Nora ANSELL-SALLES

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jeudi 11 juillet 2013

Retour sur les temps forts de la 10ème assemblée générale de la MGEFI Reims 2013





TABLE RONDE : LA MGEFI, ACTRICE DU DÉBAT

L’AG a réaffirmé et démontré sa volonté de prendre une part active au débat public. La table ronde intitulée “La protection sociale en voie de réorganisation, quel avenir pour le mouvement mutualiste ?” a permis convergences mais aussi confrontations de points de vue entre un économiste de la santé, Claude Le Pen, Thierry Baudet, président de la MGEN et d’Istya, Joseph Deniaud, vice-président d’Harmonie Mutuelle et Serge Brichet, président de la MGEFI. Pascal Lelièvre, journaliste à la FNMF, qui animait les débats, fut sans concession pour qui tentait d’esquiver ses questions.

Parmi les interventions, quelques idées fortes méritent d’être évoquées. Claude Le Pen a rappelé la lente évolution de la Sécurité sociale depuis 1945, qui a conduit à l’assurance universelle (via la CSG et la CMU notamment).

Il a affirmé qu’une nouvelle page de son histoire était en cours. Joseph Deniaud a relevé “la vertu de la portabilité de la complémentaire de l’ANI” tandis que Thierry Baudet en appelait à la prudence sur la clause de désignation et sur son annulation par le Conseil constitutionnel car, dans les deux cas, “cela nous interroge sur la valeur du référencement”. Il a mis l’accent sur le risque que des opérateurs, voyant leur portefeuille de contrats individuels s’affaiblir, ne viennent concurrencer les mutuelles de la Fonction publique. Analyse qui a trouvé un écho chez Joseph Deniaud qui n’a pas nié “qu’il sera difficile de se censurer”.

Pour sa part, Thierry Baudet en a appelé à revenir aux fondamentaux, à prendre en compte les multiples risques sociaux, ce qui exige de réfléchir sur la perte d’autonomie, la retraite, et pas seulement comme assureur.

Préalablement il avait insisté sur le caractère dommageable qu’engendrerait une concurrence entre acteurs mutualistes “alors qu’il y a à conquérir tant de populations chez les assureurs”.

En conclusion, Claude Le Pen a considéré que la France restera “sur un régime universel”. Thierry Baudet a réaffirmé la définition d’une bonne mutuelle : “c’est celle qui s’organise pour tenir compte des revenus, qui rembourse les soins utiles, sans favoriser l’inflation, qui prend part à la régulation du parcours de santé”. Joseph Deniaud a indiqué que, même “si le jeu d’acteurs était incertain, il se prononcerait positivement sur l’issue, car c’est mieux que la léthargie”.

Serge Brichet a jugé crucial “d’essayer de débattre sur l’évolution des contrats solidaires et responsables et d’éviter que les grands groupes mutualistes ne s’opposent sur des stratégies”. Satisfait que Istya et  Harmonie aient pu échanger ensemble sur ces thèmes, il a incité à la poursuite des débats, à la MGEFI comme ailleurs.


ANTICIPER POUR MIEUX AGIR


L’après-midi du 2ème jour, les intervenants ont fait rebondir les débats. “Le mouvement mutualiste court un risque pour sa survie… mais la branche maladie de la Sécurité Sociale aussi” a affirmé Alain Arnaud, président de la MFP.

Dénonçant les attaques et les menaces qui pèsent sur le système solidaire, il a aussi souligné les paradoxes car : “Si la complémentaire santé mutualiste remplit un véritable rôle d’utilité sociale, comme c’est et sera de plus en plus le cas, il faut aller au bout du raisonnement et la sortir du marché concurrentiel”.

Il a souligné la pertinence du travail conjoint entre la MFP et les organisations syndicales sur le référencement et son évolution.

Bruno Caron, président de MFPS, après avoir rappelé les grands principes du fonctionnement de l’outil commun, s’est projeté dans l’avenir avec la future création d’UMFGAM “portée par l’ensemble des mutuelles de la Fonction publique”.

Puis Étienne Caniard, président de la FNMF également adhérent de la MGEFI, a salué la tenue de la table ronde de la veille, et a mis l’accent sur la capacité d’anticipation du mouvement mutualiste. Pour lui, “il s’agit de sortir de la tension « contrats individuels et collectifs », et « d’aboutir à une mise en cohérence des aides et des contraintes, la finalité restant d’améliorer la mutualisation”. Le débat sur le contrat responsable constituant un enjeu majeur, il requiert une force de conviction de la part de tous les militants mutualistes.

