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MINE D'INFOS/ Actualités en libre partage. Ce blog vous offre outre des Infos: protection sociale, culture etc. des interviews esclusives [libre de droits sous réserve de les sourcer. de sourcer le blog]. La créatrice du blog [ex. Chef de service MGEFI, passionnée d'Afrique & RS] est journaliste membre du réseau mutualiste MutElles; SEE; & ADOM. ✍️Proposer un sujet à la rédaction : pressentinelle2@gmail.com
mardi 17 janvier 2023
4EME EDITION DU BAROMETRE SANTE DES FONCTIONNAIRES
lundi 16 janvier 2023
Tribune libre de Gilles Djeyamane : L’Inde du football, un terrain à conquérir
Nombreux sont les médias ayant moqué la présence de supporters Indiens aux couleurs de l’équipe de France de football durant la dernière coupe du monde. Or, cette séquence mérite d’être revisitée dans la mesure où les Bleus bénéficient d’un capital sympathie fort dans le sous-continent Indien. Il est peut-être temps pour les acteurs du football de s’y investir davantage. Partenariats, stages, évènements sportifs, tournées d’équipes… Bref, c’est toute une stratégie qui est à imaginer.
Lors de la dernière coupe du monde de football qui s’est déroulée au Qatar en cette fin d’année 2022, de nombreuses journaux et site Internet ont relayé de façon sarcastique, la présence d’un nombre important de supporters plus ou moins authentiques de l’équipe de France (et aussi de supporters d’autres équipes nationales) souvent originaires du sous-continent Indien. Plusieurs observateurs ont accusé les organisateurs d’avoir embauché des « supporters contractuels ». D’ailleurs, Olivier Giroud gêné par une question de la presse sur ce « déferlement inattendu » avait usé d’une pirouette amusante : « Je ne savais pas que les Indiens supportaient l'équipe de France, c'est un poids sachant qu'ils sont 1 milliard ». Avec le recul, il semblerait que les différents supporters identifiés dans les stades correspondent à des profils bien différents suivant les nations concernées. Ainsi l’équipe de France semble avoir bénéficié de l’engagement de vrais supporters issus du sous-continent Indien, on aura d’ailleurs remarqué le très actif « French football fans club India », une réalité loin d’être une surprise pour les connaisseurs de l’Inde actuelle et de ses récentes évolutions.
Des Indiens bien plus amoureux du ballon rond que l’on l’imagine
D’abord, il est important de se souvenir que les états du Golfe Persique bénéficient de l’apport d’une masse importante de salariés originaires du sous-continent Indien. Si souvent les conditions de travail difficiles et parfois odieuses des catégories sociaux professionnelles les plus défavorisées sont médiatisés, les médias s’attardent peu sur les nombreux cadres voire les cadres supérieurs qui y vivent. De nombreux enseignants, financiers et membres du corps médical proviennent de l’Inde. Il n’est d’ailleurs pas rare de croiser des couples de médecins Indiens adaptant leur pratique médicale à la culture locale notamment la séparation homme/femme. Bénéficiant d’un pouvoir d’achat élevé, ces catégories socio-professionnelles du Golfe n’ont pas hésité à effectuer le déplacement afin de profiter de l’évènement et d’en faire profiter leur progéniture.
Ensuite, il faut prendre conscience que l’amour du football en Inde n’est pas nouveau. Si certains observateurs pensent que la coupe du monde 1998 fut à l’origine de l’intérêt pour le football des Indiens, d’autres estiment que dès 1990, l’épopée des Lions indomptables du Cameroun avait marqué les esprits et préparé le terrain. Des internationaux comme Roger Milla ou Cyrille Makanaky étaient déjà admirés par les amateurs du ballon rond tout comme certains joueurs de l’Olympique de Marseille, n’en déplaise aux supporters du Paris Saint Germain. Ce dernier n’étant d’ailleurs pas en reste au travers de ses écoles de football.
Enfin, pour une nation qui s’intéresse au football depuis peu il est évident que les résultats de l’équipe de France depuis 1998 ont positionné la France comme une référence incontournable. Trois (et désormais quatre) finales de coupe du monde en 24 ans, des dizaines et des dizaines de stars mondiales (de Zinedine Zidane à Kyllian Mbappé en passant par Thierry Henry …), des matchs de haute intensité, des scénarios dignes des plus grandes tragédies Bollywoodiennes à l’instar de la finale de 2006 marquée par le « coup de boule » de Zinedine Zidane. De plus, la belle épopée d’un pays du sud comme le Maroc close par une « confrontation amicale » avec la France a conforté le sentiment chez certains que le football pouvait être source de fraternité entre les peuples.
