Nora ANSELL-SALLES

jeudi 6 février 2025

ADOM : Matinée du 5 mars 2025

Chers collègues,

 

Nous avons le plaisir de vous convier à la prochaine Matinée ADOM qui se tiendra le 5 mars 2025 au 11rue du Faubourg Poissonnière
75009, chez notre partenaire CLARANET, sur le thème :

Analyse des données et IA :

Comment Fabric, la solution Data & IA de Microsoft, transforme le secteur de l’assurance santé ?

 
Ne tardez pas à vous y inscrire : Matinale ADOM chez-Claranet Inscription

Au plaisir de vous y retrouver.
Avec nos meilleures salutations mutualistes.

Bruno HUSS
Président
Association des Directeurs des Organismes de Mutualité francophone, inter-Livres et inter-Codes

Siège social : 255 rue de Vaugirard - 75015 Paris

Bureau : Maison de la Mutualité - 1 rue François Moisson - 13002 Marseille


Jean-Michel Gayraud, directeur de l'Institut Mutualiste Montsouris- IMM rassure les patients

Information patients : Point sur la situation de l’IMM

 🖋 Chère patiente, Cher patient,

Vous avez peut-être lu dans la presse que l’IMM traversait une période difficile, et nous souhaitons aujourd’hui vous informer directement de la situation. Notre établissement a demandé son placement en redressement judiciaire, étape nécessaire pour assainir notre situation financière.

Nous savons que cette nouvelle peut susciter de l’inquiétude, c’est pourquoi nous tenons à vous rassurer : l’IMM poursuit normalement ses activités et rien ne change pour vous.

L’IMM connait en effet des difficultés financières depuis longtemps, en raison d’une situation immobilière complexe qui vient impacter lourdement notre budget. Pour autant, notre activité est en forte hausse, et nous figurons tous les ans dans les classements des meilleurs hôpitaux au plan national comme international. Nous sommes donc sereins et confiants dans la capacité de l’IMM à assurer sa transformation sur le long terme avec le soutien des autorités sanitaires.

Tous nos services sont et resteront pleinement opérationnels : tous les soins, consultations, hospitalisations, interventions… sont assurés avec les mêmes garanties d’excellence et de sécurité.

Nos professionnels sont mobilisés pour continuer à assurer nos missions de service public et à vous apporter au cours des années à venir les soins de la plus haute qualité, toujours sans dépassement d’honoraires.

👉 Si vous avez la moindre question, nous vous invitons à nous contacter sur la ligne dédiée (ouverte du lundi au vendredi de 9h30 à 18h) : 01.56.61.65.71.

Nous vous remercions de votre confiance,

Jean-Michel Gayraud (Directeur général) et les équipes de l’IMM


🫠 PAROLES D'USAGERS 


👉 LAURA F.

Cette maternité est exceptionnelle et doit continuer à exister!!! Le personnel soignant mérite de continuer à travailler en ces lieux et de continuer d'être présents pour les futurs parents et tous ces bébés mis au monde grâce à tant de professionnalisme!!


👉 Daniel M.

IMM est exceptionnel pour la qualité des soins pluridisciplinaires et les compétences de tout son personnel.


👉 Didier D.

cet établissement hospitalier est indispensable pour le plus grand nombre de patients et doit rester en secteur 1 pour que les patients puissent se soigner dignement et sans frais.


👉 Ana T.

Le secteur hospitalier est en tension depuis des années. Nous ne pouvons accepter de laisser fermer IMM, essentiel à tous.


👉 Marie-José P.

Le service médical assure par l'Institut Montsouris est indispensable absolument nécessaire pour tous les franciliens.


👉 Sandrine C

L'avenir de notre santé est en jeu.


👉 Michel C.

Ça suffit la casse de notre système de santé publique.


👉 GAP A.

Cet établissement mutualiste est remarquable.


👉 Marie-Pascale L.

Il s'agit d'un hôpital de pointe et d'une exceptionnelle qualité où, chose de plus en plus rare malheureusement, aucun professionnel de santé ne pratique de dépassement.

Cet excellent hôpital, remarquablement organisé et servi par des professionnels médicaux et para-médicaux aussi talentueux que profondément humains, doit ABSOLUMENT continuer à fonctionner !


👉 André M.

Je signe cette pétition parce que la fermeture de l'IMM serait une immense perte et un gâchis insupportable. Il est vital pour beaucoup de patients que l'IMM survive!


👉 Philippe B.

Des équipes médicales au top (par ex rythmologie dans le Top3 en France), sans que les honoraires ne polluent la discussion médicale.


👉 Sandrine V.

Hôpital à taille humaine catégorie C1 en maternité conventionné secteur 1 donc très bien pour se faire soigner sans dépassement d’honoraires.


👉 Jean-Pierre M.

Défense d'un réel service public de santé à financer et non financiariser vers le privé.


👉 Louis-Albert S.

je signe parce que je suis un correspondant professionnel de l’IMM où j’adresse mes patientes si elles le souhaitent (elles ont toujours le choix naturellement de choisir l’établissement où elles doivent être traitées), dans le service de gynécologie chirurgicale, maternité, colposcopies dont les nouvelles stratégies de dépistage de prévention du cancer du col de l’utérus les multiplient

- et aussi un peu l’urologie, pareil

Et pourquoi ?

