Nora ANSELL-SALLES

Affichage des articles dont le libellé est © www.annuaire-secu.com. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est © www.annuaire-secu.com. Afficher tous les articles

mercredi 17 février 2016

ubérisation " des prestations médicales

 Reproduit avec l'aimable autorisation de Gérard Bieth - © www.annuaire-secu.com - Le portail indépendant des agents de la Sécurité sociale

L'avis du Conseil national de l'Ordre des médecins sur " l'ubérisation " des prestations médicales

12/02/16 - Le lancement du site "Deuxième avis" (300 euros la consultation dématérialisée) qui avait fait grand bruit en décembre dernier a eu le mérite d'inciter le Conseil national de l'Ordre des médecins à se pencher sur une tendance accélérée vers " l'ubérisation " des prestations médicales. Une mission pilotée par Jacques Lucas, délégué général aux systèmes d'information en santé, a rendu, mercredi 10 février 2016, son avis visant à accompagner le développement des nouvelles voies offertes par la télémédecine et l'e-santé au bénéfice des patients, comme celles relatives à des téléconsultations proposées par des assureurs privés, en dehors du parcours de soins et de la prise en charge par l'Assurance maladie ou celles de sites qui proposent, à titre onéreux, des téléconseils personnalisés.

L'institution ordinale propose des modifications de la réglementation pour favoriser le développement de la télémédecine au quotidien sur les territoires et dans le cadre du parcours de soins (avec la révision de l'écriture du décret télémédecine). Afin de favoriser le développement de la télémédecine dans le quotidien des praticiens, elle propose de s'émanciper de la contractualisation obligatoire avec l'ARS, un régime qui "n'est plus justifié". En revanche, l'Ordre souligne l'importance du maintien de la contractualisation avec l'ARS dans le cas "d'activités expérimentales, hors parcours de soins et/ou qui seraient proposés par des assureurs complémentaires ou autres prestataires privés de services". L'Ordre suggère d'inscrire les activités de télémédecine dans la nomenclature (CCAM) et éventuellement de réserver une part de forfaitisation pour "le suivi d'une pathologie au long cours ou d'un dispositif médical connecté". Côté établissements, il est nécessaire que les dotations financières intègrent l'activité télémédicale, peut-on lire également. Enfin, l'avis préconise la modification du code de déontologie médicale afin d'intégrer le "téléconseil personnalisé en tant que forme particulière de téléconsultation lorsque cette activité médicale, de pratique quotidienne croissante, est clairement intégrée et tracée dans la prise en charge ou le suivi du patient". Dans sa grande sagesse, l'Ordre demande dans le même temps l'instauration d'une régulation des offres du secteur marchand.
A lire également l'interview du Dr Jacques Lucas, vice-président du CNOM, dans Le Généraliste.
> Le communiqué du CNOM et l'accès au rapport "Télémédecine et autres prestations médicales électroniques"
> Entretien. Télémédecine : Le Dr Jacques Lucas explique ce que veut l'Ordre - Le Généraliste 12 février 2016

Droit de la protection sociale. Carnet de veille des étudiants en master 2 de Lille
11/02/16 - Cet excellent blog propose depuis décembre 2015 une veille jurisprudentielle et documentaire consacrée au "frère siamois" du droit du travail, à savoir le droit de la Protection sociale. Cette veille est préparée et régulièrement enrichie par les étudiants de Master 2 "Droit de la Protection sociale" de la Faculté de droit de Lille 2, sous la direction conjointe de Céline Leborgne-Ingelaere et de Jean-Philippe Tricoit, maitres de conférences HDR en droit privé, en collaboration avec le Centre Droits et perspectives du droit.
> Accès au carnet