Un terrain à investir
Au-delà des championnats et compétitions classiques, l’Inde a lancé il y a plusieurs années l’Indian Super League une compétition sur le format des franchises à l’Américaine regroupant les grandes capitales régionales. Véritable refuge doré en fin de carrière pour certaines stars internationales on citera par exemple Nicolas Anelka à Mumbaï, Robert Pirès à Goa ou Marco Materazzi à Chennai ou en quête d’un nouveau souffle tel le joueur de l’équipe Haïtienne Ducken Nazon qui s’y expatria pour une saison en 2016 avant de relancer sa carrière en Premier League Anglaise. Les passionnés de football en Inde n’évoluent donc pas à l’aveugle comme nous pourrions être amenés à le penser en Europe et ce malgré la quasi-inexistence de l’équipe nationale Indienne au niveau international (106e au dernier classement de la FIFA).
Pour leur part, les équipementiers sportifs ont bien compris le potentiel du pays et sa passion pour le football. Ainsi, il n’est pas rare de trouver dans les gigantesques « shopping malls », temples de la consommation des classes moyennes Indiennes des boutiques voire des aires de vente dédiées au football. En 2016, on estimait à 900 le nombre de ces centres commerciaux. Et, le business des maillots des grands clubs européens y semble bien rentable.
C'est à lire 📚 " Le Café du Centre" de Eric Bohème
Dans la ville de Mehun-sur-Yèvre à côté de Bourges, Henri, le patron et barman du Café-restaurant du Centre aime être le premier au courant des événements et discussions qui animent la ville. Un jour, un homme que personne ne connaît entre dans son café. Rapidement surnommé L'Inconnu, il s'installe et établit rapidement un rituel quotidien : il dort à l'hôtel, prend son petit-déjeuner dans un autre café, se balade puis vient dans celui d'Henri, s'assoit toujours à la même place et lit la presse pendant des heures... Il reste très mystérieux sur le motif de son séjour. Henri, qui n'est pas habitué à tant de mystère, est de plus en plus perturbé de ne pas être dans la maîtrise des choses. Et quand L'Inconnu se met à poser des questions sur les agissements des uns et des autres lors de l'Occupation, Henri se met rapidement sur la défensive. Une bourgade qui s'anime sous la plume authentique de son auteur, hésitant entre soif de modernité et attachement au passé. Un récit qui se passe à un moment charnière de l'histoire de cette ville (et donc de la France) avec l'ouverture de son premier supermarché, d'un diner américain en face du café traditionnel.
🔎 Zoom sur l'auteur
Éric Bohème partage son temps entre le Berry, la Côte d’Ivoire et… bien d’autres lieux et pays, en bon bohémien.
Son premier roman Zone 4, a rencontré un franc succès auprès du public.
Revisitant ses racines berrichonnes, ses textes ultérieurs renvoient à un univers provincial qu'il décrit avec originalité et sensibilité.
En pleine transformation, MGEN affirme sa position de première mutuelle des agents du service public
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Baromètre santé des fonctionnaires : l’analyse des réponses des adhérents de la MGEFI
Baromètre santé des fonctionnaires : l’analyse des réponses des adhérents de la MGEFI
Cette étude est la première pierre d’un projet plus ambitieux encore : « prévention horizon 2013 » qui va permettre dès 2013, de mettre en œuvre un ensemble de mesures destinées à anticiper et donc gérer le risque santé : la prévention comme démarche de santé publique.
Le succès du baromètre auprès des adhérents de la MGEFI
Sur un échantillon de 2 600 adhérents mutualistes MGEFI, sollicités de façon aléatoire, 1 199 personnes ont répondu, soit de plus de 45 %. L’examen des questionnaires montre que la démarche de MFP Services répond à une véritable attente.
Une bonne attitude vis-à-vis de la santé
- Les répondants MGEFI sont à 87,2 % satisfaits de leur état de santé et neuf sur dix évaluent leur qualité de vie de manière positive, une perception sur ces 2 points meilleure que celle de la population française.
Plusieurs facteurs peuvent l’expliquer : les adhérents ont une bonne attitude générale vis-à-vis de leur santé. Ils se déclarent majoritairement à jour de leurs vaccins et disent accorder une confiance élevée aux professionnels (médecins et pharmaciens). Ils sont deux fois moins nombreux à prendre des médicaments non prescrits.
Des comportements favorables au maintien d’une bonne santé : une grande majorité des répondants jugent leur alimentation équilibrée et ils s’inscriraient dans des comportements à risque de manière moins prononcée vis-à-vis du tabac, du jeu et des drogues. Ainsi, 42,9 % n'ont jamais fumé de leur vie et 11,2 % sont des fumeurs habituels. En France, ce pourcentage est généralement supérieur à 30 %. En revanche, s'agissant de la dépendance à l'alcool, 10 % semblent présenter une addiction (deux fois plus d'hommes que de femmes), soit autant que parmi la population française.
