Nora ANSELL-SALLES

mardi 4 septembre 2012

« Assurance santé 2012-20117: quelle nouvelle place pour les complémentaires »

La 10 ème édition des rencontres de l'assurance placée sous le haut patronage  du Ministère des Affaires sociales et de la Santé,se déroulera le 13 novembre prochain au Pavillon d’Armenonville à Paris  avec la participation de Serge Brichet  Pdt  de la MGEFI ; Pierre François DG Swisslife Prévoyance et santé ; Catherine Kerrével DG La Banque postale Assurance Santé ; Michel Regereau Pdt CNAM.
Désengagements de la Sécurité sociale, dépassements d’honoraires, frais de gestion… la santé fait la Une de l’actualité. Dans la perspective d’une réforme en profondeur du système de santé, les mesures prévues dans le PLFSS 2013 - afin notamment de limiter la hausse des dépenses d’assurance maladie - devraient redéfinir une nouvelle fois le périmètre d’actions des complémentaires.

L’amélioration de l’accès au soin des plus défavorisés est l’autre enjeu majeur du moment. Pour faire face au renoncement au soin et au phénomène – encore limité – de désassurance, les réflexions sur la création d’offres dites « économiques » se multiplient. Ainsi, sur un marché de plus
en plus concurrentiel, faut-il privilégier le low cost ou se différencier par l’innovation ?

• Articulation RO-RC, dépassements d’honoraires, hausse des taxes…
quelles réponses des complémentaires

• Low cost ou différenciation : quelle stratégie choisir

• Hôpital / optique / dentaire : comment faire face à la progression des dépenses

Pour en débattre et célébrer les 10 ans de sa conférence ASSURANCE SANTÉ, L’Argus de l’assurance donne rendez-vous à Paris le 13 novembre 2012 ! Une édition événement à ne pas manquer, pendant laquelle organisateurs et  intervenants reviendrons, sur les évolutions du secteur ces dix dernières années.


Agenda :

Afin de maîtriser toute l’actualité du secteur, l'Argus de l'assurance propose également  deux sessions de formation :

Le 12 novembre, « Réseau de prestataires en santé : mettre en place, animer et faire vivre votre réseau au quotidien » ;

Les 14 & 15 novembre, « Assurance complémentaire santé : quelles conséquences de l’actualité sur la gestion et la création de vos produits »

Programme complet et inscriptions : http://evenements.infopro.fr/argus/ Contact : Lamina Allliat : lalilat@infopro.fr  Tél :  01 77 92 99 06
Contact presse  Serge Brichet  : Nora Ansell-Salles : nansellsalles@mgefi.fr  Tél : 06 70 74 15 42
Un compte-rendu des travaux paraîtra dans un prochain numéro de l'Argus de Assurances.

lundi 3 septembre 2012

Médecins généralistes et pharmaciens : développer les génériques en respectant chaque professionnel

Notre pays qui affronte de graves difficultés économiques a choisi de développer les médicaments génériques. Ce choix, inscrit dans la loi, permet de dégager des marges de manœuvre indispensables à la rénovation de notre système de santé.

En cette fin du mois d'août, cinq semaines seulement après la mise en place par l'Assurance–Maladie du contrat tiers - payant contre génériques, le taux de substitution moyen dépasse 78 % et le taux de pénétration des génériques progresse de 7 points, soit la moitié de l’objectif fixé à 85 %.
Ce contrat produit ses effets mais médecins et pharmaciens doivent pouvoir travailler sereinement :
-          Les généralistes ne veulent pas que leurs patients reviennent leur demander de modifier leur prescription sur proposition de leur pharmacien.
-          Les pharmaciens ne peuvent délivrer les médicaments génériques souhaités que si le médecin prescrit dans le répertoire des génériques.
Médecins et pharmaciens veulent régler ces difficultés pour améliorer un dispositif qui doit garantir au patient la qualité des soins en maintenant un haut niveau de remboursement.
Médecins et pharmaciens réaffirment en conséquence que :
-          Chaque fois qu’elle est possible, conformément à la réglementation, la prescription par le médecin se fait dans le répertoire des génériques et en DCI.
-          En aucun cas le pharmacien ne doit renvoyer des patients vers le médecin pour une demande de mention non substituable, celle-ci étant strictement encadrée par la réglementation, de la seule initiative du prescripteur, et doit rester l’exception.
Les pharmaciens dispensent les médicaments génériques en facilitant la compréhension des patients sur leur traitement et en évitant les changements de marques pour les personnes âgées.
Cette dynamique sera renforcée par un accord conventionnel tripartite entre syndicats de médecins et de pharmaciens et Assurance-Maladie.
Ce premier accord entre nos deux professions sera relayé par des réunions locales pour conforter ce mécanisme, communiquer auprès des patients et renforcer ainsi la coopération entre professionnels de santé de proximité.

