Nora ANSELL-SALLES

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mercredi 24 avril 2013

Lancement du site www.conseilsauxaidants.org


La première plateforme numérique d’information et de conseils pratiques en vidéo à destination des aidants des personnes Alzheimer


 

La France compte aujourd’hui près de 900.000 personnes atteintes de maladie d’Alzheimer ou syndromes apparentés, dont 65% d’entre elles, soit 585.000 personnes, quel que soit leur âge ou leur stade dans la maladie, vivent à domicile. La plupart de ces personnes sont soutenues dans leur vie quotidienne par des professionnels de santé mais aussi par des proches, familles, amis ou voisins, communément appelés les « aidants ».

Ces aidants - qui ne sont pas des professionnels - n’ont, dans la majorité des cas jamais reçu de formation - même si beaucoup sont proposées -  et manquent même trop souvent d’informations ou de conseils pratiques de base. C’est une réalité de terrain confirmée aussi bien par les professionnels de santé que par les études* menées sur le sujet.

Le site « Conseils aux aidants » a été pensé pour eux. Cette nouvelle plateforme numérique d’information, est un site internet d’intérêt général, gratuit et libre d’accès à destination de tous les aidants en quête d’informations et de conseils pratiques pour les aider dans leurs tâches quotidiennes sans pour autant les professionnaliser. Il ne s’agit pas d’un site de formation. Ces conseils sont également applicables à tous les aidants de personnes âgées ayant une autonomie altérée.

Sur le site, les conseils ont été regroupés en 9 chapitres thématiques : Déplacements, Nutrition, Toilette, Aménagement du logement, Communication, Loisirs, etc. Chaque chapitre s’appuie sur une vidéo, mettant en scène des aidants en situation avec des personnes dépendantes, commentée et analysée par des professionnels qui délivrent des conseils pratiques. Chacune de ces vidéos est accompagnée d’informations complémentaires par écrit permettant d’approfondir le sujet.

Le site inclut également des contenus associés : des documents, des liens, des informations pratiques et un carnet d’adresses qui seront enrichis au fil du temps. L’un des points essentiels pour tous ces aidants non professionnels étant de savoir justement à partir de quel moment et dans quelle situation contacter des professionnels. Qui contacter ? Pour quoi ? Où et comment ? Cette section du site a été conçue pour répondre à ces questions.

Le Dr Hugonot-Diener, à l’origine de ce projet, précise : « Les aidants constituent aujourd’hui le principal soutien à toutes les personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer à domicile mais tous ces aidants familiaux ont encore l’impression, bien souvent justifiée, d’être laissés seuls face à leurs difficultés. Alors que les contacts entre ces aidants et les professionnels de santé à leur disposition restent limités, une part importante d’entre eux a recours à internet et au téléphone pour s’informer et trouver assistance. »

Dans ce contexte, le Dr Hugonot-Diener, à la fois réalisatrice et médecin gériatre, et les équipes d’ISATIS et d’AREPA, avec le soutien de la Caisse des Dépôts et celui de la Mairie de Paris, a pris l’initiative de créer la plateforme d’information et de conseils : www.conseilsauxaidants.org

Ce site et l’ensemble des informations qu’il contient, sont également déclinés en format : « Livret et DVD », produits et offerts aux professionnels de santé et aux formateurs sur le terrain partout en France.

 

Genèse et contexte du projet : « Conseils aux Aidants »

(*) A l’origine de ce projet, les résultats d’une enquête du réseau gérontologique Mémorys de Paris Sud et centre. Dans le cadre d’une réflexion des professionnels de santé, sur l’aide pouvant être apportée aux aidants et dans l’optique d’un projet de formation/conseils pratiques des aidants familiaux, des équipes du réseau Mémorys, et du CLIC-PPE centre, ont mené une enquête en 2011 et 2012. Cette enquête a été réalisée auprès des aidants des personnes accueillies à la journée dans les accueils de jour Isatis (Paris 13° et 15°) et St Germain (Paris 6°) par : R David et B. Saintjulien, et le Dr A. Lemaire, encadrés par le Dr L. Hugonot-Diener et M. Bouchaud.  

