent pas par leur simplicité", constate le quotidien qui souligne que "la France est le seul pays européen à limiter le commerce en ligne aux seuls médicaments en accès direct (situés devant le comptoir) et non à l'ensemble des produits sans prescription. Avec de surcroît des critères incompréhensibles".
De son côté, Michel-Edouard Leclerc regarde de près la vente en ligne de médicaments. Le distributeur estime que "la vente sur Internet se soldera par une baisse moyenne de 20 à 30 % à terme. Le problème, avec le système actuel, c'est que les pharmacies qui vont se lancer sur le Web n'auront pas les moyens logistiques d'une livraison nationale"...
> L'article des Echos du 5 février 2013

Sources :

Newsletter réalisée par Gérard Bieth - © www.annuaire-secu.com - Le portail indépendant des agents de la Sécurité sociale
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lundi 28 janvier 2013

Addiction aux jeux : Joueurs Info Service, une aide personnalisée et interactive




Quand le jeu n’est plus un jeu : vers qui se tourner si un de ses proches est accro aux jeux ? A quel moment,

peut-on se considérer comme un joueur à risque ? Pour le joueur occasionnel ou le joueur excessif1, pour

l’entourage ou pour soi-même, les jeux de hasard suscitent de nombreuses questions. Si en France, un peu plus

d’une personne sur cinq joue régulièrement dans l’année, plus de 48 % des Français entre 18 et 75 ans déclarent

avoir joué de l’argent selon le Baromètre santé Inpes 20102. Impact financier, isolement, tendances suicidaires…

les conséquences d’une pratique excessive du jeu peuvent être graves, et parfois accentuées par la présence

d’autres addictions. C’est un sujet de préoccupation des pouvoirs publics. Aussi, ADALIS (Addictions Drogues

Alcool Info Service) et l’Inpes lancent un nouveau portail interactif d’information et d’aide personnalisée sur les

jeux liés à l’argent.

Addiction aux jeux : les hommes plus concernés que les femmes

Jouer est en général un loisir, une passion, une source d’excitation ou de détente. Mais avec les jeux d’argent et de

hasard, quand le rythme s’accélère, quand on commence à perdre des sommes importantes, on peut se demander si le

jeu reste un loisir ou s’il devient un problème voire une dépendance. En France, selon les résultats du Baromètre santé

Inpes 2010, on peut estimer que 0,9 % des individus (400 000 personnes) présentent un risque modéré et que 0,4 % sont

des joueurs excessifs (200 000 personnes), soit 1,3 % de joueurs dits problématiques.

Le jeu excessif se retrouve plus souvent chez les moins de 34 ans et les personnes ayant de faibles revenus. En France,

76 % des joueurs excessifs sont des hommes, 84 % ont entre 25 et 54 ans, 58 % déclarent un revenu mensuel

inférieur à 1 100 euros et la grande majorité vit en ville. Les montants joués augmentent fortement avec le niveau de

risque du joueur. La part de joueurs misant plus de 1500 euros par an concerne 3 % des joueurs sans problème, 10% des

joueurs à risque faible3, 23 % des joueurs à risque modéré pour atteindre 48 % des joueurs excessifs.

Internet change la donne pour les joueurs

En France, la loi du 12 mai 2010 a ouvert et organisé le jeu d’argent et de hasard sur Internet. Neuf mois après, l’offre

légale de jeu sur Internet a généré 2,6 millions de comptes de joueurs actifs4 et 595 millions d’euros de mises (ARJEL

2011). Selon le Baromètre santé Inpes 2010, réalisé juste avant la légalisation des jeux sur Internet, un peu moins d’un

joueur actif sur dix (9,1 %) déclarait s’y être adonné. Ces joueurs actifs en ligne au moment de l’enquête étaient âgés de

moins de 35 ans (45,1 %) pour près de la moitié d’entre eux, et étaient huit fois sur 10 des hommes (81,6 %). L’étude

constate que les jeux sur Internet sont plus fréquemment pratiqués par les joueurs excessifs. Ainsi, ces derniers

déclarent y jouer en moyenne 179 fois par an contre 90 pour les joueurs à faibles risques ou 70 pour les joueurs à

risques modérés.

Le constat d’un réel besoin d’information et de conseils pour les joueurs et l’entourage

Jouer, s’isoler des autres, rejouer en pensant récupérer sa mise… Plus la dépendance aux jeux s’installe, plus elle a

d’impact sur la vie des joueurs et celle de leur entourage. Les conséquences sont diverses et les solutions pas toujours

évidentes. Vers qui se tourner ? La ligne d’écoute téléphonique « Joueurs Info Service » (09 74 75 13 13, appel non

surtaxé) a été créée dans le but d’apporter une aide à ces personnes. Depuis sa création en juin 2010, elle a déjà

traité plus de 32 000 appels.