Une nouvelle version de l'application mobile "ma MSA et moi" à télécharger

08/02/16 - Dotée d'une nouvelle ergonomie et d'un nouveau design, la nouvelle version propose à tous les adhérents particuliers de la MSA de retrouver des services de leur espace privé sur leur téléphone mobile. L'application propose de nouvelles fonctionnalités.
Les adhérents de la MSA peuvent dorénavant visualiser, télécharger et envoyer par mail leurs décomptes de remboursements santé ainsi que leur attestation de droit maladie qui peut être utilisée dans certains cas, en lieu et place, de l'attestation vitale. Ils peuvent consulter depuis leur téléphone mobile tous les paiements concernant les remboursements santé, les indemnités journalières, les prestations famille, les prestations logement, la retraite, les prestations d'action sociale, les pensions d'invalidité et les rentes accidents du travail. Une simulation, valable pour tous les publics, permet rapidement et simplement, de connaître leur éligibilité à la CMU-C ou de l'ACS. Enfin, on peut suivre l'actualité de la MSA directement depuis la page d'accueil : messages de prévention, nouvelles prestations, échéances de paiement et informations importantes. "ma MSA & moi" est gratuite et disponible sur AppStore et Google play.
> Le communiqué MSA

Une étude interministérielle identifie l'ensemble des leviers structurants permettant de développer une filière industrielle de l'e-santé en France

09/02/16 - Le système de santé français qui s'est bâti autour de l'hôpital fait face, comme beaucoup d'autres secteurs économiques, à une transformation de son activité impulsée par le numérique. Au-delà de l'informatisation des établissements de santé ou des dossiers patients, les technologies numériques permettent aujourd'hui le développement de nouveaux services dans l'ensemble des domaines de la chaîne de valeur : bien-être, information, prévention, soins ou accompagnement du patient. Dans une étude intitulée "E-santé: faire émerger l'offre française en répondant aux besoins présents et futurs des acteurs de santé", et dévoilée le 9 février 2016 lors des Rendez-vous de l'e-santé du syndicat des industriels du dispositif médical (Snitem), le pôle interministériel de prospective et d'anticipation des mutations économiques (Pipame) dresse un état des lieux des différents segments du marché de l'e-santé, existants ou en développement, qui constitueront demain la croissance industrielle de cette activité encore émergente que ce soit en France, en Europe ou dans le monde. Ce rapport commandé par le ministère de l'Economie (DGE) et plusieurs organisations professionnelles du secteur (Snitem, Syntec numérique et G5 santé), décrit les forces et les faiblesses de la France en termes d'innovations, d'usages et de déploiement de l'e-santé, se penche sur les bonnes pratiques de plus d'une vingtaine de pays et offre une comparaison avec des pays potentiellement concurrents. Elle montre ainsi que la France dispose de tous les atouts pour réussir avec un marché français dynamique, au sein duquel "les start-up foisonnent" et "excellent dans la maîtrise de technologies innovantes", et un soutien important des pouvoirs publics. Pour autant, le tissu industriel français reste "immature" et de nombreux obstacles demeurent dans les domaines réglementaire et institutionnel, mais également dans l'appropriation des usages par les patients et les professionnels de santé. L'étude formule plusieurs recommandations ciblant le développement et la compétitivité des entreprises françaises pour répondre aux défis sociétaux et économiques tant sur le plan national qu'international. "La course de vitesse est engagée pour répondre à la politique nationale de santé tout en favorisant la croissance d'un secteur économique prometteur". Il faut passer des expérimentations à un réel déploiement des solutions de e-santé en France. "Le risque est que l'on préfère des solutions étrangères qui ont pu se déployer sur des marchés plus précoces", prévient le rapport. 
Le ministère de la Santé prépare un document stratégique concernant l'e-santé s'inscrivant dans le cadre de la stratégie numérique du gouvernement.
> E-santé : faire émerger l'offre française en répondant aux besoins présents et futurs des acteurs de santé - 9 février 2016
> Une étude interministérielle déplore le "potentiel sous-exploité" de l'e-santé en France - TIC Santé