Les résultats de cette enquête soulignaient plusieurs points importants, comme la place primordiale jouée aujourd’hui par les aidants non professionnels dans l’accompagnement des personnes atteintes de maladie d’Alzheimer vivant à domicile, mais aussi le manque de contacts suffisamment réguliers ou suffisamment approfondis entre ces aidants familiaux et les professionnels de santé. Les retours de terrain démontraient également et de manière unanime le déficit de ces aidants familiaux en termes de connaissances pratiques de base, inversement proportionnel à leurs attentes et à leur désir de s’informer et d’apprendre. C’est ce double constat qui a conduit le Dr Hugonot-Diener, avec les réseaux AREPA, ISATIS et la Caisse des Dépôts et Consignations, à lancer le programme « Conseils aux Aidants. »

 Les thérapies non médicamenteuses et une meilleure prise en charge de la maladie permettent autant que les médicaments anti-Alzheimer d’améliorer l’évolution de ces personnes, c’est à dire de freiner leur déclin. Il ne s’agit pas ici de professionnaliser les aidants familiaux ni de les former, mais de leur donner des conseils très concrets et pratiques et les services à utiliser quand cela devient nécessaire. Ce site internet et le DVD, par extension peuvent être utiles à tous les proches de personnes ayant perdu leur autonomie.


(*) Le plan Alzheimer 2008-2012. La maladie d’Alzheimer a été déclarée priorité présidentielle. Le plan Alzheimer 2008-2012, présenté à Nice par le Président de la République, le 1er février 2008, a été élaboré sur la base des travaux de la Commission présidée par le Pr. J. Ménard, qui a remis le 8 novembre 2007 un rapport insistant sur la nécessité d’organiser et de fédérer une prise en charge globale autour et pour le bénéfice de la personne malade et de ses aidants. Le plan Alzheimer et maladies apparentées 2008-2012 a permis de mettre en place, sur l’ensemble du territoire, des mesures adaptées susceptibles d’améliorer la prise en charge des patients et la qualité de vie de leur entourage.

Parmi les 44 mesures concrètes proposées dans le Plan Alzheimer initial, les 3 premières concernent directement le soutien nécessaire à apporter aux aidants familiaux : mesure n°1 Développement et diversification des structures de répit ; mesure n°2 Consolidation des droits et de la formation des aidants ; mesure n°3 Amélioration du suivi sanitaire des aidants naturels ; …) http://www.plan-alzheimer.gouv.fr/-aider-les-aidants-.html

 

Le Dr L. Hugonot-Diener qui a réalisé le site et le DVD « Conseils aux Aidants », est gériatre référent des accueils de jour thérapeutiques d’ISATIS, et médecin conseiller de l’association ISATIS. Elle réalise par ailleurs des outils de formation à la disposition des professionnels (kits didactiques faits de films DVD, de livres et livrets et de présentations didactiques avec MEDFORMA). Elle est également psychogériatre du réseau Mémorys (réseau gérontologique de Paris, centre Sud) où elle évalue à domicile la situation de patients ayant des troubles du comportement et, aide les patients et leurs familles à trouver des solutions avec les équipes sociales (CLIC et ville), elle est enfin médecin en consultation mémoire du CMRR Paris-sud : hôpital Broca APHP.

Les équipes de professionnels qui ont participé à ce DVD sont les personnels d’ISATIS (accueils de jour) et d’AREPA (soins à domicile) en contact quotidien avec ces patients et leurs familles.

A Propos d’ISATIS : L'association ISATIS est une association loi 1901 (Intervenir et Soutenir l’Autonomie en termes d’Immobilier et de Services) créée en 1989 pour les personnes âgées les plus fragilisées par l’âge, la maladie, et confrontées à des problèmes d’isolement et de précarité financière. L’association ISATIS assure la gestion de 2 accueils de jour thérapeutiques Alzheimer (Paris 13° et Paris 15°) dont un participant à une plateforme de répit (Paris 15°), un SSIAD (Service de Soins Infirmiers A Domicile), une petite unité de vie non-médicalisée « La nouvelle maison » (Paris 15°) et 15 EHPAD (Etablissements d’Hébergement pour Personnes Agées Dépendantes) agréés au titre de l’aide sociale dont un entièrement Alzheimer. www.isatis.asso.fr

A propos d’AREPA : AREPA est l’Association des Résidences pour Personnes Agées. Depuis près de 50 ans, AREPA est au service des personnes âgées et de leur famille, offrant à chaque senior les moyens et la qualité d'hébergement à la mesure de ses besoins et de ses exigences. AREPA gère 41 logements-foyers, 27 EHPAD et un SSIAD à Choisy-le-Roy. Le réseau comporte également quatre accueils de jour thérapeutiques. www.arepa.org

