Nora ANSELL-SALLES

lundi 16 février 2015

Télémédecine : une campagne vidéo pour informer le grand public et et soutenir la dynamique de déploiement

Dans le but de réduire les fractures territoriales, de garantir aux Français la permanence et la continuité des soins auxquels ils ont droit, de développer les prises en charge pluridisciplinaires et d’améliorer la qualité des pratiques professionnelles, la stratégie nationale de santé lancée par Marisol Touraine, ministre des affaires sociales, de la santé et des droits des femmes, facilite le recours aux nouvelles technologies et, parmi elles, à la télémédecine. Ce recours a d’ailleurs été confirmé dans le cadre de la loi de financement de la sécurité sociale pour 2014, via le lancement d’expérimentation dans 9 régions de nouveaux actes de télémédecine pour lutter contre les déserts médicaux, dans les secteurs ambulatoire et médico-social.

Un sondage récent* montre chez les Français une prise de conscience de l’intérêt de la télémédecine : près des deux tiers des personnes interrogées estiment en effet qu’elle peut améliorer la qualité de la prise en charge médicale et pallier le manque de professionnels dans certains territoires. Si la possibilité de bénéficier d’un acte médical réalisé à distance apparait comme une avancée technologique alliant sécurité et disponibilité des soins, une partie importante de nos concitoyens considère cependant qu’un entretien médical ou une consultation requièrent une proximité physique et un contact direct, au risque dans le cas contraire d’altérer la qualité de la relation soignants–soignés.

C’est précisément pour répondre à ces craintes – et éviter qu’elles ne constituent un frein au déploiement du dispositif – qu’une action de promotion de la télémédecine a été conçue par le ministère des affaires sociales, de la santé et des droits des femmes en lien avec le Collectif interassociatif sur la santé (CISS).
Support phare de cette action : une vidéo démontrant la valeur ajoutée du recours à la télémédecine vis-à-vis, d’une part, du cœur de cible que constitue le grand public – usagers et patients – pour valoriser une pratique médicale à part entière, sécurisée et « humanisée » et, d’autre part, des professionnels de santé – médicaux et non médicaux – pour aider à la connaissance d’initiatives et susciter la création de projets.
La vidéo illustre 3 modalités concrètes de prise en charge via le prisme de projets particulièrement exemplaires : « Télé AVC Artois-Hainaut » (centre hospitalier de Lens), « Le suivi clinique à domicile (SCAD) de patients insuffisants cardiaques » (centre hospitalier universitaire de Caen), « La prise en charge de patients détenus au sein d’une Unité Sanitaire » (hôpitaux de Lannemezan).
Par le biais de ces 3 situations, les bénéfices de la télémédecine sont immédiatement compréhensibles : égal accès aux soins et amélioration des délais de prise en charge, maintien de la qualité du diagnostic par un partage des informations rapide et performant entre professionnels de santé, limitation des complications liées à une prise en charge trop tardive – en particulier pour les accidents vasculaires cérébraux (AVC) –.
Cette vidéo socle de la campagne sera complétée de 3 vidéos « focus », dont la diffusion se fera de manière échelonnée. Chacune de ces 3 vidéos reviendra de manière plus détaillée sur l’une des prises en charge présentées dans la vidéo socle : patients victimes d’AVC, malades chroniques, patients détenus.

Pour la télémédecine, tout se joue maintenant. Avec cette action commune de promotion, le ministère et le collectif souhaitent faire acte de pédagogie auprès du grand public pour mieux faire connaître cette nouvelle modalité de prise en charge médicale, mais aussi auprès des professionnels de santé pour soutenir la dynamique croissante constatée sur le terrain et inciter localement à la création de nouveaux projets , sous l’égide des agences régionales de santé (ARS).
Egalement intégrable dans une page html avec le code suivant :
<iframe src="http://static.videos.gouv.fr/player/video/13819" width="600" height="400" frameborder="0" scrolling="no"></iframe>
* Sondage Vivavoice réalisé pour le CISS entre septembre et octobre 2013 auprès de 1 023 personnes

Contacts presse :- Direction générale de l'offre de soins (DGOS) : Alexandra Béchard - 01 40 56 47 43 - alexandra.bechard@sante.gouv.fr
- Collectif Interassociatif Sur la Santé (CISS) : Marc Paris - 01 40 56 94 42 - mparis@leciss.org

MINE D'INFOS: Vaincrelamuco.org, A la découverte de la nouvelle ...