La fraude de la semaine
  • 4 ans de prison requis contre une infirmière de Vaulx-en-Velin soupçonnée d'avoir fraudé pendant 5 ans la CPAM du Rhône
    Cette infirmière de 55 ans comparaissait le 12 février 2016 devant la justice pour avoir, entre 2009 et 2014, multiplié les demandes de remboursements indus dans le cadre d'un système organisé de surfacturation pour plus d'un million d'euros de prestations auprès de la CPAM du Rhône. Les enquêteurs ont ainsi pu découvrir que l'infirmière disposait de 18 comptes bancaires et d'un crédit courant de 885 000 euros .Elle possédait par ailleurs un patrimoine immobilier conséquent, pas moins de sept appartements achetés à crédit.
    La défense est toujours la même pour ces professionnels indélicats : l'infirmière travaillait beaucoup au point de négliger sa famille et de ne plus dormir que quatre heures par jour "pour se consacrer aux patients". Des journées de 55 heures pour justifier une activité aussi soutenue selon la CPAM. Jugement le 17 mars prochain.FR3 Rhône Alpes 13 février 2016
La vidéo de la semaine
  • " Questions pour un nouveau " : une vidéo originale pour informer les nouveaux assurés de la Camieg
    Un présentateur, 3 candidats, une sélection de questions / réponses utiles pour un nouvel assuré de la Caisse d'assurance maladie des industries électriques et gazières, c'est " Questions pour un nouveau " !Cette 2e vidéo de la Camieg est visible sur la chaine You tube de l'organisme (5 : 53). Mieux qu'une " longue brochure ", cette vidéo à la façon d'un jeu télévisé est un bon moyen pour les salariés récemment embauchés dans les IEG d'obtenir les informations qui les concernent directement et qui vont leur faciliter la vie : " comment me faire affilier au plus vite ?, quand mettre à jour ma carte Vitale ? où envoyer mes feuilles de soins ou mes documents ?... ".
Le hit des liens les plus cliqués de la lettre 686 du 7 février 2016

lundi 1 février 2016

Grippe : l'épidémie est là en métropole. Zika : la Guyane française et la Martinique passent en phase épidémique


Grippe : l'épidémie est là en métropole. Zika : la Guyane française et la Martinique passent en phase épidémique
29/01/16 - Cette année, l'épidémie de grippe survient plus tardivement qu'à la saison 2014-2015. Elle débute en France métropolitaine en commençant par la Bretagne, première région touchée, et devrait s'étendre rapidement dans onze autres régions, selon l'Institut de veille sanitaire (InVS) qui coordonne la surveillance de cette maladie. L'institut précise que les "régions avoisinantes" (Haute et Basse Normandie et Pays de la Loire) mais aussi la région Nord-Pas-de-Calais, l'Ile-de-France, la Bourgogne ou les régions du Sud (à l'exception de l'Aquitaine) devraient également voir l'épidémie de grippe débuter rapidement. L'épidémie grippale a débuté en Bretagne entre le 18 et le 24 janvier, avec un nombre de consultations pour syndromes grippaux de 200 pour 100.000 habitants, selon le réseau Sentinelles-Inserm. Aucun cas grave n'a été rapporté en réanimation dans la région, précise l'InVS.
Le nombre cumulé de remboursements des vaccins contre la grippe saisonnière est actuellement légèrement supérieur à celui observé l'année dernière à l'issue de la campagne, conduisant à une estimation provisoire de la couverture vaccinale au 31 décembre 2015 à 47 % (versus 46 % l'an passé). Pour autant, la couverture reste encore loin de l'objectif de 75 % fixé par l'OMS.
De son côté, le littoral de la Guyane française est passé en phase épidémique du virus Zika le 22 janvier. Ce virus, à l'instar de la dengue ou du chikungunya, se transmet par les moustiques. Il est particulièrement dangereux pour les femmes enceintes et leur futur bébé. Le premier cas de virus en Guyane a été confirmé par l'ARS le 17 décembre. La Martinique est également passée en phase épidémique la troisième semaine de janvier, selon le "Point épidémiologique" de la Cellule d'intervention en région (Cire) Antilles-Guyane, diffusé vendredi 29 janvier par l'Institut de veille sanitaire (InVS).
La ministre de la Santé conseille aux femmes enceintes qui ont prévu de se rendre dans des régions où des cas du virus ont été recensés (Martinique, Guyane, ...) de reporter leur voyage car "il y a un enjeu de santé publique". Selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS), l'épidémie se propage de manière "explosive". Elle prévoit 3 à 4 millions de cas sur le continent américain dans l'année. Les autorités sanitaires françaises sont mobilisées pour endiguer l'épidémie et un "plan d'action" a été mis en place par les agences régionales de santé de Guyane, Martinique et Guadeloupe. La ministre de la Santé a également annoncé jeudi matin qu'une équipe sanitaire de renfort se rendra dans les prochains jours en Martinique, afin d'évaluer les besoins complémentaires en matériel et en personnel dans les hôpitaux du département d'outre-mer.
> Bulletin épidémiologique grippe. Point au 27 janvier 2016.
> Zika : le virus se propage de manière "explosive" selon l'OMS - Les Echos du 28 janvier 2016
> Situation épidémiologique du virus Zika aux Antilles Guyane. Point au 29 janvier 2016 - InVS

