Nora ANSELL-SALLES

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mardi 12 février 2013

La Mutualité Française salue la mise en œuvre d’une stratégie nationale de santé ambitieuse et inscrite dans la durée.


 
 La Mutualité Française salue les 10 orientations définies par le gouvernement. Celles-ci prennent en compte la globalité des besoins des patients et l’association nécessaire de l’ensemble des acteurs concernés pour la mise en place à moyen terme d’un réel parcours de soins.
 
L’intégration de toutes les dimensions de la santé, la prévention, les soins de suite, les enjeux sanitaires et médico-sociaux ainsi que ceux relatifs à la recherche « va dans le bon sens » déclare Etienne CANIARD.
 
Le Président de la Mutualité Française se félicite également de la cohérence du plan proposé par le gouvernement avec les propositions faites par la Mutualité au moment de son congrès de Nice en octobre 2012, en particulier la généralisation de la complémentaire santé, indispensable à l’accès aux soins, annoncée par le Président de la République.
 
La Mutualité Française prendra toute sa place dans ce chantier qui reprend l’essentiel des orientations qu’elle a développées lors de son dernier congrès et attend désormais le démarrage rapide des travaux.
 
 
À propos de la Mutualité Française
 
Présidée par Etienne Caniard, la Mutualité Française fédère la quasi-totalité des mutuelles santé en France, soit près de 500. Six Français sur dix sont protégés par une mutuelle de la Mutualité Française, soit près de 38 millions de personnes et quelque 18 millions d’adhérents.
 
Les mutuelles interviennent comme premier financeur des dépenses de santé après la Sécurité sociale. Ce sont des organismes à but non lucratif, des sociétés de personnes : elles ne versent pas de dividende. Régies par le code la Mutualité, elles ne pratiquent pas la sélection des risques.
 
Les mutuelles disposent également d’un réel savoir-faire médical et exercent une action de régulation des dépenses de santé et d’innovation sociale à travers près de 2 500 services de soins et d’accompagnement mutualistes : établissements hospitaliers, centres de santé médicaux, centres dentaires et d’optique, établissements pour la petite enfance, services aux personnes âgées et aux personnes en situation de handicap, etc. Pour accompagner leurs adhérents tout au long de leur vie pour tous leurs problèmes de santé, elles mettent à leur disposition Priorité Santé Mutualiste, le service d’information, d’aide à l’orientation et de soutien sur des questions de santé.
 
La Mutualité Française contribue aussi à la prévention et à la promotion de la santé à travers son réseau d’unions régionales et ses services de soins et d’accompagnement. www.mutualite.fr
 
NDLR : MGEFI et Etienne Caniard
 
Le président de la FNMF a été le second président après Jean-Pierre Davant de la MAI Mutuelle des Agents des Impôts  l’une des mutuelles fondatrice de la MGEFI .

jeudi 7 février 2013

LIBRES PROPOS : Signés Le Ciss


Tous (im)patients !






Après de longs mois d’attente, la stratégie nationale de santé annoncée par le Premier ministre dans son discours de politique générale en juillet 2012 semble se dessiner. On comprend qu’elle sera centrée sur une approche rénovée du parcours de soins des patients aujourd’hui exposés à l’absence de coordination entre les acteurs d’un système de santé éclaté, pensé pour les cas aigus, alors que nous vivons au temps des maladies chroniques. Nous savons tous que ces prises en charge rénovées ne seront possibles que si la fongibilité des enveloppes de financement est au rendez-vous. Cela semble enfin à l’ordre du jour.



Pour autant, si rien n’est fait pour renforcer la participation des citoyens aux décisions de santé qui les concernent, nous aurons une réforme tout aussi technique que les précédentes. Il ne s’agit donc pas de promettre un parcours de soins mieux adapté aux attentes des patients et de leurs proches s’il reste toujours aussi illisible dans ses modalités ou dans sa tarification. Il ne s’agit donc pas non plus de continuer à tenir à l’écart des décisions les associations dont se sont dotés les usagers.



