Nora ANSELL-SALLES

mercredi 25 septembre 2013

MINE D'INFOS: Il reste 16 Jours aux internautes pour proposer LE...

MINE D'INFOS: Il reste 16 Jours aux internautes pour proposer LE...: Plus que 16 jours pour proposer le slogan du Forum maladies rares à l’occasion de son premier anniversaire ! Ce service offre des c...

MINE D'INFOS: Réguler le système de santé par la qualité et l'ef...

MINE D'INFOS: Réguler le système de santé par la qualité et l'ef...: la HAS présente son projet stratégique 2013-2016       La Haute Autorité de Santé (HAS) publie son projet stratégique 2013-...

MINE D'INFOS: Communiqué de Presse du Syndicat des Opticiens Ent...

MINE D'INFOS: Communiqué de Presse du Syndicat des Opticiens Ent...: Les lunettes plus chères en France qu’ailleurs ? Non ! Les opticiens répondent aux idées fausse     A la veille de l’ouverture du SI...

Communiqué de Presse du Syndicat des Opticiens Entrepreneurs :

Les lunettes plus chères en France qu’ailleurs ? Non !

Les opticiens répondent aux idées fausse
 

 
A la veille de l’ouverture du SILMO, le salon international de la filière optique-lunetterie de Paris, les

opticiens entendent démontrer que, contrairement à ce qui a été affirmé à tort, les lunettes ne sont

pas plus chères en France qu’ailleurs en Europe et que des offres d’entrée de gamme permettent à

tous d’accéder à ce dispositif médical que sont les lunettes correctrices.



Des prix comparables dans toute l’Europe



A produit comparable, les prix hors taxes sont identiques voire moins élevés que ceux constatés

ailleurs en Europe.


A titre d’exemple, le prix moyen hors taxes des montures est de 95 en France, 102 en

Allemagne et 91 en Italie.



Concernant le prix des verres, le prix d’un équipement Essilor Varilux Confort NE Orma Crizal Alize


Plus est facturé 201 ht en France, 253 ht en Allemagne et 196 ht en Italie ; un verre Zeiss

Clarlet 1.5 GT2 3D Lotutec est facturé 206 ht en France, 300 ht en Allemagne et 251 ht en



Italie.


Une augmentation des prix maitrisée et des marges limitées



La marge nette moyenne des opticiens se situe entre 5 et 8% du fait d’une concurrence accrue et

de prix maîtrisés sur les équipements distribués.

Par conséquent et contrairement aux idées reçues, les prix de l’optique augmentent moins vite que

l’inflation et ce depuis 10 ans ! Il est donc faux d’affirmer que les prix optique ont largement

augmenté.


Un taux de TVA maximum



Les lunettes sont soumises à un taux de 19,6% de TVA en France, ce qui est beaucoup plus que

les autres dispositifs médicaux qui sont imposés à 5,5%. Les taux de TVA sont généralement

inférieurs dans les autres pays Européens (par exemple les verres correcteurs ne sont taxés qu’à

8% en Italie).


Des premiers prix très accessibles



Il y des lunettes à partir de 29 dans nos réseaux, il y a donc des produits pour toutes les bourses



et ce quel que soit le montant du remboursement.

Par ailleurs, si le taux de renoncement global à des soins médicaux est de 15 %, seuls 4 % des


patients indiquent avoir renoncé à des soins optiques1, preuve de l’accessibilité de ces derniers.




Une concurrence transparente et la liberté de choix pour les patients



Les patients français accèdent plus facilement à des lunettes à forte valeur ajoutée que chez nos

voisins, les Français présentant un taux d’équipement en verres progressifs supérieurs à la plupart

des autres pays.

La dépense moyenne des Français est tout naturellement supérieure par rapport aux autres

Européens en raison de leur accès facilité à ces produits de haute technologie. Si la dépense

moyenne est supérieure, ce n’est pas parce que les prix sont plus élevés mais simplement parce

que les Français font le choix d’un équipement à plus forte valeur ajoutée !

Par ailleurs, les prix chez les opticiens sont clairs et transparents : l’affichage des prix sur les

montures et la remise d’un devis détaillé avant toute vente, sont obligatoires, permettant ainsi aux

patients de comparer les prix entre les différents magasins d’optique et de faire jouer la

concurrence.