La revue Prescrire publie ses palmarès 2015. Pas de pilule d'or l'année dernière, plusieurs produits dans la "liste noire" à éviter
29/01/16 - Dans son traditionnel palmarès annuel du médicament publié dans son numéro de février, la célèbre revue Prescrire n'a pas décerné en 2015 sa traditionnelle "Pilule d'or", attribuée aux médicaments qui constituent un progrès thérapeutique décisif dans un domaine où patients et soignants étaient totalement démunis. Cette année, le Palmarès des médicaments prime trois anciens médicaments : un médicament au "Tableau d'honneur" (le propranolol buvable) et deux médicaments cités au Palmarès (la perméthrine en crème à 5 % et le kétoconazole oral). Le Palmarès 2015 du conditionnement de Prescrire, qui vise à appeler l'attention des soignants et des patients sur les conditionnements des médicaments présentés par Prescrire durant l'année, ne comporte aucune palme. Pire, une vingtaine de Cartons rouges ou jaunes du conditionnement ont été attribués pour différents motifs. En 2015, trop de conditionnements sont dangereux et trop de notices sont incomplètes sur les effets indésirables, protégeant mal les patients les plus fragiles. Ce bilan préoccupant reflète le peu d'attention apportée par les firmes et les agences au conditionnement des médicaments, alors que des solutions éprouvées existent déjà sur le marché pour mettre à disposition des conditionnements sûrs et de qualité.
Les laboratoires s'en sortent un peu mieux du côté du Palmarès de l'information portant sur la qualité et la rapidité de l'information fournie à Prescrire par les firmes pour les médicaments présentés dans la revue durant l'année écoulée. En 2015, Prescrire rend hommage aux firmes responsables qui ont fourni une documentation approfondie et pertinente, dans des délais raisonnables : 5 firmes sont "à l'honneur" dont 2 sont "Premières nommées" pour avoir informé Prescrire très tôt, notamment en fournissant des données particulièrement exhaustives et détaillées. Cela montre qu'au sein des firmes, des équipes ont compris qu'une information de qualité fait partie de leur responsabilité, car cette information favorise une utilisation appropriée des médicaments. À l'inverse, 9 firmes sont des "Lanternes rouges" de l'information qui soulignent le cumul de carences documentaires de certaines firmes.
On le voit, lors de l'année 2015, les progrès thérapeutiques ont encore été minimes face au grand nombre de nouveaux médicaments de peu d'intérêt, dangereux ou mal évalués. Par ailleurs, les prix exorbitants de certains médicaments mettent en danger les comptes sociaux, comme dans le cas des médicaments anticancéreux et des médicaments contre l'hépatite C. Prescrire s'inquiète aussi du détournement croissant de la politique des médicaments "orphelins".
Enfin, Prescrire a actualisé début 2016 le bilan des médicaments à écarter pour mieux soigner (sa liste noire). En 2016, le bilan porte sur les médicaments analysés dans Prescrire durant six ans, de 2010 à 2015. Cette analyse a recensé 74 médicaments dont la balance bénéfices-risques est défavorable dans toutes les situations cliniques pour lesquelles ils sont autorisés. Cette année, des antidépresseurs et un anti-inflammatoire couramment utilisés ont été ajoutés à cette liste : le citalopram (Seropram° ou autre), l'escitalopram (Seroplex° ou autre) et le diclofénac (Voltarène° ou autre), en raison de risques cardiaques plus importants qu'avec d'autres médicaments semblables.
> Les communiqués concernant le numéro de Prescrire du mois de février 2016
> Pilule d'Or Prescrire 2016 et les Palmarès de l'année 2015