Information de l’usager et parcours de soins




Nous ne pouvons nous satisfaire de la faiblesse actuelle de l’information de l’usager. Chaque jour qui passe amène son lot d’exemples où nos concitoyens n’ont pas choisi leur traitement, et plus généralement leurs soins, en toute connaissance de cause. Et cela fait maintenant une bonne décennie que l’on nous promet un portail d’information grand public censé répondre à cette attente. Rien n’est plus urgent. A condition qu’il ne s’agisse pas d’un porte-voix entaché du soupçon. Or, après tant de scandales sanitaires, l’information publique en santé ne peut être que le fait d’une autorité indépendante. La réorganisation annoncée des différentes agences de santé, toutes émettrices publiques d’information, devrait être l’occasion d’un changement d’échelle dans l’information des usagers. Il en va de la citoyenneté comme du parcours de soins, qui commence d’ailleurs par de l’information.



L’open data en santé, au bénéfice de tous






Les organisations non gouvernementales n’ont pas d’accès effectif aux données de santé anonymisées. Alors que l’Open Data progresse dans l’environnement, les transports et dans les collectivités locales, nous restons à la traîne dans le domaine de la santé alors que les enjeux sont colossaux : sécurité des soins, qualité des soins, prix de référence. Il nous arrive de voir nos propositions écartées, quand ce n’est pas moquées, au motif qu’elles ne s’appuient que sur des témoignages, même s’ils sont nombreux. Les pouvoirs publics doivent nous assurer les moyens d’une utilisation de ces données, pour mettre fin à cet entre-soi institutionnel de l’accès aux données publiques qui joue contre les citoyens et, plus globalement, contre l’organisation éclairée de notre système de santé.




Mobilisation citoyenne et démocratie sanitaire




Si l’information et l’accès aux connaissances sont décisifs, le soutien à la mobilisation citoyenne est tout aussi essentiel. Or, depuis l’avènement de la loi du 4 mars 2002, nous assistons à un lent délitement des ambitions portées à l’époque. Si le modèle de la représentation des usagers est perfectible, il ne mérite pas d’être étouffé comme cela semble en mauvaise voie. Il s’agit d’un service public : celui de l’expression des attentes collectives en santé. À service public, financement public, d’autant qu’aucune association d’usagers ne dispose des ressources pour répondre à cet objectif. Il s’agit aussi d’une exigence démocratique au moment où tout montre, scandale sanitaire après scandale sanitaire, que le renforcement de la place des usagers dans les instances de santé est la seule voie pour changer d’ère. A charge pour le parlement de dessiner les contours de ce service public, tant dans son organisation que dans les formes qu’il convient de lui déléguer : représentation, participation, interpellation…



Place et rôle des associations dans l’accompagnement




Enfin, les associations de patients, notamment, attendent toujours la reconnaissance de leur rôle dans l’accompagnement des patients et des proches. D’autant par exemple que le modèle français de l’éducation thérapeutique, contre toute attente, n’a pas décollé ; ou que les aidants ne bénéficient toujours pas du légitime soutien de leur intervention pourtant essentielle. C’est donc une autre voie qu’il convient d’emprunter. Des organisations locales, avec les associations de patients, voire conduites par elles, sont à concevoir pour accompagner les patients dans les parcours de santé et de soins qui sont au centre de la réforme promise.





La stratégie nationale de santé doit aussi être l’occasion d’un changement de méthode dans l’implication des usagers dans les décisions, individuelles ou collectives, qui les concernent : ouvrir ce chantier sans les associer à tous les niveaux serait mal commencer !

Le Ciss
ADMD - AFD - AFH - AFM - AFPric - AFVS - AIDES - Alliance du Cœur - Alliance Maladies Rares - ANDAR
APF - Autisme France - AVIAM - Epilepsie France - Familles Rurales - FFAAIR - FNAIR - FNAPSY - FNAR - FNATH - France Alzheimer
France Parkinson - FSF - La CSF - Le LIEN - Les Aînés Ruraux - Ligue Contre le Cancer - Médecins du Monde - ORGECO
SOS Hépatites - Transhépate - UAFLMV - UNAF - UNAFAM - UNAFTC - UNAPEI - UNISEP - UNRPA - Vaincre la Mucoviscidose - VMEH


jeudi 24 janvier 2013

Les Parcours du Cœur : premier événement de prévention-santé de France


6 et 7 avril 2013

Avec près de mille Parcours du Cœur organisés dans toute la France le week-end des 6 et 7 avril prochain, la Fédération Française de Cardiologie contribue à faire reculer les maladies cardiovasculaires. Chaque année, elles sont responsables de près de 150 000 décès en France.