- d’abord par la qualité des soins y compris du département d’anesthésie s’il est besoin

- ensuite, par le retour des patientes, que la qualité de l’accueil tout court, mais surtout de l’accueil médical et chirurgical est d’un très haut niveau

- mais aussi que je suis bien placé pour juger de l’efficacité

- et ce depuis de très nombreuses années

- d’autres structures bien sûr ont ce même niveau d’excellence, mais en secteur 1, le plus souvent sans reste à charge (en gros vous n’avez rien à sortir de votre porte-monnaie sauf l’hébergement ou quelque chose comme ça)

- c’est juste exceptionnel

alors je signe pour que ça continue

voilà.


👉 Michel D.

Il faut conserver ce centre, rénover il y a peu, très bien situer et très utile dans ce quartier.


👉 Alessandro B.

renseignements, prise en charge dans les différentes phases avant et après intervention… Franchement chapeau et merci !


👉 Ghyslaine Z.

C'est un très bon hôpital

Le personnel est très gentil et surtout très compétent. Il est toujours à l’écoute du malade.


👉 Nadine L.

Accueil, écoute, disponibilité, propreté...

Simplement parfait. Je remercie le Docteur Barret et l’ensemble de l’ équipe médicale qui a été rassurante, bienveillante et efficace durant mon hospitalisation. Très bon suivi, merci.


👉 Sandrine M.

Soignants très compétents et le personnel est à l'écoute

Super plateau technique. Je recommande cet hôpital. Une prise en charge chirurgicale au top, un grand merci au Docteur Moreau. J’ai beaucoup apprécié la compétence ainsi que la gentillesse de la kinésithérapeute lors des exercices de verticalisation lors de mon réveil. Les infirmières, très professionnelles, ont tenu compte de mes douleurs post opératoires.


👉 Lucie B.

Excellente maternité !

Une expérience respectueuse, bienveillante et professionnelle.

👉 Agnese G.

Très bon accueil et très bon suivi

Très bon accueil et très bon suivi depuis la prise en charge aux urgences jusqu’à la sortie de la maternité. Personnel compétent, pédagogue et à l’écoute. Grazie mille!


mercredi 5 février 2025

📚 Le livre qui fait bouger ses lecteurs : une approche inédite contre la sédentarité...

Nous savons que la sédentarité progresse, avec des conséquences de plus en plus préoccupantes sur la santé publique. 

Pourtant, les discours alarmistes et les injonctions à bouger trouvent souvent peu d’écho. 

Et si la véritable réponse était ailleurs ?

Jérôme Dorbane, coach sportif et spécialiste du mouvement, propose une approche inédite : Fanzy et la Grenouille, un livre interactif qui intègre l’activité physique au cœur de la narration. Ici, pas d’exercices imposés ni de routines culpabilisantes : chaque page engage le lecteur dans une aventure où le mouvement devient instinctif, porté par l’histoire elle-même. Un concept qui questionne notre manière d’aborder l’éducation physique et le bien-être, tout en offrant une expérience immersive et accessible à tous.

Ce projet soulève des enjeux d’actualité forts : 

comment faire évoluer nos modes de vie sédentaires ? 

Les supports culturels peuvent-ils devenir des leviers de santé publique ? 

Et surtout, quel rôle joue le jeu dans l’adoption durable de nouvelles habitudes ? 

Une interview avec Jérôme Dorbane pourrait enrichir vos sujets autour de ces thématiques.

- Site officiel https://facilefit.fr/








mardi 4 février 2025

Publication du bilan annuel 2024 du MICA Center

                                                   Paris, le 4 février 2025 

Publication du bilan annuel 2024 du MICA Center 

  • Cette année 2024 a été marquée par des tensions internationales croissantes, notamment en Ukraine et au Proche-Orient, influençant le transport maritime en particulier en mer Rouge, en mer Noire et en Méditerranée orientale.

  • Pour la sixième année consécutive, le Maritime Information Cooperation & Awareness Center (MICA Center) publie, ce 4 février 2025, son bilan annuel sur la sûreté des espaces maritimes. Ce dernier recense et caractérise les événements relevés au cours de l’année 2024 affectant la sureté maritime dans le monde. Il dresse ainsi un état des lieux détaillé et propose une analyse inédite de l’évolution des menaces maritimes. 

Cette édition résulte d'un travail collaboratif : elle inclut les données statistiques et les analyses du MICA Center, ainsi que des analyses régionales de la Marine nationale, avec les contributions des états-majors des différentes zones maritimes françaises. On y trouve aussi des éléments des partenaires privilégiés du MICA Center, comme les Information Fusion Centres (IFC) de Singapour et du Pérou, le Centre opérationnel de la marine brésilienne (COMPAAz), le Centre régional de fusion d’information maritime de Madagascar (CRFIM), et France Cyber Maritime, qui met en avant l'importance du risque cyber dans l'industrie maritime. 

L’année 2024 est marquée par une aggravation des menaces pesant sur la sécurité maritime mondiale, et par une expansion de la criminalité maritime. 

Dans un contexte de tensions internationales accrues, marqué par les guerres en Ukraine et au Proche-Orient, les conflits armés terrestres débordent de plus en plus vers les espaces maritimes, impactant la liberté de navigation et la sécurité des infrastructures portuaires. En mer Rouge et dans le détroit de Bab-El-Mandeb, les attaques répétées des rebelles houthistes (124 navires ciblés au cours de l’année), ont contraint le trafic maritime à se rediriger massivement via le Cap de Bonne-Espérance. Autour de la mer Noire, les infrastructures portuaires ont été particulièrement endommagées, tandis que le développement massif d’une « dark fleet » présente un enjeu de sécurité et de sûreté maritime. 

