Nora ANSELL-SALLES

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mardi 5 mars 2013

Position du groupe Istya sur l’ANI et le pré-projet de loi concernant la généralisation de la couverture complémentaire santé


« Le problème de l’ANI, tel qu’il est posé dans le texte existant et dans le pré-projet de loi, est qu’il peut faire obstacle à une réflexion globale sur la généralisation de la couverture complémentaire. La première problématique à traiter est l’équité dans l’accès aux soins pour nos concitoyens.

 

Cet accord est certes bon pour les salariés du secteur privé qui ne bénéficient pas d’une couverture santé aidée par leurs employeurs, mais il ne règle pas le problème du financement des complémentaires pour les étudiants, les chômeurs, les retraités et agents de la fonction publique.

 

De plus, il fait peser le surcoût des financements aux très petites entreprises qui, pour beaucoup, n’étaient pas dotées de contrats collectifs obligatoires. Enfin, cet accord représentera un coût de perte fiscale supplémentaire pour l’Etat de plus de 2 milliards d’euros. Il aurait été souhaitable que des modifications du texte de l’accord du 11 janvier dans la loi permettent de rouvrir la réflexion d’intérêt général sur la généralisation de la couverture santé.

 

La première mesure aurait pu être de conditionner les aides fiscales au respect de critères renforcés pour les couvertures responsables et solidaires.

 

Il est urgent de remettre en avant la modification de la loi sur ces contrats comme le Président de la République s’y est engagé. D’autres critères plus contraignants devraient y prendre place tels que :

- la solidarité intergénérationnelle telle qu’appliquée à la fonction publique,

- un taux de redistribution minimum par exemple de 75%,

- une fourchette de couverture plancher et plafond.

 

Une deuxième mesure aurait pu être de donner la liberté aux entreprises de choisir de participer à des contrats « responsables » collectifs obligatoires ou individuels choisis par les salariés.

 

C’est ce qui a été fait pour les employeurs publics que sont les collectivités territoriales qui, à plus de 90 %, ont opté pour la solution du financement des contrats dits labellisés, donc individuels. Ceci permettrait aussi de faciliter, le temps venu, le traitement de la question qui ne manquera pas de se poser pour les fonctionnaires qui n’ont pas accès aux contrats collectifs obligatoires. Ceci passe aussi nécessairement par le respect de l’ANI sur la suppression de la « clause de désignation » dans les accords de branche.

 

La troisième mesure aurait pu être d’imposer le maintien de la couverture pour les retraités dans les couvertures individuelles et collectives.

 

Ceci est la conséquence du principe de solidarité intergénérationnelle qui serait inscrit dans la loi sur les contrats responsables et solidaires.

 

Enfin, la quatrième mesure aurait été d’étudier un fonds de mutualisation entre les opérateurs, pour les retraités.

 

Le principe pourrait être une péréquation entre les opérateurs qui financent le fonds par un certain montant par actif et qui peuvent recevoir en fonction du taux de retraités (en nombre et/ou en cotisations) et de l’écart par rapport à une moyenne. Si la moyenne est de 30 %, ceux qui sont en dessous reçoivent contrairement à ceux qui sont au-dessus.

 

En résumé, les avantages des propositions du groupe Istya sont :

- de ne pas remettre en cause le cœur de l’ANI sur les contrats collectifs et de maintenir les avantages fiscaux dans un esprit d’équité pour tous les citoyens comme le Président de la République s’y est engagé au Congrès de la FNMF à Nice,

- de mettre en avant ce qui est essentiel, c’est-à-dire la réforme des contrats responsables et solidaires qui devraient, demain, chapeauter tous les processus aidés de couverture complémentaire santé, y compris pour tous ceux qui ne sont pas inclus dans l’ANI,

- de faire respecter l’autre engagement du Président de la République à Nice d’exonérer ou de réduire la TSCA pour les contrats responsables et solidaires renforcés de critères de solidarité plus forts,

- de ne pas donner l’exclusivité aux contrats collectifs dont nous connaissons toutes les limites en termes de solidarité véritable, d’inflation des garanties, de rétrécissement du fonctionnement démocratique et de portabilité,

- d’imposer la couverture tout au long de la vie pour tous les contrats et, donc, de ne pas laisser sur le bord du chemin les retraités.

