ACTUALITÉS SOCIALES
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MINE D'INFOS/ Actualités en libre partage. Ce blog vous offre outre des Infos: protection sociale, culture etc. des interviews esclusives [libre de droits sous réserve de les sourcer. de sourcer le blog]. La créatrice du blog [ex. Chef de service MGEFI, passionnée d'Afrique & RS] est journaliste membre du réseau mutualiste MutElles; SEE; & ADOM. ✍️Proposer un sujet à la rédaction : pressentinelle2@gmail.com
lundi 13 mars 2023
ENTRETIEN ESCLUSIF avec Éric Chenut président de la Mutualité Française
Né le 16 février 1973 à Nancy, Éric Chenut est le président de la Fédération nationale de la Mutualité Française depuis le 5 octobre 2021. Juriste de formation, il est attaché d’administration de l’État depuis 2002. Mais qui est vraiment Éric Chenut...
Bonjour Éric Chenut, les lecteurs de "Mine d'Infos" vous connaissent en tant que président de la Mutualité Française. Les militants mutualistes suivent le parcours du citoyen engagé que vous êtes depuis des années... mais l'homme public est plus connu que l'homme privé... Si vous deviez faire votre auto portrait...
Bonjour Éric Chenut, les lecteurs de "Mine d'Infos" vous connaissent en tant que président de la Mutualité Française. Les militants mutualistes suivent le parcours du citoyen engagé que vous êtes depuis des années... mais l'homme public est plus connu que l'homme privé... Si vous deviez faire votre auto portrait...
Je me décrirais comme un nancéen (rire), Je tiens à ma région. Je suis animé par l’engagement avec comme fil conducteur l’humanisme, la laïcité et l’émancipation.
J’ajouterai que je suis curieux de tout, volontaire, fidèle et je l’espère avec un peu d’humour.
J’aimerais vous dire aussi que je suis un grand sportif mais je reprends doucement
Vous souvenez-vous de votre 1er acte militant ?
Oui, je me souviens, en CM2, à l’école Clémenceau, où je me suis investi pour participer à une réflexion engagée par le Directeur de l’école sur l’organisation de la demi-pension. Cela m’intéressait de contribuer à la réflexion collective, de m’impliquer pour améliorer le temps de la pause méridienne pour les demi-pensionnaires. J’ai compris plus tard que c’était un acte militant, car je savais que tout ce que nous imaginions ne nous concernerait pas, mas serait utile pour les élèves qui nous succéderaient. Pour autant cela me semblait indispensable de s’y impliquer, cela avait d’ailleurs surpris certains instits que nous ayons cette aspiration de travailler à ce qui nous dépassait d’une certaine façon.
Votre 1er combat personnel ?
Ce fut probablement d’être apprécié et appréhendé à l’aune de ce que je fais, et non de l’image que je peux renvoyer, étant déficient visuel, noir et gay.
Certains veulent nous enfermer dans une case, oubliant que l’on est complexe, multiple, empli de contradictions quelquefois. Je me suis toujours battu pour être libre, libre de mes choix d’études, ne voulant pas me restreindre du fait de mon handicap visuel, être libre dans mes choix ou mes engagements à l’aune de mes valeurs et de mes convictions, et pas forcément là où certains voulaient conditionner ma légitimité.
A qu'elle carrière vous destiniez-vous à 20 ans ?
Je me suis engagé dans les études de droit pour être avocat. Très vite à la fin de ma première année, ayant eu la chance de travailler en job d’été dans un cabinet comme secrétaire administratif, je me suis rendu compte que ce métier ne me correspondrait pas. Pour autant le droit me passionnant dans sa rigueur conceptuelle, dans l’aspiration à la justice que sous-tendait une utilisation volontariste du droit, j’ai décidé de continuer, sans savoir précisément ce que j’en ferai.
A 20 ans, je n’imaginais pas ce que je fais aujourd’hui cela est certain.
