Nora ANSELL-SALLES

Affichage des articles dont le libellé est Baromètre. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Baromètre. Afficher tous les articles

mercredi 5 février 2014

BAROMÈTRE D’OPINION DREES 2013


Les Français s’inquiètent des inégalités,
mais réaffirment leur soutien au système public de protection sociale

 

Les Français perçoivent de plus en plus la montée des inégalités sociales. Dans ce contexte, ils restent très attachés au système public de protection sociale et d’assurance maladie. C’est ce que révèlent le baromètre d’opinion de la DREES réalisé par BVA et l’étude « Qualité et accessibilité des soins de santé : qu’en pensent les Français ? »

 

En 2013, marqués par la crise, les Français sont critiques. Neuf sur dix estiment que les inégalités ont plutôt augmenté au cours des cinq dernières années. Seuls sept Français sur dix partageaient ce constat dans les années 2000. S’ils considèrent, à 42 %, les inégalités de revenus comme les plus répandues, ils jugent les inégalités d’accès aux soins comme les moins acceptables (22% des réponses), devant les inégalités de revenus (19%) et de logement (16%).

 

Ils se disent satisfaits de leur situation personnelle, mais près de la moitié d’entre eux craignent une situation de chômage dans les mois à venir, pour eux ou leurs proches. Ils sont aussi plus pessimistes pour les générations futures.

 

S’estimant en bonne santé, une perception stable depuis 2007, ils sont pour la première fois plus nombreux à penser que la santé de leurs compatriotes se dégrade. Si 68% d’entre eux s’estiment satisfaits de la qualité des soins à l’hôpital, une part croissante pense que celle-ci s’y est détériorée ces dernières années. Par ailleurs, pour six Français sur dix, la qualité des soins diffère selon les revenus et le lieu où l’on habite. La satisfaction quant à l’accès aux dentistes et aux médecins a baissé entre 2007 et 2013.

 

Face à ces constats, les Français continuent d’en appeler au soutien de l’État et au monopole de la Sécurité sociale. Une large majorité (64%) juge normal que la France consacre un tiers du revenu national au financement de la protection sociale. Néanmoins, les Français sont plus nombreux qu’en 2000 à considérer cette part comme excessive. Mais pour 61% d’entre eux, l’État reste l’acteur majeur de la solidarité contre une minorité à penser que ce rôle doit revenir aux familles (8%), aux associations (5%) ou aux compagnies d’assurances (2%).

 

NDLR : MGEGI et Baromètre (santé des fonctionnaires)

Une évolution notable cependant : en 2013, 60% des Français jugent que les entreprises ne doivent cotiser ni plus ni moins qu’actuellement pour la protection sociale, contre 48% en 2010. Et ils ne sont plus que 32% à penser qu’elles doivent cotiser davantage contre 45% en 2010.


 

Outil de référence depuis 2000, le Baromètre d’opinion de la DREES analyse l’opinion des Français sur la santé, la protection sociale (assurance-maladie, retraite, famille, handicap-dépendance, pauvreté-exclusion) ainsi que sur les inégalités sociales. Les données de la vague 2013 ont été collectées du 14 octobre au 26 novembre, auprès d’un échantillon de 4 000 personnes, représentatif de la population âgée de 18 ans ou plus en France métropolitaine. Ce Baromètre apporte un éclairage complémentaire aux travaux menés habituellement par la Drees, puisqu’il met en parallèle les évolutions perçues et réelles des politiques sanitaires et sociales.

 

 

 
Recevoir  les documents ci-dessous part mail : nansellsalles@mgefi.fr
:
·         
La synthèse des résultats du Baromètre d’opinion DREES en 2013.
·         
« Qualité et accessibilité des soins de santé : qu’en pensent les Français ? », Études et Résultats, DREES, n°866, février 2014.

vendredi 24 janvier 2014

A l'honneur cette semaine sur le blog Mine d'Infos


a franchi la barre des

161 819

visites aujourd'hui

 

HIT DES PAGES LES PLUS LUES DE LA SEMAINE:






L'économie sociale et solidaire : pour







 MGEFI
 6 rue Bouchardon Paris 10ème.