TIC santé - e-administration - services publics
Un infirmier libéral créé le buzz au 62e Congrès de la FNI en ouvrant le DMP de la directrice déléguée de la CNAMTS
26/01/16 - Invitée à s'exprimer au 62e Congrès de la Fédération Nationale des Infirmiers, Mathilde Lignot-Leloup, directrice déléguée à la gestion et à l'organisation des soins de la CNAMTS a rappelé les grandes modalités du plan de relance du Dossier médical partagé (DMP) confié à la caisse nationale : une création simplifiée à la main des usagers via le compte ameli ou les bornes multiservices, une implémentation des données de remboursement, un accès via les logiciels métiers des professionnels de santé et un déploiement des messageries sécurisées. L'Assurance maladie prévoit de tester ces évolutions dans 8 départements pilotes dès le printemps 2016 pour une généralisation au territoire national en fin d'année. Elle a assuré que la CNAMTS est aujourd'hui à l'écoute des attentes et besoins de chacun tout en précisant qu'aucune rémunération n'est actuellement prévue pour l'ouverture de ces dossiers numériques.
Pour passer à l'action, les infirmiers libéraux, qui réclament l'accès rapide à tout ou partie de la synthèse médicale rédigée par le médecin généraliste, proposent d'ouvrir les dossiers à l'occasion des prélèvements sanguins. Plus de 4 000 dossiers auraient déjà été ouverts par 120 infirmières libérales volontaires en Bourgogne - Franche-Comté, annonce le Quotidien du médecin.
Lors du congrès, Patrick Lesoudard, président du syndicat FNI de l'Aisne, a créé le buzz en ouvrant le DMP de la directrice déléguée au moyen d'un lecteur TLA innovant qui a la particularité de pouvoir créer un Dossier en seulement 3 minutes. Il s'est félicité d'avoir obtenu que les services de l'Assurance maladie se rapprochent de l'URPS infirmiers de Picardie pour voir de quelles manières cet outil pourrait s'intégrer dans la phase test du premier semestre.
> Newsletter FNI 26 janvier 2016
> DMP : les infirmières veulent travailler " main dans la main " avec les médecins - Le Quotidien du médecin 26 janvier 2016

Prix Blaise Pascal de l'innovation technologique : huit industriels et acteurs de la santé primés
26/01/16 - A l'initiative du Groupe d'Etude Parlementaire Numérique et Santé de l'Assemblée Nationale, le colloque Innovation technologique et Santé Publique s'est tenu le 23 janvier 2016 dans le cadre de la première journée de l'innovation en santé, à la Cité des Sciences de La Villette à Paris. A cette occasion ont été remis les premiers Prix Blaise Pascal couronnant le développement de solutions numériques autant utiles qu'innovantes. La première édition a récompensé huit collaborations "utiles et innovantes" entre des entreprises et des établissements du secteur de santé engagés vers les priorités de Santé Publique, la qualité de prise en charge des patients incluant la sécurité numérique, la génération d'économies de ressources publiques et la possibilité de coopération médico-industrielle, notamment à l'exportation.
Le député Gérard Bapt, président du groupe d'étude parlementaire, estimant qu'il n'y a "pas de réussite technologique en imposant des solutions d'en haut", a souhaité démontrer que l'innovation devait "partir des besoins des usagers en récompensant des initiatives prises par des acteurs territoriaux".
Présente lors de la cérémonie de remise des prix Blaise Pascal soutenue par son ministère, Marisol Touraine a jugé "essentiel" de "mettre en avant de nouvelles relations entre professionnels, usagers et établissements de santé", pour favoriser la diffusion de l'innovation et la création de valeur autour des technologies numériques.
Pour chaque catégorie de prix, une entreprise et un établissement public ou privé du secteur sanitaire et médico-social ont été récompensés par un jury d'une vingtaine de personnalités.
> Les lauréats par catégorie sur une dépêche TIC Santé du 26 janvier 2016