La piraterie, après plusieurs années de recul, connaît une recrudescence (+110 % en un an), en particulier au large de la Somalie. Le narcotrafic atteint des niveaux records, avec plus de 2 700 tonnes de cocaïne produites et une augmentation alarmante des flux de stupéfiants en provenance d’Amérique latine. Le brigandage demeure un problème persistant dans les détroits de Singapour, le golfe de Guinée et les Caraïbes, alors que la pêche illicite, non déclarée et non réglementée (INN), menace toujours la sécurité alimentaire de populations dépendant de leurs ressources halieutiques, notamment en Afrique de l'Ouest et dans l’océan Indien.

Face à ces défis, le MICA Center continue d’assurer sa mission de surveillance, d’alerte et d’assistance aux acteurs de l’industrie maritime, en collaboration avec les principales autorités militaires françaises et ses partenaires internationaux.

Hébergé à Brest et placé sous l’autorité directe du sous-chef d’état-major opérations de la Marine nationale, le MICA Center est le centre d’expertise français, à compétence mondiale, dédié à la sûreté maritime. Créé en 2016 pour répondre aux enjeux stratégiques posés par les menaces affectant la sûreté des espaces maritimes, le MICA Center est armé par une trentaine de personnels militaires et civils de la Marine nationale et de marines de pays partenaires, il veille 7 j/7 et 24 h/24 sur le trafic maritime mondial. Centre d’analyse et d’évaluation de la situation sécuritaire maritime, mais aussi organe de centralisation des alertes en cas d’attaque en mer, le MICA Center collecte et relaie les informations utiles vers les partenaires qui s’abonnent à ses services gratuits.

L’intégralité du bilan annuel 2024 et une présentation complète du MICA Center sont disponibles sur le site internet www.mica-center.org.


☕ Café nile "Science et démocratie : une alliance vitale face aux choix politiques et sociétaux""

☕️ café nile 
Science et démocratie : une alliance vitale face aux choix politiques et sociétaux

Agnès Buzyn
Ancienne ministre de la Santé
📆 5 
Février 2025
de 8h30 à 10h00
📍 sur Microsoft Teams

Aux États-Unis, le retour de Donald Trump semble menacer l’alliance entre science et démocratie.

La politisation des institutions et la nomination de figures hostiles au consensus scientifique fragilisent des domaines cruciaux, en particulier la santé publique. 
Publiée dans Le Monde le 21 janvier 2025, une tribune d’Agnès Buzyn et Mélanie Heard alerte sur cette dérive, alors que l'investiture récente de Donald Trump a marqué le début d’un mandat où la science risque d’être instrumentalisée, au détriment des faits et de l’intérêt général.
 
En France, cette situation américaine trouve des résonances dans le rapport souvent ambivalent entre science, pouvoir politique et opinion publique. 
La défiance croissante à l’égard des experts et la montée de discours complotistes témoignent d’un affaiblissement de la confiance collective dans la science comme outil de progrès social et démocratique. 
Les décideurs ont la responsabilité de promouvoir la « méthode scientifique » dans la société, mais aussi d'ancrer eux-mêmes la raison et l’objectivité dans les choix politiques et sociétaux.
 
🤔Comment préserver le rôle de la science dans des décisions éclairées ?

🤔Quels leviers mobiliser pour restaurer la confiance dans les experts et faire de la science un moteur du progrès ? 

🤔Comment renforcer le lien entre sciences e démocratie pour répondre aux enjeux politiques et sociétaux ?
 
Pour répondre à ces questions, nous aurons l’honneur et le plaisir de recevoir au café nile Agnès Buzyn, ancienne ministre de la Santé, mercredi 5 février de 8h30 à 10h.

En espérant avoir le plaisir de vous retrouver, merci de confirmer votre présence en vous inscrivant. Le lien vous permettant de participer vous sera communiqué à l'issue de l'inscription.

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[Info Sénat] Le Sénat a adopté une proposition de loi visant à sortir la France du piège du narcotrafic


 
Sénat
INFO SÉNAT
Le Sénat a adopté une proposition de loi
visant à sortir la France du piège du narcotrafic

Mardi 4 février 2025, le Sénat a adopté, en première lecture, une proposition de loi visant à sortir la France du piège du narcotrafic, déposée par Etienne Blanc et Jérôme Durain (Muriel Jourda et Jérôme Durain, rapporteurs au nom de la commission des lois).

Pourquoi ce texte ? 

Adopté à l’unanimité le 14 mai 2024, le rapport de la commission d’enquête du Sénat sur l’impact du narcotrafic en France a fait le constat d’une véritable submersion de la France par le narcotrafic, y compris dans les villes moyennes et les zones rurales auparavant épargnées par ce phénomène.

La commission d’enquête a mis au jour un constat inquiétant : non seulement notre pays est à un point de bascule, mais surtout la réponse de l’État manque de moyens, de lucidité et de cohérence.

Le texte déposé par les sénateurs Jérôme Durain et Etienne Blanc entend sortir la France du piège du narcotrafic, en transposant et en mettant en œuvre, au niveau législatif, les recommandations de la commission d’enquête dont ils étaient respectivement Président et rapporteur.

Quels sont les apports du Sénat ?

