Nora ANSELL-SALLES

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mercredi 13 mars 2013

23 avril : L'innovation au service de l'organisation du système de santé français


L'innovation au service de l'organisation du système de santé français Conférence parlementaire le mardi 23 avril

De 9h à 16h30 à la Maison de la Chimie à Paris

 

Mardi 23 avril à 9h se tiendra une conférence parlementaire sur L'innovation au service de l'organisation du système de santé français, présidée Jean-Pierre Door Député du Loiret - Vice-président de la Commission des affaires sociales, Martine Pinville Députée de la Charente - Rapporteure sur le secteur médico-social pour le PLFSS 2013 et Pascal Terrasse Député de l'Ardèche Secrétaire national à la protection sociale au Parti socialiste.

 

Cette conférence réunira sur 3 tables rondes des participants issus de la sphère politique (élus locaux, députés, sénateurs), des représentants du secteur de la santé, des professeurs en médecine, des institutionnels et des soignants.

 

Vous recevrez sous peu le programme définitif avec la liste des intervenants.

Vous pouvez d'ores et déjà revenir vers RPpublics si vous souhaitez assister à la conférence.

 

Programme provisoire

 

Présentation de la stratégie nationale de santé


Optimiser l'efficience des réseaux de soins et de santé

- Point sur les grandes orientations de la politique de santé publique en France pour les années à venir.


- Quelles solutions pour lutter contre le développement des inégalités territoriales ? Le nécessaire redressement des comptes de la Sécurité sociale ne risque-t-il pas de renforcer les disparités dans l'accès aux soins ?


- Les TIC au service de la santé (numérique, domotique, imagerie) : analyse des opportunités, freins et limites. Mise en commun des données de santé : quelle coordination entre les acteurs de la chaine de soins ?


- Organisation territoriale des réseaux de soins : quel schéma de gouvernance ? Quelle place des industriels ? Quid des infrastructures et du partage de l'information ?
- Comment évoluent et se réorganisent les métiers de la santé ? Quelle formation face à l'émergence de nouveaux métiers « care management » ?


- Quel cadre réglementaire en France et en Europe pour faire face à ces mutations ?

 

Renforcer les performances de la recherche française

Comment favoriser l'émergence de thérapies nouvelles ?


- Accompagnement des patients, prévention et éducation thérapeutique : quelle prise en compte de ces nouveaux enjeux par les professionnels de santé ?


- Quelles réponses à l'augmentation du nombre de patients atteints de maladies chroniques ? Quelle adaptation des professionnels de santé et de l'industrie du médicament ?


- Numérique, génomique, biomarqueurs, cellulaire, nanotechnologie, immuno-vaccins : comment favoriser les filières d'excellence ? Comment impulser une nouvelle dynamique pour soutenir les applications industrielles de la recherche ?


- Évolutions des actes de soin : vers une médecine personnalisée ?


Comment améliorer l'attractivité de la France en matière de recherche et développement ?
- Quelle volonté politique pour favoriser la R&D ? L'environnement économique et institutionnel permet-il le bon développement des programmes de recherche médicale ? Quelle politique de prix pour amortir les investissements de R&D ?


- Pharmacovigilance, lois cadres bioéthiques, sécurité sanitaire : quelles sont les contraintes en France et au plan européen ? Une harmonisation du cadre législatif est-elle possible avec les principaux pays compétiteurs ?


- Quelle protection de l'innovation face à la concurrence des Etats-Unis et de l'Asie ? Comment prévenir et lutter efficacement contre la contrefaçon et la falsification de produits de santé ?

 

Relever le défi du financement de l'innovation
- Diversification des financements et évolution de la gouvernance : quelle répartition des rôles entre Assurance maladie, complémentaires santé et collectivités ?


- Quelles pistes pour améliorer durablement la performance de la dépense de santé ? Dans quelles mesures le développement de nouveaux modes de prise en charge peut-il réduire le coût de la santé ?


- Point sur les financements privés et publics français, européens, internationaux. Quelle efficacité des dispositifs d'aide aux entreprises innovantes : pôles de compétitivité, Crédit Impôt Recherche, Investissements d'avenir, Conseil stratégique des industries de santé ?


- Quel retour de la coopération entre industrie pharmaceutique, PME innovantes, instituts de recherche et hôpitaux dans le développement de partenariats de recherche ?

