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MINE D'INFOS/ Actualités en libre partage. Ce blog vous offre outre des Infos: protection sociale, culture etc. des interviews esclusives [libre de droits sous réserve de les sourcer. de sourcer le blog]. La créatrice du blog [ex. Chef de service MGEFI, passionnée d'Afrique & RS] est journaliste membre du réseau mutualiste MutElles; SEE; & ADOM. ✍️Proposer un sujet à la rédaction : pressentinelle2@gmail.com
dimanche 30 mai 2021
Fête des mères
samedi 29 mai 2021
Choisir sa mort : le regard de Pr Guy Vallancien
Le Point
Existe-t-il une bonne façon de mourir ? Le débat fait rage, mais il est influencé par des considérations religieuses, morales et scientifiques.
Le « droit de mourir » dans la dignité : un débat récurent en Occident. © SANDRINE MARTY / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP
Par Guy Vallancien (*)
Publié le 14/05/2021 à 07h18
On ne choisit pas de naître, mais on peut décider en toute lucidité de choisir quand et comment quitter le monde. C'est là sans doute notre seule vraie liberté, disparaître lorsqu'on pense avoir fait son temps avant d'en subir les outrages au travers de la déchéance psychologique et intellectuelle d'une maladie neurodégénérative destructrice d'être. Le sujet reste tabou en France et les autorités laïques et religieuses sont particulièrement frileuses, ne désirant pas ouvrir le vrai débat concernant le choix de mourir.
Le Pr Axel Khan mis en examen pour diffamation
"A ce propos, j'ai reçu ma mise en examen pour diffamation d'Alexandra Henrion-Caude", annonce, sur un ton léger, le Pr Axel Kahn sur Twitter samedi 22 mai. La raison ? Le cancérologue explique "avoir tenté d'expliquer l'incroyable dérive d'une chercheuse jadis de qualité par une logique intégriste puis sectaire". Le Pr Axel Kahn avait notamment été interviewé par LCI en octobre dernier sur celle qui a été sa thésarde. Il avait déploré "l'évolution" d'une "chercheuse de grande qualité, très travailleuse", qui s'est illustrée depuis le début de la crise du Covid par ses déclarations "pas tellement différentes des pires positions complotistes".
Ancienne chercheuse à l'Inserm, Alexandra Henrion-Caude est désormais une figure des anti-masque et anti-vaccin. Elle est intervenue dans le documentaire complotiste Hold up et les vidéos de certaines de ses interventions sur les réseaux sociaux et sur Youtube cumulent des milliers, voire des millions de vues. La chercheuse s'est notamment étonnée de la longueur des écouvillons utilisés pour les tests PCR, pensée selon elle pour atteindre "la plaque cribiforme", "un lieu qui permettrait de passer des nanoparticules, des nouveaux modes de thérapie directement au niveau du cerveau".
Malade, le Pr Axel Kahn se met en retrait de la Ligue contre le cancer
Quelques jours après s'être retiré de la présidence de la Ligue contre le cancer, le Pr Axel Kahn, atteint d'un cancer en phase terminale, a accueilli cette poursuite judiciaire avec humour. "Chouette, une ultime bonne action avant de mourir. Gratuite, en plus", a-t-il déclaré sur Twitter.
jeudi 27 mai 2021
Agenda ADOM - Mutualité : Prochaine webinaire le 3 juin 9h00
mardi 25 mai 2021
Sortie livre : le crépuscule du récit révolutionnaire, un regard sur les tourments du débat politique français de la crise des gilets jaunes à celle du coronavirus
Tourmentée, la France s'interroge. Emmanuel Macron serait-il un président inadéquat, comme ses prédécesseurs ?
Au vu des violences qui ont marqué la longue séquence des gilets jaunes, faut-il penser à le remplacer ?
Les batailles incessantes durant la pandémie montrent-elles que le pays a besoin d'une nouvelle rupture ?