MINE D'INFOS: Vaincrelamuco.org, A la découverte de la nouvelle ...: Envie de mieux connaitre la mucoviscidose, de mieux comprendre le quotidien des malades, d’être informés des dernières avancées en termes d...

Vaincrelamuco.org, A la découverte de la nouvelle édition

Envie de mieux connaitre la mucoviscidose, de mieux comprendre le quotidien des malades, d’être informés des dernières avancées en termes de recherche ou même de participer à la grande mobilisation contre cette maladie ? Le nouveau site internet, vaincrelamuco.org, est là pour apporter à chacun toutes les réponses. Vidéos, témoignages, interviews et questions/réponses sont accessibles en un clic pour informer, sensibiliser et répondre aux interrogations des internautes.



Vitrine de l’association, le site internet reçoit chaque année près de 300 000 visiteurs qui consultent environ un million de pages. A l’occasion des 50 ans de l’association, Vaincre la Mucoviscidose a souhaité développer un nouveau site plus dynamique répondant davantage aux attentes des patients, des familles, des soignants et chercheurs, des bénévoles mais aussi de tous ceux qui cherchent des informations sur la mucoviscidose, sur l’association et ses 4 grandes missions (guérir, soigner, améliorer la qualité de vie et informer) ou encore sur la mobilisation.

La page d’accueil, véritable porte d’entrée de l’association, permet à chacun de trouver au premier coup d’oeil, l’information qu’il souhaite. Grâce à différents espaces dédiés (patients, soignants..), l’internaute a accès à des contenus variés et informatifs qui apportent des réponses pertinentes même aux questions les plus précises.

Par ailleurs, des pages de mobilisation encouragent ceux qui le souhaitent à participer activement à la vie de l’association en faisant un don directement en ligne, en relevant un défi, en devenant adhérent, en s’engageant bénévolement et en prenant part aux différentes manifestations locales qui sont annoncées dans les pages « près de chez vous ».

Ce nouveau site, qui s’inscrit dans la volonté de l’association de continuer le combat et la mobilisation, permet aussi aux donateurs et au grand public de prendre connaissance des actualités de l’association, des projets de recherche et d’amélioration des soins financés, des avancées obtenues et des positions que Vaincre la Mucoviscidose défend auprès des pouvoirs publics dans l’intérêt des patients.

A propos de la maladie
La mucoviscidose est une maladie génétique et mortelle qui touche principalement les voies respiratoires et le système digestif. En France, tous les 3 jours, un enfant nait atteint de la maladie et 2 millions de personnes sont porteuses saines du gène de la mucoviscidose.

A propos de l’association
Créée en 1965 par des parents de jeunes patients et des soignants, Vaincre la Mucoviscidose se consacre à l’accompagnement des malades et de leur famille dans chaque aspect de leur vie bouleversée par la maladie. L’association organise son action autour de quatre missions prioritaires : guérir, soigner, améliorer la qualité de vie, et informer et sensibiliser.

Vaincre la Mucoviscidose
Sandrine Jobbin Morgane-Hélène Le Goff
sjobbin@vaincrelamuco.org mhlegoff@vaincrelamuco.org
Tél. : 01 40 78 91 75 Tél. : 01 40 78 91 96
Vaincre la Mucoviscidose est une association reconnue d’utilité publique, agréée par le Comité de la charte du don en confiance et habilitée à recevoir des legs, des donations et des assurances-vie.