 

Ceci serait une meilleure base pour aborder, ensemble, le sujet de la généralisation de la couverture solidaire santé dans un partenariat responsable et d’intérêt économique général entre la Sécurité sociale et les mutuelles. »


NDLR : MGEFI et ISTYA
La mutuelle Générale de l’Economie, des Finances et de l’Industrie - MGEFI intégré le groupe Istya le 1er janvier 2013
wwww.mgefi.fr

jeudi 24 janvier 2013

MOBILISATION PREMIERS SECOURS AUX ACCIDENTÉS DE LA ROUTE


Du lundi 11 au dimanche 17 février 2013 : Semaine nationale 300 vies
PREMIERS SECOURS AUX ACCIDENTÉS DE LA ROUTE
 
Les étudiants en médecine sollicitent votre aide…

 

Mobilisation virale organisée sous l’égide

de l’ANEMF* (Association Nationale des Etudiants en Médecine de France),

 

En partenariat avec l’ACMF** (Automobile-Club Médical de France),

la MACSF (la Mutuelle d’assurances des professionnels de la santé),

l’Etudiant, le Nouvel Economiste et le Groupe RENAULT.

 

Contrairement à la plupart de nos voisins européens, peu de Français sont formés à la conduite à tenir s'ils sont témoins d'un accident de la route.

 

Afin d'obtenir des Pouvoirs Publics qu'une courte formation aux premiers secours soit délivrée préalablement à l'examen du permis de conduire, jeunes et moins jeunes sont invités à visionner une courte vidéo de sensibilisation aux gestes simples qui peuvent sauver, à la partager avec tous leurs contacts, à liker et à twitter pour soutenir le mouvement :

« 300 vies par an sont en jeu ! ».

 

 


 

 

KIT MEDIA 300 VIES (logo, affiche, photo, visuel) :


 
  

L’Automobile-Club Médical de France (ACMF) a manifesté à maintes reprises, et depuis de nombreuses années, le vœu que l’ensemble des usagers de la route soient formés à la conduite à tenir face à un accident de la route. Un récent rapport de l’Académie Nationale de Médecine « Secourisme en France, Panorama, Perspectives et Propositions », montre le retard de notre pays en la matière et propose la mise en place d’un parcours secouriste citoyen avec des formations adaptées aux différentes étapes de la vie.

 

Malgré les améliorations spectaculaires de l’accidentalité routière ces dernières années, force est de constater qu’elle demeure un véritable problème de santé publique : 3 963 morts et 81 251 blessés en 2011 selon le recueil de l’Observatoire Interministériel à la Sécurité Routière. La plupart des accidents graves se produisent sur le réseau secondaire, l’intervention des services de secours professionnels y est donc souvent retardée (moyenne nationale d’intervention des pompiers = 13mn).

 

Les constatations des services de secours et des études internationales ont prouvé que l’intervention - dans la période qui précède l’arrivée des professionnels - d’un premier témoin ayant reçu une formation même courte, est bénéfique pour le devenir du blessé. Il sera plus à même de transmettre des informations pertinentes au médecin régulateur lors de l’alerte et de réaliser des gestes que ce dernier pourra lui conseiller. En présence d’une détresse vitale, ladite formation permet, par exemple, d’intervenir sur une victime dont l’état respiratoire et hémodynamique sera in fine moins dégradé et donc augure à l’évidence d’une amélioration de la survie. Les estimations en matière de régression de la mortalité routière vont de 5 à 10 % dans l’hypothèse où un premier témoin intervient ; soit pour la seule année 2011, un gain qui aurait pu aller jusqu’à 300 vies.

 

Il convient d’ajouter, et c’est non négligeable, que la prise en charge précoce d’une détresse respiratoire ou d’une hémorragie notamment, réduit de manière significative les séquelles hypoxiques et anoxiques des traumatismes.

 

Il a par ailleurs été prouvé que les usagers de la route formés aux gestes qui sauvent ont une attitude préventive sur la route ; pour eux les accidents sont donc moins nombreux.

 

Plusieurs enquêtes d’opinion, enfin, ont prouvé que les Français sont d’accord pour se former aux gestes de premiers secours, sous réserve que le temps à y consacrer soit court, pour des raisons évidentes d’organisation et de budget.

 

Dans ces conditions, il apparaît à ce jour pertinent d’instaurer une formation systématique lors de la préparation de l’examen du permis de conduire. Un programme pédagogique « Protéger - Alerter- Secourir » a été élaboré par un groupe d’experts et est en cours de validation.

 

Les étudiants en médecine se mobilisent et « sollicitent votre aide… ».