Les opticiens sont des professionnels de santé dont le coût de la prestation est inclus dans

le prix de l’équipement



Les opticiens sont des professionnels de santé dont l’exercice est réglementé. Les opticiens doivent

être titulaires d’un diplôme qui garantit service de qualité et sécurité de la chaîne de soin. On oublie

souvent que l’opticien ne se contente pas de vendre un produit fini, il le transforme avant sa

délivrance, réalise les prises de mesures, procède au montage, à l’ajustage, conseille le patient et

effectue bien souvent toutes les démarches administratives lui permettant de bénéficier du tierspayant

: l’ensemble de cette prestation représente en moyenne 2h30 de travail pour chaque

équipement vendu.


En conclusion, les lunettes ne sont pas plus chères en France, elles sont vendues à leur

juste prix dans le cadre d’un marché très concurrentiel. Le prix moyen constaté et largement

dénoncé par certains s’expliquant simplement par une haute qualité de l’équipement moyen

vendu et par un taux de TVA élevé. De plus, et même en partant de ce prix moyen constaté,


le coût d’une lunette représente 0,24/jour2 pour un équipement en verres unifocaux et

0,49/jour pour un équipement en verres progressifsPeut-on véritablement considérer ce



prix comme cher ?

En savoir plus :

www.synope.org

 
 
1 Rapport DRESS 2012

2 Prix moyen constaté sur un équipement en verres unifocaux : 290/ 40 mois (durée moyenne de conservation de


l’équipement avant renouvellement) / 30,5 jours = 0,24 centimes d’euros/jour. ; Prix moyen constaté sur un équipement


en verres progressifs : 589soit 589/40 mois / 30,5 jours = 0,49 centimes d’euros – Sources GFK 2012
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

 




 


 

Réguler le système de santé par la qualité et l'efficience :


la HAS présente son projet stratégique 2013-2016

 

 

 

La Haute Autorité de Santé (HAS) publie son projet stratégique 2013-2016. Cette feuille de route présente pour les 3 ans à venir les ambitions de la HAS, ses orientations stratégiques et les moyens qu'elle compte mettre en œuvre.

 

 

Dans un contexte de réflexion sur la cohérence et l'organisation du système de santé, la Haute Autorité de Santé formule des propositions sur l'amélioration des pratiques professionnelles, sur l'accès à l'information du public et sur sa mission d'aide à la décision des pouvoirs publics.

La HAS doit aujourd'hui prendre en compte les défis majeurs auxquels le système de santé est confronté (vieillissement de la population, hausse du nombre de malades chroniques, coût croissant du progrès technique...) dans un cadre budgétaire de plus en plus contraint.

Pour y parvenir, la HAS s'engage dans un nouveau projet stratégique pour les années 2013-2106 dont l'ambition est double : asseoir pleinement sa position d'autorité d'expertise scientifique indépendante et de référence, et affirmer son rôle dans le champ de la régulation par la qualité et l'efficience. Le projet stratégique publié ce jour constituera une « feuille de route » pour l'ensemble des équipes de l'institution.

 

Cinq axes stratégiques de la HAS pour une régulation par la qualité et l'efficience :

 

1- Recentrer le programme de travail sur les principaux enjeux de santé publique

La HAS entend notamment se positionner sur des thématiques durables et majeures de santé, répondre à la demande croissante d'indicateurs d'évaluation du système de santé mais également participer au développement de l'utilisation et de la mise à disposition de données de santé.

 

2- Développer la dimension comparative dans l'évaluation des produits et technologies de santé

La HAS s'est dotée de méthodes et s'est organisée pour pouvoir évaluer l'efficience des produits et stratégies de santé (médicaments, dispositifs médicaux, technologies de santé...) à compter du 3 octobre prochain. Pour cela, elle a mis en ligne à destination des industriels tous les documents nécessaires et a publié les critères d'entrée dans cette évaluation. Sont ainsi concernés les produits de santé qui ont « un impact significatif sur les dépenses de l'assurance maladie compte tenu de [leur] incidence sur l'organisation des soins, les pratiques professionnelles ou les conditions de prise en charge des malades et, le cas échéant, de [leur] prix. ». Les premiers avis d'efficience seront disponibles sous 90 jours, soit en début d'année 2014.

 

3- Renforcer l'impact des productions de la HAS auprès de ses cibles (pouvoirs publics, professionnels de santé, patients et usagers)

Pour cela, la HAS souhaite développer des méthodes de travail collaboratives avec les parties prenantes en les sollicitant par exemple dans l'élaboration de recommandations, dans la définition d'indicateurs de mesure de l'impact de ses productions, la mise en place de programmes pilotes et organisation de retours d'expérience pour tester et faire évoluer les productions de la HAS.

