Nora ANSELL-SALLES

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vendredi 15 février 2013

Journée Internationale du cancer de l’enfant



  La Fondation Sanofi Espoir et l’Union Internationale Contre le Cancer renforcent leur partenariat
My Child Matters pour trois ans

- 38 700 enfants pris en charge et 9 700 professionnels de santé formés depuis 2006 -



Paris, France et Genève, Suisse - le 14 février 2013

- A l’occasion de la Journée Internationale du cancer de l’enfant, l’Union Internationale Contre le Cancer (UICC) et la Fondation Sanofi Espoir annoncent le renouvellement pour trois ans de leur partenariat My Child Matters, visant à lutter contre les cancers de l’enfant dans les pays à ressources limitées.

Le nouveau plan d’action est construit autour de trois priorités : l’accompagnement renforcé et l’évaluation des projets en cours dans 15 pays d’Asie, d’Afrique et d’Amérique latine, l’appui aux réseaux de soins internationaux et le déploiement d’actions de sensibilisation au plus haut niveau pour que les cancers de l’enfant deviennent une priorité de santé publique mondiale.

«

Un programme est un succès quand il a démontré de réels bénéfices pour améliorer l’accès à la santé des plus démunis et qu’il a permis, tout à la fois, de renforcer la filière de soins et d’influencer les politiques de santé », explique Caty Forget, Déléguée Générale de la Fondation Sanofi Espoir. « Aujourd’hui, nous sommes heureux de renforcer notre partenariat My Child Matters qui a démontré sa capacité à faire bouger les lignes. C’est le cas, notamment, au Philippines Children’s Medical Center, où le taux de survie à 2 ans, pour les leucémies, a progressé de 16% à 68% et où les traitements pour les plus démunis sont désormais pris en charge par l’Etat. »

Depuis 2006, plus de 40 projets ont été soutenus dans 26 pays. Au total, 38 700 enfants ont été pris en charge et 9 700 professionnels de santé ont été formés.

«

Le partenariat avec la Fondation Sanofi Espoir, initié en 2005, est l’un des plus forts et des plus emblématiques pour l’UICC, en raison de son impact significatif sur la lutte contre les cancers de l’enfant dans le monde », résume Cary Adams, Chief Executive Office, Union Internationale Contre le Cancer. « Aujourd’hui, le fossé entre les taux de survie dans les pays développés et dans les pays à bas revenus se réduit. Les capacités de diagnostic précoce et de traitement ont été développées dans les pays concernés. Enfin, la cause des cancers de l’enfant est désormais défendue dans les pays et au plus haut niveau international, à l’OMS ou au Comité des Nations Unies sur les maladies non-transmissibles. »

Plus de 175 000
* enfants sont confrontés chaque année au cancer et au moins 90 000* en meurent. Près de 80 % des enfants atteints d’un cancer dans les pays développés guérissent grâce à une prise en charge précoce et efficace. Ce taux tombe malheureusement à 20 % des enfants, voire 10 %, dans les pays à faibles ressources où l’information, le diagnostic précoce, l’accès aux soins et aux traitements sont souvent difficiles.

Le programme
My Child Matters, conçu par l’équipe de la Fondation Sanofi Espoir et déployé avec l’Union Internationale Contre le Cancer (UICC), le St Jude Children’s Research Hospital (Etats-Unis) 2/2

et d’autres organisations partenaires, associe soutien financier, appui d’experts internationaux et mise en réseau pour améliorer tous les aspects de la chaîne de santé : l’information et la sensibilisation du grand public et des autorités, la formation de personnels qualifiés, le diagnostic plus précoce, l’accès aux soins, y compris la lutte contre la douleur et les soins palliatifs encore très peu développés, ainsi que le soutien psychologique aux enfants, aux familles et à leurs soignants.

Chaque année, un bilan est dressé avec chacun des partenaires locaux pour mesurer les impacts du programme sur les bénéficiaires directs, notamment les enfants et leurs familles, ainsi que les professionnels de santé, et pour juger de l’effet de levier sur les politiques de santé des pays.