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TIC santé - e-administration - services publics

La CNAMTS et l'École polytechnique concluent un partenariat pour mieux exploiter les données du Sniiram
03/02/15 - Le 26 janvier, la Caisse nationale de l'assurance maladie organisait avec Etalab le premier marathon informatique exploitant des données regroupées au sein du Système National Inter Régimes de l'Assurance Maladie (Sniiram). Dans un communiqué de presse du 30 janvier 2015, la CNAMTS indique avoir signé fin 2014 avec l'École polytechnique une convention de partenariat de recherche et développement pour une durée de trois ans dans le domaine du Big Data. Cette collaboration a pour ambition de déployer de nouvelles pistes d'exploitations des données du Sniiram. Ce partenariat abordera progressivement un programme de développement d'algorithmes définis au regard des missions de l'Assurance maladie et plus largement des enjeux de santé publique. La détection de signaux faibles ou anomalies en pharmaco-épidémiologie, l'identification de facteurs utiles à l'analyse des parcours de soins, la lutte contre les abus et la fraude font partie des thèmes de recherche identifiés. L'X dispose d'une expertise reconnue dans le domaine du Big Data, à la fois en termes d'enseignement et de recherche.
> Le communiqué de presse


Le CNOM publie un Livre blanc et une série de recommandations sur la santé connectée
03/02/15 - C'est devenu un mot magique sur le marché de l'électronique. Phénomène mondial, le marche des applications et des objets connectés notamment en santé connaît une croissance exponentielle. Par exemple, le volume mondial des applications mobiles santé (au sens large) est passé de 6 000 en 2010 à 100 000 en 2013. E-santé, télésanté, robotique, m-santé, télémédecine, santé connectée, télésurveillance… le lexique est riche. De quoi parlons-nous ? Dans un livre blanc intitulé "Santé connectée De la e-santé à la santé connectée" présenté mardi 3 février 2015, le Conseil national de l'Ordre des médecins (CNOM) souhaite apporter sa pierre au débat public actuel sur ce sujet. Il pose des interrogations éthiques et déontologiques dans l'accompagnement des évolutions de nos sociétés, apporte des éléments de réflexion et propose ses six recommandations. Le CNOM promeut une " régulation adaptée, graduée et européenne " du traitement des données issues des objets ou " applis " de santé. et une évaluation scientifique " neutre " d'experts " sans lien d'intérêt avec les fournisseurs " spécifique à la télémédecine. Dès lors que l'évaluation des applications et objets connectés aurait effectivement reconnu leurs bénéfices sur la santé individuelle et/ou collective, il serait cohérent d'envisager qu'ils soient pris en charge par l'Assurance maladie, argumente également le CNOM qui émet enfin le souhait de définir "un cadre du bon usage de la santé mobile", en concertation avec la Haute Autorité de santé (HAS), afin de "soutenir et renforcer la relation patient-médecin".
> Accès au Livre blanc du CNOM