Prime d'activité : le simulateur pour l'AAH en ligne
26/01/16 - Les bénéficiaires de l'allocation adulte handicapé (AAH) vont enfin pouvoir connaître le montant de leur prime d'activité. La CNAF a rendu public, mardi 26 janvier, un simulateur intégrant l'AAH. La version lancée fin décembre ignorait le traitement particulier réservé à cette allocation. Pour le calcul de cette prime, l'AAH n'est, en effet, pas considérée comme une prestation sociale mais prise en compte de manière spécifique. Le site propose une pré-inscription afin qu'en juin 2016, dès que la télé-procédure sera opérationnelle, la demande soit prise en compte. A compter de juin 2016, les travailleurs indépendants pourront aussi utiliser le simulateur, précise la CNAF.
En raison d'une très forte affluence, le tchat prévu le 26 janvier a dû être interrompu, annonce le site des CAF. Rendez-vous bientôt pour un nouveau tchat "Prime d'activité" !
> Accès en ligne au simulateur

La fraude de la semaine
  • Gérant de plusieurs entreprises de transports sanitaires, un Rhodanien est soupçonné d'avoir surfacturé 778 000 euros à la CPAM - Le Progrès - 28 janvier 2016
    Le montant de l'escroquerie présumée est vertigineux. Un homme qui gère six sociétés de transports sanitaires, dont le siège social est basé à Vaulx-en-Velin, est soupçonné d'avoir arnaqué la CPAM du Rhône entre juin 2014 et novembre 2015 en facturant frauduleusement des transports en ambulances effectués à partir de véhicules légers. Il est également soupçonné d'avoir rédigé de fausses prescriptions médicales et d'avoir employé des salariés qui n'étaient pas titulaires du permis de conduire. Le gérant, déjà impliqué en juin dans une affaire d'escroquerie aux indemnités journalières, a été présenté jeudi 28 janvier à un juge d'instruction.

La vidéo de la semaine
  • Rendez-vous de l'Actu de l'EN3S : Généralisation de la complémentaire santé : progrès de la solidarité ? - Vidéo ajoutée le 29 janvier 2016 sur la page En3sTv - 28:24
    L'intervention des élèves de la 55e promo sur la généralisation de la complémentaire santé est en ligne
    Les Rendez-vous de l'Actu sont des temps d'échanges où les élèves de l'EN3S présentent les tenants et les aboutissants d'un sujet d'actualité sur la Protection sociale. Tous les Rendez-vous de l'Actu
  •  
  • Vous avez raté le live sur Campus channel du 13 janvier 2016 - concours d'entrée 2016 de l'EN3S ? Pour la session de rattrapage, retrouvez l'intégralité de l'émission (1 heure) avec les questions posées à Dominique Libault - Directeur de l'EN3S et Laurène Pin - Etudiante de la 54e promotion. Le Replay

Nominations - mouvements - récompenses - Indiscrétions - marchés
  • Thierry Beaudet, président de la MGEN et d'Istya, a annoncé lors du conseil d'administration de la FNMF du 28 janvier sa candidature à la présidence de la fédération, au terme du mandat d'Etienne Caniard en juin prochain. Tout sauf une surprise tant son nom était évoqué depuis des mois.
  • Alexandre Saubot (Medef) élu président de l'Unédic
    Conformément à la règle d'alternance tous les deux ans entre syndicats et patronat à la tête de l'Unédic, Alexandre Saubot, vice-président du Medef en charge du pôle social, a été élu, le 28 janvier 2016, à la présidence de l'organisme. Il succède à Patricia Ferrand (CFDT).
  • Le Prix EN3S 2016 a été attribué à l'ouvrage "Faut-il suivre le modèle allemand ?"
    Christophe Blot, Odile Chagny et Sabine Le Bayon, auteurs de l'ouvrage, recevront leur Prix lors d'une cérémonie qui se tiendra à France Stratégie, partenaire officiel du Prix, le jeudi 18 février prochain. L'information sur l'ouvrage publié à la Documentation française

