Nora ANSELL-SALLES

mercredi 5 avril 2023

Anses >> PUBLICATION : "Une perspective de vaccin contre la peste porcine africaine" – 27 mars 2023


Bonjour,

Un vaccin pour lutter contre la peste porcine africaine pourrait voir le jour sur la base des travaux de recherche menés par le laboratoire de Ploufragan-Plouzané-Niort de l’Anses.

Les premiers résultats, prometteurs, ouvrent la perspective d’un moyen de lutte efficace contre cette maladie responsable de fortes mortalités chez les porcs et les sangliers dans plusieurs pays d’Europe, d’Asie et des Caraïbes.

Vous trouverez ci-après le lien vers l’actualité.

Service presse

Direction de la communication et des relations institutionnelles

Tél : 01 49 77 13 77 / 22 26 / 28 20

 

AGENCE NATIONALE DE SÉCURITÉ SANITAIRE de l’alimentation, de l’environnement et du travail

14 rue Pierre et Marie Curie 94701 Maisons-Alfort Cedex

www.anses.fr — @Anses_fr

 

La Griffe Santé de Jacques DRAUSSIN



Infolettre n° 511
mardi 4 avril 2023
Contact : Jacques DRAUSSIN jacques.draussin@biensur-sante.com

Hôpital : mercenaires vs stakhanovistes

Combien sont-ils ces praticiens hospitaliers qui font de l’intérim une nouvelle spécialité médicale ? 5 000 ? 6 000 ? 12 000 comme le prétend le Syndicat national des médecins remplaçants des hôpitaux (SNMRH) ? En réalité, personne n’est capable d’en évaluer le nombre exact.

Certains d’entre eux sont d’authentiques mercenaires, se vendant au plus offrant avec pour motivation majeure de partager leur temps entre les salles d’op’ et les putting greens.

D’autres sont tout juste sortis de l’internat et parviennent alors en quelques gardes à doubler le salaire qui rémunère si mal leurs 10 années d’études.

D’autres encore mettent un peu de beurre dans les épinards en faisant par ci par là quelques extras dans des déserts hospitaliers et bénéficient alors d’une « prime de solidarité territoriale » bien méritée.

Combien ces missions d’intérim doivent-elles être rétribuées ? Jusqu’à maintenant, c’était la loi de l’offre et de la demande qui prévalait et l’on pouvait voir certains chacals du stéthoscope ou du bistouri vendre des missions de 24 heures jusqu’à 6000 ou 7000 euros sans même que leurs collègues (et moins encore leurs patients) aient aperçu leur visage.

Certes, il serait malvenu de confondre la conséquence d’un dysfonctionnement avec sa cause mais ce petit supplément de facture en CDD achevait de grever d’1,5 milliard d’euros supplémentaires le budget annuel d’hôpitaux déjà bien malades...

La loi signée par la députée du Loiret (et rhumatologue) Stéphanie Rist aurait déjà dû mettre un terme à ces abus dès 2021 mais, pour cause de Covid, elle avait été logiquement différée.

Les 1170 € prévus initialement pour une vacation de 24h dans le secteur public ont pris 20% d’inflation la semaine dernière pour atteindre depuis hier 1 390 €. Seuls les hôpitaux publics auront l’obligation absolue de s’y conformer et le SNMRH a beau jeu d’agiter le spectre d’une hémorragie de talents vers le secteur privé. Un spectre qui pourrait bien s’avérer être un leurre sur un marché où le nombre d’offres en intérim sans limite de rémunération sera de facto réduit de moitié.

Les mercenaires vont y perdre là où les stakhanovistes ne gagneront pas beaucoup plus mais l’éthique – si ce n’est l’hôpital - s’en portera mieux.

Jacques DRAUSSIN

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Réforme de la protection sociale complémentaire des fonctionnaires : un paysage mutualiste en pleine (r)évolution… | Miroir Social


#Cabouge_Paris17 : les news de l'arrondissement


Anne Hidalgo cherche à nous faire croire que Paris l’intéresse toujours. 

Pour preuve elle a organisé une consultation « écran de fumée » sur l’interdiction des trottinettes électriques en libre-service.