A propos de la Caisse des Dépôts : La Caisse des Dépôts et ses filiales constituent un groupe public, investisseur de long terme au service de l’intérêt général et du développement économique des territoires (Loi de modernisation de l’économie du 4 août 2008). L’Etat a confié à la Caisse des Dépôts la gestion de 6,8 milliards d’euros pour mettre en œuvre 9 actions du Programme d’Investissements d’Avenir. A ce titre, le groupe Caisse des Dépôts intervient activement dans le secteur du vieillissement. Les deux associations ISATIS et AREPA ont été historiquement fondées par la Caisse des Dépôts. www.caissedesdepots.fr

lundi 15 avril 2013

C'est à lire : « CES 5 MINUTES QUI COMPTENT… DANS UN ENTRETIEN D’EMBAUCHE » de Karine Averseng - Editons Larousse


Et si votre image faisait la différence ! Tout ce qu’il est essentiel de savoir sur la communication non verbale (la gestuelle, l’attitude, la voix, la présentation, le look…) dans le cadre d’un entretien de recrutement.

 

De nombreux conseils pratiques pour mieux faire bonne impression, améliorer son image, convaincre et réussir son entretien.

 

Auteure : Karine Averseng, spécialiste de psychologie sociale, coach et conseillère en image.

samedi 9 mars 2013

Nouveautés solaires


 
Doriance Solaire

 

Pour sublimer le teint avant, pendant et après un séjour au soleil

 

Solaire& anti-âge

Pour un teint éclatant tout en luttant contre les signes de l’âge

 

Doriance est une gamme de compléments alimentaires dont la vocation est d’agir sur la peau, des cheveux et des ongles. les formules Doriance sont des solutions d’origine naturelle, conçues pour être à la fois actives et respectueuses des équilibres physiologiques

 

2 formules différentes :

 

Doriance Solaire *pour avant, pendant et après un séjour au soleil. Pour que votre peau rayonne de beauté, en respectant des conditions d'exposition raisonnables.

 

 

Doriance Solaire & Anti-âge* conseillée à toutes celles qui aiment vivre dehors et qui souhaitent préserver leur capital-jeunesse.

 

Pour sublimer le teint avant, pendant et après un séjour au soleil

 

Exposée au soleil, la peau se défend en fabriquant de la mélanine, pigment naturel qui constitue le bronzage et permet d’absorber une partie des rayons UV. Mais en cas d’exposition inadaptée, brutale ou prolongée, ce mécanisme naturel peut être insuffisant. Plus que jamais, on sait que la protection solaire doit associer des durées d’exposition limitées, l’utilisation de crèmes solaires, le port de lunettes et de vêtements si nécessaire. Un complément alimentaire peut également être utilisé.

 

Agir de l’intérieur pour sublimer le teint avant, pendant et après un séjour au soleil, c’est la vocation de Doriance Solaire.

 

 

 

Conseils d’utilisation

• En prévision de vacances au soleil, commencer au minimum 15 jours avant le départ.

• Poursuivre pendant toute la durée du séjour(1).

• Prolonger la prise pendant un mois après le retour.

Prendre 1 capsule par jour, avec un verre d’eau, de préférence au milieu d’un repas. Pour les peaux sensibles au soleil, il est possible de prendre 2 capsules par jour. Il est conseillé aux femmes enceintes ou qui allaitent de demander l’avis de leur médecin ou de leur pharmacien avant la prise de compléments alimentaires.

 

En pharmacie et parapharmacie

 

Pour un duo Doriance Solaire (2 x 30 capsules), un pendentif orné de SWAROVSKI® ELEMENTS

 

Doriance Solaire & A nti-âge

 

Pour un teint éclatant tout en luttant contre les signes de l’âge Le rayonnement solaire est la première cause de vieillissement cutané. Dès que l’on s’expose à la lumière extérieure, la peau est soumise aux effets des rayons ultra-violets, susceptibles de provoquer des dommages cellulaires et d’entraîner à long terme un vieillissement prématuré de la peau.

 

Doriance Solaire & Anti-âge est conseillé à toutes celles qui profitent du soleil au quotidien (déjeuner en terrasse, sport en plein air, jardinage...) et qui souhaitent mieux préserver leur capital-jeunesse.

 

Conseils d’utilisation

Prendre 2 capsules par jour, avec un verre d’eau, de préférence au milieu d’un repas. Il est conseillé aux femmes enceintes ou qui allaitent de demander l’avis de leur médecin ou de leur pharmacien avant la prise de compléments alimentaires.

