Nora ANSELL-SALLES

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mardi 18 mars 2014

Médicaments et personnes âgées limiter les risques...


Dispensation médicaments personnes âgées

Rapport et recommandations sur le sujet de la préparation, par le pharmacien dispensateur, des doses à administrer

l’Académie ne prétend pas proposer une réponse unique à cette question difficile. Elle souhaite surtout souligner l’urgence qu’il y a à gérer de façon responsable ce hiatus entre délivrance et administration, car la sécurité du patient doit être prise en compte au présent et ne peut se satisfaire durablement de méthodes improvisées , quel que soit le type de prise en charge du patient dans le système de soins (hôpital, domicile, établissements médico-sociaux).

 

La préparation des doses à administrer - PDA :

la nécessaire évolution des pratiques

  de dispensation du médicament

vendredi 13 décembre 2013

Enquête ESSEC : A votre santé!


Dans le cadre de ma thèse de Master ESSEC avec Gérard de Pouvourville, je mène une enquête anonymesimple et très rapide (2 min. maximum, garanti :-)) sur vos habitudes de santé.

 

Auriez vous la gentillesse d'y répondre? 

 


 

 Je vous remercie énormément par avance pour votre collaboration,

 

N'hésitez pas à me contacter si je peux vous rendre service à mon tour, ce serait avec plaisir.

 

Un grand merci d’avance

 

Pauline HURET

Pharmacien /Master ESSEC

mardi 26 novembre 2013

La MGEFI dans la presse


Titre : 11ème Colloque professionnel Ipse

www.miroirsocial.com du 20 novembre 2013

 

Titre : Le pharmacien, votre coach sportif

www.viva.presse.fr du 21 novembre 2013

 

Titre : Comment réussir les rapprochements et fusions ?

RISKASSUR du 19 NOV 13

 

Titre : Carnet nouveaux

MUT ECHO du  NOV 13

mardi 19 novembre 2013

Activité physique


Imaps partenaire de l’étude Pharmaps sur le rôle du pharmacien d’officine dans la promotion de l’activité physique

 
 

Paris, le 19 novembre 2013 – Imaps met à disposition des pharmaciens son outil de géolocalisation des centres sport santé dans le cadre de l’étude Pharmaps. L’objectif de Pharmaps est d’évaluer le rôle du pharmacien d’officine dans la promotion de la pratique régulière d’une activité physique auprès des patients atteints de maladies chroniques. L’étude est initiée par la Société Française de Médecine de l'Exercice et du Sport (SFMES) et financée par le Ministère des Affaires sociales et de la Santé dans le cadre du PNNS.

 

Quel rôle pour les pharmaciens dans l’incitation à pratiquer une activité physique ?

Le pharmacien d’officine est l’un des rares professionnels de santé consulté sans rendez-vous. La convention nationale des pharmaciens signée en 2012 a marqué l’ambition de revaloriser le rôle du pharmacien dans le cadre d’actions de santé publique et notamment dans la promotion de l’activité physique ou sportive (APS). Le pharmacien pourrait ainsi devenir un interlocuteur de premier plan pour promouvoir une pratique régulière de l’activité physique et ainsi répondre à cette urgence de santé publique. A terme, les 22 000 officines de métropole et les 600 d’outre-mer pourraient sensibiliser, informer le public et promouvoir la pratique d’une activité physique régulière, sécurisée et adaptée.



L’étude Pharmaps s’attache à démontrer qu’une sensibilisation par le pharmacien des patients atteints de maladies chroniques contribue à augmenter d’au moins 20% la pratique de l’activité physique, réduire la sédentarité de 10% et améliorer la qualité de vie. Elle se poursuivra sur une année à partir d’un premier entretien d’évaluation et la remise au patient d’une boîte de type « médicament » comportant entre autres un carnet d’information sur les bienfaits de l’APS.