Octobre rose

L’institut National du Cancer (INCa), partenaire de la Mutualité Française, mène comme chaque année
en octobre une vaste campagne de mobilisation « Octobre rose», pour sensibiliser les femmes
de 50 à 74 ans à l’importance du dépistage : "A partir de 50 ans, la mammographie, c’est tous les
deux ans. Participez au dépistage organisé du cancer du sein."

Cancer du sein : une campagne d’information pour le dépistage

C'est à lire !

« Mixité sociale et progrès humain - Au centre, la personne   de Serge Dalla Piazza - Harmatheque

Cet ouvrage aborde la question de la vie sociale, qui consiste à attribuer des espaces à des activités et à des populations, en montrant que la variété, la diversité, le mélange, la mixité peuvent devenir des principes organisateurs d'une certaine "urbanité" : être urbain, afficher une certaine courtoisie, une capacité à rendre service, coopérer ; autant d'éléments qui permettent d'établir des relations sociales et un bien-vivre ensemble. Toute société est mixte par définition, les frottements entre les différents groupes apportent toujours d'énormes richesses.

C'est à lire !

« Lire la musique en un clin d’œil » Alain Stoffen éditeur

« Lire la musique en un clin d’œil » est bien plus qu’une simple méthode pour apprendre à lire les notes. C’est une aventure passionnante à la découverte de l’écriture musicale telle que vous ne l’avez jamais connue auparavant
Une méthode qui donne le "la" et sonne le glas du solfège rébarbatif !
Solfège, vous avez dit solfège ? Dans l’esprit de bon nombre d’apprentis musiciens, la poésie de ce doux vocable s’arrête aux rimes de « galère » et de « misère » ! Et pourtant, lire une partition sans trébucher à chaque mesure n’est pas une utopie. Alors, si vous vous y remettiez, cette fois-ci, le cœur léger et en retirant de l’exercice un vrai plaisir. C’est le défi que vous invite à relever Alain Stoffen, auteur d’une méthode inédite et innovante : « Lire la musique en un clin d’œil ». Fort d’une expérience de plus de 25 ans dans le domaine de la pédagogie musicale, ce professeur de piano vient en effet de publier un ouvrage dans lequel il réinvente l’apprentissage du solfège – un concept d’initiation à la lecture des notes qui va littéralement en révolutionner l’approche.
Déchiffrer les notes en découvrant la « pierre de Rosette » du solfège…
Dans une première partie, et ce grâce à une pédagogie vivante, innovante, Alain Stoffen vous embarque à la manière d’un conteur dans un voyage captivant à la recherche de l’origine de l’écriture musicale, afin de percer les secrets bien gardés du solfège. Une fois ces secrets dévoilés, vous serez enfin en possession des bonnes clés qui transformeront, comme par enchantement, l’apprentissage des notes, bien trop souvent vécu comme rébarbatif et fastidieux, en un sujet facilement accessible et source de plaisir.
Dans la deuxième partie du livre, vous allez pouvoir apprivoiser pas à pas et avec grande facilité ce bataillon de notes qui semblait jusque-là indomptable, sans plus jamais vous empêtrer dans les lignes et les interlignes de la portée. Un véritable jeu d’enfant.
Pratiqués en lecture accompagnée pour les plus jeunes (-10/12ans), en autodidacte pour les plus volontaires ou sous la direction d’un professeur de musique, cinq à dix minutes d’exercices quotidiens suffiront alors pour, qu’enfin, les partitions ne soient plus des murs, mais des portes grandes ouvertes sur la musique que vous avez toujours rêvé de jouer.
Conçu initialement dans le cadre de l’apprentissage du piano, cette méthode s’adresse à tous les apprentis musiciens, quel que soit l’instrument pratiqué (instruments notés en clé de sol et clé de fa 4e ligne).

2 évènements presse à noter dans vos agendas

Conférence de presse de rentrée
« La qualité au cœur de la régulation et des parcours de soins
:  la HAS présente un état d'avancement de ses travaux  »
mardi 18 septembre à 8h45
à l'hôtel Intercontinental - 2 rue Scribe 75009 Paris


Petit-déjeuner de presse
« Troubles du sommeil : stop à la prescription systématique de somnifères chez les personnes âgées »
mardi 25 septembre à 8h45
à la maison des Centraliens - 8 rue Goujon 75008 PARIS


En savoir plus : www.has-sante.fr

Consommation d’antidépresseurs et risque d’accident de la route :

Une vigilance particulière est requise lors de l’initiation ou de la modification du traitement

Un nouveau volet de l’étude CESIR-A, évaluant l’impact de la consommation de médicaments sur le risque d’accident de la route, vient d’être publié dans Journal of Clinical Psychiatry.1 Des analyses récentes apportent un éclairage sur la question des antidépresseurs et montrent qu’une attention toute particulière doit être portée aux périodes d’initiation ou de modification du traitement. Celles-ci sont en effet associées à une vulnérabilité accrue des patients conducteurs.

Ces travaux, coordonnés par l’équipe INSERM « Prévention et Prise en Charge des Traumatismes », s’inscrivent dans le cadre des activités de surveillance, d’évaluation et d’information sur les risques liés à l’utilisation de produits de santé de l’ANSM. Ils permettent de préciser les messages de prévention tels que ceux présents sur les boîtes de médicaments et signalés par des pictogrammes.