* Source : UICC / SIOP (Février 2013) http://www.siop-online.org/


A propos de l’UICC


L’Union Internationale Contre le Cancer (UICC) est une organisation non-gouvernementale créée en vue d’aider la communauté mondiale de la santé à intensifier sa lutte pour l’éradication du cancer. Fondée en 1933 et établie à Genève, l’UICC regroupe plus de 770 organisations dans 156 pays, dont les principales associations mondiales de lutte contre le cancer, les ministères de la santé, les instituts de recherche et les groupes de patients. Pour plus d’informations : www.uicc.org.


A propos de la Fondation Sanofi Espoir


La Fondation d’Entreprise Sanofi Espoir a été créée en octobre 2010 par le groupe Sanofi pour capitaliser plus de 15 années d’engagement de solidarité internationale. Sa vocation est de contribuer à réduire les inégalités en santé, en particulier auprès des populations qui en ont le plus besoin, dans une démarche de responsabilité sociale. Son action s’articule autour de trois axes majeurs : la lutte contre les cancers de l’enfant, la lutte contre la mortalité maternelle et infantile et l’accès aux soins pour les populations les plus démunies. Pour plus d’informations : www.fondation-sanofi-espoir.com


Liste des membres du Comité de pilotage de My Child Matters

Le Président, Pr Raul Ribeiro (Directeur de la division leucémies et lymphomes, St Jude Children’s Research Hospital, USA) et les autres membres : Pr Andrea Biondi (Clinica Pediatrica Ospedale S. Gerardo, Italie), Pr Franco Cavalli (Directeur, Istituto Oncologico della Svizzera Italiana), Prof. Mariana Kruger, présidente SIOP Afrique, représentant la Société internationale d’Onco Pédiatrie-SIOP, Pays Bas), Mr Kenneth Dollman (International Confederation Of Childhood Cancer Parent Organisations- ICCCPO), Dr Joe Harford (Directeur des Relations Internationales, National Cancer Institute, USA), Pr Mhamed Harif (Président, Groupe Franco-Africain d’Oncologie Pédiatrique, France), Mme Ruth Hoffman (Directrice, Childhood Cancer Foundation, USA), Pr Tezer Kutluk (Turkish Association for Cancer Research & Control, Turquie), Dr Ian Magrath (Président, International Network for Cancer Treatment and Research, Belgique), Dr Twalib Ngoma (Directeur, Ocean Road Cancer Institute, Tanzanie), Dr Eva Steliarova-Foucher (Direction de la recherche, Centre International de Recherche sur le Cancer, France).

lundi 11 février 2013

Café nile avec Agnès BUZYN, présidente de l'INCa


« Quels  enjeux pour le Plan Cancer 3 ? »

 

20 février 2013

8h30 à 10h

Au Sir Winston "Quels enjeux pour le Plan Cancer 3 ? "

Les progrès réalisés dans la lutte contre le cancer sont indéniables, tant sur le plan du dépistage que sur le plan thérapeutique. On peut considérer positivement les avancées de la lutte contre ce fléau, lutte commencée avec la création de l’Institut National du Cancer et des Plans Cancer 1 et 2. L’annonce par le Président de la République du Plan Cancer 3 doit normalement poursuivre ces efforts et ces réalisations. Assisterons-nous à une continuité des actions ? Verrons-nous au contraire une inflexion dans le combat ?

 

Malgré une baisse annoncée de la mortalité liée au cancer, les chiffres parlent d’eux-mêmes en ce qui concerne l’ampleur de cet enjeu de santé publique : 365 000 nouvelles personnes atteintes par an et plus de 147 000 décès en 2011. De plus, les cancers sont à la fois la source et la conséquence des inégalités sociales.

 

 

Inscription : "Olivier MARIOTTE" <olivier.mariotte@nile-consulting.eu>

 

Blog de nile en suivant le lien http://loeildenile.eu

Site de nile : www.nile-consulting.eu

lundi 4 février 2013

[nile] L'INTERVENTION de Dominique MARANINCHI au Sir Winston le 7 février de 8h30 à 10h


Les crises sanitaires se ressemblent sur le plan médiatique, par leur cortège de déclarations sensationnelles, d’effets de manche, d’anathèmes et d’avis d’experts souvent autodésignés.