 

En pharmacie et parapharmacie

 

Pour un duo Doriance Solaire & Anti-âge (2 x 60 capsules), un bracelet orné de SWAROVSKI® ELEMENTS est off ert.

 

 

Autobronzant*

Pour un teint ensoleillé même en hiver
 
* Signés Laboratoires Pierre Fabre

vendredi 19 octobre 2012

Bronchiolite : l'INPES rappelle les conseils indispensables pour protéger votre bébé.


Le froid arrive, la bronchiolite revient ! Les conseils indispensables pour protéger bébé

 

La bronchiolite est une infection qui inquiète les nouveaux parents à l’approche de l’hiver. La difficulté d’un bébé pour respirer est toujours éprouvante pour la famille. Mais en adoptant quelques gestes simples de prévention, les parents minimisent les risques de bronchiolite pour leur bébé. Car la bronchiolite est une infection saisonnière du petit enfant due à un virus très contagieux. Elle affecte les petites bronches du nourrisson et si elle est la plupart du temps bénigne, elle est parfois responsable de complications graves  nécessitant l’hospitalisation. Elle touche chaque année, entre fin septembre et février, près de 30 % des enfants âgés de moins de deux ans1. A l’approche de la période d’épidémie, l’Inpes rappelle les conseils indispensables pour préserver les bébés de ce virus dans le livret « la bronchiolite » téléchargeable sur www.inpes.sante.fr.

 

 

On ne partage pas ses microbes !

 

La bronchiolite est une infection virale respiratoire très contagieuse. Le virus se transmet essentiellement par voie aérienne (éternuement, toux), mais aussi par les mains ou les objets souillés par une personne infectée. Grands et petits, nous sommes ainsi tous des porteurs potentiels. Un rhume qui nous paraît tout à fait bénin peut être responsable d’une bronchiolite chez les petits. Donc premier mot d’ordre : gardons nos microbes. Pour cela :

 

Se laver les mains régulièrement et particulièrement après s’être mouché.

Porter un masque chirurgical (en vente en pharmacie) pour s’occuper d’un bébé lorsqu’on est malade ; un Français sur deux considère encore que c’est un geste pas vraiment indispensable voire tout à fait inutile2.

En cas de rhume et de toux, ne pas embrasser un bébé sur le visage ou sur les mains.

Eternuer et tousser en se couvrant la bouche soit avec le coude, le bras/la manche, un mouchoir jetable.

Eviter les visites de personnes malades (enrhumées, notamment) ou éviter de leur rendre visite avec le bébé.

Ne pas emmener le nourrisson dans des lieux publics où il risquerait d’être en contact avec des personnes enrhumées (centres commerciaux, transports en commun…), surtout s’il a moins de 6 mois!

 

Les Français sont plutôt conscients des risques de transmission du virus responsable de la bronchiolite2 : ils sont ainsi 70% à mentionner le risque qui existe lorsqu’on embrasse un bébé en étant enrhumé. Pour autant, ils sous-estiment le risque de transmission dans les lieux publics, où un enfant peut être en contact avec des personnes enrhumées ou grippées : à peine plus de la moitié d’entre eux considèrent en 2010 que le risque de contamination y est très important.

 

Pour garder les microbes éloignés : le lavage de main et quelques bons réflexes !

 

Si une personne enrhumée doit clairement faire attention avec un bébé, les virus peuvent aussi être véhiculés par les personnes sans symptôme de rhume. Il est donc important de garder de bonnes habitudes dont la  principale est le lavage de mains. Pour minimiser les risques de transmission au bébé, il est conseillé de :

 

Se laver systématiquement les mains à l'eau et au savon pendant au moins trente secondes avant de s’occuper d’un bébé.

Ne  pas échanger les effets personnels des différents enfants de la famille (biberons, couverts, etc.) et les laver soigneusement.

Laver régulièrement le nez de l’enfant avec du sérum physiologique.

1

 

1 Source : Institut de Veille Sanitaire - InVS.

2 Source : Enquête BVA 2010 menée pour l’Inpes « Attitudes et comportements en matière de prévention de la transmission des virus respiratoires »

 

On préserve l’environnement de bébé !

 

S’il est indispensable d’adopter quelques gestes pour se préserver des virus, il est aussi important de laisser son bébé dans un environnement approprié :

 

Ne pas exposer un enfant à un environnement enfumé, car le tabagisme passif implique un risque accru de formes graves de bronchiolite.