 
  
 

*L’Association Nationale des Etudiants en Médecine de France (ANEMF) est présidée par Monsieur Pierre Catoire

 

**L’Automobile-Club Médical de France (ACMF) est une association à but non lucratif créée en 1952 par des médecins et aujourd’hui présidée par le Docteur Philippe LAUWICK. Elle a pour vocation de fournir assistances et services aux professionnels de la santé. Depuis des décennies, l’ACMF est reconnu comme un acteur majeur de l’automobile et de la sécurité routière.

Plus d’informations sur le site Internet www.acmf.asso.fr.

 


Contact : AUTOMOBILE-CLUB MÉDICAL DE FRANCE

74 avenue Kléber, 75116 Paris  -  Tel : 01 47 04 31 30


 
 

Contact presse : Damien MAILLARD  - Agence MEDISPHERE

Tel. : 01 41 31 96 31/30   -  Mob. : 06 68 06 20 33


 

 

mercredi 12 décembre 2012

ESO et DHL : un partenariat qui fait du bien

Les étudiants de l’Ecole Supérieure d’Ostéopathie (ESO) Paris-Marne La Vallée soignent le personnel de DHL

 

Les d’étudiants de 5ème et 6ème année de l’Ecole Supérieure d’Ostéopathie (ESO) Paris-Marne La Vallée vont, cette année, soigner les employés de DHL, durant 300 heures de consultation environ. Un partenariat a été signé il y a un an entre les deux institutions, afin de diminuer les troubles musculo-squelettiques (TMS) liés au travail chez les employés de DHL et réduire ainsi le nombre d’arrêts de travail accordés par l’entreprise, tout en sensibilisant les étudiants en ostéopathie de l’ESO à cette problématique spécifique et en leur donnant les moyens de la prendre en charge.

 

Les TMS représentent 85% des maladies professionnelles actuellement reconnues par les organismes de sécurité sociale et leur nombre est en forte croissance depuis 10 ans*. Alors que les entreprises se mobilisent de plus en plus pour améliorer l’état de santé de leurs employés, l’ostéopathie, thérapie alternative non invasive et manuelle, se montre très efficace dans le traitement des pathologies liées au travail.

 

 

La coopération entre l’ESO et DHL porte déjà ses fruits

Cela fait un an déjà qu’une fois par semaine, les étudiants en 5ème et 6ème année de l’Ecole Supérieure d’Ostéopathie Paris-Marne La Vallée et un superviseur enseignant de l’école se rendent sur les sites DHL d’Emerainville et de Croissy-Beaubourg afin de donner 5 à 6 consultations d’affilée sur chacun des sites; soit plus de 300 consultations sur l’année écoulée, dans le but de réduire les TMS dont souffrent les salariés qui travaillent chez DHL. L’entreprise regroupe des métiers physiques comme préparateur, générant des douleurs musculaires et articulaires, ou cariste, qui est exposé aux vibrations mécaniques. Les manutentionnaires accusent généralement des lombalgies (douleurs lombaires) suite à la manutention de charges, alors que les caristes et le personnel du bureau peuvent souffrir de douleurs cervicales liées aux positions et aux gestes répétitifs quotidiens. Mohamed Abdi, Responsable RH chez DHL - Secteur Paris Est, souligne : Notre partenariat avec l’ESO s'inscrit dans la politique globale du groupe, puisque nous mettons l'homme au cœur de notre activité. Au-delà de la manipulation, l'ostéopathe est apprécié pour l'information et la prévention qu'il conseille notamment pour les gestes et postures. D'un point de vue des salariés l'initiative est un véritable succès. Pour l'entreprise cela permet de renforcer le lien entreprise/ salarié et de diminuer à terme le nombre d'arrêts de travail. 

 

Après un an, les patients reconnaissent une diminution des douleurs au quotidien et un meilleur confort de vie au travail. Les étudiants de l’ESO, de leur côté, pratiquent en milieu professionnel, ce qui leur permet de mettre en application les différentes prises en charge des patients présentant des TMS. Ce stage nous permet d'observer les travailleurs lors de leurs activités professionnelles pour se rendre compte des mécanismes lésionnels à l’origine de leurs douleurs. Nous pouvons ainsi nous perfectionner sur le traitement et la prévention des TMS en insistant sur les postures problématiques à éviter pendant l'activité professionnelle, notamment en s'assurant que le patient est bien équipé pour les tâches qu'il accomplit lors de son travail (genouillère, ceinture lombaire, gant, casque, etc...). De plus, nous sommes suivis par un superviseur sans être assistés, cela nous permet de nous améliorer dans notre pratique ostéopathique. – affirme Nsiete Bruderick, actuellement étudiant en 6ème année à l’ESO, qui a fait ce stage l'année dernière.