 

Ces prises de paroles intempestives sont le plus souvent dénuées de faits rationnels et de mises en perspectives. Elles alimentent les rumeurs, s’appuient sur des suppositions et des méconnaissances, attaquent la confiance et participent à la désinformation des citoyens. Pour les malades et les autres acteurs de santé,  elles sont hautement anxiogènes et ne font qu’attaquer une confiance fragilisée par ces scenarii très souvent exclusivement franco-français.

 

Afin de retrouver des éléments rationnels et du sens commun lors d’une crise, nile a décidé de donner la parole à l’une des personnalités partie-prenante. Déclenchée par les événements, cette manifestation se nommera l’INTERVENTION. Elle se déroulera dès que le besoin s’en fera sentir et c’est ce qui explique le caractère exceptionnel de cette invitation.

 

Il s’agit d’un débat citoyen, respectueux de la personne invitée. L’iNTERVENTION a pour objet de faciliter la compréhension des faits et d’esquisser des solutions et des conduites à tenir. Loin des autodafés médiatiques, il ne s’agit ni d’un tribunal ni d’une plateforme incantatoire.

 

Dominique Maraninchi, Directeur Général de l’Agence Nationale de Sécurité des Médicaments et des Produits de Santé (ANSM) a accepté le 7 février prochain de faire son INTERVENTION.

 

Sur la base d’une prise de parole de 10 à 15 minutes visant à remettre les faits dans leur cheminement historique, et en apportant les éléments les plus rationnels propres à la compréhension des acteurs, il répondra ensuite aux questions que l’assistance voudra lui poser. Ces questions se devront d’être constructives et viseront à l’information de tous.

 

Comme à l’accoutumé, un compte-rendu se fait et rapidement mis à disposition sur l’œil de nile http://loeildenile.eu/

 

 

Le nombre de places étant limité, les inscriptions sont obligatoires (par retour de mail) et vous ne pourrez accéder au débat sans un badge qui vous sera remis à l’entrée.

 

ATTENTION

L’INTERVENTION de Dominique Maraninchi se tiendra au Pré Verre (8 Rue Thénard 75005 Paris) et non au Sir Winston !

 

métro (ligne 10, stations « Cluny la Sorbonne » ou « Maubert-Mutualité ») ou en voiture (parking Lagrange, 15 rue Lagrange 75005 Paris)

 

 

RAPPEL DES PRINCIPES DE FONCTIONNEMENT DE NILE

 

 INTERVENTION

Objectif

Permettre, en cas de crise sanitaire, un espace de discussion et d’explication hors de la tempête médiatique avec un décideur du monde de la santé, face à un public connaisseur, acteurs de santé.

Sur un sujet qui s’impose par son actualité, la proposition est faite à une personnalité d’intervenir sur le thème. Le choix de la personnalité est de l’entière responsabilité de nile.

Principe de fonctionnement

Une invitation est adressée à l’ensemble de la mailing-list de nile. Celle-ci se compose de personnalités liées au monde de la santé, acteurs, influenceurs ou décideurs :

§ l’ensemble des parlementaires, conseillers techniques «santé» des ministères, élus locaux des villes de plus de 100.000 habitants et de la couronne Ile de France…

§ membres des administrations en charge de la santé

§ présidents des associations de malades et d’usagers

§ décideurs du monde syndical et ordinal des professionnels de santé

§ dirigeants des producteurs de soins (entreprises du médicament et du dispositif médical, fédérations hospitalières, représentants du monde médicosocial)

§ journalistes intéressés par la santé.

 

L’intégralité des frais d’invitation et de restauration est prise en charge par nile. L’agence ne souhaite pas avoir de soutiens ou de sponsors afin de préserver sa totale indépendance dans le choix des intervenants, des thèmes, de l’animation et de la rédaction des comptes rendus. 2/2

 

Organisation

Lors d’un petit déjeuner de 8h30 à 10h :

§ seules les personnes s’étant inscrites en retournant un mail à nile auront accès au débat

§ un badge sera remis à l’entrée par l’équipe de nile

§ la liste des personnes présente est publique

§ il est possible d’adresser des questions écrites à l’intervenant qui en disposera avant le débat. Les personnes désirant poser ces questions feront savoir leur nom et leur qualité, comme il est demandé de le faire lors du débat. Il convient d’envoyer celles-ci à olivier.mariotte@nile-consulting.eu