A vrai dire j’avais une forme d’insouciance, convaincu que par mon droit je parviendrai à exercer comme juriste au sein de la fonction publique d’état, sinon dans le secteur privé, sans plus de certitude, sinon que le droit conduisait à tout, et à même à ce que l’on n’imaginait pas…
A quelle époque et dans quelle circonstance le militantisme mutualiste a-t-il croisé votre route ?
Mon engagement premier fut syndical, puis politique et associatif.
Je ne connaissais pas l’engagement mutualiste.
A vingt ans, en 1993, à l’occasion d’une action d’information prévention sida, à laquelle mon syndicat s’est associé pour sensibiliser les étudiants, j’ai donné un coup de main et j’ai découvert qu’il y avait des femmes et des hommes élus à la MNEF.
Les sujets sur lesquels ils et elles s’engageaient, le mode d’entreprendre participatif, m’ont immédiatement plu, car très concret, permettant de mettre les mains dans le cambouis, même à l’échelon local.
J’y ai mis un doigt, puis le bras, et j’ai été aspiré par cet engagement, que j’ai poursuivi sous différente forme, dans différentes mutuelles et groupes mutualistes jusqu’à la Mutualité Française aujourd’hui.
Un des éléments qui m’a énormément plu, dès le début c’était que nous pouvions nous retrouver issus d’horizons différents ; je pouvais travailler sur le fonds avec des personnes qui étaient syndicalement engagées dans d’autres organisations que la mienne, et là au sein de la mutuelle, nous parvenions à fabriquer du consensus, à œuvrer ensemble dans l’intérêt des étudiants nous enrichissant les uns les autres.
Cette spécificité de la mutualité comme maison commune me semble être un élément que l’on ne met pas suffisamment en avant, quant à notre contribution à faire société en œuvrant aux communs de notre République.
Je ne connaissais pas l’engagement mutualiste.
A vingt ans, en 1993, à l’occasion d’une action d’information prévention sida, à laquelle mon syndicat s’est associé pour sensibiliser les étudiants, j’ai donné un coup de main et j’ai découvert qu’il y avait des femmes et des hommes élus à la MNEF.
Les sujets sur lesquels ils et elles s’engageaient, le mode d’entreprendre participatif, m’ont immédiatement plu, car très concret, permettant de mettre les mains dans le cambouis, même à l’échelon local.
J’y ai mis un doigt, puis le bras, et j’ai été aspiré par cet engagement, que j’ai poursuivi sous différente forme, dans différentes mutuelles et groupes mutualistes jusqu’à la Mutualité Française aujourd’hui.
Un des éléments qui m’a énormément plu, dès le début c’était que nous pouvions nous retrouver issus d’horizons différents ; je pouvais travailler sur le fonds avec des personnes qui étaient syndicalement engagées dans d’autres organisations que la mienne, et là au sein de la mutuelle, nous parvenions à fabriquer du consensus, à œuvrer ensemble dans l’intérêt des étudiants nous enrichissant les uns les autres.
Cette spécificité de la mutualité comme maison commune me semble être un élément que l’on ne met pas suffisamment en avant, quant à notre contribution à faire société en œuvrant aux communs de notre République.
Par quel chemin détourné, ou pas, devient-on président de la Mutualité ?
Un an avant je n’y avait pas pensé. Si Thierry ne devient pas Président du CESE, la question ne se serait surement pas posée. Au début du printemps 2021, la succession de Thierry commence à être envisagée.
Aussi je m’interroge à savoir si j’en ai les qualités, si j’en ai envie, car je sais la fonction très exigeante et complexe, l’ayant perçu au contact de Jean-Pierre*, Etienne ou Thierry. Je commence alors à consulter, pour savoir si mes pairs estiment que je peux être utile au mouvement.
Vous doutiez-vous, lorsque vous avez succédé à Thierry Beaudet, de l'ampleur de la crise sanitaire française à laquelle vous alliez devoir faire face ?
