Nora ANSELL-SALLES

jeudi 9 janvier 2014

La Fondation de l’Académie de médecine reconnue d’utilité publique

NOUVEAU Par décret du 23 décembre 2013 paru au JO du 26 décembre, la Fondation de l’Académie de médecine a été reconnue d’utilité publique
et ses statuts approuvés par le Conseil d’État

 L’objet de cette Fondation est d’aider à la diffusion de la médecine Française à l’étranger. Juridiquement distincte de l’Académie, elle a sa propre gouvernance et son propre budget, même si ses liens avec l’Académie demeurent étroits par la présence de plusieurs académiciens dans son Conseil d’administration.

Elle organisera son premier événement à Rio de Janeiro, les 24 et 25 avril prochains, sous la forme d’une réunion commune avec l’Académie nationale de médecine et l’Académie de médecine du Brésil, sur trois thèmes d’actualité : les troubles psychiques à l’adolescence, la chirurgie»robotisée» et l’obésité.

MINE D'INFOS: Laurence Tiennot invitée du café nile le 15 janvi...

MINE D'INFOS: Laurence Tiennot invitée du café nile le 15 janvi...: Les associations de malades présentent aujourd’hui de nouvelles cordes à leurs arcs. Après le mouvement des années SIDA qui a fait évolu...

Laurence Tiennot invitée du café nile le 15 janvier de 8h30 à 10h « Les nouvelles missions des associations de patients : entre progrès et innovation »


Les associations de malades présentent aujourd’hui de nouvelles cordes à leurs arcs. Après le mouvement des années SIDA qui a fait évoluer les associations de malades au rang de parties prenantes des décisions de politiques de santé, certaines associations, toujours innovantes, diversifient leur rôle pour aller jusqu’à devenir de véritables acteurs du système de santé et ce sur tous les plans : politique, social, scientifique et industriel.

 

Au premier rang de ces associations, l’Association Française contre les Myopathies (AFM-Téléthon) a su mettre à profit les moyens apportés par le Téléthon pour répondre au mieux aux attentes et aux besoins des malades et des familles. Il y a plus de 25 ans, à la suite du premier Téléthon, l’AFM-Téléthon se lance dans la création d’un métier nouveau : le technicien d’insertion. Son rôle ? Accompagner le malade et sa famille dans la construction d’un parcours de santé et les orienter vers les interlocuteurs et les structures sanitaires ou sociales adaptées. « C’est une interface entre le malade et le système ». Aujourd’hui la généralisation de ce modèle en un Référent Parcours de Santé (RPS) est à l’étude.

 

Autre innovation de taille, si les associations de patients travaillent de plus en plus avec l’industrie pour mieux répondre aux attentes des malades, l’AFM-Téléthon est passée d’association de soutien et de promotion de la recherche à véritable acteur au travers du projet Généthon Bioprod. Faute de réponse industrielle satisfaisante, l’AFM-Téléthon a su évoluer en créant ses propres laboratoires et des solutions thérapeutiques innovantes.
 
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Laurence Tiennot-Herment, Présidente de l’AFM-Téléthon viendra en

 débattre  au café nile le 15 janvier, de 8h30 à 10h au Sir Winston (5 rue de Presbourg 75116 Paris), sur le thème :

 

« Les nouvelles missions des associations de patients : entre progrès et innovation, l’exemple de l’AFM-Téléthon»

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mercredi 8 janvier 2014

MINE D'INFOS: Etat des lieux en 2013 de la consommation des benz...

MINE D'INFOS: Etat des lieux en 2013 de la consommation des benz...: L’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) rend public un rapport faisant un état des lieux sur la con...

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MINE D'INFOS: Etat des lieux en 2013 de la consommation des benz...: L’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) rend public un rapport faisant un état des lieux sur la con...

Etat des lieux en 2013 de la consommation des benzodiazépines en France


L’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) rend public un rapport faisant un état des lieux sur la consommation de benzodiazépines. Ce rapport est une actualisation du rapport précédent publié en janvier 2012.

 

L’ensemble de ces nouvelles données confirment en particulier la reprise de la consommation de benzodiazépines anxiolytiques et hypnotiques en lien avec une prescription importante de ces molécules et pour une durée souvent trop longue.