 


 En savoir plus

Contact presse : RPpublics
Shanez.richert@rppublics.com

vendredi 15 février 2013

Journée Internationale du cancer de l’enfant



  La Fondation Sanofi Espoir et l’Union Internationale Contre le Cancer renforcent leur partenariat
My Child Matters pour trois ans

- 38 700 enfants pris en charge et 9 700 professionnels de santé formés depuis 2006 -



Paris, France et Genève, Suisse - le 14 février 2013

- A l’occasion de la Journée Internationale du cancer de l’enfant, l’Union Internationale Contre le Cancer (UICC) et la Fondation Sanofi Espoir annoncent le renouvellement pour trois ans de leur partenariat My Child Matters, visant à lutter contre les cancers de l’enfant dans les pays à ressources limitées.

Le nouveau plan d’action est construit autour de trois priorités : l’accompagnement renforcé et l’évaluation des projets en cours dans 15 pays d’Asie, d’Afrique et d’Amérique latine, l’appui aux réseaux de soins internationaux et le déploiement d’actions de sensibilisation au plus haut niveau pour que les cancers de l’enfant deviennent une priorité de santé publique mondiale.

«

Un programme est un succès quand il a démontré de réels bénéfices pour améliorer l’accès à la santé des plus démunis et qu’il a permis, tout à la fois, de renforcer la filière de soins et d’influencer les politiques de santé », explique Caty Forget, Déléguée Générale de la Fondation Sanofi Espoir. « Aujourd’hui, nous sommes heureux de renforcer notre partenariat My Child Matters qui a démontré sa capacité à faire bouger les lignes. C’est le cas, notamment, au Philippines Children’s Medical Center, où le taux de survie à 2 ans, pour les leucémies, a progressé de 16% à 68% et où les traitements pour les plus démunis sont désormais pris en charge par l’Etat. »

Depuis 2006, plus de 40 projets ont été soutenus dans 26 pays. Au total, 38 700 enfants ont été pris en charge et 9 700 professionnels de santé ont été formés.

«

Le partenariat avec la Fondation Sanofi Espoir, initié en 2005, est l’un des plus forts et des plus emblématiques pour l’UICC, en raison de son impact significatif sur la lutte contre les cancers de l’enfant dans le monde », résume Cary Adams, Chief Executive Office, Union Internationale Contre le Cancer. « Aujourd’hui, le fossé entre les taux de survie dans les pays développés et dans les pays à bas revenus se réduit. Les capacités de diagnostic précoce et de traitement ont été développées dans les pays concernés. Enfin, la cause des cancers de l’enfant est désormais défendue dans les pays et au plus haut niveau international, à l’OMS ou au Comité des Nations Unies sur les maladies non-transmissibles. »

Plus de 175 000
* enfants sont confrontés chaque année au cancer et au moins 90 000* en meurent. Près de 80 % des enfants atteints d’un cancer dans les pays développés guérissent grâce à une prise en charge précoce et efficace. Ce taux tombe malheureusement à 20 % des enfants, voire 10 %, dans les pays à faibles ressources où l’information, le diagnostic précoce, l’accès aux soins et aux traitements sont souvent difficiles.

Le programme
My Child Matters, conçu par l’équipe de la Fondation Sanofi Espoir et déployé avec l’Union Internationale Contre le Cancer (UICC), le St Jude Children’s Research Hospital (Etats-Unis) 2/2

et d’autres organisations partenaires, associe soutien financier, appui d’experts internationaux et mise en réseau pour améliorer tous les aspects de la chaîne de santé : l’information et la sensibilisation du grand public et des autorités, la formation de personnels qualifiés, le diagnostic plus précoce, l’accès aux soins, y compris la lutte contre la douleur et les soins palliatifs encore très peu développés, ainsi que le soutien psychologique aux enfants, aux familles et à leurs soignants.

Chaque année, un bilan est dressé avec chacun des partenaires locaux pour mesurer les impacts du programme sur les bénéficiaires directs, notamment les enfants et leurs familles, ainsi que les professionnels de santé, et pour juger de l’effet de levier sur les politiques de santé des pays.

* Source : UICC / SIOP (Février 2013) http://www.siop-online.org/


A propos de l’UICC


L’Union Internationale Contre le Cancer (UICC) est une organisation non-gouvernementale créée en vue d’aider la communauté mondiale de la santé à intensifier sa lutte pour l’éradication du cancer. Fondée en 1933 et établie à Genève, l’UICC regroupe plus de 770 organisations dans 156 pays, dont les principales associations mondiales de lutte contre le cancer, les ministères de la santé, les instituts de recherche et les groupes de patients. Pour plus d’informations : www.uicc.org.