En réalité, et c'est la thèse défendue par François Cherix dans Le crépuscule révolutionnaire, la France, ses médias et ses acteurs politiques baignent dans un récit révolutionnaire qui les enferme dans une indignation permanente contre le pouvoir quel qu'il soit.
Fruit d'une lecture mythifiée de l'histoire, ce narratif souterrain idéalisant les barricades génère des réflexes politiques stériles et entretient un climat d'affrontement.
Iconoclaste, cet essai interroge les narrations qui parfois se figent, se raidissent et finissent par paralyser les affaires publiques. Novateur, il tente d'imaginer des récits français et européens valorisant une citoyenneté porteuse de libertés individuelles, mais aussi de responsabilités communes et fécondes.
Contact :
Delphine Cajeux - dcajeux@slatkine.com - 0041 22 960 95 46
Pour en savoir plus
Découvrir le livre : https://www.slatkine.com/fr/
Contact :
Delphine Cajeux
Lire le communiqué de presse sur Internet
Entraînement ARGOAT : Un programme de 54 heures pour maîtriser la gestion de crise
Leurs planifications et leurs finances ont été mises à rude épreuve ; leurs certitudes ont été fragilisées ; leurs visions stratégiques mises à mal, et les femmes et les hommes qui constituent leur richesse humaine, ont souffert et souffrent encore, désorientés par cette tempête.
Les crises ne sont pas que sanitaires. Un incendie, un décès, des tempêtes violentes, des sécheresses, des ruptures d'approvisionnements, etc. Elles arrivent souvent à l'improviste et focalisent toujours toutes nos énergies.
En réponse à cette problématique, le Campus Le Keréden, Organisme de formation, et la société Leadership expérience ont mis en commun leurs expertises pour concevoir un parcours innovant et singulier de 54 heures pour maîtriser la gestion de crise : L'Entraînement ARGOAT.
Ce nouveau concept est la transposition des précieux savoir-faire en matière de gestion de crise des armées françaises et de l'OTAN, au profit des dirigeants et collaborateurs d'entreprises, de collectivités et d'administrations.
Ils pourront ainsi améliorer leur résilience et l'efficacité de leurs organisations, en s'immergeant pendant 54 heures continues dans les arcanes de la gestion de crise.
C'est effectivement au coeur de la Bretagne à Locarn, au sein du confortable et récemment rénové Breizh Ecolodge hôtel Le Keréden, que les trois premières sessions de L'Entraînement ARGOAT se dérouleront du 16 au 18 juin, du 25 au 27 août et du 15 au 17 septembre 2021.
Contact :
Benjamin Serpe - benjamin.serpe@leadxp.fr - 0678905247.
Pour en savoir plus :
Campus Le Keréden : https://www.lekereden.bzh/
Breizh Ecolodge hôtel : https://ecolodge.lekereden.
Site internet Leadership expérience : https://leadxp.fr/
Lire le communiqué de presse sur Internet
Vasco Translator M3 : le nouveau traducteur vocal qui traduit plus de 70 langues
Cette société européenne a développé toute une gamme de traducteurs afin de permettre aux gens de pouvoir comprendre et de se faire comprendre face à une personne qui ne parle pas la même langue.
Aujourd'hui, Vasco Electronics a lancé fin 2020 un nouveau traducteur sur le marché : le Vasco Translator M3.
Révolutionnaire par sa taille, grâce à son format de poche, et par ses multiples fonctionnalités, il permet de traduire et parler en plus de 70 langues.
Cela en fait le compagnon idéal des collaborateurs d'entreprises dans le cadre de voyages d'affaires, d'entretiens en présentiel, de visioconférences et de rendez-vous téléphoniques.
Contact :
Karim Bensaid - k.bensaid@vasco-electronics.
Pour en savoir plus
Site web Vasco Electronics : https://vasco-electronics.fr/
Page web Traducteur électronique : https://vasco-electronics.fr/
Page web Vasco Translator M3 : https://vasco-electronics.fr/
Facebook : https://www.facebook.com/
Instagram : https://www.instagram.com/
LinkedIn : https://www.linkedin.com/
Lire le communiqué de presse
lundi 24 mai 2021
Miroir social : miroir de société...