 

En conséquence, un nouveau plan d’actions va être proposé par les autorités sanitaires courant 2014 pour mieux encadrer ces prescriptions de benzodiazépines et mieux informer professionnels de santé et patients sur leurs risques afin de prévenir la banalisation de leur recours.

 

Les benzodiazépines sont des molécules qui agissent sur le système nerveux central et qui possèdent des propriétés anxiolytiques, hypnotiques, myorelaxantes et anticonvulsivantes. En 2012, 22 benzodiazépines ou apparentées[1] étaient commercialisées en France. Entre 2012 et 2013, trois benzodiazépines ont fait l’objet de mesures particulières : le clonazépam, pour lequel des conditions d’accès restreintes ont été mises en place en France, le flunitrazépam qui a été retiré du marché français pour des raisons commerciales, le tétrazépam dont la réévaluation du rapport bénéfice/risque initié par la France a abouti à son retrait du marché en Europe en juillet.

 

De nouvelles données présentées dans ce rapport confirment la reprise de la consommation globale de benzodiazépines initiée depuis 2010. Cette reprise est sous tendue par la progression de la consommation d’anxiolytiques et d’hypnotiques, malgré la baisse importante de la consommation du tétrazépam qui est retiré du marché depuis[2] et du clonazépam (-70 % entre 2011 et 2012)[3].

 

Les principaux résultats montrent que :

·         131 millions de boîtes de médicaments contenant des benzodiazépines ou apparentées ont été vendues en France en 2012 (dont 53,2 % d’anxiolytiques et 40,5 % d’hypnotiques[4]). Ceci représente près de 4 % de la consommation totale de médicaments en 2012.

·         Environ 11,5 millions de français ont consommé au moins une fois une benzodiazépine en France en 2012 (7 millions une benzodiazépine anxiolytique, 4,2 millions une benzodiazépine hypnotique et 0,3 millions du clonazépam).

·         22,2 % des utilisateurs consomment 2 benzodiazépines simultanément ou non et 0,7 % en consomment 3.

·         L’alprazolam devient en 2012 la molécule la plus consommée suivie par le zolpidem et le bromazépam[5].

·         Les consommateurs de benzodiazépines âgés en moyenne de 56 ans sont principalement des femmes pour près des 2/3 d’entre eux. Un tiers des femmes de plus de 65 ans consomment une benzodiazépine anxiolytique et près d’une sur cinq (18 %) une benzodiazépine hypnotique.

·         Les principaux prescripteurs de benzodiazépines anxiolytiques et hypnotiques sont des médecins libéraux (90 %) parmi lesquels les médecins généralistes prescrivent près de 90 % des benzodiazépines anxiolytiques et hypnotiques.

·         Les temps d’exposition aux benzodiazépines sont parfois très supérieurs aux recommandations de l’autorisation de mise sur le marché (AMM) avec une utilisation annuelle de 4 à 5 mois pour les molécules hypnotiques et anxiolytiques. A noter qu’une proportion importante de patients les utilise en continu sur plusieurs années.

·         La consommation des benzodiazépines expose à certains risques bien connus en particulier neuro psychiatriques, ainsi que des risques d’abus et de pharmacodépendance notamment un phénomène de tolérance et de sevrage à l’arrêt.

·         Les benzodiazépines accroissent également de manière significative le risque d’accidents de la route.

 

Chez le sujet âgé, la consommation de benzodiazépines peut favoriser les chutes et perturber la mémoire.
 

Enfin, certaines études récentes font état du lien potentiel entre ces substances et la survenue d’une démence.

 

Afin de limiter la consommation et les risques des benzodiazépines, les autorités sanitaires françaises ont mis en place depuis 20 ans un certain nombre d’actions sur le plan réglementaire mais aussi en termes d’information et de communication. Devant le constat d’une consommation toujours très importante de benzodiazépines, d’une large prescription en particulier pour des durées trop longues et de la présence de risques liés à leur utilisation, les autorités sanitaires dont l’ANSM souhaitent mettre en place un nouveau plan d’actions. A cette fin, les professionnels de santé, médecins prescripteurs et pharmaciens, seront consultés et impliqués directement dans la mise en place de mesures qui devraient survenir dans le courant de l’année 2014.

 

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