Nora ANSELL-SALLES

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mardi 30 juillet 2013

CENTRES DE SANTE : La Mutualité Française accueille favorablement le rapport de l’IGAS


La Mutualité Française, le 1er acteur des centres de santé avec plus de 500 centres, accueille avec beaucoup d’intérêt le rapport de l’Inspection Générale des Affaires Sociales (IGAS), qui vient de paraître, sur la situation économique et la place des centres de santé dans l’offre de soins de demain, et en salue la qualité.

Le rapport présente l'intérêt d'analyser la situation des centres de manière lucide et réaliste et de formuler des propositions qui ancrent les centres de santé dans le système de soins.

Dans ses préconisations, il reprend plusieurs travaux menés début 2013 par la Mutualité Française notamment sur un modèle économique de centre de santé équilibré.

Ce rapport réaffirme l’utilité sanitaire et sociale des centres de santé, qui, d’une part répondent aux enjeux du système de santé – efficience des soins, désengorgement des hôpitaux – ainsi qu’aux attentes des professionnels de santé et des patient, et d’autre part, garantissent un accès aux soins à travers une offre aux tarifs opposables avec tiers payant.

Mais ce rapport pointe également une fragilité structurelle du modèle économique des centres, leur mode de financement étant fondé sur un fonctionnement libéral isolé et donc inadapté à une structure d’exercice regroupé.

Pour la Mutualité Française, il est important de valoriser la spécificité des centres de santé, comme le préconise le rapport, par un « forfait de gestion », un « forfait de coordination médicale », un « forfait d’accompagnement social », qui sont la contre partie nécessaire de maintien du financement à l’acte. Elle est favorable également à la mise en place des dispositifs d’accompagnement de retour à l’équilibre financier. C’est à juste titre que le rapport de la mission insiste sur « le rôle clé de la rigueur de gestion dans l’équilibre financier des centres de santé ».

La mise en œuvre des propositions du rapport implique maintenant un réel engagement de l’assurance maladie pour mener, dès la rentrée 2013, la négociation sur l’évolution de l’accord national des centres de santé. La Mutualité Française, représentative sur l’ensemble des activités - médical, dentaire, infirmier et polyvalent – des centres de santé, s’implique fortement dans cette négociation.



Par ailleurs, la Mutualité Française, ainsi que le propose le rapport, souhaite s’engager avec les Agences Régionales de Santé (ARS) dans le processus de contractualisation avec les centres.


À propos de la Mutualité Française

Présidée par Etienne Caniard, la Mutualité Française fédère la quasi-totalité des mutuelles santé en France, soit près de 500. Six Français sur dix sont protégés par une mutuelle de la Mutualité Française, soit près de 38 millions de personnes et quelque 18 millions d’adhérents

Les mutuelles interviennent comme premier financeur des dépenses de santé après la Sécurité sociale. Ce sont des organismes à but non lucratif, des sociétés de personnes : elles ne versent pas de dividende. Régies par le code la Mutualité, elles ne pratiquent pas la sélection des risques.

Les mutuelles disposent également d’un réel savoir-faire médical et exercent une action de régulation des dépenses de santé et d’innovation sociale à travers près de 2 500 services de soins et d’accompagnement mutualistes : établissements hospitaliers, centres de santé médicaux, centres dentaires et d’optique, établissements pour la petite enfance, services aux personnes âgées et aux personnes en situation de handicap, etc. Pour accompagner leurs adhérents tout au long de leur vie pour tous leurs problèmes de santé, elles mettent à leur disposition Priorité Santé Mutualiste, le service d’information, d’aide à l’orientation et de soutien sur des questions de santé.

La Mutualité Française contribue aussi à la prévention et à la promotion de la santé à travers son réseau d’unions régionales et ses services de soins et d’accompagnement.



www.mutualite.fr
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 








 

 

 




 

 












 
 
 
 
 





lundi 29 juillet 2013

A votre santé....


Les centres de santé : situation économique et place dans l'offre de soins de demain. Un rapport de l'IGAS

Dans un contexte où sont recherchées des formes d'exercice regroupé et coordonné de la médecine ambulatoire, ainsi que des réponses aux inégalités territoriales et sociales d'accès aux soins, le rapport de l'Inspection générale des affaires sociales sur la situation économique des centres de santé, rendu public le 23 juillet, dresse un tableau complet des quelque 1 220 centres "qui forment un monde éclaté de par la variété de leurs activités.  