A propos de la Fondation Sanofi Espoir


La Fondation d’Entreprise Sanofi Espoir a été créée en octobre 2010 par le groupe Sanofi pour capitaliser plus de 15 années d’engagement de solidarité internationale. Sa vocation est de contribuer à réduire les inégalités en santé, en particulier auprès des populations qui en ont le plus besoin, dans une démarche de responsabilité sociale. Son action s’articule autour de trois axes majeurs : la lutte contre les cancers de l’enfant, la lutte contre la mortalité maternelle et infantile et l’accès aux soins pour les populations les plus démunies. Pour plus d’informations : www.fondation-sanofi-espoir.com


Liste des membres du Comité de pilotage de My Child Matters

Le Président, Pr Raul Ribeiro (Directeur de la division leucémies et lymphomes, St Jude Children’s Research Hospital, USA) et les autres membres : Pr Andrea Biondi (Clinica Pediatrica Ospedale S. Gerardo, Italie), Pr Franco Cavalli (Directeur, Istituto Oncologico della Svizzera Italiana), Prof. Mariana Kruger, présidente SIOP Afrique, représentant la Société internationale d’Onco Pédiatrie-SIOP, Pays Bas), Mr Kenneth Dollman (International Confederation Of Childhood Cancer Parent Organisations- ICCCPO), Dr Joe Harford (Directeur des Relations Internationales, National Cancer Institute, USA), Pr Mhamed Harif (Président, Groupe Franco-Africain d’Oncologie Pédiatrique, France), Mme Ruth Hoffman (Directrice, Childhood Cancer Foundation, USA), Pr Tezer Kutluk (Turkish Association for Cancer Research & Control, Turquie), Dr Ian Magrath (Président, International Network for Cancer Treatment and Research, Belgique), Dr Twalib Ngoma (Directeur, Ocean Road Cancer Institute, Tanzanie), Dr Eva Steliarova-Foucher (Direction de la recherche, Centre International de Recherche sur le Cancer, France).

jeudi 7 février 2013

CAMPAGNE ETUDIANTE EFS

L’Etablissement français du sang mobilise le monde étudiant pour le don de sang



Le 11 février, l’Etablissement français du sang lance une campagne pour mobiliser les étudiants

et les inciter à donner leur sang. Deux temps forts seront initiés en février/mars et

octobre/novembre pour cette campagne dont le slogan est «

On est plus qu’amis, on est

donneurs de sang :-)) ».


De nombreuses collectes seront organisées sur les campus des

universités, dans les écoles d’enseignement supérieur et les lycées.



En 2011,
21 % des donneurs de sang étaient âgés de 18 à 24

ans

. Cette cible jeune représente un potentiel important, plus de

5 millions de personnes ayant entre 18 et 24 ans en France, soit

près de 10 % de la population. L’objectif de cette campagne est

de rappeler l’importance de donner son sang et de faire connaître

les lieux où l’on peut donner.

Le don de sang est un geste qui a du sens pour les 18-24 ans. Il

est considéré comme un premier acte de citoyenneté et un geste

utile. Aussi, un plan media a été conçu afin de capter cette cible

particulière. Un partenariat media a été retenu avec les
antennes

de NRJ

(radio, web app, site mobile, site internet). L’EFS est

également présent sur les
réseaux sociaux, médias plébiscités

par les moins de 24 ans, et a lancé l’application « Sauvez des

vies » sur Facebook. A découvrir sur la page officielle de

l’Etablissement français du sang.

 


 


A savoir :



-

1 million de malades soignés chaque année grâce au don de sang.

-

10 000 dons nécessaires chaque jour.

-

3 millions de dons en 2011.

-

Les femmes peuvent faire jusqu’à 4 dons de sang total par an, les hommes 6.

-

Se présenter avec sa carte d’identité si c’est un premier don et ne pas venir à jeun.