La ligne directrice du mouvement étant d’accentuer l’engagement en faveur de l’intérêt général, Étienne Caniard a ainsi rappelé l’ambition du projet stratégique à l’ordre du jour du congrès 2015 de la Mutualité et ses 5 grands chantiers.

Saluant le travail accompli par les militants et les incitant à continuer de “faire de la MGEFI la mutuelle de référence”, Serge Brichet s’est réjoui de la qualité des débats “sereins et matures” durant ces deux jours et a relevé la volonté des délégués d’être des acteurs toujours en anticipation pour poursuivre le développement de leur mutuelle et d’un avenir plus solidaire.


Renouvellement partiel du Conseil d’administration


15 administrateurs ont été élus : Pierre Alixant, Alain Arnaud, Nathalie Arnoux, Valérie Audry Adardour, Nestor Bajot, Patrick Bosc, Élisabeth Chambaretaud, Dominique Combe, Thierry Fardeau, Dominique Joseph, Pascal Maginot, Michel Medioni, Nadine Morineau, Jean-Luc  Nodenot, Pierre Tabuteau.



La MGEFI certifiée Iso 9001

La certification de la MGEFI est imminente. Ce résultat est le fruit de la mobilisation de tous les acteurs de la MGEFI. Le chantier de la Certification “Qualité relation adhérents”ISO 9001 a été lancé en janvier avec l’objectif d’aboutir avant fi n 2013. Du 3 au 12 juin, s’est déroulé l’audit de certification définitif conduit par l’AFNOR. Même si rien n’est encore officiel, tout laisse présager que la MGEFI sera la première mutuelle de la Fonction publique à être certifiée pour la qualité de sa relation à l’adhérent. La qualité fait désormais partie des “gènes” de la Mutuelle et contribuera à la pérennité de sa mission.



Résolution sur l’UMFGAM*

Les délégués ont approuvé à l’unanimité les travaux menés par les mutuelles des trois fonctions publiques en vue de réaliser le regroupement des entités gestionnaires du RO. L’assemblée générale s’est prononcée en faveur de l’engagement dans la création de l’UMFGAM et la participation active de la MGEFI à l’écriture des statuts et règlements. Elle a mandaté le CA pour travailler à son prépositionnement au sein de la filière intégrée.

* Union des mutuelles de fonctionnaires gestionnaires de l’assurance maladie



Résolution générale

La résolution générale a été adoptée à l’unanimité. Elle réaffirme l’engagement des délégués à agir avec conviction et détermination pour défendre, promouvoir et faire  vivre dans l’intérêt général le modèle mutualiste, porteur de valeurs de solidarité, de non lucrativité et de démocratie. Elle exige de voir mis en œuvre les engagements des pouvoirs publics pour améliorer l’accès aux soins et préserver notre modèle de protection solidaire.




A propos de la MGEFI

Créée le 13 septembre 2007.
 
En 2009, la MGEFI remporte l'appel public à la concurrence lancé par l'Administration de Bercy.

La MGEFI regroupe 280 000 adhérents et 360 000 personnes protégées.

260 collaborateurs au service des adhérents.

Un réseau de 800 militants.

En 2012, la MGEFI rejoint le groupe Istya *   
www.mgefi.fr  


Pour tout complément d’information, demande de visuel, ou interview,  contacter :

Nora Ansell-Salles
nansellsalles@mgefi.fr 
06 70 74 15 42 

jeudi 15 novembre 2012

« Trop, c’est trop »


 

Face à des attaques répétées qui portent atteinte au monde mutualiste

dans son ensemble, Etienne Caniard, Président de la Mutualité Française,

a décidé de porter plainte pour diffamation.

 

En dépit des récentes attaques inacceptables dont elle a fait l’objet, la Mutualité Française avait choisi jusqu’à présent de ne pas alimenter des polémiques qui ne sont pas à la hauteur des enjeux de l’évolution de notre système de santé. Etienne Caniard estime désormais que « la ligne jaune a été franchie. Trop, c’est trop ».

 

Un responsable d’une organisation de médecins vient en effet d’émettre des propos particulièrement diffamatoires à l’égard de la Mutualité Française, dans le cadre d’une interview accordée au nouvelobs.fr.

 

Parmi les contre-vérités proférées figure cette phrase : « la Mutualité Française est le plus gros propriétaire viticole de France ». Cette affirmation pourrait faire sourire, c’est une évidence, la Mutualité Française ne possède aucun arpent de vigne. Pour autant, de telles affirmations, aussi mensongères soient-elles, peuvent semer le doute. Aussi la Mutualité Française a-t-elle décidé de porter plainte. 