En 2011, 69 % des joueurs et près de la moitié de l’entourage appelant étaient âgés entre 20 et 49 ans. La majorité

des appels des proches provient du conjoint(e) (38 %) et des parents (26 %).

Le motif des appels est varié : 43 % des joueurs abordent leur pratique de jeux, 36 % questionnent sur les modalités de

l’arrêt. Les aspects sociaux, essentiellement liés aux problèmes financiers viennent en 3ème position avec 20 % des

appels. Pour l’entourage le premier besoin est celui de parler de la pratique du jeu de leur proche, savoir quelle

attitude adopter, comment faire face au déni éventuel, agir avant le pire. Ces problématiques représentent 71 %

des appels. Les aspects relationnels sont aussi une thématique beaucoup plus exprimée par l’entourage que par les

joueurs avec 51 % des appels contre 14% pour les joueurs.

1 Joueur excessif : joueur répondant à des critères indiquant qu’il est en grande difficulté par rapport à sa conduite de jeu.

2 Source Baromètre santé Inpes 2010

3 Joueur à risque faible : joueur ayant peu de chance de se trouver en difficulté par rapport à sa conduite de jeu

4 Joueur actif : a joué au moins 52 fois et/ ou a misé au moins 500 euros au cours des 12 derniers mois.

Joueurs Info Service : une aide personnalisée et une entraide interactives pour les joueurs et l’entourage

L’Inpes et ADALIS lancent un nouveau site à destination des joueurs et de leur entourage, en complément de la ligne

d’écoute Joueurs Info Service. Car avec l’autorisation des jeux en ligne sur Internet, il est aussi important de pouvoir être

au plus proche des joueurs en ligne. « Aujourd’hui, un dispositif d’aide à distance ne peut en effet se concevoir sans son

volet internet. Il nous faut diffuser de l’information et proposer notre aide via ce média prédominant, et ainsi toucher un

public qui ne téléphone pas facilement et se sent plus à l’aise avec l’échange en ligne » explique Véronique Bony,

directrice générale d’ADALIS.

 

Le contenu du site a été rédigé dans le but de répondre aux

questions que se posent les joueurs et leur entourage.

Comment limiter ma pratique de jeu ? Comment gérer mes

problèmes d’argent ? Comment préserver mes finances ?

Que faire pour l’aider ? Le site délivre des conseils pratiques

et juridiques, et oriente les internautes vers des

professionnels à l’aide d’un annuaire de 3 000 structures

spécialisées en addictologie. « Les jeux de hasard peuvent

donner lieu à une vraie addiction et nécessitent à ce titre un

dispositif de soutien tout comme les autres drogues. Les

joueurs sont nombreux à se poser des questions, sur leur

pratique du jeu, certains sont dans des situations

économiques ou sociales critiques : ils ont vidé leur compte

en banque, hypothéqué leur maison… » commente le Dr

Thanh Le Luong, directrice générale de l’Inpes.

 

Un site dédié à tous

Le site s’adresse aux joueurs, à l’entourage et à toute personne ayant des questions sur l’addiction aux jeux. A travers ses

différentes rubriques, le site aide à comprendre l’univers du jeu, sa définition, ses mécanismes. Il apporte un éclairage sur

l’attraction qu’exerce les jeux d’argent et de hasard. Pour les joueurs et l’entourage, le site aborde les problématiques

qu’ils peuvent rencontrer et propose un moteur de recherche permettant de trouver la structure adaptée à leur besoin

dans leur département : suivi individuel, groupe de paroles, soutien de l’entourage sont ainsi proposés dans certains

Centres de Soins d'Accompagnement et de Prévention en Addictologie (CSAPA) formés à la prise en charge de la

dépendance au jeu.

Un site à vocation interactive centré sur l’aide

Au-delà de sa vocation informative, Joueurs Info Service propose une véritable aide personnalisée aux Internautes.

A travers la rubrique « vos questions, nos réponses », le module de chat individuel et le service de rappel via Internet,

chaque internaute peut obtenir une réponse personnalisée à ses questions et échanger en privé avec un écoutant de la

ligne Joueurs info service.

La mise à disposition d’espaces publics de discussion tels que les forums ou les chats collectifs et la possibilité de

déposer un témoignage ou de contribuer aux contenus du site en proposant un article, un thème de chat collectif, un fil de

discussion ou en réagissant aux contributions des autres internautes valorisent l’expérience, les connaissances et les

savoirs faire des internautes.

Si le site est avant tout centré sur l’aide, il permet aussi à l’internaute d’être acteur et de favoriser l’entraide.

Pour voir le site : www.joueurs-info-service.fr