-

Pour connaître les lieux de collecte proches de chez vous, rendez-vous sur

www.dondusang.net

mercredi 6 février 2013

Au Sommaire du N° de Février 2013 de "Couleurs" MGEFI




OBJECTIF SANTÉ

> Sports d’hiver : pour en profi ter sans se blesser

> Les Français en manque de vitamine D

 

PROTECTION SOCIALE

> Adhésion au groupe Istya

> Réseaux de soins : un atout majeur pour l’accès aux soins

 

S’INFORMER, SE PROTÉGER

> Santé et environnement

> Bon à savoir

 

MIEUX VIVRE VOTRE QUOTIDIEN

> Améliorer l’éclairage de son habitat

> Enfants : les secrets d’un bon sommeil

 

MA MUTUELLE EN PRATIQUE

> Infos MGEFI

> Vos remboursements

> Questions fréquentes

> Changement de situation

> Votre réseau de conseillers mutualistes

mercredi 23 janvier 2013

Conventionnement


Optistya et Audistya, premiers réseaux du groupe Istya

 
Le lancement d’Optistya et d’Audistya constitue une étape importante pour le groupe. Tout en donnant de la visibilité au nom Istya auprès du grand public, il va permettre aux adhérents d’acquérir des équipements optiques ou auditifs, souvent très coûteux, dans les meilleures conditions.

 
Depuis le 1er janvier 2013, Audistya et Optistya sont ouverts aux adhérents du groupe MGEN, de la MGET, de la MCDef et de la MAEE. Les adhérents de la MGEFI et de la MCF* bénéficient également du réseau Optistya à cette même date.

 
Optistya est le nouveau nom du réseau d’opticiens agréés créé par le groupe MGEN en 2008. Il compte actuellement 2102 opticiens agréés. Il permet aux adhérents de bénéficier d’équipements de qualité à des tarifs encadrés et d’accéder à de nombreux autres services (garanties casse, traitements des verres, etc.). Depuis sa création, plus de 60 % des adhérents MGEN fréquentent ce réseau.

 
Au sein du réseau Optistya, les adhérents MGEN, MGET et MGEFI bénéficient de remboursements améliorés de la part de leur mutuelle.

* Mutuelle Centrale des Finances, non membre d’Istya mais ayant souhaité en rejoindre les réseaux.

NDLR : Attention les adhérents de la MGEFI bénéficient uniquement du réseau Optistya (2102 opticiens agréés Optistya)

jeudi 10 janvier 2013

Groupe Istya : nouveaux réseaux de soins mutualistes optique/audioprothèse


Depuis le 1er janvier 2013,  les adhérents de plusieurs mutuelles du groupe Istya* ont la possibilité de bénéficier des avantages proposés par le nouveau réseau « Audistya », qui rassemble 2358 centres d’audioprothèse sur l’ensemble du territoire.

 

En se rendant chez un audioprothésiste partenaire,  ils ont la garantie de produits de qualité à des tarifs négociés, de 10 à 20  % inférieurs au prix du marché, et peuvent bénéficier de meilleurs remboursements par leur mutuelle, jusqu’à +100 euros.

 

En parallèle, le réseau d’opticiens partenaires MGEN s’ouvre aux mutuelles du groupe Istya et devient « Optistya ».

 

Avec Audistya et Optistya, les mutuelles du groupe Istya apportent de réelles solutions à leurs adhérents pour l’acquisition des équipements de santé coûteux que sont les prothèses auditives et les lunettes.

 

*Le groupe Istya, 1er groupe mutualiste français de protection sociale complémentaire, n°1 en santé, est une union de 6 mutuelles, liées entre elles par un mécanisme de solidarité financière (groupe MGEN, MNT, MGET, MGEFI, MCDef, MAEE). Il protège 5,5 millions de personnes pour un chiffre d’affaires de 3,1 milliards d’euros

 

En savoir plus

 

Retrouvez le dossier de presse complet en pièce jointe ou cliquez ici pour le télécharger sur le site.

Retrouvez les communiqués de presse sur mgen.fr

Suivez-les sur Twitter : @groupe_mgen

Contact presse Istya : Benoît Coquille

COQUILLE Benoît <COQUILLE@mgen.fr  / 01 40 47 23 92

 

NDLR : MGEFI ET ISTYA






LA FORMULE CLASSIQUE Vous souhaitez une couverture classique en relais de l’Assurance maladie intégrant des prestations optimisées ? Multi Santé v...



LA FORMULE ACTIVE Vous estimez que votre santé dépend en partie de votre comportement et vous souhaitez bénéficier d’une couverture santé de quali...


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24 oct. 2012 – Audistya sera ouvert le 1er janvier 2013, sans numerus clausus, à tous ... adhérents de la MGEFI et de la MCF1 bénéficieront également du ...

