Nora ANSELL-SALLES

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mardi 24 septembre 2013

Lancement de la Stratégie Nationale de Santé


Vers la refondation du système de santé français

Marisol Touraine, ministre des Affaires sociales et de la Santé, et Geneviève Fioraso, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, ont présenté aujourd’hui la stratégie nationale de santé (SNS) en présence de Dominique Bertinotti, ministre déléguée à la Famille, et de Michèle Delaunay, ministre déléguée aux Personnes âgées et à l’Autonomie.

Il est aujourd’hui indispensable de refonder notre système de santé, performant mais inéquitable. La SNS définit ainsi le cadre de l’action publique pour les années à venir, afin de mieux répondre aux défis majeurs du 21ème siècle (vieillissement, maladies chroniques,…), de préserver le plus haut niveau d’excellence de qualité comme de sécurité dans les soins, l’enseignement, l’innovation et la recherche et de réduire les inégalités d’accès aux soins sur l’ensemble du territoire.

Marisol Touraine a fixé trois axes prioritaires, s’appuyant sur le rapport d’Alain Cordier, remis ce jour :

1 – Miser sur la prévention : agir tôt et fortement sur tout ce qui a une influence sur notre santé 

·         De grandes priorités de santé publique seront définies, ainsi que des indicateurs de suivi. Concrètement, le Haut conseil de la santé publique tiendra un « tableau de bord » de l’état de santé de la population.

·         L’éducation à la santé sera renforcée par le développement de programmes de formation des jeunes.

·         L’évaluation et la gestion des risques sanitaires seront améliorées  (réorganisation des agences sanitaires, mise en place d’un système régional de recueil des signaux d’alerte, notamment)

 

2 - Organiser les soins autour des patients et en garantir l’égal accès : la révolution du « premier recours »

Pour rétablir l’égalité d’accès aux soins : 

·         D’ici 2017, le tiers payant sera généralisé, de sorte qu’il ne sera plus nécessaire d’avancer le prix de la consultation chez le médecin, comme c’est déjà le cas en pharmacie aujourd’hui. Une première étape, en direction des bénéficiaires de l’aide à la complémentaire santé, sera mise en œuvre dès la fin de l’année prochaine ; 

·         La part des dépenses de santé prise en charge par l’assurance maladie sera stabilisée, après la diminution observée depuis 2004 ;

·         Complémentaires santé : dès la prochaine loi de financement de la sécurité sociale, les critères des contrats solidaires et responsables seront renforcés. L’objectif de généraliser l’accès à une complémentaire santé d’ici 2017 est réaffirmé.

 

Pour organiser les soins autour des patients :

·         Le médecin traitant sera le pivot du premier recours ;

·         Des équipes de professionnels de santé seront constituées dans les territoires, avec de nouveaux modes de rémunération, sur objectifs de santé publique ;

·         Le service public hospitalier sera refondé.

·         Le dossier médical personnalisé sera relancé pour faciliter l’échange entre professionnels de santé , dans le cadre de parcours de soins pour les personnes âgées, les personnes atteintes de maladies chroniques et les personnes handicapées, en lien étroit avec les professionnels eux-mêmes.;

 

3 - Un tournant majeur dans le renforcement de l’information et des droits des patients :

·         La possibilité d’actions de groupe (« class action ») en santé sera ouverte dès l’année prochaine ;

·         Un répertoire de l’offre de soins par territoire sera mis en place, pour permettre aux Français de mieux se repérer dans l’offre de soins.

·         Un service public d’information en santé sera constitué, en commençant par le médicament. Un site www.medicaments.gouv.fr sera accessible dès la semaine prochaine, offrant un accès à la toute nouvelle base de données publique de médicaments ;

·         Un dispositif d’accès et d’utilisation des bases de données médico-administratives, adapté aux besoins de santé publique et de sécurité sanitaire, dans des conditions fiables et sécurisées, sera mis en place.

 

Enfin, les relations entre l’Etat et l’Assurance maladie seront mieux coordonnées.

Geneviève Fioraso a réaffirmé que la recherche, la formation, l’innovation, la médecine et les soins doivent être pensés ensemble pour le bénéfice des patients.