 

 

 Abonnez-vous à Mine d'Infos sur twitter


 
Retrouverez au fil de l'eau les actualités Mgefi sur : http://pressentinelle2.blogspot.fr/

Rappel : Les responsables de la MGEFI - Mutuelle Générale de l'Economie, des Finances et de l'Industrie, certifiée ISO 9001 par l'AFNOR sont à disposition des journalistes pour livrer: regard, témoignage, ou expertise ... sur tous sujets liés à la santé ou la protection sociale.

 



La MGEFI en faits et chiffres
■ Créée le 13 septembre 2007.
■ En 2009, la MGEFI remporte l'appel public à la concurrence lancé par l'Administration de Bercy.
■ La MGEFI regroupe 280 000 adhérents et 360 000 personnes protégées.
■ 260 collaborateurs au service des adhérents.
■ Un réseau de 800 militants.
■ En 2012, la MGEFI rejoint le groupe Istya *
■ Certifiée ISO 9001: 2008 le 17 juillet 2013 AFNOR
■ www.mgefi.fr
■ Créée le 13 septembre 2007.
■ En 2009, la MGEFI remporte l'appel public à la concurrence lancé par l'Administration de Bercy.
■ La MGEFI regroupe 280 000 adhérents et 360 000 personnes protégées.
■ 260 collaborateurs au service des adhérents.
■ Un réseau de 800 militants.
■ En 2012, la MGEFI rejoint le groupe Istya *
■ Certifiée ISO 9001: 2008 le 17 juillet 2013 AFNOR
■ www.mgefi.fr



TRES BON WEEK-END A TOUS

 

 

jeudi 23 janvier 2014

Coup de projecteur sur l'Actualité MGEFI


Dernière minute

Le 29/01/2014 Serge Brichet, remettra avec Benoît Hamon l’œuvre d’art au lauréat du second prix ESS CIGAL...

.... en clôture du colloque "L'Economie sociale et solidaire : pour quelle dynamique ?" organisé le 29 janvier prochain de 15H à 18H par l'ESS CIGAL sous le haut patronage et en présence de Benoît HAMON, Ministre délégué chargé de l'économie sociale et solidaire et de la consommation Ministère de l'économie et des finances, Centre d'activités sociales, culturelles et sportives 139-143 rue de Bercy, 75012 Paris.

En savoir plus: nansellsalles@mgefi.fr / Inscription : galilee.sp@hotmail.fr

 

Formation

Depuis 2008, la formation et le développement des compétences des collaborateurs sont au cœur de la politique RH de la MGEFI. Ainsi, après la création de sa propre cellule de formation interne en 2011, elle franchit aujourd’hui une nouvelle étape avec la mise en place du “Campus MGEFI”.

Structurer et organiser le partage des connaissances Si les sessions de formation présentielles* proposées et animées par la Direction de l’offre et de la qualité constituent un solide socle de connaissances au bénéfice d’un grand nombre de collaborateurs, la Direction des ressources humaines vise aujourd’hui de nouveaux objectifs en termes de formation interne en insufflant un esprit “Campus” dans la culture MGEFI :

 

Formaliser et pérenniser l’ensemble des savoir-faire et connaissances échangés au quotidien au sein des équipes ;

 

Améliorer la qualité de l’apprentissage par l’utilisation de technologies nouvelles ;

 

Faciliter l’accès aux ressources pour tous ;

Favoriser les échanges et la collaboration (notamment à distance) entre formateurs et stagiaires ;

 

Ainsi, les collaborateurs de la MGEFI bénéficieront prochainement d’une plateforme d’e-learning, “outil qui n’a absolument pas vocation à remplacer la formation présentielle, mais plutôt à la compléter, voire l’enrichir”, fait remarquer Fréderic Richert, de la Direction des ressources humaines, qui ajoute que “la MGEFI souhaite accroitre le nombre de formateurs internes et ainsi enrichir et formaliser l’offre existante”.

 

E-learning : quels atouts ? La dématérialisation des modules de formation via une plateforme d’el-learning présente plusieurs atouts pour la MGEFI.