Le texte adopté par le Sénat :

  • pose le principe de la détermination par voie réglementaire d’un service chef de file en matière de criminalité organisée ;
  • crée un parquet national anti-criminalité organisée (Pnaco) qui se saisira des affaires les plus lourdes et complexes et qui exercera un rôle de coordination de l’ensemble des parquets ;
  • renforce les outils de lutte contre le blanchiment d’argent, avec, par exemple, des mesures permettant la fermeture administrative des commerces de façade («blanchisseuses») et l’interdiction du recours au «mixeurs» de cryptoactifs qui visent à rendre intraçable leur origine ;
  • facilite le gel des avoirs des narcotrafiquants ;
  • étend les prérogatives des services de renseignement en matière de lutte contre le narcotrafic, notamment en permettant d’expérimenter le recours au renseignement algorithmique pour détecter des menaces liées à la délinquance et à la criminalité organisées, ou encore en imposant aux plateformes de messageries de permettre techniquement aux services de renseignement d’accéder - sur autorisation - aux échanges cryptés ;
  • renforce la répression pénale du narcotrafic, notamment en visant les plateformes numériques qui diffusent des contenus liés au trafic de stupéfiants sur leur réseau, ainsi que les trafiquants qui tentent de recruter, par le biais des réseaux sociaux, des «petites mains» et des «guetteurs», ou encore en créant une infraction d’appartenance à une organisation criminelle ;
  • donne de nouveaux outils aux juridictions et aux enquêteurs, notamment la possibilité d’une infiltration civile des informateurs, ou encore d’une activation à distance – sous conditions strictes –  d’appareils fixes et mobiles ;
  • met en place un régime d’immunité pour les «repentis», afin d’encourager les dénonciations de réseaux criminels ;
  • instaure un «procès-verbal distinct» permettant, dans des conditions précises et sous le contrôle permanent de l’autorité judiciaire, de ne pas faire figurer au dossier d’une procédure pénale certaines informations relatives à la mise en œuvre de techniques spéciales d’enquête ;
  • lutte contre l’usage dévoyé des nullités de procédure notamment dans les affaires liées au narcotrafic ;
  • renforce la lutte contre la corruption liée au narcotrafic dans les administrations sensibles, dans les ports et les aéroports ;
  • s’attaque à la poursuite des trafics dans les prisons, notamment en autorisant l’utilisation de drones pour prévenir l’introduction d’objets prohibés dans ces établissements, en renforçant la sécurité des convois pénitentiaires et en facilitant les comparutions par visioconférence afin de limiter les transfèrements de personnes particulièrement dangereuses ;
  • créé un régime d’interdiction de paraître pour empêcher les dealers et leurs «petites mains» de fréquenter les points de deal.

 

Ce texte est désormais transmis à l'Assemblée nationale.

 


 
 
 
 
 

Ministère de la Culture : MGEN remporte l’appel d’offres santé

Communiqué de presse
4 février 2025
 
🔷️ La MGEN remporte l’appel d’offres santé du Ministère de  la Culture 
 
Dans le cadre de la réforme de la Protection Sociale Complémentaire (PSC), qui vise à offrir une couverture santé renforcée et adaptée aux besoins spécifiques des agents de la fonction publique, MGEN est honorée d'annoncer qu'elle a été sélectionnée à l'issue d'un appel d'offres pour assurer la couverture santé obligatoire des agents du ministère de la Culture. 

Cette décision, qui fait suite à un premier référencement de plus de 15 ans, témoigne du renouvellement de la confiance du Ministère envers MGEN, une collaboration que l’organisation se réjouit de poursuivre.
 
🔹️Ce contrat – qui prendra effet au 1er octobre 2025 – vise à couvrir plus de 46 000 bénéficiaires : près de 22 000 actifs, plus de 9 000 retraités, et près de 16 000 ayants droit.
 
« Le choix du ministère de la Culture honore notre mutuelle dédiée au service de l’intérêt général et des agents du service public. Nous sommes heureux de pouvoir garantir aux agents et leurs ayants droit une couverture santé de qualité, accessible, porteuse de sens et de valeurs », indique Matthias Savignac, président MGEN.
 
« Le renouvellement de la confiance que nous accorde le ministère de la Culture – qui avait référencé MGEN pour ses agents depuis 2009 – témoigne de notre aptitude à répondre aux besoins spécifiques de ceux qui œuvrent à la préservation et à la diffusion de la culture en France. Ce deuxième succès en quelques semaines souligne la solidité de notre engagement et la pertinence de nos offres et solutions en santé », précise Fabrice Heyriès, directeur général MGEN.
 
🔎À propos de MGEN   
Fondée en 1946, MGEN est aujourd’hui la première mutuelle des agents du service public. Son positionnement unique en France lui permet de gérer l’assurance maladie et la complémentaire santé et prévoyance de plus de 4,5 millions de personnes, bénéficiaires d’un contrat individuel ou collectif. Au-delà d’être un guichet unique pour le remboursement des soins, MGEN accompagne globalement ses adhérents : de la prévention des risques pour leur santé physique et mentale, à leur prise en charge en établissement de santé. Elle met en effet à la disposition de tous 1 800 structures de soin et d’accompagnement mutualistes qu’elle cogère et cofinance partout en France, dont 61 appartiennent à MGEN. Avec près de 10 000 collaborateurs et 2 300 militants, présents dans tous les départements français, le collectif mutualiste MGEN agit au plus près des adhérents, à chaque moment de leur vie, avec des offres personnalisées et des services innovants. Experte des enjeux spécifiques de santé et de qualité de vie et des conditions de travail (QVCT) des agents, MGEN accompagne également les employeurs pour le bien-être des personnels et contribue ainsi à la performance globale et à l’attractivité du service public. Par son histoire et son modèle non lucratif, MGEN fait partie de l’économie sociale et solidaire (ESS) reconnue pour son engagement dans les grands enjeux sociétaux, de l’accès à l’IVG hier à celui d’une fin de vie libre et choisie aujourd’hui. Depuis 2017, MGEN est aussi membre fondateur du Groupe VYV, premier acteur mutualiste de santé et de protection sociale en France. www.mgen.fr

lundi 3 février 2025

🔺️ ALERTE INFO : L'IMM placé ce jour en redressement judiciaire...