Publication du rapport public annuel 2015 de la Cour des comptes
11/02/15 - C'est un des cérémonials les plus rodés de la République. La Cour des comptes a rendu son toujours attendu rapport public annuel le 11 février 2015. Dans son analyse de la situation d'ensemble des finances publiques à fin janvier 2015, la plus haute juridiction financière émet une nouvelle fois de sérieux doutes sur la possibilité pour le gouvernement d'atteindre les objectifs de déficit public de 4,1 % du PIB en 2015, "car les prévisions de recettes sont fondées sur des hypothèses fragiles et l'objectif d'évolution des dépenses en valeur peut se révéler difficile à atteindre". Quant au retour sous le seuil de 3,0 % du PIB en 2017, il "serait encore moins assuré". L'édition 2015 du rapport expose une sélection d'observations suivies de recommandations, visant à améliorer l'utilisation des fonds publics et l'efficacité des services publics. L'analyse, qui met en évidence des marges d'efficience mais aussi des progrès réalisés, est présentée dans huit cas de politique publique, concernant l'eau et l'énergie, les transports, l'aménagement du territoire et l'urbanisme, l'enseignement supérieur et le sport (Volume I-1) et dix cas de gestion publique, concernant l'organisation administrative, la conduite de projets, les modes de gestion et la gestion des ressources humaines (Volume I-2). Cette année, rien qui ne concerne de près ou de loin les domaines de la Santé ou du Social.
A noter qu'un tome II présente l'organisation et les missions des juridictions financières (Cour et CRTC) et traite des suites données aux observations et aux recommandations formulées les années précédentes. La Cour consacre notamment un chapitre sur les soins palliatifs dont la prise en charge est "toujours très incomplète", malgré un "programme national de développement" mis en place à partir de 2008, et formule six nouvelles recommandations. François Hollande a annoncé un programme triennal de développement des soins palliatifs dès 2015. La Cour des comptes souligne que l'exécutif n'a plus droit à l'erreur.
L'indicateur de suivi des recommandations progresse de 7,8 points passant de 62 % en 2013 à 69,8 % en 2014. Ainsi, sur 1 924 recommandations suivies en 2014, le nombre de recommandations partiellement ou totalement suivies est de 1 343, se félicite la Cour.
> Le rapport public 2015 de la Cour des comptes et ses synthèses


L'escroquerie de la semaine
  • Bordeaux : le pharmacien vendait de la morphine sur fausses ordonnances - Sud Ouest 9 février 2015
    Un pharmacien bordelais a écopé, fin janvier, de dix-huit mois de prison avec sursis pour avoir vendu, entre 2008 et 2010, à un seul client près de 6 000 boîtes d'Actiq, un dérivé morphinique grâce à des ordonnances falsifiées. En moyenne, une pharmacie vend chaque année seulement deux ou trois boîtes de ce médicament. La CPAM a néanmoins remboursé "rubis sur l'ongle" près de 225 000 euros d'Actiq provenant de cette officine bordelaise avant que la procédure d'alerte ne se déclenche et qu'une plainte pour " escroquerie " ne soit déposée. Précisons que l'affaire avait déjà valu au pharmacien une sanction quasi historique de la part du Conseil de l'ordre, qui avait prononcé en 2012 une radiation de dix ans, confirmée en appel. Le pharmacien et son client devront également rembourser la CPAM solidairement.
Justice
  • La LMDE placée sous procédure de sauvegarde a six mois pour éviter la liquidation
    Le tribunal de grande instance (TGI) de Créteil a décidé lundi 9 février 2015 de placer La mutuelle des étudiants (LMDE) sous procédure de sauvegarde de justice en raison de ses difficultés financières. Le juge a donné six mois à son administratrice provisoire,  pour redresser la situation de la LMDE, première mutuelle étudiante avec 920 000 affiliés, dont l'ardoise colossale s'élève à 35 millions d'euros de dettes, dont 5 millions d'euros uniquement pour les remboursements de frais de santé des étudiants. Pour Anne-Marie Cozien, la sauvegarde permet "le gel des dettes antérieures" à la décision de justice et "la nomination d'un administrateur judiciaire", pour prendre les décisions les plus importantes, en vue d'un plan de sauvetage. Pendant cette procédure, "tous les étudiants seront remboursés de leurs frais de santé", a-t-elle assuré.