 

Comble de l’ironie, ce responsable, pour étayer sa thèse, cite l’exemple d’une mutuelle d’assurance, n’assurant aucune prestation de santé et ne dépendant pas du Code de la mutualité, mais du Code des assurances. Cette entité ne fait donc pas partie de la Mutualité Française et a été créée en 1935 à… l’initiative d’un syndicat de médecins libéraux et regroupe quasi essentiellement des médecins. « Le ridicule ne tue pas… mais n’exonère pas d’un procès » souligne Etienne Caniard.

 

À propos de la Mutualité Française

 

Présidée par Etienne Caniard, la Mutualité Française fédère la quasi-totalité des mutuelles santé en France, soit près de 500. Six Français sur dix sont protégés par une mutuelle de la Mutualité Française, soit près de 38 millions de personnes et quelque 18 millions d’adhérents.

 

Les mutuelles interviennent comme premier financeur des dépenses de santé après la Sécurité sociale. Ce sont des organismes à but non lucratif, des sociétés de personnes : elles ne versent pas de dividende. Régies par le code la Mutualité, elles ne pratiquent pas la sélection des risques.

 

Les mutuelles disposent également d’un réel savoir-faire médical et exercent une action de régulation des dépenses de santé et d’innovation sociale à travers près de 2 500 services de soins et d’accompagnement mutualistes : établissements hospitaliers, centres de santé médicaux, centres dentaires et d’optique, établissements pour la petite enfance, services aux personnes âgées et aux personnes en situation de

 handicap, etc. Pour accompagner leurs adhérents tout au long de leur vie pour tous leurs problèmes de santé, elles mettent à leur disposition Priorité Santé Mutualiste, le service d’information, d’aide à l’orientation et de soutien sur des questions de santé.

 

La Mutualité Française contribue aussi à la prévention et à la promotion de la santé à travers son réseau d’unions régionales et ses services de soins et d’accompagnement. www.mutualite.fr

 

NDLR : Rappelons que Comme son prédécesseur à la FNMF, Jean-Pierre Davant, Étienne Caniard est issu de l'École nationale des impôts et a présidé la Mutuelle des agents des impôts, aujourd'hui fusionnée au sein de la MGEFI. Il y a aussi, bien sûr, une communauté de valeurs et d'intérêts.

vendredi 7 septembre 2012

Au sommaire de Couleurs MGEFI d'août 2012

ÉDITO / SOMMAIRE 3

Référence :
secteur 1

Va-t-on enfin sortir de l’anarchie qui règne dans les tarifs des praticiens ?

La question mérite d’être posée suite aux annonces faites par Marisol Touraine, ministre de la Santé, qui souhaite « encadrer les dépassements d’honoraires pour sécuriser l’accès aux soins ».
Ce n’est pas la première fois qu’une telle promesse est formulée – toujours en vain jusqu’à présent – mais la célérité avec laquelle le gouvernement s’est emparé de cette question est déjà un signe encourageant. La problématique n’est pas simple à régler tant les intérêts divergent, mais la négociation à laquelle sont invités Assurance maladie, complémentaires santé et syndicats médicaux est balisée.

À défaut d’accord, d’ici l’automne les contraintes seront fixées par la loi. Cette négociation est l’occasion pour la Mutualité Française de rappeler sa position : organiser une convergence vers les tarifs du secteur 1 pour permettre un retour à terme à des tarifs remboursés par la Sécurité sociale et les mutuelles et revaloriser les tarifs des médecins exerçant dans ce secteur. « C’est à cette condition que la Mutualité Française signera cet accord » indique Étienne Caniard son président, qui précise que les médecins du secteur 1 « ne doivent pas être pris en otage par une minorité qui abuse du système ».
Une réalité quand on sait que 75 % des médecins libéraux exercent en secteur 1 ! Le décor est planté et l’enjeu est de taille : celui d’un retour à une véritable opposabilité des tarifs, seule garante, d’un égal accès aux soins.
Le nouveau premier ministre ne dit pas autre chose quand il indique que l’encadrement des dépassements d’honoraires est un des éléments d’une « stratégie nationale de santé ».

A Paris, le 16 août 2012

Serge Brichet
Président de la MGEFI

DOSSIER SPÉCIAL ASSEMBLÉE GÉNÉRALE 2012
> Les temps forts de la 8e assemblée générale 9


S’INFORMER, SE PROTÉGER
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DOSSIER
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MA MUTUELLE EN PRATIQUE
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