Ces objectifs sont portés par les deux ministères comme en témoignent la réflexion commune et les actions engagées dans le domaine de la formation.

·         les formations seront renforcées en qualité et surtout décloisonnées afin de s’adapter aux évolutions des pratiques et des modes d’exercice, et répondre aux problèmes de la démographie médicale. Différentes modalités d’accès aux études médicales et paramédicales seront mises en place à la rentrée 2014 comme le prévoit la loi sur l’enseignement supérieur et la recherche du 22 juillet 2013. 

·         Une réflexion sur la modernisation et l’évolution  de l’examen classant national (ECN) débutera avant la fin de l’année afin d’assurer une meilleure adéquation de la formation aux besoins des territoires.

 

L’excellence de notre recherche biomédicale sera préservée. Le continuum allant de la recherche la plus fondamentale à la recherche clinique jusqu’au soin sera renforcée. 

·         Un co-pilotage des ministères des affaires sociales et de la santé et de l’enseignement supérieur et de la recherche est mis en place dans le cadre de la stratégie nationale de la recherche « France Europe 2020 »

·         Une simplification des structures de recherche en santé est proposée pour supprimer les redondances et favoriser la cohérence et l’efficacité interdisciplinaire. L’alliance Aviesan (CHU, universités et EPST) sera positionnée dès 2014 comme un lieu stratégique de la mise en place du continuum recherche fondamentale – recherche clinique

·         Une meilleure coordination des financements nationaux et régionaux de la recherche biomédicale, va être mise en place.

La santé des Français est une priorité du gouvernement de Jean-Marc Ayrault. Un comité interministériel de coordination des politiques gouvernementales en faveur de la santé  sera mis en place. Il se réunira dès le début de l’année 2014.

Marisol Touraine présentera en 2014 une loi de stratégie nationale de santé pour mettre en œuvre ces axes prioritaires. Sans attendre cette échéance, ces derniers trouveront une première traduction concrète dès le projet de loi de financement de la sécurité sociale pour 2014, qui sera rendu public dans les prochains jours.

La SNS donnera lieu à l’organisation, par les agences régionales de santé (ARS), dans les prochains mois, de forums en régions afin de mobiliser les citoyens, les élus, les partenaires sociaux, et l’ensemble des acteurs du monde de la santé autour de la préparation de la future loi de 2014.

mercredi 26 juin 2013

Rapport d’évaluation du plan Alzheimer 2008-2012

Remise du rapport d’évaluation du plan Alzheimer 2008-2012 à Marisol Touraine, Geneviève Fioraso et Michèle Delaunay

Marisol Touraine, ministre des affaires sociales et de la santé, Geneviève Fioraso, ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche, et Michèle Delaunay, ministre déléguée aux personnes âgées et à l’autonomie ont reçu ce mercredi 26 juin 2013 le rapport d’évaluation du troisième plan Alzheimer réalisé par les professeurs Joël Ankri et Christine Van Broeckhoven.


Ce rapport d’évaluation sera présenté le 28 juin aux partenaires dans le cadre du comité de suivi du plan Alzheimer.

La maladie d’Alzheimer touche aujourd’hui plus de 800 000 personnes en France. Les priorités du plan 2008-2012 étaient d’approfondir notre connaissance sur la maladie, d’améliorer la qualité de vie des malades et des aidants dans le respect de leur dignité.
Ce rapport, qui a bénéficié d’un appui de l’Inspection générale des affaires sociales (IGAS) et de l’Inspection générale de l’administration de l’Education nationale et de la recherche (IGAENR), met en évidence les réalisations importantes du plan tant en matière scientifique que dans le diagnostic, la prise en charge des malades et l’accompagnement des familles. Il convient de noter plusieurs points.


D’une part, le déploiement de nouvelles structures de prise en charge a permis de réels progrès.

En ce qui concerne la recherche, les équipes françaises sont mieux reconnues au plan international, en raison d’avancées importantes dans la compréhension de la maladie notamment sur les facteurs génétiques. L’effort doit se poursuivre pour l’identification d’outils permettant un diagnostic précoce de la maladie, comme les biomarqueurs innovants.