 

Que sont les TMS ?

Souvent liés à une répétitivité de gestes, des efforts excessifs, des postures inconfortables maintenues longtemps, les TMS sont responsables de douleurs, raideur, perte de mobilité de certains membres (épaule, poignets, coudes, gnous) ou de la colonne vertébrale. Dans un souci de compréhension globale du patient, l'ostéopathie vise justement à prévenir, diagnostiquer et traiter manuellement ce type de dysfonctions de la mobilité des tissus du corps humain qui aident au bon fonctionnement des membres (articulations, tendons, nerfs, viscères).

 

Les avantages du traitement ostéopathique des TMS sont, pour les employés, la diminution des douleurs directement liées au travail, la prise en compte des conditions de travail parfois difficiles, la prise en charge globale, la diminution du stress - lui-même source importante de TMS - et le développement de la sensation de bien-être. Ce qui m’a profondément marqué c’est la similitude entre les pathologies en entreprise et ceux des sportifs de haut niveau. Cette ressemblance vient du fait qu’il s’agit de faire toute la journée le même mouvement, de façon répétitive. Comme un sportif qui s’entraine en faisant les mêmes exercices pendant plusieurs heures par jour, le manutentionnaire fait le même geste de se pencher et soulever les cartons des dizaines de fois pendant sa journée de travail. - observe Mikael Lévy, enseignant et superviseur de stages en entreprise à l’ESO, ostéopathe spécialisé dans les TMS. L’employeur, de son côté, voit le nombre d’arrêts de travail et les coûts induits se réduire, enregistre une diminution du Turn-over, l’amélioration des relations hiérarchiques et, globalement, le renforcement de l’activité de l’entreprise.

 

Pour lutter contre les TMS et d’autres types de maladies dues au travail, la mobilisation des entreprises est indispensable. Pour les aider à améliorer le bien-être au travail de leurs employés, l’Ecole Supérieure d’Ostéopathie (ESO) Paris-Marne La Vallée propose, depuis début 2005, des accords de partenariat** pour les entreprises, qui consistent en une offre de soins ostéopathiques personnalisée dispensés dans la clinique à des conditions privilégiées ou bien directement sur le lieu de travail.

 

 

* AM-RP - Faits marquants et chiffres clés 2010 (http://www.anact.fr/web/dossiers/sante-au-travail/tms?p_thingIdToShow=23255591)

** Les entreprises partenaires de l’ESO : http://www.eso-suposteo.fr/?q=node/259

 

 

A propos de l’ESO

Ecole Supérieure d’Ostéopathie (ESO) Paris-Marne la Vallée a été créée en avril 1990. Etablissement d’enseignement supérieur privé agréé par le Ministère de la Santé, l’ESO accueille de 800 à 900 étudiants par an, tous niveaux d’études confondus. L’enseignement est assuré par un corps professoral de plus de 190 enseignants: ostéopathes professionnels français et étrangers, spécialistes du corps médical, scientifiques, universitaires, chercheurs, assistants de cours. L’ESO dispense un enseignement supérieur long post-bac de 5000 heures minimum, dont 1000 heures de pratique, sur 6 ans minimum, répartis en 3 cycles universitaires, conformément aux normes européennes et aux recommandations de l’OMS. L’Ecole dispose d’une clinique intégrée avec 40 salles de consultation et d’une unité de recherche. Le troisième cycle de l’ESO est à la fois international et universitaire avec la possibilité d’obtention d’un Master universitaire de recherche (Msc) et de conclure par un doctorat Es-sciences en partenariat universitaire. Les Ostéopathes, diplômés de l’ESO et des universités partenaires, forment ainsi les cadres français de la recherche appliquée à l’ostéopathie. Des formations spécifiques et pointues aboutissant à des Certificats d’Etudes Spéciales (CES) permettent aux diplômés de devenir des spécialistes dans certains domaines de la santé. Le Titre National d’Ostéopathe délivré par l’ESO est enregistré au RNCP niveau 1. www.eso-suposteo.fr 

 

NDLR : Le saviez-vous ?

VITA


LA FORMULE ACTIVE Vous estimez que votre santé dépend en partie de votre comportement et vous souhaitez bénéficier d’une couverture santé de quali...


Ostéopathie, chiropratique : prise en charge VITA Santé


Comment en bénéficier* ?