Un tiers offre des soins exclusivement dentaires, un tiers des soins infirmiers, tandis que les centres médicaux ou polyvalents offrent une large palette d'activités. Ils peuvent en outre être gérés aussi bien par des associations (un tiers), des mutuelles (un tiers), que d'autres structures (caisses de sécurité sociale, établissements de santé ou communes)". Ces centres de santé, "qui accueillent en général des populations plus précaires que la moyenne nationale des médecins libéraux", sont financièrement fragiles, estime l'IGAS, une fragilité due aux imperfections de leur gestion et de leur modèle économique, "structurellement boiteux". Même si la mission a constaté la "réelle utilité sanitaire et sociale des centres de santé", "leur efficacité médico-économique ne peut être prouvée".

L'IGAS invite logiquement les centres de santé à réaliser "d'importants efforts de gestion" et d'organisation interne. Elle propose un nouveau modèle économique, reconnaissant aux centres de santé une rémunération forfaitaire en plus du paiement à l'acte, sous réserve d'efforts de gestion. Cette rémunération forfaitaire spécifique serait à "trois étages" : un forfait de gestion regroupée qui se substituerait à l'option de coordination ; un forfait de coordination médicale interne et externe (versé par l'ARS) ; enfin des suppléments versés au titre des missions d'accompagnement social et de santé publique, cofinancés par les collectivités territoriales et l'ARS. L'IGAS propose par ailleurs de mettre en place un "pilotage stratégique" des centres de santé. Pour cela, elle demande le renouvellement de l'accord national signé en avril 2003 entre ces centres et l'Assurance maladie. Elle appelle enfin de ses vœux un développement de la contractualisation entre ces structures et les ARS.
> Le rapport de 138 pages - juillet 2013



La MGEFI, première mutuelle de la fonction publique à être certifiée ISO 9001 par l'AFNOR 

La MGEFI (280 000 adhérents et 360 000 personnes protégées), engagée dans cette démarche depuis le 1er janvier 2012, est la première mutuelle de la fonction publique à recevoir la certification délivrée par l'AFNOR. 

Le périmètre de certification est limité à la relation à l'adhérent : l'activité de gestion des contrats de couverture complémentaire santé et prévoyance ; l'activité de traitement des prestations santé et prévoyance ; le suivi de la relation adhérent. Au cours de la réunion de clôture de l'audit de certification, l'auditeur a salué une implication générale du personnel "rarement rencontrée".
> Communiqué - Le certificat délivré le 17 juillet 2013



Mauvais cru 2012 pour les revenus des médecins libéraux selon les estimations de l'UNASA
 

Les médecins n'échappent par à la crise. Le chiffre d'affaires de la quasi-totalité des praticiens libéraux a reculé l'année dernière, selon les Données statistiques 2012 sur la profession libérale en France publiées par l'Union nationale des associations agréées (UNASA). 

Ces statistiques 2012 ont été établies sur la base des déclarations de résultats de 32 624 médecins libéraux adhérents dans 74 AGA. L'évolution des revenus 2012, par rapport à 2011 a été calculée à effectifs constants. Le site du Médecin Généraliste analyse discipline par discipline les résultats d'une année que "les médecins libéraux vont vite devoir oublier..."

Pour les généralistes, il s'agit "de la pire de ces sept dernières années" avec une baisse de 1,7 % de leurs revenus, il est vrai après une année 2011 boostée par la revalorisation du tarif de la consultation à 23 euros. relève le journal. Du côté des spécialistes, les plus touchés sont les radiologues, qui ont vu leurs bénéfices chuter de 5,8 %, à cause surtout de baisses de tarifs imposés par l'Assurance maladie et l'Etat, devant les gynécologues-obstétriciens (-3,3%), les pédiatres (-3,2%) ou encore les chirurgiens (-2,7%). Les pneumologues s'en sortent le mieux (+3 % après + 4,6 % en 2011), suivis des gastro-entérologues (+ 2,7 % après + 1,9 %), des anesthésistes (+2 % après +3,4 %). Tous les chiffres ne prennent pas en compte l'inflation, qui s'est élevée à 2 % l'année dernière, et qui plombe d'autant plus les revenus réels des généralistes comme des spécialistes. Les mauvais résultats de 2012 sont à mettre en lien avec une activité atone déjà relevée par la CNAMTS fin 2012 dans un contexte d'absence de revalorisation de la plupart des lettres clés. En comparaison, Le Médecin Généraliste relève les scores honnêtes des paramédicaux : + 2,1 % pour les kinésithérapeutes, + 1,9 % pour les infirmières. Quant aux bénéfices des chirurgiens-dentistes, ils sont en baisse de 0,5 %.