D’autre part, il préconise une meilleure intégration et articulation des structures et équipements spécifiques, telles que les pôles d’accueil et de soins adaptés ou les équipes spécialisées Alzheimer aux équipements sanitaires, dans tous les territoires.

Enfin, le rapport appelle à prolonger l’action en faveur des personnes touchées par la maladie d’Alzheimer, en l’étendant à d’autres maladies neuro-dégénératives, appelant des réponses communes.

Marisol Touraine, Geneviève Fioraso et Michèle Delaunay sont pleinement mobilisées pour mettre en œuvre une politique garante d’un accompagnement adapté à chacun et favoriser l’inclusion des personnes malades dans la vie de la cité. Elles souhaitent poursuivre l’action en faveur des malades d’Alzheimer et de leurs familles, en l’intégrant à un nouveau plan prenant en compte les maladies neuro-dégénératives à expression cognitive et comportementale.

Ce plan sera élaboré en tirant tous les enseignements du rapport d’évaluation et en concertation étroite avec l’ensemble des acteurs, les associations de malades et leurs familles sous l’égide des trois ministères. Des orientations seront annoncées à l’occasion de la journée mondiale Alzheimer le 21 septembre 2013.

jeudi 14 février 2013

«Géolocaliser les malades d'Alzheimer ne suffit pas à régler les nombreux problèmes de sécurité au quotidien »

 
 
Ce lundi, une femme de 76 ans, malade d'Alzheimer, a été retrouvée morte à 2 km de l'hôpital où elle résidait dans le Maine-et-Loire (49) après avoir trompé la vigilance du personnel. Un nouveau drame symptomatique des dangereuses errances des malades d'Alzheimer qui préoccupent les pouvoirs publics. Plus d'une dizaine de malades errent chaque jour en France, selon l'association France Alzheimer. Ainsi, Michèle Delaunay, la ministre en charge des personnes âgées vient de lancer une réflexion sur les dispositifs de géolocalisation.


«
Géolocaliser les malades d'Alzheimer ne suffit pas à régler les nombreux problèmes de sécurité au quotidien des personnes dépendantes, comme une chute, un robinet laissé ouvert ou une prise de médicaments oubliée,... », explique Alexandre Chaverot, Président d'Avidsen, spécialiste des objets connectés pour l'habitat.

 

«
Les progrès de la domotique et des objets connectés, enfin accessibles au plus grand nombre, ouvrent des perspectives bien plus innovantes et intéressantes qu'un simple « mouchard » pour prévenir dès aujourd'hui ce genre de drame en particulier, et permettre, en général, à toute personne en perte d'autonomie de continuer à vivre dans son cadre habituel, en toute sécurité. », ajoute-t-il.



Le vieillissement de la population française conduira dans les années à venir à une augmentation du nombre de personnes âgées dépendantes : 1 200 000 personnes seront dépendantes en 2040, contre 800 000 actuellement (source : INSEE). Mais, d'une part, personne ne peut prédire quelle sera l'évolution de la prise en charge de la dépendance à l'avenir par les pouvoirs publics. D'autre part, la solidarité familiale pourrait diminuer du fait de la baisse du nombre d'enfants par famille et de l'éclatement géographique des familles. Or, de nombreuses études, notamment l'enquête HID (Handicaps-Incapacités-Dépendance), montrent bien que le rôle du conjoint, des enfants et même des petits enfants, est primordial dans la réussite du maintien à domicile des personnes âgées dépendantes.





La maison connectée, une vraie solution pour "bien vieillir"




Ainsi, la maison connectée avec ses objets intelligents, capteurs, outils de contrôle et de communication à distance apparaît désormais comme une solution incontournable pour bien vieillir.


« Avec une box domotique et des objets connectés appropriés, c'est l'habitat qui s'adapte à chacun et non plus l'inverse. Vous créez ainsi, très simplement, selon des scénarios de vie sur mesure, les conditions indispensables pour faciliter, dans la maison et à distance, le quotidien des personnes en perte d'autonomie et leur maintien à domicile en toute sécurité. », explique Alexandre Chaverot.