Des disparités importantes
Ce bon bilan d'ensemble ne doit cependant pas occulter d'importantes disparités : ainsi, la perception de la maladie chronique (notamment cardiaque et métabolique) est beaucoup plus marquée chez les adhérents MGEFI que dans la population française.
- Le baromètre santé laisse aussi apparaître un nombre important de répondants concernés par la perte d'autonomie : 10,3 % sont « aidés » et 12,9 % sont « aidants ».
- Par ailleurs, plus d'un tiers se sent fréquemment stressé (les femmes se révélant plus sujettes au stress), moins satisfait de son sommeil et de son travail que la moyenne nationale, et estime que son travail a un effet sur sa santé.
Un besoin d'information et de prévention
Tout au long du questionnaire, les adhérents ont pu exprimer des attentes en matière d'informations et d'actions, parfois relatives à leur environnement professionnel. Parmi les personnes ayant déclaré avoir une maladie chronique, 49,8 % souhaitent obtenir des informations précises sur leur problème de santé et leurs médicaments.
- 63,6 % des actifs MGEFI sont également intéressés par la mise en place d'ateliers de prévention et de promotion de la santé sur leur lieu de travail, ce qui laisse penser que les fonctionnaires gérés par la MGEFI sont bien plus demandeurs que l'ensemble des actifs français.
Ce sont les thématiques du stress, du travail sur écran et des troubles musculo-squelettiques qui sont le plus souvent évoqués. Plus du tiers des personnes interrogées souhaitent, par ailleurs, obtenir des informations sur l'alimentation. Quant à la prévention, 87,8 % souhaitent de l'information sur les dépistages, 61 % sur la maladie d'Alzheimer, et 48,5 % sur les risques cardiaques.
En conclusion
Ce premier baromètre santé (qui sera renouvelé tous les trois ans) a permis de recueillir des informations riches, diverses et de cerner une partie des attentes des adhérents. En ce sens, la MGEFI, qui initie déjà un certain nombre d'actions de santé publique à destination de l'ensemble de ses adhérents, actifs et retraités, mettra en place courant 2013, un plan d'action enrichi par les conclusions de cette enquête
Le profil des répondants MGEFI
- 59,2 % de femmes et 40,8 % d'hommes.
- 51,5 % ont plus de 60 ans.
- 48,2 % sont des actifs et 51,8 % sont des retraités.
- 41 % sont titulaires de catégorie B, 33,2 % sont titulaires de catégorie C et 25,8 % sont titulaires de catégorie A et A+.
- 73,1 % déclarent avoir un accès facile à internet.
* MFP Services est délégataire de la gestion du régime obligatoire d'assurance maladie obligatoire pour 21 mutuelles de la fonction publique, dont la MGEFI.
- FocusACCÈS ABONNÉ09 / 01 / 2023
Bien-être au travail : 75% des agents de la Fonction Publique territoriale se déclarent satisfaits
Les principaux résultats du baromètre du bien-être au travail 2022
Publié le 8-11-2022
Santé, fatigue, stress, bien-être, rémunération, reconnaissance, télétravail, protection sociale… Ce baromètre a pour objectifs de mesurer, d’année en année, le ressenti des agents territoriaux sur leur bien-être et sur leurs conditions de travail, et d’apporter ainsi des clés aux collectivités sur les actions prioritaires à mener. Un peu plus de 4 700 agents, toutes catégories confondues (A, B et C), ont répondu, cette année, au questionnaire en ligne, du 29 août au 30 septembre 2022. Voici l’essentiel à retenir.
Service public
75 % des agents qui ont répondu à l’enquête sont satisfaits de travailler dans la fonction publique territoriale, notamment les agents de catégorie A (87 %). Ils étaient 79 %
. Et 85 % sont satisfaits de réaliser une mission de service public (83 % en 2021) : la grande majorité des agents sont donc toujours aussi fiers d’exercer leur métier !
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Stress
44 % des agents qui ressentent une pression excessive au travail déclarent mal gérer leur stress.
Rémunération
Comme en 2021, 27 % des agents jugent la rémunération comme l’élément le plus important pour leur épanouissement professionnel, devant l’équilibre vie professionnelle / vie personnelle (22 %), les relations avec les membres de leur équipe (14 %) et la reconnaissance (13 %).
Protection sociale
58 % des agents aimeraient pouvoir bénéficier d’une participation financière de la part de leur collectivité dans leur complémentaire santé (56 % en 2021). Et 84 % pensent que la réforme de la protection sociale complémentaire (PSC) des agents publics est prioritaire (87 % en 2021).