§ il est demandé de privilégier les questions à visée informative et d’éviter autant que faire se peut les positions partisanes ou les commentaires n’appelant pas de questionnement

§ l’intervenant dispose de 10 à 15 minutes pour développer son thème

§ le reste du temps est réservé aux questions de la salle. Celles-ci sont posées dans l’ordre de questionnement, sans ségrégation d’autre sorte. Les personnes désirant poser une question doivent se présenter et dire en quelle qualité elles souhaitent s’adresser à l’intervenant. Afin de favoriser les échanges d’opinions, une seule question est possible par personne invitée

§ les échanges sont animés par Olivier Mariotte

§ un compte-rendu est rédigé, validé par l’invité pour éviter toute imprécision dans la retranscription de ses propos. Il n’est cependant pas possible d’ajouter ou de retrancher des parties du compte-rendu. Un document explicatif (article, présentation, etc.) peut être joint au compte-rendu

§ un mail adressé à l’ensemble de la mailing–list informe de la présence du compte-rendu sur le blog de nile

§ une courte interview vidéo (3 questions) est réalisée à l’issue du café nile. Elle est destinée à être adressée rapidement à l’ensemble de la mailing-list de nile et postée sur le blog de l’agence http://www.loeildenile.eu/

§ dans la mesure du possible un podcast sera réalisé et des livetweets envoyés.

 

NDLR : Important : le café nile du 6 février avec Etienne Caniard est bien sûr maintenu. Ceci ne remet pas en cause son organisation.

mercredi 30 janvier 2013

renforcement du plan Vigipirate



En raison du renforcement du plan Vigipirate,

le jardin de l’Hôtel de Matignon ne sera pas ouvert au public

le samedi 2 février 2013 après-midi.



 

mardi 22 janvier 2013

Plan pluriannuel contre la pauvreté et pour l'inclusion sociale


Fiche de synthèse

 

Répondant à un engagement du président de la République et du Premier ministre, le plan pluriannuel

contre la pauvreté et pour l’inclusion sociale est le fruit d’un travail de concertation inédit avec

l’ensemble des acteurs des politiques de solidarité : les services de l’État, les collectivités territoriales,

les associations, les partenaires sociaux, les chercheurs et experts, ainsi que les personnes en situation

de pauvreté elles-mêmes. L’élaboration de ce plan a mobilisé plus de 20 ministères.

 

Cinq grands principes structurent la nouvelle approche du Gouvernement

_ Un principe d’objectivité : face à l’ampleur et à la diversité des situations de pauvreté, on ne peut

plus continuer à considérer les pauvres et les précaires comme une minorité marginale, peu ou prou

responsable de sa situation.

_ Le principe de non-stigmatisation : c’en est fini de la dénonciation de la paresse ou de la

malhonnêteté des ménages modestes. Les personnes en situation de pauvreté ou de précarité

veulent s’en sortir, le sens des politiques sociales est de les y aider.

_ Le principe de participation des personnes en situation de pauvreté à l’élaboration et au suivi

des politiques publiques : comme l’a illustré la préparation de la conférence nationale, la parole des

personnes directement concernées par les difficultés sociales enrichit les propositions politiques de

leur expertise.

_ Le principe du “juste droit” : sans oublier la question de la fraude sociale, il est urgent de s’attaquer

au phénomène du non-recours aux droits sociaux. Le Gouvernement entend, à travers la notion de

juste droit, s’assurer que l’ensemble des citoyens bénéficient de ce à quoi ils ont droit, ni plus, ni

moins.

_ Le principe de décloisonnement des politiques sociales : la solidarité prend maintenant place

dans chaque pan de l’action publique. La conception et la mise en oeuvre interministérielles de ce

plan en sont l’illustration. Ce principe va de pair, sur le terrain, avec un changement des pratiques,

dans le sens d’une meilleure coordination des acteurs, publics, associatifs et privés, autour de

l’accompagnement des personnes.