 

Convaincue de l’impact positif des pharmaciens dans la sensibilisation de leurs clients à l’APS, Imaps met à disposition de Pharmaps son outil de géolocalisation des centres sport santé en mesure notamment d’accueillir les publics atteints de maladies chroniques.

Les pharmaciens seront ainsi en mesure d’éditer la liste des offres sport santé disponibles autour des villes expérimentales et de la joindre à la « boîte médicament » du patient.

 

Cette géolocalisation est le fruit des partenariats développés par Imaps avec les entités suivantes : 

·         Fédération Française d’Éducation Physique et de Gymnastique Volontaire (FFEPGV)

·         Fédération EPMM Sports pour Tous

·         Fédération Française de la Randonnée Pédestre

·         Fédération Française d’Athlétisme (FFA)

·         Fédération Française de Natation

·         Fédération Française du Sport Adapté (FFSA)

·         Union Française des Œuvres Laïques d'Education Physique (UCPA)

·         Fédération Nationale CAMI Sport et Cancer

·         Association Nationale de Coordination des Réseaux Diabète (ANCRED

·         Fédération Française de Cardiologie (FFC)

·         Union nationale des Centre sportifs de Plein-Air (UCPA)

·         Fédération des Enseignants de Qi Gong, Art Energétique (FEQGAE)

NDLR : MGEFI et IMAPS


 
 




 

C'est à lire : le nouveau livre de Michel d'Anielo


« Santé par la Sagesse » de Michel d’Anielo - Editions Xenia

 

Un pharmacien qui prétend se passer des potions... La démarche est paradoxale et méritoire. Simple en apparence, pratique dans son esprit, l’ouvrage de Michel d’Anielo propose aussi un récapitulatif général des grands principes de la médecine dite “holistique”. Où l’on voit que les prises de conscience modernes ne sont souvent qu’un retour à d’anciennes sagesses...

 

 

Cette collection de 170 citations de grands écrivains sur la santé, actualisées à la lumière des découvertes récentes de la médecine, offre un regard nouveau sur les liens entre sagesse et bien-être physique. Une bibliographie sélective permet d’approfondir les connaissances dans chaque domaine.

«Mieux que n'importe quel médecin au monde, la nature sait ce qui nous convient.» Georges COURTELIN

lundi 30 septembre 2013

C'est à lire : « La santé par la sagesse » de Michel d’Anielo - Editions Xenia


Avant de courir chez votre médecin, lisez ce livre!


Il vous propose 170 préceptes de santé et de bon sens empruntés aux Anciens, aux pères de la médecine et aux grands auteurs.


De l’alimentation aux émotions, en passant par le sommeil et le vieillissement, tous les aspects de l’hygiène de vie y sont passés en revue.

Actualisées et commentées, ces citations nous font prendre conscience des liens profonds qui unissent le corps et l’esprit. Elles composent une petite philosophie du bien-être pour notre temps.


Un pharmacien qui prétend se passer des potions... La démarche est paradoxale et méritoire.

 

Simple en apparence, pratique dans son esprit, l’ouvrage de Michel d’Anielo propose aussi un récapitulatif général des grands principes de la médecine dite “holistique”. Où l’on voit que les prises de conscience modernes ne sont souvent qu’un retour à d’anciennes sagesses...

 

Cette collection de 170 citations de grands écrivains sur la santé, actualisées à la lumière des découvertes récentes de la médecine, offre un regard nouveau sur les liens entre sagesse et bien-être physique. Une bibliographie sélective permet d’approfondir les connaissances dans chaque domaine.