 

Contact presse MGEFI : Nora Ansell-Salles

nansellsalles@mgefi.fr / 01 44 08 44 35

mardi 18 décembre 2012

La MGEFI dans la presse


Conventionnement des professionnels de santé une pratique d’avenir

 

Permettre aux adhérents d'accéder à des soins de qualité à des tarifs encadrés, leur éviter de subir des dépassements d'honoraires, voire de renoncer ou reporter des soins : telle est la philosophie qui préside a la mise en œuvre de réseaux de professionnels de santé …/…

 

Audistya sera constitué, pour sa part, des audioprothésistes qui auront satisfait aux conditions du cahier des charges MGEN en termes de qualité et de prix, ainsi qu'a ses exigences en matière d'accompagnement. Au total, 3,5 millions de personnes y auront accès * Au 1er janvier prochain, Audistya et Optistya seront terme, du réseau Audistya .

 

Lire l’article : Valeurs Nov/Dec12

 

La Mutualité Française donne la parole aux jeunes

 

A l’occasion de son 40ème congrès, la Mutualité Française a voulu recueillir les attentes et les besoins des jeunes. Ils témoignent de leurs difficultés à accéder à un système de soins parfois inadapté à leur situation de vie. …/…

 

Imposer une limite d âge ' « Je serais plutôt pour fixer une limite du nombre d années en tant qu’administrateur, nuance Dominique Joseph (Mgefi)

Lire l’article : Mut’echo Nov. 2012

mardi 11 décembre 2012

Réseaux de soins et dépassements d’honoraires :

le CEGES soutient la Mutualité Française


Conformément  à  son  manifeste  «  Pour  une économie démocratique » lancé
pendant  la  campagne  présidentielle  de  2012,  le  CEGES plaide pour une
réforme  en  profondeur  du  système  de  protection sociale. Celle-ci doit
permettre la construction d’un système plus juste, fondé sur la solidarité.
La  mise  en  place  des  réseaux de soins, permettant de mieux réguler les
dépenses  de  santé  et  la  signature  de  l’avenant  n°8  contrôlant  les
dépassements  d’honoraires, constituent les premières pierres d’une réforme
ambitieuse de notre système de santé.

Le  CEGES soutient les prises de position de la Mutualité Française sur les
réseaux de soins et les dépassements d’honoraires.

Il  s’associe  à la Mutualité Française pour défendre la proposition de loi
relative   aux   réseaux  de  soins  mutualistes  actuellement  soumise  au
Parlement.  Il  regrette  que la liberté de conventionner ne vise pas toute
l’offre  de soins. Il est, en effet, démontré que les réseaux, qui existent
depuis  longtemps,  contribuent  à  la réduction du reste à charge pour les
patients  de l’ordre de 30%*, tout en assurant la qualité des soins et leur
liberté de choix.

Le  CEGES  soutient  également  l’engagement  de  la Mutualité Française en
faveur  de l’avenant n°8 de la convention médicale, qui doit donner un coût
d’arrêt à l’inflation des dépassements d’honoraires.


Le CEGES déplore enfin que les prises de position de la Mutualité Française
aient  donné  lieu  à  des  attaques  scandaleuses,  voire diffamatoires, à
l’encontre des mutuelles, partenaires incontournables de l’économie sociale
et solidaire.

* Rapport de l'inspection générale des affaires sociales (IGAS) – Juillet
2012


 Le  Conseil  des  Entreprises,  Employeurs  et  Groupements  de
 l’Economie  Sociale  (CEGES)  regroupe  les entreprises,  employeurs  et
 organisations  de  l’économie  sociale  et  solidaire.  Il  en  est
 l’instance  la  plus représentative et fédère les acteurs de l’économie
 sociale et solidaire, les représente dans le dialogue avec les pouvoirs
 publics et la société civile, et oeuvre au développement de leur modèle
 entrepreneurial dans le marché.  Les  entreprises  de  l’économie  sociale
 et  solidaire,  qui  représentent  environ  10%  de  l’activité économique
 et de l’emploi en France, créent de la valeur sociale au sein du marché
 économique dans la plupart  des  secteurs  d’activité.  Associations,
 coopératives,  mutuelles,  fondations,  entreprises  solidaires,
 entreprises sociales à but non lucratif articulent en pratique performance
 économique, innovation sociale et solidarités.