Aérer quotidiennement au moins 10 minutes la chambre de l’enfant et maintenir une température à 19°C.

 

Que faire si un bébé est malade : les bons réflexes

 

Assez souvent impressionnante par la gêne respiratoire qu’elle provoque, cette maladie hivernale est le plus fréquemment bénigne. Elle peut, néanmoins, être responsable de complications graves, en particulier chez les plus fragiles : enfants de moins de 3 mois, bébés prématurés ou ayant des affections cardiaques ou respiratoires. En 2009, 29 784 nourrissons de moins de 1 an ont été hospitalisés pour une bronchiolite aiguë.3

La bronchiolite débute généralement par un simple rhume et une toux, puis l’enfant est gêné pour respirer et il peut présenter des difficultés pour boire et manger. Les quintes de toux, très fréquentes, peuvent s’accompagner de sifflements. Si le nourrisson présente des signes simples de bronchiolite, il est déconseillé de se rendre aux urgences de l’hôpital. Il faut en revanche prendre rendez-vous rapidement chez son médecin, qui pourra confirmer le diagnostic de bronchiolite et prescrire des conseils et un traitement adapté.

Lorsque l’enfant a une bronchiolite, il est important de :

 

Continuer à le coucher sur le dos, tout en mettant un coussin sous son matelas pour surélever sa tête.

Lui donner à boire régulièrement.

Ne pas trop le couvrir.

Désencombrer régulièrement son nez à l’aide d’un sérum physiologique.

 

 « La bronchiolite », le livret à télécharger pour tout savoir sur la bronchiolite

 

Comment limiter les risques de transmission ? Que faire si bébé est malade ? Dois-je aller aux urgences ? … autant de questions que les parents peuvent se poser en période hivernale. C’est pourquoi l’Inpes a rédigé un livret d’information à destination des parents. Le livret « La bronchiolite » permet de faire le point sur la maladie et de répondre à l’ensemble de ces questions. Elle est téléchargeable sur le site www.inpes.sante.fr et est mise gratuitement à disposition du grand public chez les médecins, pédiatres, kinésithérapeutes, dans les crèches et à la CAF.

 

NDLR : Chaque année la mutuelle MGEFI reconduit une Campagne d’informations à destination des adhérents parents d’un enfant de moins de deux ans concernés par la bronchiolite. Elle met à leur disposition un réseau de kinésithérapeutes se déplaçant à domicile le week-end. Un numéro de téléphone leur est également dédié  Pour en savoir plus rendez-vous sur le site www.mgefi.fr ou contactez votre conseiller mutualiste  

lundi 15 octobre 2012

Semaine Bleue: les conseils de Sébastien Forget pour bien veillir et lutter contre la douleur




L’ostéopathie est un vrai remède contre les douleurs chroniques dont souffrent 3 seniors sur 4 …

 

selon Sébastien Forget, enseignant en ostéopathie gériatrique
à l’Ecole Supérieure d’Ostéopathie (ESO) Paris-Marne la Vallée

« Votre dos est complètement usé, on ne peut plus rien faire ! », « vous êtes rempli d’arthrose, il n’y a pas de solution ! », « vous êtes âgé, c’est normal d’avoir mal ! »… 

 

Qui n’a pas déjà entendu ces phrases décourageantes dans un cabinet médical ?

 

L’ostéopathie peut vous aider, assure Sébastien Forget, enseignant et responsable de la formation continue en ostéopathie gériatrique à l’Ecole Supérieure d’Ostéopathie (ESO) Paris – Marne la Vallée. L’ostéopathie ne fait pas de miracle, explique-t-il, le praticien ne reconstruit pas le cartilage usé… Cependant, les résultats de ma thèse menée sur plus de 600 patients ont démontré que l’ostéopathie faisait baisser les douleurs chroniques de 50% en moyenne et diminuait de 37% la consommation d’antalgiques. C’est ainsi que l’ostéopathie a fait son entrée à l’hôpital public de Château du loir (72) et dans plusieurs Etablissements d’Hébergement pour Personnes Agées Dépendantes (EHPAD) de la Sarthe.

 

Sébastien Forget livre quelques conseils utiles pour bien vieillir, accompagnés par un ostéopathe :

 

Les douleurs liées à l’âge : une réalité !

Le corps subit à tout âge des modifications. L’organisme doit alors s’adapter en permanence à ces changements. Les années passent et, inexorablement, les ligaments perdent de leur élasticité, les cartilages s’usent et s’amincissent. Cette évolution physiologique naturelle peut entrainer des douleurs articulaires, des difficultés motrices… La réalisation des gestes simples de la vie quotidienne devient donc  difficile.