Présentation Miroir social pour Mines
d'Infos
par Jacky Lesueur responsable des
partenariats Miroir Social (*)
Pouvez vous en qq mots nous présenter
Miroir Social, et son approche du traitement de
l'actualité sociale?
Miroir Social est un site
d'information affilié au SPIIL (syndicat de la presse indépendante
d'information en ligne) qui a vu le jour
en 2007 et qui s'est développé avec le soutien de plusieurs acteurs de l'ESS
sur la base d'une approche éditoriale "double face " :
●
participatif , pour permettre à l'ensemble des
membres de publier gratuitement des informations dans toute leur
diversité.
●
journalistique, pour développer des contenus
complémentaires sur abonnement
En termes
d'informations, quels sont les principaux sujets traités ?
Les actualités publiées par ses membres et
les contenus éditoriaux de ses
journalistes reposent sur un réseau d'échange qui compte plus de 14.000 membres
de tous les horizons. (Représentants des directions des ressources humaines,
des Institutions de prévoyance, du monde mutualiste ou associatif, élus des institutions représentatives du
personnel, responsables syndicaux,
cabinets de conseil , services juridiques et bien d’autres sont en fait les rédacteurs des actualités du Miroir
Social)
L'éventail des sujets ainsi
abordés dans ce lieu d'échanges important
est donc très large : les conditions de travail, la
protection sociale sous ses différents aspects , les rémunérations , l'égalité
professionnelle, le paritarisme, la formation professionnelle , l 'emploi, l'hygiène et la sécurité, la
prévention,. ..
L'idée étant de pouvoir
constituer une banque de données significative pour ses membres et mettre en
relation directe l’ensemble des acteurs du dialogue social.
C’est ainsi le sens des rencontres organisées par le média
sous la forme de petits déjeuner (le Café social) avant la pandémie et en ligne
depuis. Les sujets ? Nous nous efforçons de proposer des thèmes raccordés aux
problématiques qui remontent des publications des membres et de notre travail
de veille journalistique.
Vous pouvez regardez les rediffusion de nos 23 derniers directs sur ce lien
https://app.livestorm.co/miroirsocial
Quel est le profil actuellement de votre réseau et le public
concerné?
Sur les 14.000 membres du média:
●
42
% représentent le personnel
●
35
% représentent les directions
●
23
% représentent des intervenants externe
Miroir Social propose des
services d’accompagnement éditoriaux aux entreprises qui recherchent un regard
distancié pour produire une information structurée qui intègre des objectifs de
communication.
(*) pour en savoir plus :
vendredi 21 mai 2021
La Mutualité organise sa gouvernance
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Restitution des oeuvres d'art à l'Afrique : le professeur Pierre Kipré met les points sur les "i"
Suite à la publication de l'article
"Faut-il rendre les oeuvres d'art à l'Afrique ?"
https://pressentinelle2.blogspot.com/2021/04/faut-il-rendre-les-oeuvres-dart-lafrique.html
Le professeur Pierre Kipré a accepté de nous donner sa position sur
la question de la restitution des
biens culturels africains
De quels biens s’agit-il ? Il s’agit de biens
culturels de nature diverse. Il y a des objets pris aux populations africaines
vaincues pendant la conquête coloniale. Il y a ceux « achetés » à vil
prix pendant la colonisation, dans les villages, par les administrateurs
et affairistes ou explorateurs ou ethnologues coloniaux. Il y a enfin les vols
commis dans les musées africains lors de troubles internes (ou guerres civiles)
depuis les indépendances africaines. Tous ces objets sont des biens culturels
qui n’ont pas, dans nos sociétés africaines, la destination purement artistique
que nous connaissons aujourd’hui, mais une utilité politique et spirituelle,
religieuse ou simplement usuelle, même si leur composition est toujours
artistique. Elles sont le produit d’une sensibilité collective et n’ont pas de
signature individuelle. Nous avons donc affaire à un art collectif de nature
différente de ce qu’est l’objet d’art en Occident et dans l’Afrique
contemporaine.