 

« La santé cardiaque pour tous » sera le thème fédérateur de cette 38ème édition des Parcours du Cœur.

 

Pour que chacun entretienne sa santé cardiovasculaire, les messages de prévention doivent être accessibles à tous et faciles à mettre en œuvre.

 

« 0-5-30 » : le tiercé  gagnant pour la santé du cœur avec le numéro complémentaire : « 0 stress »

 

« 0 cigarette, 5 fruits et légumes, 30 minutes d’activité physique au quotidien, 0 stress »

La santé cardiovasculaire n’est pas un acquis, mais une conquête qui se fait chaque jour en bougeant régulièrement et en mangeant correctement. Le conseil « 0 tabac » / alimentation / activité physique se complète en 2013 par « 0 stress ». Le stress occupe la 3ème place des facteurs de risque d’infarctus après le cholestérol et le tabac. Selon une étude parue dans The Lancet en 2012, les personnes exposées au stress dans leur travail ont un risque d’infarctus 23% plus élevé que celles qui n’y sont pas exposées.

 

4 coachs numériques au quotidien pour nous aider à prendre soin de notre cœur !

 

La Fédération Française de Cardiologie a entendu le public jugeant le message « 0-5-30 » difficile à suivre : « Je n’y arriverai jamais... Je n’ai pas le temps… Les enfants n’aiment pas les légumes... Les fruits sont trop chers… 30 minutes d’activité physique par jour, c’est difficile… »

 

A l’occasion des Parcours du Cœur 2013, la FFC met à disposition de chacun d’entre nous 4 outils numériques de prévention, pratiques et ludiques. Ils nous coachent au quotidien pour nous aider à mettre en pratique les messages de prévention !

 

·         - Nouvelle application mobile « Cardio Info »

Disponible sur IPhone et Android, l’application permet de tester son risque cardiaque et de recevoir chaque semaine des conseils pratiques (alimentation, tabac, activité physique, stress…) directement sur son mobile.

A l’occasion des Parcours du Cœur, l’appli « Cardio Info » permettra également de faire des dons en participant à un parcours comme coureur ou simple spectateur. Chacun pourra, grâce à une carte, repérer très facilement le « Parcours du Cœur » le plus proche de chez lui.

 

·        - Nouveau site internet fedecardio.org

Un site entièrement renouvelé met l’accent sur la pédagogie. Il offre des informations précises sur les maladies cardiovasculaires, les facteurs de risque, un suivi de l’actualité et une présentation détaillée des actions de la Fédération Française de Cardiologie.

Le public peut également retrouver les « cardio-conseils » hebdomadaires et télécharger gratuitement des fiches pratiques et des brochures signées des cardiologues de la FFC. Elles abordent de multiples sujets : le cœur et les artères des femmes, cœur et stress, l’hypertension artérielle, les maladies coronaires, etc. Il est aussi possible de faire des dons en ligne pour soutenir l’action de la FFC.

 

·         - Test « J’aime mon cœur »

Sur www.fedecardio.org ou sur l’application « Cardio Info », il ne faut pas plus de 5 minutes pour faire le point sur son hygiène de vie (alimentation, consommation de tabac et activité physique), son environnement familial et professionnel, son suivi cardiovasculaire, en répondant à quelques questions. Et pour bénéficier régulièrement des conseils personnalisés des cardiologues bénévoles de la Fédération Française de Cardiologie, il suffit de le demander !

 

·         - Page Facebook

La FFC alimente chaque jour sa page Facebook avec des conseils santé, des articles liés à des sujets d’actualité et des événements organisés dans toute la France par le réseau de ses 26 Associations Régionales de Cardiologie et ses 200 clubs Cœur et Santé. On y accède aussi aux tests ludiques et aux cardio-conseils hebdomadaires…

 

 

La Fédération Française de Cardiologie lutte contre les maladies cardiovasculaires depuis presque 50 ans. Association financée uniquement par la générosité du public, reconnue d’utilité publique depuis 1977, elle est présente partout en France. Ses quatre missions sont : la prévention, la recherche clinique en cardiologie, l’accompagnement des patients cardiaques et la promotion des gestes qui sauvent.

 

 

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