La HAS s'impliquera également dans le développement de l'outil numérique et l'amélioration de la lisibilité de ses productions.

 

4- Organiser les soins en parcours

Dans la continuité de ses travaux et en cohésion avec les orientations de la stratégie nationale de santé, la HAS a initié plusieurs travaux destinés à organiser les soins en parcours au bénéfice des patients. Plusieurs thématiques sont ciblées, comme la remise obligatoire de document visant à assurer la continuité des soins à la sortie de l'hôpital, des référentiels  pour l'organisation et la qualité des parcours (fiches points-clés), et des recommandations pour prévenir la dépendance des personnes âgées repérées comme fragiles et gérer les comorbidités.

 

5- Développer des approches centrées sur le patient

Deux grands domaines vont être adaptés afin de partir du patient et de lui garantir une meilleure qualité et une meilleure sécurité des soins. Ainsi la HAS a fait évoluer sa procédure de certification des établissements de santé. Cette dernière débutera à partir du premier semestre 2015. La HAS va mettre en place la méthode du « patient-traceur » (les établissements et leur fonctionnement seront évalués à partir de dossiers patients réellement hospitalisés afin de voir les points forts et les points d'amélioration de l'organisation des soins). Elle ouvrira aussi un « compte-qualité » par établissement, lieu unique de centralisation des informations sur un établissement.

La HAS investit également dans la sécurité des patients avec la création d'une mission dédiée à ce sujet qui mène de nombreux travaux comme par exemple le programme expérimental d'amélioration continu du travail en équipe.

 

Enfin, dans le cadre de sa mission de « coordination de l'élaboration et de diffusion d'une information adaptée sur la qualité des prises en charge dans les établissements de santé à destination des usagers et de leurs représentants », la HAS lancera dans les prochains mois la mise à disposition d'un nouvel espace internet spécifique grand public. Des travaux sont en cours de finalisation pour rendre plus lisibles les résultats de la certification des établissements de santé.

Il reste 16 Jours aux internautes pour proposer LE slogan Maladies Rares Info Services !


Plus que 16 jours pour proposer le slogan du Forum maladies rares à l’occasion de son premier anniversaire !


Ce service offre des communautés en ligne à toutes les personnes touchées par une maladie rare.

La date limite pour y participer est fixée au Jeudi 10 Octobre à minuit !


 
Nous comptons vivement sur vous pour nous aider à faire connaître cette opération…


 
Lancé en octobre 2012 par Maladies Rares Info Services, ce nouveau service rencontre un franc succès : 43 pathologies, 8 thèmes généraux et 120 sujets sont proposés suite aux demandes des internautes.


Plus de 400 personnes sont déjà inscrites et ce sont 12 000 pages qui sont consultées chaque mois.

Les internautes sont invités à proposer leur slogan en ligne sur le site www.maladiesraresinfo.org <http://www.maladiesraresinfo.org>

Parmi toutes les idées, une sera retenue par l’équipe de Maladies Rares Info Services comme le slogan du Forum maladies rares.

Son ou ses auteurs, ainsi que leur histoire face à la maladie, seront présentés sur le site internet, s’ils en sont d’accord.

Le slogan sera ensuite utilisé sur tous les supports de communication du Forum : site internet, affiches, flyers.

 
Plus de 7000 maladies rares sont aujourd’hui identifiées

3 millions de personnes sont touchées en France, soit 1 personne sur 20 Il reste aux internautes pour proposer LE slogan Maladies Rares Info Services !

MINE D'INFOS: C'est à lire : interview de Serge Brichet dans Mir...

MINE D'INFOS: C'est à lire : interview de Serge Brichet dans Mir...: « L'État doit renforcer les transferts de solidarité sur la protection sociale de ses agents », Serge Brichet, MGEFI     Ser...

News Sécu


116 flux RSS pour suivre l'actu des 32 CHU en temps réel

Vous aimeriez savoir quels sont les derniers articles postés sur Angers, Brest, Limoges, Marseille, Nancy, Paris, Toulouse... Etre au courant des innovations en cardiologie, en rhumatologie, dans la lutte contre le cancer ou l'infertilité...

Vous vous demandez où en est la recherche en santé ? Quelles initiatives sont déployées pour améliorer le quotidien des malades ?... En vous abonnant aux flux RSS de Réseau CHU, vous pourrez suivre en temps réel la vie des 32 CHRU de France. Un flux général regroupe l'ensemble de l'actualité hospitalière
 Le communiqué

 

« Une mutuelle pour tous »

La Fédération des Mutuelles de France et le magazine Viva ont lancé le 19 septembre 2013 une campagne d'opinion sur la protection sociale intitulée "Une Mutuelle pour tous", afin que "tous les Français puissent accéder à des soins de qualité".