En effet, ce type d’outil, dont le fonctionnement peut-être comparé à celui d’un site internet ou à celui des applications qu’un grand nombre d’entre nous utilise aujourd’hui sur smartphone ou tablette numérique, permet notamment :

 

De programmer des sessions visant un grand nombre de stagiaires, voire la totalité des collaborateurs d’une entreprise ;

 

Une utilisation répétée des modules de formation sans avoir à organiser de nouvelles sessions (pour des révisions ou pour de nouveaux collaborateurs par exemple) ;

 

Une interactivité que des supports classiques (papier, powerpoint) ne permettent pas ;

 

Un outil complémentaire pour les formateurs internes pour diffuser et valider l’apprentissage.

 

Tous acteurs de notre formation Ce campus, qui mêle donc formation présentielle et formation “virtuelle” illustre la volonté de la MGEFI de voir ses collaborateurs devenir “acteurs” de leur formation, tout au long de leur vie professionnelle.

 

En mettant à leur disposition des outils plus accessibles, plus attractifs et plus ludiques, elle marque son entrée dans l’ère de l’entreprise apprenante.

 

* Organisée sur place en présence de formateurs et de participantes

 

Baromètre 2013 « satisfaction adhérent»

Dans la continuité de sa démarche qualité et conformément aux exigences de la norme ISO 9001, la MGEFI a mis en place pour la deuxième année consécutive, un baromètre de satisfaction visant à “surveiller la perception de ses adhérents sur le niveau de satisfaction de leurs exigences”.

Mené par la cellule Animation qualité de la DOQ, ce chantier permet à la mutuelle,  non seulement   de suivre l’évolution de la performance de son système "Qualité" mais aussi  l’évolution de la "satisfaction" globale de ses  adhérents. L’analyse des résultats en fonction du profil  a permis à la MGEFI de mesurer par ailleurs  progrès accomplis.

 

Plus accessible et plus réactive Le plan d’action déployé à l’issue de la première enquête(1) de satisfaction permet aujourd’hui d’enregistrer un certain nombre de progrès sur les “basiques” de la satisfaction que sont la joignabilité, la simplicité des démarches pour l’adhérent ou les délais de réponse par courrier.

 

Si les résultats de cette enquête révèlent que la MGEFI a su consolider ses “basiques”, ils indiquent aussi que les attentes des adhérents portent davantage sur les prestations. En effet, le niveau de prise en charge sur les soins courants, l’optique, le dentaire et plus précisément  les dépassements d’honoraires apparaît aujourd’hui comme une attente majeure des adhérents. Attente qui sera au cœur de la réflexion  sur l’offre santé et la revalorisation des prestations menée par la mutuelle cette année.

 

(1) Enquête réalisée auprès de 1 392 adhérents représentatifs de la population protégée par la MGEFI.

 

Colloque MFP

A l'heure où  le Gouvernement s'apprête à  généraliser la complémentaire santé obligatoire en entreprise, la MFP pose la question des défis pour la protection sociale des agents publics et invite les Mutuelles de la Fonction publique, les Employeurs publics, les agents et leurs représentants syndicaux à s’interroger sur l’avenir de la protection sociale des fonctionnaires dans le cadre d'un colloque le 13 février 2014 dans l'Amphithéâtre de la MGEN . Serge Brichet interviendra au nom de la MGEFI sur deux thématiques :

-LES ENSEIGNEMENTS DES ACTUELS DISPOSITIFS DE PROTECTION SOCIALE COMPLÉMENTAIRE DES AGENTS PUBLICS

 

- QUEL SYSTÈME IDÉAL DE PROTECTION SOCIALE POUR LES  AGENTS DE LA FONCTION PUBLIQUE?

En savoir plus : nansellsalles@mgefi.fr

 

Publication

Les actes du 11e Colloque professionnel Ipse du 22 novembre 2013 « Généralisation de la complémentaire santé : quelle nouvelle définition des rôles pour la sécurité sociale et les complémentaires » viennent d'être publiés. Rappelons que  Serge Brichet  était intervenu sur la « Généralisation de la complémentaire santé : quelle nouvelle définition des rôles pour la sécurité sociale et les complémentaires ». 