Un « succès démocratique » selon la Maire… Plutôt un camouflet : plus de 9 électeurs parisiens sur 10 n'ont pas jugé utile de se déplacer

À la très faible participation s’ajoute une résultat sans appel sur une politique de mobilité qu’elle a elle même portée. 

Les (rares) parisiens qui se sont déplacés ont plébiscité l’interdiction de ces engins (88% dans le 17e) qu’ils jugent entre autres responsables de l’anarchie généralisée dans nos rues et la sources d’accidents quotidiens.

Les trois opérateurs seront donc prochainement remerciés et priés d’évacuer le territoire parisien au 1er septembre prochain.

Dès le 16 janvier dernier, j'avais affirmé qu'il était de la responsabilité de la maire de Paris d'interdire les trottinettes en libre service à Paris, sans avoir besoin d’organiser un scrutin coûteux dans une ville endettée

Et pour cause , des outils innovants et économes en deniers publics existent et permettent de consulter largement les parisiens des sujets locaux. Dans le 17eme nous développons ces démarches de participation citoyenne à bon escient. Bien organisées elles aident à la décision publique. 

Après 24 jours de grève des éboueurs municipaux dans 10 arrondissements dont le 17e, cette votation tartuffe masque les carences d’une équipe municipale plus soucieuse de communiquer que d’agir au service des parisiens

 Programme et Fonds Innover dans la Ville lors du dernier bureau métropolitain

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Le 17ème organisait sa première chasse aux œufs au parc Martin Luther King 

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Témoignage exceptionnel de Ginette Kolinka au Lycée Carnot à notre invitation

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Visite des commerçants du marché Poncelet pour les remercier d'avoir organisé leur propre collecte

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Geoffroy Boulard - Les Amis de Geoffroy Boulard (LAGB)
Siège - 12 rue Philibert Delorme, 75017 Paris

Vous ne souhaitez plus recevoir de mails : http://x60r0.mjt.lu/unsub2?hl=fr&m=AXEAABQeChEAAcjqJW4AAK53QjYAAYCrmWUAm6jsABPQeABkLaClsOCi_RC0Ssy-yj0JTgHAEAATtvk&b=c0df5c02&e=c09ecc6d&x=sTIR7pxJTaHDKwna2VU8Lb8-PukRAaxL-uBj5jhKAnk
Vous avez des suggestions, des retours à nous faire : contactez-nous



Sortir à Paris : Grand rassemblement de Cadillacs le 16 juillet avenue Niel Paris 17ème




     clip vidéo

LES TERNES EN CADILLAC
Paris est un véritable musée à ciel ouvert et les belles expositions
animent constamment notre  belle capitale.
L' Association
de l'avenue des Ternes Présidée par Gossain Bassam et
la Mairie du 17ème Arrondissement vous propose de découvrir
un véritable bijoux de design des années 50.
La Cadillac l'une des marques les plus emblématiques  de l'histoire automobile, baptisée ainsi en l'honneur
du fondateur de la ville de Detroit Antoine Laumet  dit  de Lamothe-Cadillac
lieutenant français, ancien gouverneur de la Louisiane.

La Cadillac qui existe depuis les premières années
de l'automobile est l'un des concepts les plus fous  de son époque  et de l'histoire de l'automobile...

Passionnés d'automobiles ou simples promeneurs du dimanche notez dès à présent sur votre agenda la date du 16 juillet prochain, date du rassemblement
exceptionnel et extraordinaire de plus d'une trentaine Cadillacs des
«l'Avenue des Ternes ».

Le parcours 
De la Place des Ternes à l'avenue Niel vous aurez l’extrême privilège
de découvrir ces pures merveilles tout au long de la journée du
Dimanche 16 Juillet 2023.

 Nota:
Cet évènement sera jumelé avec une brocante vintage organisée par
L'Association de l'Avenue des Ternes.