Selon toutes les études, 3 seniors sur 4 souffriraient de douleurs chroniques et celles-ci touchent à plus de 80% l’appareil locomoteur (articulations, muscles…). Alors qu’en 2050, la population de 65 à 85 ans sera multipliée par 3 et le nombre de personnes de plus de 85 ans sera multiplié par 7  (source OMS), ces douleurs deviennent un enjeu de santé public !

Cette lutte contre les douleurs liées à l’âge est donc une réalité bien connue des patients et malheureusement peu de solutions leur sont offertes… En effet  pour les médecins traitants, les douleurs de l’âge sont normales, on ne peut rien y faire et sont généralement traitées par du paracétamol. Comment se fait-il alors qu’elles continuent à évoluer et augmenter ?

 

Quand consulter un ostéopathe ?

Cette médecine complémentaire, qui fut structurée au XIXe siècle aux États-Unis par le Dr Andrew Taylor Still, consiste à prévenir, tester et traiter les dysfonctionnements mécaniques du corps par des techniques de mobilisations et de manipulations de vos articulations, muscles, viscères... L’ostéopathe DO,  véritable mécanicien de l’organisme, pose un diagnostic et va permettre à votre corps de s’user moins en fonctionnant mieux. Quand le consulter ?

·         A titre préventif :

N’oubliez pas que l’ostéopathe DO est le « mécano » de votre corps, en ce qui concerne votre voiture, attendez vous que le moteur fume noir ? NON, donc pourquoi traiter mieux sa voiture que son corps ? Celui-ci ne pourra pas être changé, vous devrez vieillir avec lui…

La prévention consiste donc à diagnostiquer et stabiliser les zones de faiblesse de votre corps, d’optimiser vos facultés de mobilité, de coordination gestuelle et de minimiser les risques de chutes. Ceci vous permettra  de retrouver un confort fonctionnel  au quotidien (marche, sport, activités culturelles et familiales). Le traitement s’accompagnera de conseils et d’étirements.

2 à 3 consultations/an sont recommandées.

·         A titre curatif :

Lors de douleurs installées, anciennes ou récentes :

-          Douleurs vertébrales : lombaires, dorsales, cervicales ;

-          Douleurs articulaires diverses : Hanche, genou, épaule…

-          Névralgies : Sciatique, cruralgie, canal lombaire étroit…

-          Traumatismes : chute, accident de voiture…

-          Diminution de la mobilité

-          Troubles du sommeil, stress, anxiété…

-          Troubles du transit

 

Comment choisir son ostéopathe ?

En France, face à une profession qui échappe à la réglementation et un diplôme du même niveau pour des formations très hétérogènes, difficile de faire la différence entre un vrai ostéopathe et celui qui n'est pas assez bien formé pour pratiquer l'ostéopathie avec compétence et en toute sécurité pour le patient.

Il y a néanmoins quelques indices, conditions indispensables à remplir :

·         Une formation post-bac aux normes de l'OMS sur 5 à 6 ans minimum incluant une formation clinique ostéopathique encadrée de 1000 heures minimum.

·         Dans un établissement conforme aux normes de l'OMS, agréé par le Ministère de la Santé, et uniquement dédié à la formation initiale post-bac (voir liste proposée sur le site du Syndicat National de l'Enseignement Supérieur en Ostéopathie – www.sneso.fr ).

·         Un diplôme professionnel certifié de Niveau I et enregistré au Répertoire National des Certifications Professionnelles.

·         S’il est spécialisé en ostéopathie pédiatrique, en ostéopathie gériatrique ou en ostéopathie du sport, il doit pouvoir justifier d’un diplôme ou d’un certificat de spécialisation obtenu dans un établissement agréé par les instances professionnelles syndicales ou académiques.

 

A propos de l’auteur :

 

Sébastien FORGET

Enseignant en ostéopathie gériatrique à l’Ecole Supérieure d’Ostéopathie (ESO) de Paris-Marne la Vallée, créateur et responsable du Certificat d’Etudes Spécialisées en ostéopathie gériatrique (formation continue) de l’ESO.

Sébastien Forget fut le premier ostéopathe DO hospitalier de France et le premier à parler d’ostéopathie gériatrique. Il partage son activité entre les cabinets libéraux (72, 41), les institutions publiques dédiées aux personnes âgées dépendantes et l’enseignement et la recherche.