Retrouvez le texte de l'intervention du président de la MGEFI et les actes du colloque sur le site de l'Institut de la protection sociale européenne (Inpes)  http://www.euroipse.org/11e-colloque-professionnel-ipse/





Abonnez-vous au blog «Mine d’Infos» via:

Twitter: @minedinfos / @pressentinelle2 Linkedin /Viadéo/Google+




 
 

vendredi 13 décembre 2013

A la UNE sur Mine d'Infos cette semaine...


a franchi la barre des

138 418

visites aujourd'hui

 

HIT DES PAGES LES PLUS LUES DE LA SEMAINE:

 

L’AP-HP recherche des volontaires

 

RESPONSABILITE CIVILE PROFESSIONNELLE

 

Bouteille à la mer ....

 

La MGEFI vous accueille rue Bouchardon

 

La MGEFI dans la presse

 

Baromètre Santé des Fonctionnaires

 

C'est à lire : sécu

 

Bouteille à la mer : vous recherchez

 

Audistya et Optistya, deux réseaux
Avec plus de 9 000  vues cette dépêche publiée le 24 octobre 2012  est en tête.


 




Les services du Siège de la MGEFI  désormais  installés dans leurs nouveaux:
 6 rue Bouchardon Paris 10ème.


Si vous aussi êtes sur twitter, je vous propose de rester en contact sur la toile : @pressentinelle2

 

En dehors des infos santé/ protection sociale/ RH/ Mutuelle etc... vous retrouverez au fil de l'eau les actualités de la  Mgefi également  sur le blog Mine d'Infos : http://pressentinelle2.blogspot.fr/



 

Rappel : Les responsables de la MGEFI - Mutuelle Générale de l'Economie, des Finances et de l'Industrie, qui vient d'être certifiée ISO 9001 par l'AFNOR le mois dernier, sont à disposition des journalistes pour livrer leur regard, témoignage, ou expertise ... pour les sujets liés à la santé ou à la protection sociale.
 

 

 

La MGEFI en faits et chiffres

■ Créée le 13 septembre 2007.

■ En 2009, la MGEFI remporte l'appel public à la concurrence lancé par l'Administration de Bercy.

■ La MGEFI regroupe 280 000 adhérents et 360 000 personnes protégées.

■ 260 collaborateurs au service des adhérents.

■ Un réseau de 800 militants.

■ En 2012, la MGEFI rejoint le groupe Istya *

■ Certifiée ISO 9001: 2008 le 17 juillet 2013 AFNOR

■ www.mgefi.fr

 

 
Très bon week-end

mardi 3 décembre 2013

54% DES FRANÇAIS DECLARENT ETRE DE PLUS EN PLUS PREOCCUPES PAR LES QUESTIONS DE SANTE


Une étude Ifop/Capital Image « les Français et l’information santé »

Une étude Ifop/Capital Image*, réalisée à l'occasion des 25 ans de l’agence de Relations Publiques santé et divulguée au 24ème Festival de la Communication Santé, révèle que 54% des Français interrogés déclarent être de plus en plus préoccupés par les questions de santé. Malgré leur caractère souvent anxiogène, les multiples informations santé qu’ils reçoivent et consomment ont pourtant des effets bénéfiques pour 82% d’entre eux : approfondissement des connaissances, modification de certains de leurs comportements, échanges avec leur médecin. Cependant, parmi le flot d’informations diffusées, notamment sur Internet et les réseaux sociaux, il est difficile de s'y retrouver. D'où le rôle essentiel de pédagogie des médias, des émetteurs et transmetteurs d’informations santé, pour un public qui a de plus en plus besoin de repères.



PLUS D’UN FRANÇAIS SUR DEUX EST DE PLUS EN PLUS PRÉOCCUPÉ PAR LES QUESTIONS DE SANTÉ

Selon l’étude Ifop/Capital Image, 54% des Français indiquent considérer les questions de santé comme étant de plus en plus préoccupantes.


"Ce chiffre important répond à la multiplication des messages de santé avec la diffusion d'informations à la fois de plus en plus nombreuses, diversifiées et aussi parfois anxiogènes’’ commente Damien Philippot, Directeur des Études, Département Opinion, Ifop.