A cet effet, Viva a lancé le site unemutuellepourtous.com qui donne la parole à une vingtaine d'acteurs sociaux et de parlementaires à travers des interviews vidéo. Pour le président des Mutuelles de France, Jean-Paul Benoît, cette initiative a pour but d'interpeller le gouvernement sur ses intentions concernant la généralisation de la complémentaire santé, notamment sur le bon usage des aides à la complémentaire santé, ciblées sur les actifs et qui laissent sur le côté les populations les plus fragiles : étudiants, retraités et chômeurs. Le président de la Mutualité Française, Etienne Caniard, rappelle que "plus que jamais, l'accès aux soins et la régulation sont devenus une priorité". Le débat se poursuit sur la page Facebook de Viva. L'accès à une couverture complémentaire de qualité fait partie des engagements pris par le président de la République en octobre 2012 devant le congrès de la Mutualité Française.
Le site

 

Santé Pratique Paris. Le blog d'information de la CPAM de Paris

La CPAM de Paris rappelle dans un communiqué du 20 septembre l'existence d'un blog d'information sante-pratique-paris.fr dédié au thème de la santé et à l'information à caractère pratique autour de cette thématique à Paris.

Ce webzine, qui existe depuis novembre 2012, s'adresse principalement au grand public qui désire se tenir au courant de l'actualité de l'Assurance Maladie à Paris. Les assurés parisiens peuvent retrouver des informations sur des sujets locaux de prévention, des bons plans santé qui les concernent (Santé Active, services d'accompagnement des pathologies chroniques, service de retour à domicile après un accouchement, examens périodiques de santé adulte et enfant, etc.), des conseils pour faciliter les échanges avec la caisse et des informations sur des actions menées par l'Assurance Maladie de Paris vers les assurés. Le blog donne aussi la parole aux assurés, aux professionnels de santé et à ses partenaires dans des rubriques dédiées (« L'avis du pro », « Paroles d'assurés »). D'ici la fin de l'année, sante-pratique-paris.fr se déclinera en page Facebook, en compte Twitter et en chaîne Youtube pour diffuser encore plus largement ces informations utiles aux parisiens.
Le blog

 

Sources : Newsletter réalisée par Gérard Bieth - © www.annuaire-secu.com - Le portail indépendant des agents de la Sécurité sociale. Vos commentaires ou suggestions sont les bienvenus, contactez-le

mardi 24 septembre 2013

MINE D'INFOS: Cour des Comptes : les audioprothésistes n'ont pas...

MINE D'INFOS: Cour des Comptes : les audioprothésistes n'ont pas...: Cour des Comptes : les audioprothésistes n’ont pas été entendus Le 19 Septembre 2013   Lors de la préparation du rapport sur  l...

Cour des Comptes : les audioprothésistes n'ont pas été entendus


Le 19 Septembre 2013

 

Lors de la préparation du rapport sur  le Syndicat National des Audioprothésistes – UNSAF a été audité par la Cour des Comptes. Visiblement, il n’a pas été entendu. Bien que reconnaissant des éléments positifs, l’UNSAF souhaite faire part de certains points qui sont cruciaux pour comprendre le problème de la prise en charge des .

 

L’amalgame entre l’optique et l’audioprothèse est intellectuellement malhonnête

_ Bien qu’étant des activités différentes, l’optique et l’audioprothèse ont été associées dans le rapport de la cour des comptes, ce que l’UNSAF regrette.

 

_ L’UNSAF note que toutes les références à des études, citées dans le rapport, ne concernent que l’optique ; notamment en ce qui concerne « l’opacité des prix », les « marges des intervenants » et la « phase de distribution ».

 

_ Cet amalgame a été très souvent repris, qui met au même niveau l’optique et l’audioprothèse, générant ainsi une confusion auprès des patients.

 

_ L’UNSAF rappelle que l’audioprothésiste est un professionnel de santé prescrit, dont les prestations s'appuient sur le matériel qu'il choisit, adapte et délivre1. L'audioprothèse est un acte fortement "opérateur-dépendant" à la différence de l’optique.

 

Des modèles de prise en charge non comparables : la Suède, le Royaume-Uni et la France

_ Financé entièrement sur des fonds publics, le modèle de prise en charge de l’audioprothèse en Suède et au Royaume-Uni diffère du modèle français.