Répondre à l’urgence et structurer la politique de solidarité du Gouvernement

Les mesures proposées dans le plan visent tout à la fois à répondre à l’urgence sociale du moment et

à structurer la politique de solidarité du Gouvernement sur le long terme. Pour chacune d’entre elles,

un ministère chef de file a été identifié et des éléments de calendrier ont été précisés. Ces mesures

ont été classées selon 3 axes de réforme :

_ Réduire les inégalités et prévenir les ruptures.

_ Venir en aide et accompagner vers l’insertion.

_ Coordonner l’action sociale et valoriser ses acteurs.

 

 

Plan pluriannuel

contre la pauvreté

et pour l’inclusion sociale

Les instances de pilotage pour l’évaluation et la territorialisation du plan

_ Un Comité Interministériel de Lutte contre les Exclusions réuni tous les ans, pour un bilan d’étape.

_ Une consultation régulière du CNLE et d’un conseil informel des personnalités qualifiées qui ont piloté

les groupes de travail préparatoires à la Conférence nationale contre la pauvreté.

_ Des instances de concertation thématiques animées par les ministères.

_ Une mission de suivi, d’évaluation et de déclinaison territoriale du plan, confiée à François Chérèque.

Les principales mesures adoptées

_ L’engagement d’un rattrapage du niveau du RSA socle, de 10%, en sus de l’inflation, d’ici 2017,

avec une première revalorisation de 2% en septembre 2013.

_ Une hausse simultanée, en septembre 2013, du plafond de la CMU complémentaire, de façon à faire

entrer 750 000 personnes de plus dans ce dispositif et celui qui l’accompagne, l’aide à l’acquisition

d’une complémentaire santé (ACS).

_ L’instauration d’une “garantie” jeunes pour les 18-25 qui ne sont ni en emploi, ni en formation, en

situation d’isolement et de grande précarité. Ce contrat, qui ouvre droit à un accompagnement

intensif, à des propositions adaptées de formation ou d’emploi, et à une allocation d’un montant

équivalent au RSA, sera lancé en septembre prochain sur 10 territoires, avant d’être généralisé.

_ Une aide aux familles monoparentales ou nombreuses en situation de pauvreté, à travers une

augmentation du montant de l’allocation de soutien familial (ASF) et une majoration du complément

familial (CF). Cette mesure s’intègre aux objectifs de la mission confiée à Bertrand Fragonard,

président du Haut conseil de la famille, pour une révision de l’architecture des prestations familiales.

_ Un investissement massif dans l’hébergement et l’accès au logement, avec d’abord des mesures

d’urgence : 9 000 places de plus - hébergement classique et accueil des demandeurs d’asile - pour

en finir avec la gestion “au thermomètre” de l’hébergement d’urgence. Avec ensuite des mesures

structurelles d’accès au logement, qui bénéficieront d’un effort budgétaire équivalent.

_ L’allongement de la durée des contrats aidés, qui devra tendre vers une durée moyenne de 12 mois,

pour donner plus de souplesse et, quand cela est nécessaire, plus de temps aux parcours d’insertion

des personnes éloignées de l’emploi durable.

_ Le lancement d’une réforme du RSA activité, qui souffre d’un taux de non-recours record (68%), en

articulation avec la Prime pour l’Emploi ; un groupe de travail devra rendre ses conclusions pour le

projet de loi de finances pour 2014.

_ Un renforcement de l’accès aux crèches pour les enfants de familles en situation de pauvreté ; sur

chaque territoire, le nombre d’enfants en accueil collectif issus de ces familles devra refléter la

composition de la population locale, avec un minimum de 10%.

_ La création d’un registre national des crédits aux particuliers (dit “fichier positif”) pour participer à la

lutte contre le surendettement, et d’un observatoire de l’inclusion bancaire, qui appréciera publiquement

les pratiques des banques envers leurs clients en difficulté financière.

Fiche de synthèse

lundi 14 janvier 2013

Plan neige et verglas


Depuis le 15 novembre, les services municipaux sont en alerte pour affronter l’hiver et sécuriser la circulation des piétons, des bus, voitures et deux-roues en cas  d'intempéries hivernales.

 

Hier soir à partir de 21h20, les services de la propreté de Paris ont déclenché un salage préventif des 600 km de chaussées prioritaires de la capitale : couloirs de bus, voies rapides – périphérique et voies sur berges –, voies dont la pente est supérieure à 5%. Le sel permet d'accélérer la fonte de la neige, à raison de 2cm par heure. Ce salage est terminé.