 Afin d’évaluer l’impact de la consommation de médicaments sur le risque de survenue d’accidents de la circulation, l’étude CESIR-A met en regard les données de remboursement des médicaments de l’Assurance Maladie et les données relatives aux accidents recueillies par les forces de l’Ordre. Cet observatoire épidémiologique de grande envergure est le fruit d’une collaboration entre les principaux acteurs institutionnels concernés : l’Agence Nationale de Sécurité du Médicament et des produits de santé (ANSM), l’Institut national de la santé et la recherche médicale (INSERM), la Caisse Nationale d’Assurance Maladie des Travailleurs Salariés (CNAMTS) et l’Institut français des sciences et technologies des transports, de l'aménagement et des réseaux (IFSTTAR). Les résultats de cette étude portent déjà sur plus de 70 000 conducteurs, chacun impliqué dans un accident survenu entre 2005 et 2008.

Les premières analyses avaient mis en évidence la pertinence du système d’information des usagers sous forme de trois pictogrammes de couleurs différentes apposés sur le conditionnement des médicaments présentant un risque potentiel. Elles démontraient notamment que la prise de médicaments comportant un pictogramme de niveau 2 ou de niveau 3 augmente le risque d’accident et que celui-ci est accru avec le nombre de médicaments potentiellement dangereux consommés. L’étude avait aussi permis d’estimer à près de 3 % la proportion d’accidents attribuables à une consommation de médicaments.2

Si diverses études expérimentales chez des volontaires sains ont bien établi une altération des capacités de conduite sous certains traitements antidépresseurs, les résultats des études épidémiologiques étaient, jusqu’à présent, peu probants. C’est la raison pour laquelle de nouvelles analyses des données de l’étude CESIR-A ont été menées.

Leurs résultats montrent que :
- la prise d’antidépresseurs entraîne une augmentation significative du risque d’être responsable d’un accident de la route ;
- ce risque est accru à certaines étapes clés du traitement, telles que les périodes d’initiation ou de modification du traitement (changement de posologie, de molécule...).

Les patients doivent donc être informés du risque que présente cette classe de médicaments sur leurs capacités de conduite, notamment lorsque le traitement est initié ou modifié. Le pictogramme orange, présent en France sur la boîte de tous les médicaments antidépresseurs, participe à la mise en garde des usagers et devrait favoriser le dialogue avec les professionnels de santé, que ce soit au moment de la prescription, de l’administration ou de la délivrance.


1 Orriols L, Queinec R, Philip P et al. Risk of Injurious Road Traffic Crash after Prescription of Antidepressants. J Clin Psychiatry 2012; 73(8):1088-1094.
2 Orriols L, Delorme B, Gadegbeku B et al. Prescription Medicines and the Risk of Road Traffic Crashes: A French Registry-Based Study. PLoS Med 2010; 7(11): e1000366. doi:10.1371/journal.pmed.1000366.

Un défi pour les patients, un défi de santé publique :

Mardi 13 novembre 2012 de 9h à 13h, au Sénat

 « BPCO, une épidémie moderne. Un défi pour les patients, un défi de santé publique »,

tel est le nouveau colloque organisée par l’Association BPCO, présidée par le docteur Yves Grillet.

En France, la BPCO touche 3 à 4 millions de personnes, soit 6 à 8 % de la population adulte. C’est la 3e cause de mortalité en France, beaucoup de souffrance et un grand handicap pour les personnes atteintes. La BPCO est devenue ainsi une des pathologies chroniques qui, depuis quelques années,  conduit nos décideurs à repenser le modèle de prise en charge et l’organisation des soins.

Le colloque permettra de faire un bilan 7 ans après le plan national BPCO. Il ouvrira le débat sur les grands sujets d’actualité : l’éducation thérapeutique, le parcours de soins, la pertinence de la prise en charge, le rôle des ARS dans la prise en charge de la maladie, les positionnements de la CNAM et des mutuelles sur ce même sujet.
Il permettra enfin de confronter le parcours de soin à l’épreuve du terrain, grâce à une table ronde réunissant l’ensemble des acteurs terrain, au centre desquels les patients.
Le programme détaillé vous sera envoyé très prochainement.

VACANCIEL: réductions 8-15% + offres 1ères minutes- Hiver 2013

Bonne nouvelle si vous êtes adhérents à la MGEFI Vous trouverez  prochainement sur la page Actu  l’intranet de votre mutuelle le tableau de réductions hiver 2013, de 8 à 15%, dont  vous pouvez peuvent bénéficier tout au long de cette saison.
L’ouverture des ventes hiver au grand public est fixée le 3/9/12.

Ÿ Comme l’an dernier, vous  pouvez profiter de offres premières minutes pour la saison hiver 2013, soit jusqu’à 250€ de réduction sur leurs vacances à la neige : voir détails de l’offre sur la page Actu  du site intranet  MGEFI.