L'année 2013 pourrait toutefois se révéler meilleure. Certains praticiens ont commencé à toucher en avril la rémunération sur objectifs de santé publique (ROSP). Ils vont aussi bénéficié de revalorisations de tarifs au 1er juillet 2013, contreparties de l'avenant n° 8 à la convention médicale signé le 25 octobre dernier.
> L'article du Médecin généraliste (pour les inscrits)
> Données statistiques sur les revenus de la Profession libérale édition 2013.pdf (pdf, 8,4 Mo)



Santé bucco-dentaire des enfants : des inégalités dès le plus jeune âge

La santé bucco-dentaire des enfants s'est nettement améliorée ces vingt dernières années, toutes situations socio-professionnelles confondues. Le nombre moyen de dents cariées est passé de 4,2 en 1987 à 1,2 en 2006 chez les enfants de 12 ans. 

Et chez ces mêmes enfants, 56 % n'avaient aucune carie en 2006, contre seulement 12 % en 1987. Cependant, des inégalités sociales de recours aux soins et de santé demeurent, constate la DREES dans une étude publiée le 24 juillet 2013. 9 enfants de cadres âgés de 6 ans sur 10 n'ont jamais eu de caries contre 7 enfants d'ouvriers sur 10 en 2006. La Haute Autorité de santé préconise une visite annuelle chez le dentiste dès l'apparition des dents de lait. Or, le recours aux soins dentaires des enfants est inférieur à cette recommandation. Selon l'enquête Handicap-Santé de 2008, seuls 70 % des 5-15 ans avaient consulté un chirurgien-dentiste au cours des douze derniers mois. Ce pourcentage masque à la fois des inégalités sociales et territoriales, puisque ce sont 8 enfants de cadres sur 10 qui ont consulté un dentiste dans l'année contre 6 enfants d'ouvriers. Ces inégalités de recours se traduisent par un repérage plus tardif des caries. En maternelle, 4 % des enfants de cadres ont au moins une carie non soignée, contre 23 % des enfants d'ouvriers. Par ailleurs, les enfants scolarisés dans les DOM ont deux fois plus souvent des dents cariées non traitées qu'en Métropole.

Pour remédier à ces inégalités sociales de recours aux soins dès l'enfance, un programme de prévention a été mis en place par l'Assurance maladie en 2007 : M'T DENTS. Mais le recours au programme diffère selon le groupe social des parents. La gratuité des soins et l'absence d'avance de frais ne garantissent donc pas le recours aux soins dentaires. La méconnaissance de ce dispositif ajoutée à la crainte de la visite chez le dentiste peuvent expliquer les écarts de recours. Ces résultats soulignent la nécessité de cibler davantage certaines populations dans les campagnes de prévention.
> DREES Études et résultats n° 847 - 24 juillet 2013



  • + 19,9 %, c'est le taux d'évolution du CA (TTC) des médicaments génériques délivrés en officines de ville en cumul annuel mobile juin 2013/juin 2012. Source Xpr-SO®, le panel temps réel de CELTIPHARM (Tableau de bord du 26 juillet 2013)


Sources :

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lundi 4 mars 2013

Si l'information sécu vous intéresse....


Lancement de la campagne, "Toute la MSA en ligne"

 

La MSA lance une campagne de communication "Toute la MSA en ligne" pour promouvoir auprès de ses adhérents, particuliers et professionnels, ses nouveaux sites Internet et son offre de service en ligne. Cette campagne déployée dans tous les points d'accueils de la MSA en France, sera relayée lors des événements et sur tous les sites Internet des MSA.

Elle poursuit le double objectif de faire mieux connaître les point forts des sites Internet (large place à l'information de proximité, navigation par profil), et inciter les adhérents à utiliser les services en ligne mis à leur disposition (près de 50 services en ligne accessibles grâce à une inscription simple et rapide et une connexion sécurisée).
 affiche et clips Internet :
http://www.msa.fr/lfr/web/msa/toute-ma-msa-en-ligne-les-clips
http://supermail.msa.fr/dl_44299chopurupirafrop

 

 

Le site des parents du Morbihan


La Caf du Morbihan nous signale la mise en ligne du nouveau site parentalité, créé par le comité de pilotage du Réseau Parentalité 56 composé de la Caf, de la Msa du Conseil général et la direction départementale de la Cohésion sociale. Ce site géré par la Caf fait écho aux préconisations du rapport du Centre d'analyse stratégique de 2012, de la consultation "autour des parents" ainsi que du rapport IGAS de 2013.