vidéo
"La satisfaction des usagers est-elle le moteur de l'action publique ?" - Table ronde du 27 janvier 2015
Organisé le 27 janvier 2015 par l'Institut Paul Delouvrier, le colloque " Service public : les citoyens ont la parole " a marqué le dixième anniversaire du baromètre de l'institut destiné à mesurer l'opinion des Français et la satisfaction des usagers sur les services publics régaliens (voir lettre précédente). Revivez cette semaine la table ronde autour de Philippe Lemoine, président du Forum d'action modernités, Thomas Fatome, directeur de la sécurité sociale, Laure de la Bretèche, SGMAP et Gilles Carrez, président de la commission des finances de l'Assemblée nationale.
Voir l'émission (54 mn)
  • Télémédecine : une campagne vidéo pour informer le grand public et soutenir la dynamique de déploiement
    Une action de promotion de la télémédecine a été conçue par le ministère de la Santé en lien avec le Collectif interassociatif sur la santé (CISS). Support phare de cette action : une vidéo démontrant la valeur ajoutée du recours à la télémédecine vis-à-vis, d'une part, du cœur de cible que constitue le grand public – usagers et patients – et, d'autre part, des professionnels de santé – médicaux et non médicaux. 3 illustrations concrètes sont développées : " Télé AVC Artois-Hainaut " (centre hospitalier de Lens) ; " Le suivi clinique à domicile (SCAD) de patients insuffisants cardiaques " (centre hospitalier universitaire de Caen) ; et " La prise en charge de patients détenus au sein d’une Unité Sanitaire " (hôpitaux de Lannemezan). Accès à la vidéo "La télémédecine tout se joue maintenant"


Communiqués, points de vue, analyses politiques, faits divers, enquêtes
  • Les Caf à l'heure de l'après-attentats - TSA 3 février 2015
    La suite de mon l'article de la semaine précédente "Les politiques familiales, ciment de l'Etat social et des valeurs républicaines". Ou comment un organisme de sécurité sociale - les allocations familiales - prend en compte les questions ouvertes par les attentats ? Entre vigilance redoublée et besoin de davantage de proximité en direction des familles, les réponses de la CNAF et de la CAF de l'Hérault avec TSA, le journal de l'actualité de l'action sociale.
  • Liens d'intérêt dans la santé. Un premier bilan du "Sunshine Act" à la française - Le Généraliste 6 février 2015
    La société Salesway publie un tout premier bilan du site public sur les liens d'intérêt industriels-acteurs de santé, transparence.sante.gouv.fr, ouvert l'an passé par le ministère de la Santé, l'une des innovations de la loi Bertrand en matière de transparence. Sur un an, près d'un million et demi d'avantages versés à 260 000 praticiens dans l'Hexagone et 627 854 conventions ont été recensés de juillet 2013 à juin 2014 pour un montant total de 146 millions d'euros. Le secteur du médicament représentant les deux tiers (106 M€) des libéralités dispensées, devant les dispositifs médicaux (32M€). En moyenne un généraliste percevrait 413 euros par an d'avantages de l'industrie. Mais l'écart reste important avec le cardiologue, le rhumatologue ou le pneumologue, tous autour de 1 200 € par an. D'après l'analyse de Salesway, plus de la moitié permet aux acteurs de santé de participer à des congrès et un tiers est enregistré sous la rubrique " relations publiques ", alors qu'un dixième est versé sous forme de dons, qu'1 % seulement soutient la formation. Les auteurs estiment, par ailleurs, que "les deux tiers des investissements marketing et notamment des coûts pour les congrès restent non déclarés". Les conventions, en tant que telles, échappent à tout chiffrage...
  • Piratage d'un gros assureur-santé visant les données d’un quart des Américains - Le Journal du Québec 5 février 2015
    Des cyber-pirates se sont emparés des donnés clients de l'un des plus gros assureurs-santé américain, Anthem. Selon le groupe, la base de données affectée contient des informations d’environ 80 millions de personnes et des dizaines de millions d'entre elles ont pu être volées. Les données compromises incluent des noms, dates de naissance, numéros de sécurité sociale (un élément important d’identification aux Etats-Unis), adresses physiques ou électroniques, ainsi que des informations liées à l'emploi des personnes, y compris sur leurs revenus. Anthem dit ne pas avoir de preuve à cette date que les pirates aient accédé à des informations médicales. Selon les experts en cyber-sécurité, les données médicales peuvent être plus lucratives pour les pirates que les cartes de crédit, parce qu’elles permettent de créer de fausses identités pour se faire prescrire des médicaments qui seront ensuite revendus, ou bien de remplir de fausses déclarations d’assurance santé.