Venez nombreux en famille 
découvrir  & admirer cette
exposition insolite  Avenue des Ternes dans le 17ème 


Contact 
Bassam  GOSSAIN : 
06 52 87 48 74
 

En savoir plus sur cette voiture de légende :

lundi 3 avril 2023

ACADEMIE DE PHARMACIE : hypersensibilité médicamenteuses



Résumés et lien YouTube sur simple demande

En savoir plus: 

Nicole PRIOLLAUD
Chargée de la communication
Académie nationale de Pharmacie
nicole.priollaud@wanadoo.fr

 
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  « Hypersensibilités médicamenteuses »

  Séance thématique

  Salle des Actes Faculté de Pharmacie de Paris 

   Mercredi 5 avril 2023 / 14 h - 17 h 15

 
14 h 00 Ouverture de la séance par Bruno BONNEMAIN, Président

14 h 05 Introduction par Frédéric DE BLAY, Président de la Fédération Française d’Allergologie, membre de l’Académie nationale de Pharmacie

14 h 15 « Aspects physiopathologiques » par Pascal DEMOLY Service de Pneumologie, Allergologie et Oncologie Thoracique, CHU de Montpellier, Institut Desbrest d’Épidémiologie et de Santé Publique, UMR UA11, Univ. Montpellier, INSERM, Membre de l’Académie nationale de Médecine

14 h 45 « Mécanismes cellulaires et moléculaires » par Marc PALLARDY Doyen de la Faculté de Pharmacie, INSERM UMR 996, Faculté de Pharmacie, Université Paris-Saclay, Orsay, France, Membre de l’Académie nationale de Pharmacie

15 h 15 « Prise en charge clinique de l’hypersensibilité aux médicaments » par Pr Frédéric BÉRARD, Professeur d’Immunologie Clinique, Vice-Président de la Société Française d’Allergologie, Université de Lyon

15 h 45 « Données épidémiologiques et pharmacovigilance » par Dr Bénédicte LEBRUN-VIGNES, Service de médecine interne, Hôpital de la Pitié-Salpêtrière, Paris 

16 h 15 TABLE RONDE, animée par Frédéric DE BLAY Avec : Pr Annick BARBAUD (Hôpital Tenon) ; Pr Marie-Christine PÉRAULT-POCHAT (RFCRPG) ; Mme Pascale COURATIER (Directrice Générale AFPRAL), Martial FRAYSSE (Pharmacien d’officine)

Conclusion générale

17h15 Clôture par Bruno BONNEMAIN, Président 

 

dimanche 2 avril 2023

Rappel matinée Adom


 

Aborder la PSC sous l’angle des outils de la relation adhérent

L’ADOM organisent une matinée sur le thème de la mise en œuvre de la réforme de la PSC (Protection Sociale Complémentaire).

L’ évènement se tiendra le jeudi 20 avril 2023, de 09h00 à 14h00, à l’Hôtel De Poulpry – Maison des Polytechniciens, 12 rue de Poitiers, 75007 Paris.

Cette matinée dédiée aux dirigeants et aux acteurs du secteur mutualiste aura pour objectif d’échanger sur les bonnes pratiques de mise en œuvre de solutions efficientes, les accélérateurs associés et de présenter des retours d’expérience. 

 

Inscrivez vous dès maintenant

 

Bruno HUSS

Président

Association des Directeurs des Organismes de Mutualité francophone, inter-Livres et inter-Codes

Siège social : 255 rue de Vaugirard - 75015 Paris

Bureau : Maison de la Mutualité - 1 rue François Moisson - 13002 Marseille

Port. : 06 76 10 07 66 - Tél. : 04 91 23 41 63

www.asso-adom.fr - president@asso-adom.fr

  Description : Description : Description : Description : http://t3.gstatic.com/images?q=tbn:ANd9GcQhdR3udOeJv50lTX6wabuKbXs_NTi9NWwQsVNLgMIqVYNsIwAks60wrSrE @AdomMutualite - https://www.linkedin.com/groups/8567164 - www.viadeo.com/p/002o79d7dzvqcjw - https://www.instagram.com/adom_mutualite/ - https://www.facebook.com/ADOM_Mutualité-1869207099961313/

 

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samedi 1 avril 2023

Chirurgie esthétique sauvage: attention danger ⚠️

Le regard du Dr Mitz. Chirurgien esthétique  parisien

Les dangers de la chirurgie esthétique sauvage sont actuellement dénoncés par des émissions télévisées, des reportages, et des articles de plus en plus nombreux. Il s'agit d'un phénomène mondial, les injections de fillers et de botox étant pratiquées parfois par des individus plus avides de gagner de l'argent que de réellement améliorer l'état physique et psychologique de patients crédules, mais aussi de patients qui souhaitent payer le moins cher possible, des prestations qui paraissent sans danger.