 

 

«Mieux que n'importe quel médecin au monde, la nature sait ce qui nous convient.» Georges COURTELIN

 

Michel d’Anielo, 61 ans, est un pharmacien et pharmacologue, diplômé en 1980 et de nationalité Suisse Entre 2000 et 2010, Michel d’Anielo est également producteur et réalisateur animateur d'émissions magazines de santé sur diverses radios en Suisse mais aussi se met à écrire, dans son temps libre, des poèmes dans la presse. Il se voit remettre des prix à différents concours de poésie et édite un recueil "Jeux de Cendre" bilingue français/ anglais

vendredi 19 juillet 2013

MEDICAMENTS: decision du Conseil d'Etat


455 ou 4 000 médicaments vendus sur Internet ?

 

 

"Ce 17 juillet 2013, le Conseil d'Etat va rendre sa décision et ne peut que statuer sur l'élargissement des médicaments pouvant être vendus sur Internet. Une décision qui rendra l'arrêté du 20 juin invalide"

Cédric O'Neill, Pharmacien et co-fondateur de 1001Pharmacies. 

 

 

 

Paris, 15 juillet 2013. 1001Pharmacies soutiendra la décision du Conseil d'état préconisant la vente de 4 000 médicaments de références et demande l'invalidation de l'arrêté (n°AFSP1313848A du 20 juin 2013 relatif aux bonnes pratiques de dispensation des médicaments par voie électronique) pour non conformité au droit de l'Union Européenne.

 

 

L'arrêté du 20 juin 2013 relatif aux bonnes pratiques de dispensation des médicaments par voie électronique qui est entré en application le 12 juillet 2013 est en totale contradiction avec le droit de l'Union Européenne. En effet, cet arrêté se réfère à l'ordonnance de décembre 2012 qui ne prévoyait que 455 références de médicaments pour la vente sur Internet.

De ce fait, l'article L.5125-34 du Code de la Santé Publique faisant référence aux médicaments pouvant être vendus sur le Web va être invalidé par le Conseil d'Etat afin de le mettre en conformité avec le droit de l'Union Européenne et rendra illégitime l'arrêté du 20 juin.

 

 

1001Pharmacies confirme sa demande d'invalidation de l'Arrêté

"La santé des Français est aujourd'hui en jeux. La législation ne peut plus restreindre l'accès aux médicaments et mettre la France au rang des pays les plus démunis en matière d'e-pharmacies. Les Français doivent pouvoir acheter tous leurs médicaments où ils le veulent, quand ils le veulent et avec toutes les garanties de sécurité possibles".

Cédric O'Neill, Pharmacien et co-fondateur de 1001Pharmacies. 

 

 

 

 

A propos de 1001Pharmacies

1001Pharmacies, développée par la société eNova Santé, est la première place de marché web permettant aux pharmacies de vendre leurs produits de santé sur Internet. La société vise à devenir un acteur majeur et fédérateur du secteur en pleine évolution de la santé en ligne en France. Elle a obtenu le soutien de la Région Languedoc-Roussillon, d'Oséo et de l'Union Européenne et est accompagnée dans son développement par Via Innova (34), depuis le lancement de sa plateforme en octobre 2012.Pour en savoir plus : www.1001pharmacies.com

1001Pharmacies en 3 chiffres :

-         120.000 visiteurs uniques chaque mois.

-         7.500 produits référencés

-        Un réseau national de 150 pharmacies

mercredi 10 juillet 2013

1001Pharmacies attaque l'arrêté relatif aux bonnes pratiques de dispensation des médicaments par voie électronique


"Nous attendions avec impatience cette loi qui promettait de fournir le cadre juridique nécessaire au bon développement du marché de la vente en ligne de médicaments en France. Malheureusement, même si beaucoup de choses ont évolué, il reste beaucoup trop de restrictions pour que les officines puissent développer de nouveaux services sur Internet. Aujourd'hui, Les pharmaciens ont besoin et veulent une loi leur permettant de vendre en ligne leurs médicaments sur des espaces sécurisés et qui respectent les besoins et droits des consommateurs."

Cédric O'Neill, Pharmacien et co-fondateur de 1001Pharmacies. 