Statistiques - chiffres - classements - prix
  • Le compte pénibilité devrait coûter 600 millions d'euros en 2020, selon un document de travail de COE-Rexecode "
    C'est peu dire que le compte pénibilité passe mal du côté patronal. Les estimations faites par COE-Rexecode dans une étude publiée jeudi 28 janvier 2016 (Evaluation du coût du compte pénibilité) ne va pas arranger les choses. D'après les calculs de cet institut proche du patronat, le dispositif pénibilité devrait coûter 600 millions d'euros par an, d'ici à quatre ans. Avec la montée en charge progressive du dispositif, la facture grimperait à 1,7 milliard en 2030, 3,3 milliards en 2040 et 6,3 milliards en 2060. Il s'agit essentiellement du coût des départs anticipés à la retraite qui seront permis par les points pénibilité. Les chiffres de Rexecode sont proches de ceux que le gouvernement avait publiés au moment du vote de la loi de 2014. La proportion de salariés secteur privé concernés atteindrait 18,2 %, soit environ 3,3 millions d'emplois.
    Avec les niveaux de cotisation retenus, le fonds pénibilité serait doté d'environ 270 millions d'euros de recettes annuelles, "soit un montant qui se révélerait inférieur aux besoins de financement du fonds dès 2025", avertit COE-Rexecode. Accès au document sur le site des Echos

Le hit des liens les plus cliqués de la lettre 684 du 24 janvier 2016

mardi 26 janvier 2016

Sources : Newsletter réalisée par Gérard Bieth - © www.annuaire-secu.com - Le portail indépendant des agents de la Sécurité sociale


L'actualité des sites Internet et réseaux sociaux

Pôle Emploi lance une carte interactive de ses performances
22/01/16 - Pôle emploi a décidé de jouer la transparence. Depuis le 21 janvier 2016, en se rendant sur le site pole-emploi.org, tous les Français peuvent avoir accès aux performances de chacune des 869 agences du territoire. Taux de paiement des premières allocations chômage dans les délais, taux de satisfaction des chômeurs et des entreprises, les performances sont notées. Des données complémentaires sont disponibles comme la taille des portefeuilles par catégorie de suivi et le nombre de retours à l'emploi.
Selon un sondage Ipsos dévoilé le même jour, les services de Pôle emploi ont donné satisfaction en 2015 à deux tiers des demandeurs d'emploi et des entreprises (65 %), deux indicateurs globalement stables, mais l'opérateur s'attend à mieux cette année, grâce à sa nouvelle organisation.
"On aimerait bien être jugés sur les résultats et ne pas être jugés, chaque mois, sur la publication des chiffres du chômage", a déclaré le directeur général de Pôle emploi, Jean Bassères, en rendant publics ces "indicateurs de performance" lors de ses voeux à la presse.
Les taux de satisfaction nationaux cachent des disparités régionales. C'est en Corse que la satisfaction des demandeurs d'emploi (71%) et des entreprises (77%) est la plus forte. Pour les demandeurs d'emploi, les plus faibles taux de satisfaction sont observés en Guadeloupe, à la Réunion, à Mayotte (58%) et en Bretagne (59%). La Bretagne (62%) affiche également la plus faible satisfaction auprès les entreprises, à égalité avec les Pays-de-la-Loire.
> Dossier de presse et accès à la carte interactive (du niveau national au niveau local)



Sondages
  • 8e débat Autonomie organisé à Paris le 21 janvier 2016 par l'OCIRP. Le dernier baromètre OCIRP France-Info Le Monde Autonomie 2015 confirme les attentes et postures des Français sur la question de la perte d'autonomie :
    - 78,6 % des personnes interrogées considèrent qu'il s'agit d'une question primordiale ou importante.
    - 62 % se déclarent mal informés sur les droits et services possibles.
    - 78,3 % considèrent qu'il est utile de se prémunir financièrement contre le risque de perte d'autonomie
    - 67,4% estiment que la dépendance doit trouver une réponse sous la forme d'une assurance collective
    - 77% plébiscitent un maintien à domicile en cas de perte d'autonomie

Le hit des liens les plus cliqués de la lettre 683 du 17 janvier 2016

Chiffre
Les cures thermales ont le vent en poupe avec plus de 560 000 Français ayant séjourné dans les 89 stations thermales du pays en 2015, selon les chiffres du Conseil national des établissements thermaux (CNETh), ce qui représente une progression de 1,81 % par rapport à 2014. Cette augmentation serait dopée par le vieillissement de la population et une certaine défiance vis-à-vis des médicaments.
Sources : Newsletter réalisée par Gérard Bieth - © www.annuaire-secu.com - Le portail indépendant des agents de la Sécurité sociale