‘’Les campagnes de santé publique, les informations concernant la sécurité sanitaire, l’allongement de la durée de vie et le souhait de rester en bonne santé le plus longtemps possible expliquent et justifient l'intérêt croissant des Français pour l'information concernant leur santé" ajoute Stéphanie Chevrel, Co-fondatrice et DG de l'agence Capital Image


Damien Philippot

’Dans la crise, c’est le corps qui souffre. Santé et insécurité sont deux grands thèmes symptomatiques de la souffrance actuelle des Français. Alors que la santé revêt une importance plus forte pour les citoyens - l'étude le confirme - ils observent un recul du collectif et ne croient plus guère dans notre système étatique de protection sociale, pas plus que dans l’égalité des soins. Leur souffrance s’en trouve accrue. Les mots qui les inquiètent le plus ? Stress, précarité, maladie, perte d’autonomie. Leurs principaux espoirs : la recherche médicale, l’innovation’’ explique Denis Muzet**, Sociologue, Président de l’Institut Médiascopie.



* Source : étude Ifop/Capital Image (1/2). Interviews par questionnaire auto-administré en ligne du 17 au 19 juillet 2013 auprès d’un échantillon de 1007 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus.

** Auteur de « Les mots de la crise », Editions Eyrolles, 2013



 LA TELEVISION RESTE LE CANAL LE PLUS UTILISÉ POUR SUIVRE L’INFORMATION SANTÉ


42% des personnes interrogées (contre 53% en 2003**) déclarent suivre l’information santé à la télévision ; 30% (contre 36% en 2003) la suivent dans la presse écrite et 19% à la radio (contre 26% en 2003).

36% se rendent sur les sites Internet d’information alors que 20% vont sur les blogs et forums.


"La consommation d'informations santé est plus forte chez les plus jeunes, ce qui peut paraître surprenant à un âge où on a moins de chance d'être atteint de maladies graves. On peut supposer que les personnes plus âgées vont préférer se renseigner directement auprès de leur médecin" constate Damien Philippot.



‘’Certains experts ont souvent annoncé la mort de la télévision. Si ce média est touché par la montée en puissance du web, il reste très apprécié des Français, et c’est encore plus vrai pour l’information santé qui fait appel à la raison, à la science et aussi beaucoup à l’émotion. Mais aucun média à lui seul ne suffit à alimenter l’appétit d’information santé ; les médias jouent tous ensemble. Les Français élaborent leur menu, ils apprécient leur grande liberté dans le choix de leur consommation‘’ précise Denis Muzet.



59% DES FRANÇAIS VONT MODIFIER CERTAINS DE LEURS COMPORTEMENTS


Après avoir entendu parler d’un sujet santé dans les médias, 82% des Français déclarent agir tandis que 18% ont le courage d’affirmer qu’ils ne vont rien faire du tout ! Plus précisément, 2/3 (66%) vont chercher à approfondir leurs connaissances et 59% vont modifier certains de leurs comportements.


35% VONT ALLER CONSULTER LEUR MEDECIN

Ils sont 55% à évoquer avec leur médecin les sujets abordés dans les médias lors d'une consultation déjà prévue alors que 35% iront le consulter délibérément après en avoir entendu parler dans les médias. "On peut noter que la relation plus forte des personnes les plus âgées avec leur médecin les conduit à davantage interagir avec celui-ci " ajoute Damien Philippot.


‘’Les Français vont chercher sur Internet un ensemble d’informations qui vont leur permettre de creuser tel ou tel sujet, de décider d’aller chez leur pharmacien ou chez leur médecin. Avec Internet, l’individu se sent libre d’explorer et de se faire en peu de temps un bagage d’information. Certaines informations sont d’intérêt inégal, plus ou moins fiables mais en même temps, les internautes ne sont pas dupes’’ indique Denis Muzet.
Denis Muzet


**Sondage A+A/Capital Image réalisé par téléphone du 12 au 13 décembre 2003 auprès d’un échantillon de 1004 personnes, représentative de la population française âgée de 18 ans et plus



MAIS DEUX FRANÇAIS SUR TROIS TROUVENT L’INFORMATION SANTÉ FLOUE ET CONTRADICTOIRE


Attentifs à l’information santé, les Français se montrent cependant particulièrement critiques sur la qualité perçue de cette information : 69% déclarent qu’elle est souvent floue et contradictoire ; une minorité seulement juge qu’elle est toujours compréhensible (39%) et toujours fiable (25%). D’autre part, 44% estiment que l’information santé est trop importante et ils sont 42% à juger qu’elle est souvent inutile.