 

Or il existe de réels dangers quand l'injection est mal faite :

 

1) le premier danger est de piquer dans un vaisseau sanguin ce qui crée un embol qui peut venir boucher le vaisseau et entraîner des nécroses, c'est-à-dire la mort des tissus irrigués par ce vaisseau ; ces nécroses sont irrémédiables.

2) le deuxième danger est de pratiquer dans des conditions septiques ou mal protégées contre les contaminations microbiennes. Le risque alors est le développement d'une infection virulente, avec abcès, suppuration, mauvais résultats et parfois même des séquelles dramatiques comme on l'a observé au cours d'injections multifocales au niveau des fesses.

3) le troisième danger est que ces injections se pratiquent d'une façon désordonnée et non professionnelle, ce qui entraîne non seulement une absence de résultats, mais parfois aussi des anomalies à type de gonflement permanent par l'utilisation d'acide et hyaluronique qui se répartit mal, ou bien de paralysies à la suite d'injection de botox à des mauvais endroits, ou en quantité exagérée.

 

De ce fait, et bien alerté des risques de ces injections sauvages, le Syndicat national des chirurgiens plasticiens esthétiques et réparateur mène une action juridique continue mais complexe auprès des pouvoirs publics, pour criminaliser cette pratique qui s'effectue au détriment des patients trop crédules.Une pétition récente a été lancée via les organismes de presse par notre syndicat, action avec laquelle je suis totalement en accord.

 

Mais cette action n'est pas facile, car les intérêts financiers sont énormes : Pour les très nombreux fabricants, soumis à une impitoyable concurrence, il convient d'augmenter le nombre de boîtes vendues plutôt que de protéger les patients d'une façon rigoureuse ; il n'est pas très compliqué de se procurer des flacons de botox ou des seringues d'acide hyaluronique via certaines pharmacies ou par Internet interposé.

Pour les patients, payer moins cher est un argument majeur envers la pratique d'injection souterraine, car elle permet d'espérer un bon résultat pour un coût moindre ; d'ailleurs certaines infirmières ou certains praticiens non formés ont un goût réel pour la médecine esthétique et se retranchent derrière leurs bons résultats, en omettant de mentionner à leur patient les risques encourus, et leurs propres complications qu'ils ne veulent pas reconnaître.

 

Comment prévenir ces dangers ?

 

1) la première précaution est de réguler les prescripteurs et utilisateurs des fillers, des botox et de leurs dérivés.

Ces traitements doivent être réservés aux médecins qui ont suivi la formation des certificats complémentaires en médecine esthétique, aux dermatologues intéressés par cette pratique, et aux chirurgiens qui ont le goût pour cette action complémentaire du bistouri ; la pratique de la médecine esthétique est hautement valorisante pour parfaire des résultats que le seul bistouri n'obtient pas.

La contravention constatée par des enquêtes policières doit être sanctionnée par des amendes conséquentes pour ceux qui outrepasseront à des lois -mais qui ne sont pas encore votées.

 

2) la seconde règle est de demander aux laboratoires qui fabriquent les produits d'injection de faire un maximum d'information, en transparence, après avoir fait un maximum de recueil des complications que le corps médical aura fait remonter vers eux, afin d'avoir une idée statistique de la nocivité éventuelle des substances employées, à court moyen et long terme.

 

3) la troisième règle est d'exiger des laboratoires qu'ils vérifient la destination de ceux qui commandent leurs produits pour s'assurer d'une façon indiscutable qu'il s'agit bien d'un médecin habilité qui réceptionne le produit et s'engage à faire lui-même les injections, sans revendre les seringues ni laisser un auxiliaire (même soi-disant formé) pratiquer des injections dans une insouciance généralisée, et avec un sens des responsabilités élastique.

 

Que faire en cas de problème local ?

 

1) les principales complications du Botox injecté dans des zones autorisées par les autorités sanitaires consiste en des asymétries de mouvement, ou des paralysies gênantes fonctionnellement et esthétiquement.