🟥 LE DIRECTEUR DE L'IMM S'ADRESSE AUX PATIENTS 

 🖋 Chère patiente, Cher patient,

Vous avez peut-être lu dans la presse que l’IMM traversait une période difficile, et nous souhaitons aujourd’hui vous informer directement de la situation. Notre établissement a demandé son placement en redressement judiciaire, étape nécessaire pour assainir notre situation financière.

Nous savons que cette nouvelle peut susciter de l’inquiétude, c’est pourquoi nous tenons à vous rassurer : l’IMM poursuit normalement ses activités et rien ne change pour vous.

L’IMM connait en effet des difficultés financières depuis longtemps, en raison d’une situation immobilière complexe qui vient impacter lourdement notre budget. Pour autant, notre activité est en forte hausse, et nous figurons tous les ans dans les classements des meilleurs hôpitaux au plan national comme international. Nous sommes donc sereins et confiants dans la capacité de l’IMM à assurer sa transformation sur le long terme avec le soutien des autorités sanitaires.

Tous nos services sont et resteront pleinement opérationnels : tous les soins, consultations, hospitalisations, interventions… sont assurés avec les mêmes garanties d’excellence et de sécurité.

Nos professionnels sont mobilisés pour continuer à assurer nos missions de service public et à vous apporter au cours des années à venir les soins de la plus haute qualité, toujours sans dépassement d’honoraires.

🔺️Si vous avez la moindre question, nous vous invitons à nous contacter sur la ligne dédiée (ouverte du lundi au vendredi de 9h30 à 18h) : 01.56.61.65.71.

Nous vous remercions de votre confiance,

Jean-Michel Gayraud (Directeur général) et les équipes de l’IMM


L'IMM PLACÉ EN  REDRESSEMENT JUDICIAIRE 
Communiqué de l'IMM

Le Conseil
d’Administration de MFPass annonce le placement en
redressement judiciaire de l’Institut Mutualiste Montsouris.

Le conseil
d’administration de MFPass (Mutualité Fonction Publique Action Santé Social)* annonce
avoir pris la décision de déposer une déclaration de cessation de paiement auprès du tribunal aux Affaires Economiques de Paris, suite aux difficultés économiques persistantes de son hôpital privé à but non lucratif. 

Dans son jugement du 3 février, le tribunal a placé l’établissement en
redressement judiciaire.

Depuis sa création, l’IMM est devenu un établissement de soins reconnu, qui exerce une mission de service public et permet l’accès aux soins à tous, sans dépassement d’honoraires. 

En 2024, l’IMM
figurait au Palmarès des 50 meilleurs hôpitaux de France, et était même classé 2ème Etablissement de
Santé Privé d’Intérêt Collectif (ESPIC). 
Il défend un modèle à but non lucratif d’accessibilité des soins
pour tous et d’excellence scientifique, sans dépassement d’honoraires.

Cependant les difficultés persistantes depuis de nombreuses années liées principalement au
financement de l’immobilier sans aide à la contractualisation suffisante, ont été aggravées ces
dernières années par les effets de la crise sanitaire, les impacts combinés de l’inflation et l’insuffisance
de revalorisations salariales dans le financement par la tarification à l’activité (T2A) dans un contexte
hospitalier très dégradé.

Si, depuis 2 ans, la gouvernance de l’IMM a étudié très activement différents schémas de partenariats pour pérenniser la situation économique et médicale de l’établissement, il est devenu indispensable
de prendre des mesures pour assurer l’avenir de l’établissement, et permettre la continuité de sa mission dans de meilleures conditions.

La période qui s’ouvre permettra à l'hôpital de bénéficier d'un délai légal pour élaborer un plan de redressement solide, en collaboration étroite avec l'ensemble de ses partenaires.

🔺️Ce plan visera notamment à :

👉 Optimiser les ressources humaines et matérielles ;
👉Renforcer les partenariats avec d’autres acteurs du système de santé ;
👉Valoriser les nouvelles activités et services ;
👉Trouver des équilibres économiques pérennes.

« L’IMM est un établissement d’excellence, composé de praticiens reconnus pour leur haut niveau de
compétences. 
La procédure engagée a pour but de permettre à d’éventuels repreneurs ou partenaires
de proposer un projet pérenne pour la continuité de notre centre hospitalier et pour le bien de la communauté du personnel et des patients. 
Cette procédure s’inscrit bien dans la volonté de tous de surmonter cette situation économique difficile. 
Nous restons confiants quant à l’issue de cette démarche » déclare Jean-Michel Gayraud, Directeur général de l’IMM.

L’Institut Mutualiste Montsouris tient à rassurer l'ensemble de ses patients, ses équipes, et ses partenaires : la continuité des soins est une priorité absolue. 