·         L'actualité des sites Internet et réseaux sociaux
·         Daniel Lenoir.fr - Mes points de vue, mes coups de cœur, mes engagements
11/02/15 - Allez rendre une petite visite au blog du directeur général de la CNAF. Daniel Lenoir pousse un coup de gueule le 11 février à propos d'un article publié dans le magazine Capital (n° 281 - 29 janvier 2015) sous le titre " L'incroyable gabegie des allocations familiales " et la signature d'Emmanuelle Andreani. Un article "combinant dans une sorte de poujadisme journalistique, des contre-vérités, des contradictions et un florilège des idées reçues pour alimenter un dénigrement insultant pour les caisses d'allocations familiales et leurs agents". Dans un autre billet publié le 4 février, "Tous citoyens", il revient sur les réactions de la branche Famille à la suite des attentats des 7, 8 et 9 janvier dernier.
> Le site de Daniel Lenoir


Le hit des liens les plus cliqués

 de la lettre 637 du 1er février 2015
de la lettre 638 du 8 février 2015

Lu pour vous dans la Lettre édité par Espace Sociale Europén de Pascal Beau. Amusez-vous à l'aide du lien http://www.cyber3d.fr/mine2/ à découvrir l'image e n 3D

Remaniement ?
Vers un nouveau remaniement ministériel après les cantonales ? Entre avril et juin prochain ? L'affaire est jugée fort possible. Ne serait-ce qu'en prévision des résultats pas forcément favorables pour certains ministres aux cantonales, en raison aussi du congrès du PS de juin, du besoin de la tête de l'exécutif de faire revenir les écologistes au gouvernement, de palier aux départs probables de plusieurs ministres importants (Le Drian,Taubira, Delga) pour les têtes de listes aux élections régionales de décembre, enfin de remettre un peu d'ordre dans une équipe où "tout le monde n'est pas ou plus forcément à la bonne place" aux dires d'un ministre proche de Manuel Valls. Donc 5 bonnes raisons pour rendre plausible l'idée d'un remaniement. A suivre !
 
Le Ciss fait 31 propositions d'amendements au projet de loi de santé
Si le collectif rappelle son "intérêt" pour de nombreuses dispositions du projet de loi de santé (dont la généralisation du tiers-payant ou des mesures relatives à la prévention et à la promotion de la santé), il considère néanmoins que ce texte est "perfectible" sur plusieurs points et présente 31 propositions d'amendements. Parmi ses observations : la transformation des contrats locaux de santé en contrats territoriaux de santé ne "garantit pas l'inclusion des acteurs associatifs ni dans les contrats eux-mêmes ni dans les conseils territoriaux de santé". Egalement regrettée, l'absence d'un montant minimum du budget des ARS affecté à la santé publique. Au niveau national, le manque d'objectifs de prévention spécifiquement assignés dans la contractualisation entre Etat, assurance maladie et établissements de santé est pointé. "S'agissant de l'information en santé, les acteurs associatifs sont tenus à l'écart" observe également le Ciss. Autres doléances : "respecter le consensus en matière d'accès aux données de santé"et prendre en compte le coût réel du médicament par le CEPS, avec possibilité pour les associations d'usagers de siéger au sein de cet organisme.
 