 

A partir de 13h, la Ville procèdera au salage emplacements des marchés alimentaires, pour qu’ils puissent se tenir dans les meilleures conditions demain, ainsi que des 20.000 point dits singuliers, stratégiques pour les piétons : 17 147 passages piétons, 324 escaliers, 703 bouches de métro, 1 933 abribus, 196 ponts.

 

De la neige est susceptible de tomber sur Paris en soirée, avant de laisser place à des averses en fin de nuit. Les services de la Ville continuent d’effectuer une veille météorologique permanente.

 

En cas de chute de neige, chacun doit se préparer à agir.

Les riverains, propriétaires, locataires ou occupants de boutiques, magasins et de tous locaux ayant immédiatement accès sur la voie publique, ont l'obligation de déblayer devant chez eux. Ils doivent dégager le trottoir sur toute la longueur de la façade et sur une largeur allant jusqu’à quatre mètres et effectuer un salage préventif, Le cas échéant, après avoir balayé la neige les parisiens peuvent procéder au salage. La Ville de Paris rappelle qu'il est préférable d'éviter d'utiliser les voitures individuelles et les deux roues motorisés pendant ces perturbations climatiques. Les transports en commun sont à privilégier.

 

La Ville de Paris rappelle en outre que, dès que la température est inférieure à 2°C, le balayage est suspendu pour maintenir le sel, ainsi que le lavage pour éviter la formation de verglas dangereux pour la sécurité des piétons. En cas d’épisode neigeux important, la collecte des déchets ménagers pourrait le cas échéant être légèrement perturbée.

 

La Ville de Paris fournira toutes les informations utiles en cas d'intempéries par voie de presse et sur les journaux électroniques et sur le site www.paris.fr.

mercredi 19 décembre 2012

Plan hivernal pour les personnes sans abri : 40 places d'accueil d'urgence supplémentaires


La Ville ouvre jeudi 20 décembre le gymnase Hautpoul (19e) pour les personnes sans abri, d’une capacité de 90 places. Il vient en remplacement du gymnase Invalides (7e), qui va être rendu aux activités sportives et éducatives, au terme de 3 semaines de mise à disposition pour l’accueil des sans-abri. Avec les 90 places du gymnase Vignoles (20e) ouvert le 7 décembre, 180 places de mise à l’abri seront ouvertes par la Ville à compter de jeudi. Cette capacité d’accueil supplémentaire de 40 places permettra de compléter le dispositif hivernal piloté par l’Etat.

Orientées vers les gymnases par les maraudes de la Ville, le Samu Social, la protection civile, les pompiers ou les services de la Ville de Paris, les personnes y sont accueillies dès 18h par des agents volontaires du Centre d’Action Sociale de la Ville de Paris (CASVP). Elles  y reçoivent un dîner équilibré, un petit déjeuner, des produits de toilette, ainsi qu’un bon d’hébergement qui leur permet d’y revenir directement le soir suivant.

Cette année, deux nouveaux services sont mis en place dans les gymnases afin d’améliorer la prise en charge des usagers :
-    la consultation de professionnels de santé, en partenariat avec l’association « Les Transmetteurs » (constituée de professionnels de la santé retraités) ;
-    la présence d’un coordinateur social, afin de faciliter l’évaluation sociale des personnes accueillies, d’assurer les orientations et de suivre les demandes de logement et d’hébergement auprès des SIAO. Ces évaluations sociales ont ainsi permis d’identifier 23 demandes prioritaires parmi les personnes accueillies au gymnase Invalides pour une orientation vers les centres d’hébergement hivernaux : personnes fragiles, jeunes majeurs, personnes proches de l’emploi qui ont vocation à intégrer un hébergement plus pérenne…

Cet hiver, la Ville de Paris :
• peut mobiliser jusqu’à 1040 places de mise à l’abri durant les phases de grand froid, dans 12 gymnases et 5 mairies d’arrondissement (1er, 3e, 4e, 11e, 15e) ;
• met à disposition l’ancien centre de tri postal Bréguet (11e) pour permettre l’accueil d’une cinquantaine de personnes en famille jusqu’à la fin de l’hiver ;
• assure une veille renforcée dans les bois de Vincennes et Boulogne en lien avec les associations et renforce les maraudes du Samu Social avec quatre équipes véhiculées mobilisables ;
• élargit les horaires des accueils de jour de la Ville (dans les 14e et 16e) pendant les périodes de grand froid.