S'il y a par exemple une asymétrie au niveau de la position des sourcils après une injection de Botox dans le front, il est possible techniquement de moduler l'action localement par une petite retouche d'injection de symétrisation.

Si par contre on constate une paralysie, comme cela arrive parfois au niveau des lèvres inférieures après injection dans le muscle 'abaisseur de la lèvre inférieure (au cours d'un traitement destiné à lutter contre le rictus vers le bas de la lèvre inférieure), il ne reste qu'à attendre que l'injection se dilue progressivement et qu'il se produise une récupération spontanée des mouvements ; cela se produit en général en 30 à 45 jours après l'injection

2) les principales complications après injection de fillers consistent en des nécroses, pour lesquelles il est recommandé d'injecter le plus vite possible de la hyaluronidase, ou d'appliquer localement de la topilase qui ont le pouvoir de dissoudre le gel qui a été injecté, parfois en trop grande quantité (lèvres surgonflées dites lèvres à la russe!), ou de lutter contre un spasme ou un embol intravasculaire, ce qui permet dans certains cas de récupérer une vue compromise par injection mal faite au niveau de la paupière, ou une nécrose localisée du nez au cours d'une rhinoplastie médicale.

 

En conclusion, les dangers de la médecine esthétique sont réels; ils ne sont pas seulement l'apanage des pratiquants sauvages des injections, qui eux doivent être poursuivis et condamnés; mais il existe aussi des complications entre les mains des praticiens les plus chevronnés, ce qui permet de souligner encore la nécessité de lutter contre des injections pratiquées par des non médecins: Au moins les médecins habilités ont-ils souscrit une assurance professionnelle ; ils ont aussi la possibilité de traiter la complication en évitant la panique et de laisser un patient injecté partir avec complication, sans ressources autre que de se précipiter vers un autre médecin qui voudra bien les prendre en charge.

 

 Les dangers de la chirurgie esthétique sauvage
 
Les dangers de la chirurgie esthétique sauvage sont actuellement dénoncés par des émissions télévisées, des reportages, et des articles de plus en plus nombreux. Il s'agit d'un phénomène mondial, les injections de fillers et de botox étant pratiquées parfois par des individus plus avides de gagner de l'argent que de réellement améliorer l'état physique et psychologique de patients crédules, mais aussi de patients qui souhaitent payer le moins cher possible, des prestations qui paraissent sans danger.
 
Or il existe de réels dangers quand l'injection est mal faite :
 
1) le premier danger est de piquer dans un vaisseau sanguin ce qui crée un embol qui peut venir boucher le vaisseau et entraîner des nécroses, c'est-à-dire la mort des tissus irrigués par ce vaisseau ; ces nécroses sont irrémédiables.
2) le deuxième danger est de pratiquer dans des conditions septiques ou mal protégées contre les contaminations microbiennes. Le risque alors est le développement d'une infection virulente, avec abcès, suppuration, mauvais résultats et parfois même des séquelles dramatiques comme on l'a observé au cours d'injections multifocales au niveau des fesses.
3) le troisième danger est que ces injections se pratiquent d'une façon désordonnée et non professionnelle, ce qui entraîne non seulement une absence de résultats, mais parfois aussi des anomalies à type de gonflement permanent par l'utilisation d'acide et hyaluronique qui se répartit mal, ou bien de paralysies à la suite d'injection de botox à des mauvais endroits, ou en quantité exagérée.
 
De ce fait, et bien alerté des risques de ces injections sauvages, le Syndicat national des chirurgiens plasticiens esthétiques et réparateur mène une action juridique continue mais complexe auprès des pouvoirs publics, pour criminaliser cette pratique qui s'effectue au détriment des patients trop crédules.Une pétition récente a été lancée via les organismes de presse par notre syndicat, action avec laquelle je suis totalement en accord.
 