Par exemple, pour les malades d'Alzheimer, une sortie inopinée, une absence prolongée ou l'absence d'ouverture de l'armoire à pharmacie, sont automatiquement détectées et signalées par SMS. Il est possible aussi d'installer des détecteurs de gaz ou de fuite d'eau qui alertent l'occupant, ou son entourage à distance.


Pour les personnes à mobilité réduite, des commandes centralisées pour la fermeture de volets, de portes... peuvent être mises en place afin de limiter les déplacements.

Pour éviter les risques de chutes, des chemins lumineux peuvent s'activer avec un seul et même interrupteur.


Une box domotique permet en effet de commander tous les équipements de la maison (éclairages, motorisations...) via des interfaces simples et intuitives, à partir d'un ordinateur, un smartphone ou une tablette tactile, où que l'on soit géographiquement, via Internet.


Elle permet également de contrôler les accès au domicile (interphones) et de tout visualiser à distance où que l'on soit (caméras de vidéosurveillance) et même d'enregistrer ces séquences vidéo.

La box domotique permet, en outre, grâce à des systèmes d'alarme, des caméras, des détecteurs d'incidents domestiques ou médaillon pour appel d'urgence, d'être informé en temps réel de l'état de la maison (incendie, inondation, fuites...) et de la santé des proches (inactivité, malaise, chute...) qui y résident en recevant une alerte SMS, un appel vocal ou un e-mail. Un système qui permet également de visualiser la personne et de rentrer en communication avec elle.


Les nouvelles technologies de la communication et de la domotique se révèlent ainsi une chance, aujourd'hui, pour soulager les aidants des malades d'Alzheimer et permettre, d'une manière générale, aux seniors en situation de perte d'autonomie, demain, de conserver dignité et qualité de vie en toute sécurité.



 

A propos d'Avidsen :




PME française basée à Chambray-Lès-Tours (37), Avidsen conçoit, développe et commercialise des systèmes électroniques et numériques innovants, simples d'utilisation pour la maison connectée.


Après avoir été pionnière, depuis sa création en 1998, dans le domaine de la motorisation pour portails, Avidsen, présidée par Alexandre Chaverot, est devenue aujourd'hui une valeur de référence dans le secteur de la domotique et des objets connectés en Europe, en fournissant ses propres produits, ainsi que ceux des marques distributeurs de la GSB (Grande Surface de Bricolage). Avidsen détient également la licence de la marque Thomson en Europe pour l'ensemble des gammes sécurité (alarme, vidéosurveillance et interphonie) et domotique proposées sous la marque Thomson.











vendredi 28 septembre 2012

Santé des séniors


 

Parcours de santé des personnes âgées :

 

Marisol Touraine et Michèle Delaunay annoncent des expérimentations dès 2013

Marisol Touraine, Ministre des Affaires sociales et de la Santé, et Michèle Delaunay, Ministre déléguée chargée des Personnes âgées et de l’autonomie, ont présidé le jeudi 27 septembre dernier  le comité de pilotage relatif au « parcours de santé des personnes âgées en risque de perte d’autonomie ».

 

Marisol Touraine a notamment annoncé la mise en place d’équipes de soins de proximité, ainsi que des mesures permettant aux personnes âgées qui ont été prises en charge, de rentrer chez elles ou d’être suivies un cadre plus adapté que l'hôpital. Des expérimentations seront ainsi menées dès 2013. Elles seront annoncées lors de la présentation du projet de loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS) 2013.

 

Par ailleurs, Michèle Delaunay a insisté sur l’importance du lien entre soins et autonomie, et la nécessité d’une prise en charge des personnes âgées par l’ensemble des acteurs sanitaires – qu’ils exercent en ville ou à l’hôpital, mais aussi sociaux et médico-sociaux. Elle a également insisté sur le caractère indispensable de l’anticipation et de la prévention, pour améliorer la qualité de vie des personnes âgées.

Source : communiqué de presse du ministère des Affaires sociales et de la Santé