L'établissement restera pleinement opérationnel et continuera à assurer avec le même niveau de qualité les missions de service public qui lui sont confiées.

Une communication régulière sera faite en direction des patients, de la communauté des soignants et de tous les salariés.

Les établissements médicosociaux, seront également concernés par la procédure engagée par MFPASS. 

Ces établissements bénéficieront d’une attention particulière afin de veiller au maintien et à
l’autonomie de l’activité du médicosocial durant cette période.

Des CSE extraordinaires, de toutes les structures, ont été convoqués et une note d’information
adressée à l’ensemble des salariés.

*La MFPass – Mutualité Fonction Publique Action Santé Social – est une Union mutualiste constituée de mutuelles
de la Fonction publique de livre II et de livre III : Matmut, MASFIP, MDD Atlas, MGÉFI, MGEN, MNT, MMJ, Mutuelle
de l'INSEE


🟥 À LIRE SUR LE MÊME  SUJET :

Endoscopie digestive : de nouvelles avancées en recherche et formation


La newsletter de l'IRCAD

Sur la lancée des années précédentes, l’IRCAD aborde 2025 avec de dynamiques perspectives, au plan national et international. Après l’ouverture en 2024 de l’IRCAD India, deux nouveaux Instituts vont être inaugurés, en Chine (Shanghai) et aux Etats-Unis (Charlotte), élargissant le réseau des IRCAD à 9 Instituts*. L’étroite collaboration entretenue au sein du réseau est une vraie force de progrès au service des patients du monde entier comme l’illustre le projet de recherche « Disrumpere », mené conjointement par l’IRCAD France et l’IRCAD Africa (Rwanda) pour donner un meilleur accès à l’échographie aux patients africains et, à terme, aux patients situés dans des déserts médicaux. Nous allons bientôt communiquer sur les avancées de ce projet.

En 2025, grâce à de nouveaux partenariats industriels, nous allons encore augmenter nos capacités de recherche et de formation avec la création de nouvelles plates-formes robotiques toujours plus innovantes et diversifiées dans leurs indications. L’IRCAD est aujourd’hui la plus grande plateforme de formation en robotique chirurgicale au monde et nous aurons l’honneur d’accueillir en juillet à Strasbourg le Congrès mondial de robotique chirurgicale (SRS).

Cette année 2025 verra aussi le développement de nos activités dans le domaine de l’endoscopie digestive, avec la mise en place d’un programme annuel de formation traitant des aspects diagnostiques et thérapeutiques et la conduite de recherches faisant appel à l’intelligence artificielle et à la réalité augmentée. Pour prendre en charge ces activités, le Docteur Marc Giovannini a récemment rejoint l’IRCAD France, apportant une expertise des plus pointues, il a été notamment le Directeur du département d’endoscopie digestive de l’Institut Paoli Calmettes à Marseille. Je suis heureux de lui donner la parole dans cette première newsletter de 2025 afin qu’il nous présente ses priorités et ses projets.

*France, Taïwan, Brésil (2), Liban, Afrique, Inde, Chine, Etats-Unis

Endoscopie digestive à l'IRCAD, de nouvelles avancées en recherche et formation 

Docteur Giovannini, vous avez récemment rejoint l’IRCAD pour développer les activités de recherche et d’enseignement dans le domaine de l’endoscopie digestive. Quelles sont vos motivations et vos priorités ?

Dr Marc Giovannini : L’IRCAD est un pionnier du domaine de la chirurgie mini-invasive et de la chirurgie robotique et a acquis au fil des années une expérience unique en termes de mise en place des enseignements. L’endoscopie digestive nécessitant un apprentissage aussi exigeant, l'intérêt est de suivre le même schéma. Par le passé, quelques cours ont été dédiés à l’endoscopie digestive mais de façon très ponctuelle et portant sur des sujets spécifiques comme la résection des tumeurs superficielles. Ma mission est de construire un programme de formation structuré et pérenne, notamment sur l’endoscopie thérapeutique qui est en plein essor car elle apporte beaucoup de bénéfices aux patients. Pour 2025, 4 sessions sont déjà organisées, qui vont des apprentissages basiques plutôt destinés aux internes (manipuler un endoscope, reconnaître et interpréter les images, effectuer des biopsies...) jusqu’à des cours plus avancés, par exemple sur l'écho-endoscopie.

De plus, l’IRCAD dispose d’instituts miroirs à travers le monde entier, ce qui va permettre d’exporter à d’autres régions du globe les cours que nous développons, notamment en Afrique où il y a un vrai retard dans la prise en charge des patients par endoscopie digestive. Nous allons très prochainement à l’IRCAD Africa (Rwanda) pour assurer le premier cours d'endoscopie digestive et nous sommes en contact avec l’IRCAD Taiwan pour débuter la formation. La demande d’enseignement en gastro-entérologie et endoscopie flexible est très importante en provenance de tous les pays et aider à y répondre me motive tout particulièrement.

L’IRCAD mène aussi une activité de recherche de haut niveau et le Professeur Marescaux m’a proposé de travailler sur des projets tels que l'association de l'endoscopie avec l'intelligence artificielle ou l'introduction de la robotique, ce qui m’intéresse beaucoup.