 

 

Paris, 8 juillet 2013. En réaction à la publication de l'arrêté du 20 juin 2013 concernant les sites de e-pharmacie et la vente des médicaments en ligne 1001Pharmacies.com déposera un recours afin de demander la suppression des restrictions et incohérences qui mettent en péril les activités online des Pharmaciens en France et incitent le développement de la contrefaçon et de la vente illicite de médicaments.


 

 

Une loi avec beaucoup de bienfaits... mais trop de contrindications

 

L'arrêté (n°AFSP1313848A du 20 juin 2013 relatif aux bonnes pratiques de dispensation des médicaments par voie électronique) qui sera en application le 12 juillet 2013 comporte bien heureusement des points essentiels pour garantir la fiabilité du médicament vendu en ligne. Ainsi, l'ensemble de la profession ne peut que se réjouir des restrictions imposées pour que l'e-pharmacie soit parfaitement identifiable et que tous les médicaments ne sortent pas du circuit pharmaceutique.

 

De plus, de nombreuses restrictions, déjà signalées en mai 2013 par 1001Pharmacies, ont également été levées ce qui facilitera la gestion de la vente en ligne par les officinaux : comme l'obligation de prix identiques online et offline, de la présence du médicament en stock dans la pharmacie, ou l'interdiction de vendre à la fois des médicaments et des produits de parapharmacie, etc.

 

 

L'interdiction à lever pour sauver l'e-pharmacie française face à l'Europe :

1 pharmacie = 1 site web

Hormis ces quelques avancées, l'arrêté impose encore une restriction beaucoup trop contraignante et préjudiciable aux Pharmaciens. 1001Pharmacies demande donc la levée de l'interdiction principale suivante qui ne revêt aucune légitimé de santé publique.

 

 

L'interdiction aux Pharmaciens de se regrouper sur Internet et de proposer des services de qualité aux consommateurs. Un site web par pharmacie va noyer les particuliers sous plus de 22 000 sites d'e-pharmacies rendant impossible la distinction et la lisibilité entre ceux légaux ou non.
En effet, l'e-commerce exige des compétences spécifiques et un travail important que les Pharmaciens ne peuvent pas tous se permettre. Cette interdiction engagera donc les pharmacies dans une concurrence déloyale en fonction de leur taille et des moyens financiers ou humains de certaines petites officines.
La DGARS et le Conseil de l'Ordre des pharmaciens doivent mettre en place un label sécurité et qualité que chaque site devra présenter afin d'informer le consommateur sur la conformité des sites d'e-pharmacies.  
 

 

 

"L'e-pharmacie doit être l'activité des Pharmaciens. Mais pour que les Pharmaciens puissent continuer à conseiller et être les garants de la santé des Français, ils ne doivent pas se substituer à des vendeurs sur Internet. La législation doit aujourd'hui s'adapter pour que les officines et les particuliers puissent tous bénéficier des avancées technologiques tout en faisant face aux menaces des sites illégaux qui gangrènent le Web mondial et vendent des médicaments contrefaits".

Cédric O'Neill, Pharmacien et co-fondateur de 1001Pharmacies.  

 

 

 

A propos de 1001Pharmacies

1001Pharmacies, développée par la société eNova Santé, est la première place de marché web permettant aux pharmacies de vendre leurs produits de santé sur Internet. La société vise à devenir un acteur majeur et fédérateur du secteur en pleine évolution de la santé en ligne en France. Elle a obtenu le soutien de la Région Languedoc-Roussillon, d'Oséo et de l'Union Européenne et est accompagnée dans son développement par Via Innova (34), depuis le lancement de sa plateforme en octobre 2012.Pour en savoir plus : www.1001pharmacies.com

1001Pharmacies en 3 chiffres :

-         120.000 visiteurs uniques chaque mois.