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En résumé
Cette année encore, les résultats de ce baromètre attestent la fierté des agents territoriaux à exercer une mission de service public. Mais ils montrent aussi, côté santé, que leur niveau de stress est toujours élevé, la fatigue physique et nerveuse a augmenté par rapport à l’année dernière. Malgré cela, pourtant, encore trop peu de collectivités mènent des actions de prévention auprès de leurs agents... Autres points à améliorer : la rémunération, la reconnaissance et les perspectives d’évolution professionnelle, toutes jugées trop faibles. Les agents territoriaux aimeraient bénéficier davantage d’engagements et de soutien financier de la part de leur collectivité (maintien de leur salaire, amélioration de la qualité de vie au travail, participation dans leur complémentaire santé, etc.).
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dimanche 15 janvier 2023
C'est à lire 📚 Les enfants de Jaurès de Jean-Pierre Rioux
Jaurès le Père, Blum le Juste, Mollet le Camarade, Mendès France le Vrai, Mitterrand le Sphinx, Rocard le Trublion : cet essai fait découvrir la personnalité, l’action et le bilan de ces six leaders qui ont épousé la cause du socialisme à la SFIO puis au PS. Il suit avec eux l’ombre et la lumière d’une ambition familiale toute jaurésienne : « Fatiguer le doute du peuple par la persévérance de notre engagement » ; confronter sans relâche l’idéal et le réel pour, un jour, « rallumer tous les soleils ».
Après plus d’un siècle de luttes, voici qu’est venu le temps des orphelins et des naufragés.
Dès lors, les questions se pressent. Que disent aujourd’hui les enfants de Jaurès des dangers et des espoirs du xxie siècle ? du socialisme dans une France fracturée où les crises s’accumulent ? de leur offre politique dans une ve République cabossée où le désert civique s’étend ? Et qui a envie d’entendre leurs réponses ?
🔎ZOOM
SUR L' AUTEUR
Jean-Pierre Rioux est un historien français, né le 15 février 1939 à Clichy. Il est spécialiste de l'histoire contemporaine de la France, notamment d'histoire politique, culturelle et sociale.
vendredi 13 janvier 2023
The 4th International Hybrid Conference on Sublobar Resections & Evolving Techniques for Lung Cancer will be held in Paris, France on the 12th and 13th of January, 2023.
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Une nouvelle technique pour traiter certaines tumeurs pulmonaires a été réalisée avec succès pour la 1ere fois en France au bloc hybride de l’IMM le 6 décembre dernier.
L’intervention a réuni les équipes de chirurgie thoracique, d’imagerie interventionnelle, de pneumologie et d’oncologie, qui ont conjugué leurs expertises en navigation et en traitement micro-ondes pour proposer ce traitement minimalement invasif à une patiente présentant une lésion métastatique pulmonaire. Tout s’est parfaitement déroulé et la patiente a pu quitter l’hôpital dès le lendemain.
Un grand bravo à toute l’équipe !
« Le principe de la technique de thermo-ablation par micro-ondes est l’administration locale d’une énergie induisant une élévation de température, qui entraine une mort cellulaire irréversible », explique le Dr Agathe Seguin-Givelet, responsable du département de chirurgie thoracique, qui a coordonné la mise en œuvre de cette technique dans le cadre de l’Institut du Thorax Curie Montsouris.
L’objectif est de porter à haute température un volume contenant l’intégralité de la lésion, ainsi qu’une marge de sécurité. Cette intervention peu invasive est réalisée sous anesthésie générale. Elle est utilisée pour la destruction de certaines tumeurs du foie, du rein et du poumon. Son efficacité est reconnue, mais l’approche actuelle, dite « percutanée » (c’est-à-dire à travers la peau), peut entrainer des complications : hémorragies, pneumothorax, fistules broncho-pleurales.
Le développement d’une nouvelle voie d‘accès par l’intérieur des bronches permet de diminuer le risque de survenue de ces complications, offrant ainsi plus de sécurité aux patients. Elle se pratique en amenant la sonde d’ablation par les voies naturelles de l’arbre respiratoire : c’est cette technique qui a été mise en œuvre pour la première fois en France à l’IMM le 6 décembre dernier.
Jusqu’à présent, seuls les services de chirurgie thoracique de l’hôpital St Barts à Londres (Pr K Lau) et le service de chirurgie thoracique de l’hôpital Prince of Wales Hospital, à Hong Kong, avaient réalisé de telles procédures avec le même dispositif et publié des résultats très encourageants.
L’ablation par micro-ondes peut être proposée chez des patients présentant une tumeur du poumon primitive ou métastatique de petite taille, lorsqu’un traitement classique comme la chirurgie ou la radiothérapie ne peut être effectué.