Mais cette action n'est pas facile, car les intérêts financiers sont énormes : Pour les très nombreux fabricants, soumis à une impitoyable concurrence, il convient d'augmenter le nombre de boîtes vendues plutôt que de protéger les patients d'une façon rigoureuse ; il n'est pas très compliqué de se procurer des flacons de botox ou des seringues d'acide hyaluronique via certaines pharmacies ou par Internet interposé.
Pour les patients, payer moins cher est un argument majeur envers la pratique d'injection souterraine, car elle permet d'espérer un bon résultat pour un coût moindre ; d'ailleurs certaines infirmières ou certains praticiens non formés ont un goût réel pour la médecine esthétique et se retranchent derrière leurs bons résultats, en omettant de mentionner à leur patient les risques encourus, et leurs propres complications qu'ils ne veulent pas reconnaître.
 
Comment prévenir ces dangers ?
 
1) la première précaution est de réguler les prescripteurs et utilisateurs des fillers, des botox et de leurs dérivés.
Ces traitements doivent être réservés aux médecins qui ont suivi la formation des certificats complémentaires en médecine esthétique, aux dermatologues intéressés par cette pratique, et aux chirurgiens qui ont le goût pour cette action complémentaire du bistouri ; la pratique de la médecine esthétique est hautement valorisante pour parfaire des résultats que le seul bistouri n'obtient pas.
La contravention constatée par des enquêtes policières doit être sanctionnée par des amendes conséquentes pour ceux qui outrepasseront à des lois -mais qui ne sont pas encore votées.
 
2) la seconde règle est de demander aux laboratoires qui fabriquent les produits d'injection de faire un maximum d'information, en transparence, après avoir fait un maximum de recueil des complications que le corps médical aura fait remonter vers eux, afin d'avoir une idée statistique de la nocivité éventuelle des substances employées, à court moyen et long terme.
 
3) la troisième règle est d'exiger des laboratoires qu'ils vérifient la destination de ceux qui commandent leurs produits pour s'assurer d'une façon indiscutable qu'il s'agit bien d'un médecin habilité qui réceptionne le produit et s'engage à faire lui-même les injections, sans revendre les seringues ni laisser un auxiliaire (même soi-disant formé) pratiquer des injections dans une insouciance généralisée, et avec un sens des responsabilités élastique.
 
Que faire en cas de problème local ?
 
1) les principales complications du Botox injecté dans des zones autorisées par les autorités sanitaires consiste en des asymétries de mouvement, ou des paralysies gênantes fonctionnellement et esthétiquement.
S'il y a par exemple une asymétrie au niveau de la position des sourcils après une injection de Botox dans le front, il est possible techniquement de moduler l'action localement par une petite retouche d'injection de symétrisation.
Si par contre on constate une paralysie, comme cela arrive parfois au niveau des lèvres inférieures après injection dans le muscle 'abaisseur de la lèvre inférieure (au cours d'un traitement destiné à lutter contre le rictus vers le bas de la lèvre inférieure), il ne reste qu'à attendre que l'injection se dilue progressivement et qu'il se produise une récupération spontanée des mouvements ; cela se produit en général en 30 à 45 jours après l'injection
2) les principales complications après injection de fillers consistent en des nécroses, pour lesquelles il est recommandé d'injecter le plus vite possible de la hyaluronidase, ou d'appliquer localement de la topilase qui ont le pouvoir de dissoudre le gel qui a été injecté, parfois en trop grande quantité (lèvres surgonflées dites lèvres à la russe!), ou de lutter contre un spasme ou un embol intravasculaire, ce qui permet dans certains cas de récupérer une vue compromise par injection mal faite au niveau de la paupière, ou une nécrose localisée du nez au cours d'une rhinoplastie médicale.
 
En conclusion, les dangers de la médecine esthétique sont réels; ils ne sont pas seulement l'apanage des pratiquants sauvages des injections, qui eux doivent être poursuivis et condamnés; mais il existe aussi des complications entre les mains des praticiens les plus chevronnés, ce qui permet de souligner encore la nécessité de lutter contre des injections pratiquées par des non médecins: Au moins les médecins habilités ont-ils souscrit une assurance professionnelle ; ils ont aussi la possibilité de traiter la complication en évitant la panique et de laisser un patient injecté partir avec complication, sans ressources autre que de se précipiter vers un autre médecin qui voudra bien les prendre en charge.