Je vais aussi pouvoir travailler sur une priorité à laquelle je tiens personnellement, la mise au point de modèles d'apprentissage non animaux et réutilisables, reproduisant la texture des organes humains. Nous allons commencer par les gestes de drainage biliaire sous écho-endoscopie, qui ne disposent pour l’instant d’aucun modèle proche de la réalité puisque même le recours au modèle animal n’est pas satisfaisant. Disposer de modèles permettant d’effectuer plusieurs fois le même geste, afin que les spécialistes puissent le répéter jusqu’à le maîtriser, sera un progrès assez révolutionnaire, d’autant que ces modèles pourront être exportés à d’autres disciplines que l’endoscopie digestive.

Pouvez-vous nous parler de la pratique de l’endoscopie en France et à l’international ? Y a-t-il des différences d’organisation entre les pays et, si oui, nécessitent-elles une adaptation de l’enseignement dispensé par l’IRCAD en endoscopie digestive ?

Dr M. G. : Dans la plupart des pays, l’endoscopie digestive et la chirurgie digestive sont pratiquées par un même intervenant. Par exemple, au Brésil, la prise en charge des affections digestives est organisée par organe, un spécialiste du côlon assure par coloscopie le dépistage et la résection des polypes, tout en pouvant opérer son patient par chirurgie classique en cas de cancer avancé. Dans certains pays nordiques, ce sont également des chirurgiens qui pratiquent l'endoscopie.

En France, la prise en charge est séparée entre les chirurgiens digestifs et les gastro-entérologues endoscopistes, principalement en raison de leur formation. Le cursus d'un chirurgien digestif français ne comporte pas de session de formation à l'endoscopie alors que celui du gastro-entérologue inclut des sessions sur les techniques endoscopiques mais sans formation à la chirurgie. Les deux activités peuvent se rejoindre en cas de besoin. Par exemple, dans la gestion des complications opératoires, le chirurgien fera appel au gastro-entérologue en cas d’hémorragie ou de collection (accumulation de liquide) à drainer et le gastro-entérologue fera appel au chirurgien en cas de perforation ou de nécessité d’effectuer un geste chirurgical pour débloquer la situation. Autre exemple, certaines lésions digestives peuvent nécessiter de recourir en même temps à l'endoscopie et à la coelioscopie, le chirurgien et l’endoscopiste travaillant alors ensemble lors de l’intervention.

Cette hétérogénéité des pratiques à l’échelle internationale n’a pas d’incidence sur l’enseignement que nous dispensons, le programme développé par l’IRCAD est adapté à tous, sans distinction. L’Institut accueille à Strasbourg des praticiens du monde entier et la demande ne cesse d’augmenter.

L’IRCAD dispose, pour l’endoscopie digestive, d’un plateau technique unique au monde, comprenant 20 colonnes d'endoscopie et 3 colonnes d'écho-endoscopie ainsi que d’autres équipements de pointe. C’est une formidable opportunité de formation pour l’ensemble des intervenants, ils peuvent non seulement acquérir la maîtrise des gestes les plus basiques comme les plus avancés mais aussi s’entrainer sur les différentes marques dont les établissements peuvent être équipés

Vous êtes un expert reconnu de l’echo-endoscopie digestive, qui est une technique très performante mais qui est associée à un apprentissage exigeant. Pouvez-vous nous parler de cette approche pour laquelle l’IRCAD a mis en place une session de formation particulièrement complète ?

L’écho-endoscopie reprend le principe de l’endoscopie en y associant l’échographie, qui analyse par ultrasons la structure de la paroi digestive et des organes à proximité. L’écho-endoscopie est l’examen le plus performant pour rechercher des tumeurs du tube digestif (œsophage, estomac, duodénum…) et des organes avoisinants (vésicule et voies biliaires, pancréas, foie, rate, reins…) ainsi que les kystes et calculs. Elle permet aussi d’effectuer des biopsies en prélevant du tissu par une aiguille qui passe à l’intérieur de l’endoscope. En plus de sa grande précision diagnostique, elle ne présente aucun risque d’irradiation, contrairement aux rayons X. Les ultrasons sont inoffensifs pour l’anatomie humaine et peuvent être utilisés sans limitation de dose et de durée d’exposition. Il suffit donc d'une prise de courant pour brancher l'échographe, sans besoin de salle plombée ou autre mesure de radioprotection.

Outil diagnostique à ses débuts, l’écho-endoscopie est en plein développement thérapeutique grâce au progrès technologique. Elle joue un rôle essentiel dans le drainage des collections pancréatiques tels que kystes et abcès ou lorsqu’il faut désobstruer des canaux biliaires ou pancréatiques. Elle permet aussi de détruire des petites tumeurs, par exemple en y conduisant un courant de radiofréquence. Elle a le potentiel, dans les années à venir, de faciliter des interventions plus complexes, comme la destruction ciblée de certaines tumeurs du pancréas.

La pratique de l’écho-endoscopie doit être accompagnée d’une formation très rigoureuse. Les gestes doivent s’apprendre soigneusement, d’autant que nous allons vers des gestes de plus en plus thérapeutiques, forcément plus invasifs. Avant de pouvoir les maitriser, il faut plusieurs essais pour être vraiment sûr de ce qu'on doit faire, non seulement pour le praticien mais aussi pour le personnel infirmier qui va l’assister et aura des gestes précis à accomplir. Par exemple, savoir où placer le fil guide, quel instrument passer à quel moment etc. Il est très important de former toute l’équipe, endoscopiste et personnel infirmier.