 

_ Les enquêtes internationales2 montrent que le taux de satisfaction des usagers est bien supérieur en France qu’en Suède et au Royaume-Uni.

 

_ Malgré un fort reste à charge en France, le taux d’appareillage est seulement de 20% inférieur à l’Allemagne et de 50% au Royaume-Uni. Plus de 500 000 appareils sont délivrés chaque année en France et environ un million au Royaume-Uni par le NHS (où le reste à charge est nul).

 

_ Alors que l’optique est remboursée à hauteur de 3,64% par l’Assurance Maladie Obligatoire (AMO) et 68,4% par l’Assurance Maladie Complémentaire (AMC) soit 20 fois plus, l’audioprothèse 1D’après le Code de Santé Publique (Article L 4361-1), l’audioprothésiste procède à l’appareillage des déficients de l’ouïe, ce qui comprend le choix, l’adaptation, la délivrance, le contrôle d’efficacité et également l’éducation prothétique. Le prix de l’acte comprend ainsi le coût de l’appareil lui-même, la prestation initiale (analyse, adaptation de l’appareil et réglages) et enfin le suivi prothétique étalé sur 4 à 6 ans.

 

2 http://www.anovum.com/publikationen/EuroTrak_LasVegas_Dec%202012.pdf 2 est elle remboursée à hauteur de 13,68% par l’AMO et 29,92% par l’AMC, soit seulement deux fois plus. Les restes à charges sont très différents (respectivement 27, 96% pour l’optique et 56,

22% pour l’audioprothèse).

 

L’audioprothèse : « une priorité de santé publique » d’après la Cour des Comptes

 

_ L’UNSAF se félicite que la Cour des Comptes reconnaisse pleinement l’audioprothèse comme « une priorité de santé publique »3.

 

_ Au-delà de l’inconfort quotidien, la perte auditive accroît les risques de démence chez les personnes âgées et accélère le déclin cognitif. L’impact en termes de santé public est réel et ne peut que s’accentuer avec le vieillissement annoncé de la population.

 

Des recommandations en ligne avec les propositions de l’UNSAF

_ La Cour des Comptes recommande4 de rendre les contrats responsables plus exigeants et sélectifs en fixant des plafonds aux dépenses prises en charge de l’audioprothèse, ce qui s’inscrit pleinement dans le souhait de l’UNSAF. Elle propose en effet aux pouvoirs publics de mettre en place des tarifs négociés accessibles au plus grand nombre.

 

_ Une offre de qualité à prix fixe pourrait être proposée à côté des prix libres. Un consensus devra s’établir entre les prix planchers de certains réseaux (700€) et le prix moyen du marché (1535€).

 

_ L’UNSAF promeut également un tarif « social » pour les bénéficiaires de la CMU-C, avec une revalorisation à 850€ par appareil. Par ailleurs, le syndicat a aussi proposé une opposabilité de ce tarif pour les bénéficiaires de l’Aide à l'acquisition d'une couverture maladie complémentaire (ACS).

_ Le rapport met en avant5 la nécessite d’encadrer plus strictement les réseaux de soins par un cahier des charges commun.

 

_ Dans la suite des débats afférents à la proposition de Loi Leroux, relative aux réseaux de soins, l’UNSAF demande un conventionnement national avec l’Assurance Maladie et l’UNOCAM pour la prise en charge de l’audioprothèse et des prestations compétentes qui l’accompagnent.

 

Le Syndicat National des Audioprothésistes - UNSAF, un acteur clé au service des malentendants

 

_ Issu de la fusion des trois syndicats historiques, l’UNSAF représente depuis 1985 les audioprothésistes. Il est présidé depuis Juin 2012 par Luis Godinho.

 

_ Avec 2 625 audioprothésistes et 519 994 appareils vendus en 2012, l’audioprothèse est un secteur clé. 6,3 millions de personnes sont atteintes d’une déficience auditive en France, soit près de 10% de la population.

_ Le Syndicat national des audioprothésistes - UNSAF représente la profession auprès des instances nationales en charge de la santé et siège notamment au sein de l’Union nationale des professionnels de santé (UNPS) et du Haut conseil des professions paramédicales (HCPP).

 

 
Contact : Luis Godinho, Président de l’UNSAF l.godinho@unsaf.org 01 43 22 38 40 / 06 88 88 07 83
3 Rapport sur l’Application des Lois de Financement de la Sécurité Sociale de la Cour des Comptes, Septembre 2013, p 594
4 Recommandation 59
5 Recommandation 60