-         7.500 produits référencés

-         Un réseau national de 150 pharmacies

 

vendredi 28 juin 2013

Coût des médicaments en France : la réponse au Leem


 
Paris, le 27 juin 2013

 

A la suite de la conférence de presse sur le coût des médicaments donnée le 24 juin par Michèle Rivasi (députée européenne), Serge Rader (pharmacien lanceur d'alerte) et Philippe Even (président de l'institut Necker), le Leem, qui fédère les entreprises du médicament présentes en France, a dénoncé "catégoriquement l'orientation, le contenu et les conclusions" du rapport présenté.

 

Pour les trois protagonistes à l'origine de la dénonciation de la gabegie qui sévit dans le secteur, il est important de rappeler au Leem qu'il faut prendre en compte la totalité des chiffres disponibles pour être exhaustif et fiable. Ainsi nous atteignons 35,6 Md€ en additionnant les 26,7 Md€ des médicaments de ville aux 6,3 Md€ de l'hôpital. Ce qui fait 33 Md€ auxquels il faut ajouter les 2,6 Md€ de LPP (liste des produits et prestations remboursables, dispositifs médicaux, tels aliments de nutrition, pansements, contention, incontinence, aérosols, kits de lecture, orthèses, fauteuils, prothèses…). A noter que ne rentrent pas en ligne de compte les 3 Md€ d’OTC, c’est-à-dire les médicaments conseils non remboursés (ce qui porterait le chiffre à 38,6 Md€).

 

Le Leem annonce 22,9Md€ pour l'assurance maladie, régime général. C'est très exactement 22,84 Md€ en 2011 et 22,66 Md€  en 2012 pour les médicaments de ville. A cela, il faut y ajouter la part des mutuelles et les restes à charge des assurés. Nous sommes donc bien en présence d'une baisse inédite de -0,8% en France, contre - 9,07% en Italie en 2012 et - 8,56% en 2011 pour les médicaments de ville.

 

 Le Leem indique donc un chiffre de 27 Md€ au total, mais en prix industriel : 19 Md€ en ville hors LPP, à l'Hôpital 6 Md€, et 2 pour l’automédication. C'est donc exact mais il faut garder à l'esprit que les organismes sociaux remboursent un PRIX VIGNETTE TVA 2,1% et non un prix industriel, soit: Médicaments de ville = 26,752 TTC pris en charge par les organismes sociaux = 26,2 HT auxquels on soustrait 7 Mds de coût distributeurs (1,5 grossistes + 5,5 pharmaciens ; LPP compris). Résultat = 19,2 Md€.

 

Si l'on sort du cadre des médicaments stricto sensu, en ajoutant les LPP -dispositifs médicaux- le chiffre monte de 2,6 Md€ prix public, avec une TVA à 19,6.

 

Il est également fait mention d'un important réseau de distribution, grossistes et pharmaciens qui représente un coût de 7 Md€, soit:

7 sur (26,2 HT TVA 2,1% médocs de ville + 2,176 HT TVA 19,6% de LPP/ DP) soit 7 sur 28,376 soit 24,67% du prix du médicament . La TVA mixte représente 3,33%. Reste 72%. La Fédération des syndicats pharmaceutiques de France annonce même 73% !

 

Quant aux prétendues études indépendantes et financées par l'industrie, nous accordons à ces dernières peu de crédit. La preuve en est, toutes les différences de prix de l'étude concernant les produits majeurs sont là pour le démontrer.

 

Les baisses annoncées par le Leem sont dérisoires: quand toute l'Europe est au pied de l'Everest, le Leem se situe au sommet et ce ne sont pas les quelques tentatives de glissements qui lui permettront de rejoindre les autres pays, d'autant plus que les baisses successives des projets de loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS) ne se sont jamais concrétisées car la sortie des faux nouveaux médicaments chers les ont toujours compensées.