En matière d’information santé comme d’ ‘’information tout court’’, les Français doutent de plus en plus. La responsabilité des communicants santé – et des médias – est grande. Donner la parole à l’ensemble des acteurs et adopter une relation de transparence est une bonne posture. On peut ensuite picorer l’information, écouter le point de vue des uns et des autres, puis se faire une opinion. Ce que les individus n’aiment pas, c’est une parole unique ; ou encore, derrière un semblant de diversité, des points de vue biaisés » réagit Denis Muzet.



« Chez Capital Image, nous communiquons sur des questions de santé depuis 25 ans. Nous sommes très attentifs au choix des sujets que nous médiatisons. Nous nous posons toujours la question de savoir s'il est opportun de communiquer ou pas, comment nous allons communiquer, quels messages nous allons transmettre. Nous nous attachons à ce que les informations transmises soient utiles au plus grand nombre. Nous donnons la parole à tous les acteurs de la santé, aux experts comme aux patients. Notre responsabilité est importante car, relayées par les médias et les réseaux sociaux, nos informations sont accessibles aux malades et à leur entourage. Nous ne pouvons donner de fausses promesses et susciter de faux espoirs » indique Stéphanie Chevrel.


Stéphanie Chevrel


« Les résultats de cette étude sont un message encourageant aux bonnes pratiques pour tous les émetteurs et transmetteurs d’informations santé dont leur rôle est essentiel - effort de pédagogie, utilité, simplicité et clarté de l'information, filtrage et indication des sources - pour un public qui a de plus en plus besoin de transparence mais aussi de repères " conclut Stéphanie Chevrel.



 

Retrouvez les résultats de l’étude, l’infographie, les slides et les itws vidéos sur


www.capitalimage.net - www.acteursdesante.fr

 

 

A propos de Capital Image :

« Marquer les esprits. Faire évoluer les comportements » est le credo de Capital Image, agence de Relations Publics et Relations Médias Santé, créée en 1988 par Stéphanie Chevrel (IFP) et Gaël de Vaumas (CFPJ). Cette agence santé engagée cherche à bousculer les idées reçues et marquer les esprits pour faire évoluer les perceptions et les comportements de santé des Français. A l’origine de nombreuses campagnes d’information, Capital Image est, avec plus de 25 récompenses en 10 ans, l’agence de Relations Publiques Santé la plus primée en France.


NDLR : MGEFI et Baromètre Santé des Fonctionnaires.



· 1er baromètre santé des fonctionnaires - synthèse de l'enquête

 L’analyse des réponses des adhérents de la MGEFI
 
Dans le but de prévenir et de gérer de manière globale les risques de santé, et, à terme, de créer un guichet de santé unique, la Mutualité Fonction Publique Services* (MFP Services) a mené en 2011 une étude auprès de 15 700 (2) agents de la fonction publique pour cerner la perception qu’ils ont de leur santé et d’identifier leurs attentes.
 
Cette étude est la 1ère pierre d’un projet plus ambitieux encore : « Prévention Horizon 2013 » qui va permettre dès 2013, de mettre en œuvre un ensemble de mesures destinées à anticiper et donc gérer le risque santé : la prévention comme démarche de santé publique.

 
Le succès du baromètre auprès des adhérents de la MGEFI

Sur un échantillon de 2 600 adhérents mutualistes MGEFI, sollicités de façon aléatoire, 1 199 personnes ont répondu, soit de plus de 45%. L’examen des questionnaires montre que la démarche de MFP Services répond à une véritable attente.

Une bonne attitude vis-à-vis de la santé

Les répondants MGEFI sont, à 87,2%, satisfaits de leur état de santé et neuf sur dix évaluent leur qualité de vie de manière positive, une perception sur ces 2 points meilleure que celle de la population française.
 