A l’IRCAD, nous avons développé une session de formation très complète sur l’écho-endoscopie, qui reprend les fondamentaux et inclut également l’apprentissage des gestes et l’approche thérapeutique.

Il est impératif de bien apprendre à faire les prélèvements car les biopsies conditionnent la décision thérapeutique. L’écho-endoscopie permet d’aller prélever à des endroits que nous ne pouvions pas atteindre auparavant et elle peut minimiser les risques pour le patient. Par exemple, une très belle étude a comparé, dans le cancer du pancréas, les résultats des biopsies faites sous scanner et sous écho-endoscopie. Le suivi des patients montre sous scanner un risque augmenté de dissémination des cellules cancéreuses du fait d’avoir à traverser plusieurs organes (peau, estomac...) alors que l’endoscope chemine par les voies naturelles, de la bouche au duodenum, pour arriver tout près du pancréas et il n’y a alors plus que 5 mm de paroi digestive à traverser.

En permettant d’arriver tout près de l’organe et aussi d’accéder à des zones plus profondes, l’echo-endoscopie offre aux patients un vrai progrès diagnostique et thérapeutique, à condition que les intervenants soient bien formés, ce que l’IRCAD s’attache à accomplir.

En plus des activités d’enseignement, l’IRCAD est très engagé dans les activités de recherche et développement. Quels sont les projets pouvant bénéficier à l’endoscopie digestive ?

La recherche et le développement sont au cœur de l'IRCAD, qui est ouvert à toutes les nouveautés avec la capacité de les développer et de les évaluer.

Plusieurs projets tournent autour de la réalité augmentée, pour permettre d’encore mieux cheminer à l’intérieur du corps humain, en écho-endoscopie notamment. Il s’agit de pouvoir fusionner les images d’écho-endoscopie avec des images provenant d’autres examens. Par exemple, le patient a déjà passé un scanner, qui montre la lésion à ponctionner. Avec un système de navigation fusionnant pendant l’intervention les images de l’echo-endoscopie avec celles du scanner, nous pouvons être encore plus sûrs d'aller à la bonne cible. Nous travaillons avec plusieurs entreprises au développement et à l’évaluation de ces systèmes avancés de navigation par fusion d’images.

D’autres projets portent sur l’utilisation de l’intelligence artificielle, à visée diagnostique ou thérapeutique. En endoscopie, nous nous en servons déjà régulièrement pour l'interprétation des images des polypes, nous avons suffisamment de données. En écho-endoscopie, il faut que l'intelligence artificielle nous aide au diagnostic des petites lésions, des lésions douteuses, nous montre des zones qu’on ne peut pas voir facilement. Cela semble possible en associant différents types d’images et nous y travaillons.

Un autre aspect est d’utiliser l’intelligence artificielle pour s’assurer que l’examen est complet et que le gastro-entérologue a pu tout voir. Par exemple en écho-endoscopie, un système allume des signaux au fur et à mesure de la progression de la visualisation du pancréas (crochet, tête, corps et queue), confirmant que tout l’organe a été vu. D’autres systèmes peuvent vous donner le pourcentage visualisé de l’organe, côlon ou estomac par exemple. Travailler à cette visualisation exhaustive est très important autant pour l’apprentissage que pour le patient, qui peut être sûr d’avoir bénéficié d’un examen complet. Au cas où l’organe n’ait pas été visualisé en entier et qu’il ne soit pas possible de faire mieux, l’avantage est de le savoir et de pouvoir adapter la prise en charge en conséquence.

L’intelligence artificielle peut également aider le débutant en écho-endoscopie à vérifier qu’il voit bien l’organe ou à repérer exactement où il se trouve s’il se sent un peu perdu. Par exemple, le système peut faire apparaître le pancréas contouré en jaune.

Nous travaillons également sur des projets liés à l’assistance robotique, ce qui implique de modifier l'endoscope car nous n’avons pas aujourd’hui de triangulation et vision 3D. Le développement robotique va être particulièrement lié à la capacité de miniaturiser le matériel car nous ne disposons pas de beaucoup d’espace dans les anatomies où nous travaillons. Dans le rectum et l’estomac, il est envisageable d’utiliser un matériel un peu plus volumineux et de déployer des petits bras pour faire des dissections. Dans l’œsophage, le duodénum et même le côlon, la place manque et cela semble difficile aujourd’hui mais les progrès technologiques sont tels que cela sera peut-être possible demain.

Dans tous les projets, nous sommes particulièrement attentifs à évaluer le bénéfice potentiel pour le patient. Il n’est pas rare que des entreprises viennent nous parler d’évolutions certes innovantes sur le plan technologique mais qui ne présentent pas à nos yeux de véritable progrès dans la prise en charge du patient. Il est très important de ne pas se laisser emporter par l’attrait de la nouveauté mais de penser en priorité au patient. Il faut sans cesse se demander ce qui lui rendra vraiment le meilleur service, c’est le cœur de notre métier.

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A propos de l’IRCAD :

 

Créé en 1994 par le Professeur Jacques Marescaux, l’IRCAD est un institut dédié à la formation et à la recherche sur la chirurgie mini-invasive.  L’Institut strasbourgeois est un centre de renommée internationale, réputé pour l’excellence de ses formations qu’elles soient présentielles – près de 8 800 chirurgiens du monde entier sont formés, chaque année à Strasbourg – ou virtuelles, avec l’université en ligne Websurg, entièrement gratuite, qui compte plus de 470 000 membres connectés dans le monde entier.


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