 

En ce qui concerne les médicaments génériques, les allégations du Leem sont inexactes. L'étude publiée montre clairement deux douzaines d'exemples importants qui viennent les contredire. Aujourd'hui, il apparaît nettement que des pays comme la Grande-Bretagne ou les Pays-Bas pratiquent des prix beaucoup plus abordables pour les citoyens. En comparaison des autres pays, les baisses françaises sont ridicules. Nous rappelons pour illustrer ce propos que le médicament antiagrégant Clopidogrel (5 millions boites/an) est passé de 26,09€ à 24,00€ TVA 2,1% le 1er Avril dernier contre 16€ TVA 10% en Italie ; l’antihypertenseur Amlodipine (3,75 millions boites/an), passée de 8,65€ à 7,67€ soit encore 2,3 fois plus chère qu’en Italie qui en utilise 5,5 fois plus. L’antithrombotique Lovenox 4000 (6inj) qui est passé de 43,25€ à 41,31€ TVA 2,1% pour 2,2 millions boites/an, contre 32,70€ TVA 10% en Italie, etc....

 

Le Leem annonce également 250 M€ d'économie pour l'assurance maladie (pour 6 Md€ de chiffre d'affaire génériques), soit 4% de baisse. Cela ne suffit pas à ramener les prix dans la moyenne européenne.

 

Pour le médicament générique, il faut garder à l'esprit que le pharmacien bénéficie de 17% de remise du prix industriel en plus, ceci afin de l'inciter à substituer le médicament princeps par le générique. C'est le seul encouragement dont il bénéficie, sinon il verrait encore baisser sa marge en substituant.

 

Comme il existe de nombreux génériqueurs sur le marché, nous avons pu noter des dérapages de ces remises qui ont été fixées à 17% : les surplus ont été remplacés par des remises arrières sous forme de contrats de collaborations. D'où l'anomalie de fonctionnement actuelle : un tiers de la marge du pharmacien est constituée par l’activité génériques (17% du CA total officine); en cause l’effondrement de sa marge sur les médicaments hors génériques au profit de l’industrie. Alors que la difficulté à génériquer a été levée par l’obligation du Tiers Payant contre générique prise Mi-2012 qui a porté la substitution à 84% du répertoire.

Cependant, les médecins prescrivent encore beaucoup trop hors répertoire, c'est à dire les médicaments de marque et récents. D'où l'insuffisance de prescription des génériques, deux fois moins en volume que l’Allemagne ou la Grande-Bretagne.

 

D'autre part, il n'y a pas en France de diminution des volumes à cause des grands conditionnements trimestriels en progression constante (15,7% des boites en 2012). Partout en Europe, le volume augmente même si faiblement mais la dépense diminue par un strict encadrement des prix, sauf en France qui n’a pas encore commencer à réguler et qui en plus surconsomme.

 

L'étude CNAM mentionnée par le Leem ne porte que sur 8 classes thérapeutiques. Pourquoi la CNAM ne donne-t-elle pas les résultats globaux qui restent secrets?

 

La faible évolution de la dépense de médicaments en France citée est tout à fait récente mais elle part de très haut. Entre 2002 et 2010 = +4% en moyenne annuelle de la dépense pharmaceutique.

 

L'étude ESSEC également citée dans le communiqué du Leem ne doit selon nous pas être considérée comme indépendante, au vu des liens existants entre l'Essec et le Leem (financement de colloques, formation des grands cadres commerciaux). Comment y accorder de la crédibilité lorsque l'on sait que rien que pour les antidiabétiques récents en comprimés à 44€ la boite ou injectables à 110€ la boite, les dépenses ont explosé à 378M€ quand ses voisins utilisent la Metformine à 2€ la boite?

 

En conclusion, le Leem utilise toujours les mêmes arguments fallacieux et trompeurs, qui ne peuvent suffire à rassurer une population inquiète sur le niveau de dépenses que l'on connait aujourd'hui, et sur son accès aux soins malgré sa participation financière en évolution constante.

Michèle Rivasi, Serge Rader et Philippe Even