 Les partenaires ont fait le choix de construire un site POUR les parents où ils peuvent trouver toutes les informations pratiques, exhaustives et localisées sur les différents aspects de la vie de parents. Il est également ouvert à des porteurs d'action ou de service "traditionnellement" renvoyés vers le soin, vers l'accès au droit, vers l'information générale ou le loisir, et pourtant au service des parents et des familles.
Le site
Le dossier de presse

 

 

« Toute ma retraite », une application iPhone et Android gratuite pour préparer son départ signée Malakoff Médéric

 

Les Français sont de plus en plus accrocs à leur téléphone portable. Malakoff Médéric sort une application ouverte pour Smartphones appelée "Toute ma retraite" » proposant un simulateur permettant au candidat à la retraite de calculer ses revenus futurs, annonce le quotidien Les Echos. Le revenu comprend le montant de la pension et les revenus d'une éventuelle épargne individuelle, explique Malakoff Médéric. Il y a quatre variables en fonction de l'âge de départ, du capital placé, de l'épargne mensuelle et de l'estimation de la progression de la rémunération future.

 L'application gratuite, riche et colorée, propose également un fil d'actualité sur les questions de retraite. Enfin, le possesseur de Smartphone, même s'il n'est pas client Malakoff Médéric, peut entrer en contact avec les experts retraite du groupe et poser ses questions. Une base de 8 000 réponses, ainsi que des vidéos thématiques pour bien préparer son départ à la retraite sont disponibles. Le groupe a déjà créé quatre applications et revendique plus de 200 000 téléchargements, notamment avec « SOS Urgences », « Mes Tests santé » et « Mes traitements », rapporte le quotidien.


Le hit des liens les plus cliqués de la lettre 542 du 24 février 2013

 






6 - Formation initiale des Inspecteurs du Recouvrement spécialistes LCTI - liste nationale du 31 janvier 2013 - (381)

 

Sources : Newsletter réalisée par Gérard Bieth - © www.annuaire-secu.com - Le portail indépendant des agents de la Sécurité sociale
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mardi 11 décembre 2012

Réseaux de soins et dépassements d’honoraires :

le CEGES soutient la Mutualité Française


Conformément  à  son  manifeste  «  Pour  une économie démocratique » lancé
pendant  la  campagne  présidentielle  de  2012,  le  CEGES plaide pour une
réforme  en  profondeur  du  système  de  protection sociale. Celle-ci doit
permettre la construction d’un système plus juste, fondé sur la solidarité.
La  mise  en  place  des  réseaux de soins, permettant de mieux réguler les
dépenses  de  santé  et  la  signature  de  l’avenant  n°8  contrôlant  les
dépassements  d’honoraires, constituent les premières pierres d’une réforme
ambitieuse de notre système de santé.

Le  CEGES soutient les prises de position de la Mutualité Française sur les
réseaux de soins et les dépassements d’honoraires.

Il  s’associe  à la Mutualité Française pour défendre la proposition de loi
relative   aux   réseaux  de  soins  mutualistes  actuellement  soumise  au
Parlement.  Il  regrette  que la liberté de conventionner ne vise pas toute
l’offre  de soins. Il est, en effet, démontré que les réseaux, qui existent
depuis  longtemps,  contribuent  à  la réduction du reste à charge pour les
patients  de l’ordre de 30%*, tout en assurant la qualité des soins et leur
liberté de choix.

Le  CEGES  soutient  également  l’engagement  de  la Mutualité Française en
faveur  de l’avenant n°8 de la convention médicale, qui doit donner un coût
d’arrêt à l’inflation des dépassements d’honoraires.


Le CEGES déplore enfin que les prises de position de la Mutualité Française
aient  donné  lieu  à  des  attaques  scandaleuses,  voire diffamatoires, à
l’encontre des mutuelles, partenaires incontournables de l’économie sociale
et solidaire.

* Rapport de l'inspection générale des affaires sociales (IGAS) – Juillet
2012


 Le  Conseil  des  Entreprises,  Employeurs  et  Groupements  de
 l’Economie  Sociale  (CEGES)  regroupe  les entreprises,  employeurs  et
 organisations  de  l’économie  sociale  et  solidaire.  Il  en  est
 l’instance  la  plus représentative et fédère les acteurs de l’économie
 sociale et solidaire, les représente dans le dialogue avec les pouvoirs
 publics et la société civile, et oeuvre au développement de leur modèle
 entrepreneurial dans le marché.  Les  entreprises  de  l’économie  sociale
 et  solidaire,  qui  représentent  environ  10%  de  l’activité économique
 et de l’emploi en France, créent de la valeur sociale au sein du marché
 économique dans la plupart  des  secteurs  d’activité.  Associations,
 coopératives,  mutuelles,  fondations,  entreprises  solidaires,
 entreprises sociales à but non lucratif articulent en pratique performance
 économique, innovation sociale et solidarités.