Olga Trostiansky, adjointe chargée de la solidarité, de la famille et de la lutte contre l’exclusion, sera présente à l’ouverture du gymnase jeudi 20 décembre à 17h30 au 50, rue d’Hautpoul (19e) pour saluer les personnels.

 

mercredi 12 décembre 2012

Annonce d'un Plan Cancer III

Pour le G4[1], une politique volontariste en imagerie est une condition du succès

 
 
L'annonce par le Président de la République, François Hollande, d'un troisième Plan Cancer coïncide avec la mise en valeur de l'imagerie oncologique pour la première journée internationale de la radiologie, qui s'est déroulée le 8 novembre 2012 ; l'imagerie oncologique sera ainsi à l'honneur tout au long de l'année 2013 pour les radiologues du monde entier.

 

Les médecins radiologues interviennent à chacune des 5 étapes du Plan Cancer III, définies comme prioritaires par le Président de la République : la prévention, la recherche, la prise en charge des patients, la formation des soignants, le suivi des patients.

 

Pour répondre à ces missions, les équipes de radiologie doivent être en nombre suffisant pour bien recevoir et suivre les patients, participer également aux multiples réunions de concertation multidisciplinaires au sein des établissements. Ils doivent disposer d'équipements adaptés au respect des bonnes pratiques, suffisamment nombreux, et équipés des techniques d'imagerie fonctionnelle, et intégrés à des plateaux d'imagerie diversifiés, complets, rapprochés des lieux de soins et de recherche. Si les médecins radiologues en ont les moyens, ils proposeront aux patients un large accès aux techniques mini-invasives de radiologie interventionnelle oncologique, si possible dans des centres d'ablation tumorale : partout en France, il faut pouvoir à la fois prélever et analyser les tissus tumoraux, détruire les tumeurs et traiter la douleur cancéreuse.

 

La mutation annoncée par le Président de la République, pour le Plan Cancer III est une formidable occasion d'améliorer la prise en charge des patients atteints de cancer grâce à l'imagerie médicale qui intervient à chaque étape de la maladie : dépistage, diagnostic et annonce aux patients, adaptation des traitements en fonction des paramètres d'imagerie fonctionnelle et métabolique, recherche, ablation tumorale.

 

Les innovations technologiques et médicales issues de la recherche en imagerie, imposent aussi la mise en œuvre d'innovations organisationnelles :

 

Le décret autorisant l'expérimentation de plateaux d'imagerie mutualisés regroupant des médecins radiologues de tous secteurs autour d'un projet médical (art 33 de la loi du 10 août 2011), est toujours bloqué depuis 1 an maintenant.

 

Le retard français chronique en équipements d'imagerie en coupes doit être enfin comblé (IRM, scanners).

La radiologie interventionnelle et thérapeutique en oncologie a grand besoin d'être financée si on veut qu'elle puisse se diffuser ; or beaucoup d'actes ne sont toujours pas pris en charge ni remboursés par la sécurité sociale.

Le ministère de l'enseignement supérieur doit rapprocher les spécialités de radiologie et de médecine nucléaire ; dès à présent, ce rapprochement pourrait, dans les CHU, optimiser le parcours des patients.

 

Lors d'un examen diagnostic, le médecin radiologue doit avoir le temps de voir ses patients et participer à la pré-annonce qu'ils attendent de lui ; lors d'un examen de radiologie interventionnelle, le principe de la consultation radiologique avant et après l'acte doit être réalité ; le radiologue doit aussi avoir du temps pour accéder au « dossier image » archivé pour relectures et comparaisons : c'est la qualité des soins qui est en jeu.

 

En résumé, les plateaux d'imagerie pilotés par les médecins radiologues et les médecins nucléaires doivent être regardés non seulement comme une source de progrès au même titre que la chimiothérapie et la radiothérapie mais aussi comme un investissement pour l'avenir, et comme un outil majeur d'une organisation des soins optimisée.