Quel est l’objet de ces demandes de restitution ?
La position de certains gouvernements et d’une partie des classes moyennes
africaines d’aujourd’hui est celle d’une restitution de nos biens artistiques
au nom d’une identité nationale à laquelle renverraient ces objets. C’est
possible, mais incertain parce qu’il s’agit d’un art collectif, attaché à des
communautés spécifiques et non à toute « la nation » d’ailleurs
encore en construction. Cette position relève souvent d’une opération de
communication politique à destination de citoyens à qui l’on voudrait
servir une sorte de « roman national ».
Il faut, à mon avis, raison gardée ; car, pour
les prises coloniales, il faut comprendre qu’on ne refait pas l’histoire et
l’exercice du « droit de pillage du vainqueur » en cas de guerre est
de toutes les époques, dans tous les peuples de la terre. Si on veut corriger
les épisodes injustes qui caractérisent la prédation coloniale que nos peuples
ont connue, il faut aujourd’hui des actes « symboliques » de
reconnaissance de la prédation coloniale par restitution de quelques œuvres
emblématiques plutôt que de vouloir la restitution de la totalité de ces biens
au nom d’une soi-disant « politique de réparation des préjudices
de la colonisation ». Penser autrement relève plus de la propagande
politique que de la justice vraie. La colonisation a été un tout et nous en
gardons encore des traces, plus visibles encore, dans des domaines essentiels
de notre vie quotidienne.
Pour les autres biens, produits d’actes délictueux et
nombreux dans les collections privées, il est aujourd’hui très difficile et
parfois impossible d’en déterminer le caractère frauduleux. Il faut donc, soit
engager des enquêtes indépendantes pour les qualifier de délictueux soit
investir des sommes considérables pour les racheter aux propriétaires actuels.
Les Etats africains peuvent-ils se lancer dans cette quête pour retrouver leurs
biens ? Je n’en suis pas sûr, car ils ont d’autres urgences.
Alors, il faudrait négocier des accords de partenariat
d’Etat à Etat ou, sous l’égide des Etats où se trouvent ces biens culturels,
des accords entre musées (publics et privés) pour une plus grande circulation
des biens identifiés (expositions conjointes et fréquentes dans les pays
d’origine) pour que les populations d’origine profitent pleinement des œuvres
réalisées par leurs ancêtres, œuvres faisant partie du patrimoine artistique de
l’humanité.
Telle est ma position sur ce sujet sensible pour
certains Africains, hélas.
Propos recueillis par Nora Ansell-Salles auprès du professeur Pierre Kipré
RÉACTIONS DE LECTEURS REÇUS PAR MAIL📧
✒Pour la restitution des œuvres d'art en Afrique pourvu que les Dirigeants africains en préservent la conservation pour les générations à venir.
James Vanga ancien cadre mutualiste ivoirien
✒Bonjour Madame
Je viens de lire l'article et je suis entièrement d'accord avec le Pr Pierre Kipré
Il y'a quelques années, je regardais une émission sur une chaine française anciennement appelée "NT1" et maintenant "TFX"
Dans cette émission intitulée HISTOIRE EXTRAORDINAIRE
Il a été fait référence à deux statuettes qui ont été prise en Côte d'Ivoire précisément à Lakota qui est le département d'où nous sommes originaires
Ces statuettes sont aujourd'hui dans un musée aux USA
Il faut bien que nos objets nous soit restitués
Lucas Atteby juriste ivoirien
✒Je trouve que la réflexion de Pierre Kipré va à l'essentiel.
Des experts pourraient naturellement développer certains points :
- la question de la prescription ;
- l'élargissement aux objets pillés dans d'autres continents ;
- l'examen critique des textes, y compris internationaux, encadrant actuellement la restitution des biens culturels.
Jacqueline C. - France
C'est à lire :