 

mardi 11 décembre 2012

La MGEFI dans la presse


Comment la MGEFI fidélise les jeunes

L'opération jeunes 2012, OPJ12, vise à maintenir les enfants de 18 ans et plus au sein de la MGEFI, soit comme ayant-droits (AD) s'ils poursuivent des études secondaires, soit comme membres participants associés (MPA) s'ils deviennent étudiants, apprentis ou salariés.

 

Lire la suite de l’article du 7/12/2012


 

 

Istya crée son réseau audio

 

Apres la création du réseau Optistya en 2008, Istya (MGEN, MGET, MCDef, MAEE, MGEFI et MGF) fonde Audistya, un réseau d'audioprothesistes qui garantit de meilleures conditions commerciales aux assures de ses mutuelles ….

 

Lire la suite de l’article  dans  le N° de Novembre de Inform’Optique

 

En savoir plus sur la MGEFI : www.mgefi.fr

jeudi 11 octobre 2012

Des journées de prévention à destination des étudiants du Nord-Pas-de-Calais


Rencontres Santé : UNIVERSANTE-NUTRISPORT

 

Des journées de prévention à destination des étudiants du Nord-Pas-de-Calais

 

Pour la 3ème année, la Mutualité Française Nord-Pas de Calais et l’ULCO (Université du Littoral Côte d’Opale) mettent en place les journées « UNIVERSANTE-NUTRISPORT » avec le soutien du Conseil Régional Nord-Pas-de-Calais.

 

Ces journées rentrent dans le cadre d’UNIVERSANTE, une démarche de santé publique conduite par le laboratoire RELACS (Recherche Littorale en Activités Corporelles et Sportives), dont la mission est de mobiliser les étudiants autour de l’éducation à la santé et à la pratique sportive.

 

_ Une précarité et un renoncement aux soins plus importants chez les étudiants

 

De récents sondages1 ont mis en avant les difficultés économiques et sociales des étudiants :

 

_ plus d’1 étudiant sur 4 déclare rencontrer des difficultés financières ;

 

_ plus d’1 étudiant sur 3 montre des signes de mal-être (tristesse, déprime, suicide…) ;

 

_ et plus de 34% énoncent également avoir renoncé à consulter un médecin au cours des 12 derniers mois, que ce soit par manque de temps ou de moyens financiers.

 

Aux côtés des nombreux pôles d’excellence et avec les atouts dont dispose notre région, la santé ne doit pas être le « parent pauvre » des étudiants. C’est pourquoi la Mutualité Française Nord-Pas de Calais accompagne le projet Nutrisport dans le cadre de son programme de prévention « Promotion de la santé ».

 

_ Universanté-Nutrisport, une réponse concrète aux besoins de santé des étudiants

 

Réparties sur plusieurs sites universitaires (voir page 2), ces journées annuelles sont ouvertes à l’ensemble des étudiants de l’ULCO et offrent la possibilité à chacun de réaliser un bilan de santé complet et de participer à de nombreuses animations de prévention :

 

_ Le bilan de santé est réalisé à partir de nombreux tests physiques et psychologiques 2 . Il conduit à une orientation vers un ou plusieurs professionnels de santé présents, permettant ainsi une prise en charge immédiate et personnalisée.

 

_ Le « Village Santé » est composé de nombreux stands proposant des animations ludo-préventives (relaxation, dégustation équilibrée…), autour de 3 thématiques : l’alimentation, l’activité physique et les addictions.

 

Au regard du succès de cette initiative, le laboratoire RELACS et l’INSERM3 se sont rapprochés afin de mettre en place un partenariat ayant pour objectif de développer ce projet à l’échelle nationale.

 

Un bon exemple à suivre...

 

1 3ème Enquête Nationale sur la Santé des Etudiants, réalisée par la LMDE (Mutuelle des Etudiants) en mai 2011.

2 L’état de santé de chaque étudiant est évalué à l’aide de différents tests et mesures.

Mesures anthropométriques (poids, taille, masse grasse, tension artérielle) et biologiques (cholestérol,

triglycérides, glycémie.),

Tests physiques généraux (endurance par test de Léger boucher, saut explosif sans élan…)

Questionnaires sur les habitus de vie (sommeil par le Horn et Osberg, pratique d’activité physique,

conduites addictives…)

3 Etablissement public de recherche à caractère scientifique et technologique.

 

NDRL : Retrouvez chaque semaine la veille Mine d’Infos MGEFI