État de santé de la population en 2015
La Drees vient de publier l'édition 2015 de son rapport sur l'état de santé de la population en France, à travers 200 indicateurs. Premier enseignement : l'écart de l'espérance de vie selon le genre se réduit. Ainsi à la naissance elle est de 85,4 ans chez les femmes, contre 79,2 ans chez les hommes, en 2014. Mais cette différence s'est réduite de 8,2 ans en 1994 à 6,2 ans en 2014. L'espérance de vie à 65 ans reste l'une des plus élevées d'Europe. Sans surprises, tous les indicateurs sont liés "à la position sociale et au niveau d'études", les inégalités sociales de mortalité demeurent importantes. De même, la Drees rappelle le lien entre disparités territoriales et sociales.
Détente RO-RC
Présent lors du séminaire de la FNMF sur les réseaux mutualistes, William Gardey, président du CA de la Cnamts appelle de ses vœux "une coopération RO-RC, indispensable sur la mise en place du tiers-payant et l'accès aux données de santé". Même son de cloche côté Nicolas Revel, le nouveau Dg de la caisse nationale. Un sentiment de détente générale prévaut donc ce qui change du climat exécrable de la période 2004-2014…
Prix EN3S-France Stratégie
2ème année des prix communs France Stratégie-EN3S avec un prix "Pédagogie" et un second "Perspectives". 11 ouvrages furent sélectionnés par le jury qui finalement a attribué le prix "Pédagogie" à Dominique Polton "La santé pour tous" et le prix "Perspectives" à Pierre Joxe "Soif de justice: au secours des juridictions sociales".
 
La LMDE sous sauvegarde de justice
La LMDE a bien été placée, à sa demande, sous sauvegarde de justice, pour 6 mois, par le tribunal de grande instance de Créteil, lundi. Cette décision s'accompagne de la nomination d'un mandataire judiciaire. L'administratrice provisoire, Anne-marie Cozien, a déclaré aux Echos que quatre organismes s'étaient portés candidats à la reprise des activités d'assurance complémentaire. Elle voudrait qu'une assemblée générale extraordinaire "entérine le pré-choix du repreneur" à la fin du mois prochain. 
 
La Fnim "souhaite être pleinement associée" au projet de tiers-payant lancé par le CTIP, la FNMF, et la FFSA.
D'après un sondage réalisé par l'IFOP pour le Comité d'Entente 52% des personnes handicapées estiment que leur situation s'est "plutôt" ou "beaucoup" améliorée 10 ans après la loi handicap du 11 février 2005. Pour 26%, elle est restée stable et pour 22% elle s'est dégradée.
Les organisations de chirurgiens-dentistes (CNSD, UJCD) rejoindront la manifestation nationale du 15 mars prochain à Paris, contre le projet de loi de santé.
Les derniers résultats de l'étude épidémiologique AMI (initiée en 2007 auprès de 1 000 retraités agricoles par Agrica) confirment une baisse très significative de la prévalence des déficits cognitifs avec incapacité (critères objectifs de diagnostic de démence), de 38 % en 20 ans.
La Cnav annonce la reprise de l'édition de la revue "Gérontologie et société". Une équipe de coordination éditoriale assurera la publication et la diffusion de cette revue scientifique pluridisciplinaire, au sein de la Direction Statistiques, Prospective et Recherche de la caisse nationale.
10% environ de baisse de rendement pour le montant des rentes de l'ERAFP (Etablissement du régime additionnel de la Fonction publique) couplé à une hausse de 9% du prix d'achat du point pour les générations futures.
Lettre éditée par Espace social européen - Prix 3 € - Sarl au capital de 86 000 € - RCS PARIS B 480 706 159 (2005B02166)
Principal associé : Pascal Beau - 22 rue Léon Jouhaux, 75010 Paris- Tél. : 01 53 24 13 00 - FAX. : 01 53 24 13 06.
Rédaction : Pascal Beau et Émilie Guédé (01 53 24 13 12). Administration /abonnements : Patricia Chinon (01 53 24 13 05) p.chinon@espace-social.com - Iconographie : Cocktail Santé (01 53 24 13 02). - Commission paritaire : N° 0316 T 87714 -
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