Plusieurs facteurs peuvent l’expliquer : Les adhérents ont une bonne attitude générale vis-à-vis de leur santé. Ils se déclarent  majoritairement à jour de leurs vaccins et disent accorder une confiance élevée aux professionnels (médecins et pharmaciens). Ils sont deux fois moins nombreux à prendre des médicaments non prescrits.

 Des comportements favorables au maintien d’une bonne santé : une grande majorité des répondants jugent leur alimentation équilibrée et ils s’inscriraient dans des comportements à risque de manière moins prononcée vis-à-vis du tabac, du jeu et des drogues. Ainsi, 42,9% n'ont jamais fumé de leur vie et 11,2% sont des fumeurs habituels. En France, ce pourcentage est généralement supérieur à 30%. En revanche, s'agissant de la dépendance à l'alcool, 10% semblent présenter une addiction (deux fois plus d'hommes que de femmes), soit autant que parmi la population française.

Des disparités importantes

Ce bon bilan d'ensemble, ne doit cependant pas occulter d'importantes disparités ainsi la perception de la maladie chronique (notamment cardiaque et métabolique) est beaucoup plus marquée chez les adhérents MGEFI que dans la population française. Le Baromètre Santé laisse aussi apparaître un nombre important de répondants concernés par la perte d'autonomie : 10,3% sont « aidés » et 12,9% sont « aidants ».

Par ailleurs, plus d'un tiers se sent fréquemment stressé (les femmes se révélant plus sujettes au stress), moins satisfait de son sommeil et de son travail que la moyenne nationale, et estime  que son travail a un impact sur sa santé.

Un besoin d'information et de prévention

Tout au long du questionnaire, les adhérents ont pu exprimer des attentes en matière d'informations et d'actions, parfois relatives à leur environnement professionnel. Parmi les personnes ayant déclaré avoir une maladie chronique, 49,8% souhaitent obtenir des informations précises sur leur problème de santé et leur médicament.

63,6% des actifs MGEFI sont également intéressés par la mise en place d'ateliers de prévention et de promotion de la santé sur leur lieu de travail, ce qui laisse penser que les fonctionnaires gérés par la MGEFI sont bien plus demandeurs que l'ensemble des actifs français.

Ce sont les thématiques du stress, du travail sur écran et des troubles musculo-squelettiques qui sont le plus souvent évoqués. Plus du tiers des personnes interrogées souhaitent, par ailleurs, obtenir des informations sur l'alimentation. Quant à la prévention, 87,8% souhaitent de l'information sur les dépistages, 61% sur la maladie d'Alzheimer, et 48,5% sur les risques cardiaques.


En conclusion

Ce premier Baromètre Santé – qui sera renouvelé tous les trois ans - a permis de recueillir des informations riches, diverses et de cerner une partie des attentes des adhérents.

En ce sens, la MGEFI, qui initie déjà un certain nombre d'actions de santé publique à destination de l'ensemble de ses adhérents, actifs et retraités, a mis en place courant 2013, des actions locales enrichies par les conclusions de cette enquête.

                                                                       

* MFP Services est délégataire de la gestion du régime obligatoire d'assurance maladie obligatoire pour 21 mutuelles de la Fonction publique, dont la MGEFI.

 2)    5 populations distinctes : MFP Services comprenant les agents des différents ministères (hors Education Nationale), les adhérents de la MGEFI, de la MMJ de la MCDEF et de la MGAS.

  
LA RETRAITE

Près de 8 actifs sur 10 pensent à leur retraite, principalement préoccupés par ses aspects financiers (80%) et l'organisation de nouvelles activités, culturelles ou associatives (69,4%). Un quart des retraités ont préparé leur retraite. Mais plus de 45% d'entre eux n'ont pas d'activité extérieure.

LE PROFIL DES RÉPONDANTS MGEFI

59,2% de femmes et 40,8% d'hommes. 

51,5% ont plus de 60 ans.

48,2% sont des actifs et 51,8% sont des retraités.

41% sont titulaires de catégorie B, 33,2% sont titulaires de catégorie C et 25,8% sont titulaires de catégorie A et A+.

73,1% déclarent avoir un accès facile à Internet.