Propos recueillis  par  Nora  Ansell-Salles 
 

jeudi 30 mars 2023

Nouveauté SOLAIRE // La gamme DORIANCE de Naturactive, des compléments aux actifs végétaux pour préparer sa peau au soleil



 

 

La gamme DORIANCE de Naturactive, des compléments aux actifs végétaux pour préparer sa peau au soleil


Les beaux jours arrivent en même temps que l’envie de profiter du soleil. Naturactive propose la gamme DORIANCE aux actifs d’origine végétale : deux formules spécifiques en réponse à toutes les attentes en termes de supplémentation solaire et de santé cutanée.

Pour un teint hâlé et une protection antioxydante : DORIANCE Autobronzant & Protection*, à l’extrait de Gardénia. Cette formule contient 11 phytopigments® et un complexe d’antioxydants. Elle est particulièrement recommandée aux peaux claires, sensibles ou intolérantes au soleil. 

 

DORIANCE Autobronzant & Protection est disponible en pharmacie et parapharmacie au prix conseillé de 16 €. Il est conseillé de prendre 2 capsules par jour pendant 15 jours puis 1 capsule par jour, accompagnées d’un verre d’eau, de préférence au cours du repas le plus riche de la journée pour optimiser l’absorption et l’assimilation des composants.

Pour une action anti-oxydante contre le photo-vieillissement cutané : DORIANCE Capital Soleil, à l’huile de Cameline. Cette formule contient de l’huile de Cameline associée à un cocktail d’antioxydants (sélénium, zinc, cuivre, vitamines C et E…) qui aide à combattre les signes visibles du photo-vieillissement et redonne éclat, luminosité et fermeté à la peau.

 


DORIANCE Capital Soleil est disponible en pharmacie et parapharmacie au prix conseillé de 16 €. Il est conseillé de prendre 2 capsules par jour, accompagnées d’un verre d’eau avant et pendant les périodes d’exposition au soleil.


En savoir 

Site :  www.looksharp.fr
Twitter : @LookSharpParis
Facebook : @AgenceLookSharp


mardi 28 mars 2023

❗Pour un fonctionnement plus efficace de la gestion des déchets à Paris



Chers amis,

La Maire de Paris, plus préoccupée par son positionnement national contre le Président de la République que par l’état de saleté des rues de Paris refuse toujours de mettre les moyens suffisants pour résorber les déchets qui s’y entassent.

La réquisition des agents municipaux par le préfet de police, que j’appelais de mes voeux, est une mesure nécessaire mais qui s’avère insuffisante si les centres de traitement des déchets sont bloqués, même partiellement.

C’est pourquoi j’ai sollicité d’une part auprès du Préfet de Police leur réquisition, et d’autre part auprès du Président du Syctom, Syndicat métropolitain chargé du traitement des déchets, le déblocage des sites sous sa responsabilité.

Comme la Maire de Paris, ce dernier soutient le mouvement social et n’entend pas forcer son talent pour intervenir lorsque les centres de traitement sont entravés.

Je reste cependant mobilisé pour que le fonctionnement de l’ensemble de la chaîne de gestion des déchets - de la collecte au traitement en passant par l’acheminement - soit efficace et opérationnel.

Cette grève conforte mon souhait que le 17è intègre le marché municipal de privatisation de la collecte.






"Un service public minimum doit-être mis en place", réagit Geoffroy Boulard

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Et si on privatisait toute la collecte des déchets à Paris ?

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N'oubliez pas d'aller voter ! 
Ce dimanche 2 avril, à la Mairie du 17ème
pour les habitants du 17ème inscrits
sur les listes électorales au 3 mars 2023

En savoir plus




Geoffroy Boulard - Les Amis de Geoffroy Boulard (LAGB)
Siège - 12 rue Philibert Delorme, 75017 Paris

Vous ne souhaitez plus recevoir de mails : http://x60r0.mjt.lu/unsub2?hl=fr&m=AWgAABOXpBcAAcjn7VgAAK53QjYAAYCrmWUAm6jsABPQeABkIxsbwhQqLfj0RXqXv7QRefCuUAATtvk&b=75f9619e&e=ec56ab63&x=sTIR7pxJTaHDKwna2VU8Lb8-PukRAaxL-uBj5jhKAnk
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