L’état du système de santé était connu, nous le disions depuis des années. Je me souviens avoir participer avec Etienne Caniard, alors président de la Mutualité Française, à une réunion à Bourges où nous faisions l’analyse commune des enjeux induits par la transition démographique et l’inadéquation de la démographie médicale, de l’organisation des missions des différentes parties prenantes du système de santé pour y faire face.
Le manque d’anticipation des pouvoirs publics est inexplicable, car tout était écrit, décrit.
Je n’ai donc en rien été surpris ; ce qui m’a surpris c’est la vaine tentative de masquer cette réalité en agitant une ambition technocratique, l’étatisation de la protection sociale, avec cette « Grande sécu ». Masquer les insuffisances du système de santé, l’augmentation des déserts médicaux, les délais de prises en charge qui se rallongent pour accéder à certaines spécialités, des dépassements d’honoraires qui s’accroissent… voilà les questions qui nous étaient posées, les inquiétudes exprimées. Or, on a voulu nous faire croire que le problème c’était le fait que des complémentaires santé, en premier lieu desquels les mutuelles, étaient le problème, passant par pertes et profits la création de valeurs des mutuelles au-delà de la redistribution prestataire, par les millions de personnes bénéficiant d’actions de prévention chaque année, celles et ceux accompagnés, parce qu‘orphelin, en situation de handicap ou de dépendance, les millions de personnes bénéficiant des 2930 établissements et services de soins et d’accompagnement mutualistes, en médecine, en chirurgie, en obstétrique, en soins de suites et réadaptation, en santé mentale, à domicile, ou dans les établissements médico-sociaux, accédant à des soins sans reste à charge en centre de santé médicaux ou dentaires, ou bénéficiant de délivrance de biens médicaux…
Je me suis employé depuis lors à expliquer ce que nous étions et faisions afin de contrer ce mutuelle bashing, et les arguments de nos contempteurs bien souvent de très mauvaise foi, qui nous reprochent ce que l’hyper-concurrence qu’ils ont décidée induit.
Mon ambition est avant tout de convaincre l’opinion et les relais d’opinion de l’intérêt de l’action mutualiste en explicitant, en objectivant l’empreinte solidaire, sanitaire et sociale, des mutuelles, des groupements et des unions mutualistes sur tout le territoire, en proximité.
Fervent défenseur de la laïcité, on vous dépeint comme un homme de valeurs, défendant "bec et ongles" les principes de solidarité... on dit de vous vous que vous avez un caractère bien trempé, vous reconnaissez-vous dans ce portrait ?
Si on le dit c’est qu’il y a du vrai !
Oui, j’ai des convictions, je les défends, pour autant celles et ceux qui me connaissent bien, et travaillent avec moi savent aussi que j’écoute, et intègrent les arguments des autres, que j’enrichis mon analyse des apports d’autres. Mais pour cela il faut du répondant et j’aime la confrontation d’idées, je crois en la force de la maïeutique qu’induit la dialectique du débat…
Ensuite la synthèse permettant de rassembler largement est une force, et non un signe de faiblesse.
Le compromis est essentiel en démocratie, en mutualité nous savons le porter comme un vecteur de rassemblement, non pour procrastiner ou remettre au lendemain les décisions qu’il faut prendre en responsabilité, mais dans la nécessité de fédérer le plus largement possible.
Ensuite la synthèse permettant de rassembler largement est une force, et non un signe de faiblesse.
Le compromis est essentiel en démocratie, en mutualité nous savons le porter comme un vecteur de rassemblement, non pour procrastiner ou remettre au lendemain les décisions qu’il faut prendre en responsabilité, mais dans la nécessité de fédérer le plus largement possible.
Quels sont vos ambitions et projets pour la Mutualité ?
Donner force et vigueur à notre raison d’être : « se protéger mutuellement aujourd’hui, pour ensemble construire les solidarités de demain », à la fois entre la fédération et les groupements adhérents à la Mutualité Française, mais aussi quant à la contribution mutualiste aux communs de notre société, par notre action, nos réalisations, en proximité, par la participation et l’innovation.
L’enjeu est de favoriser la diversification et le développement de l’action mutualiste dans les différents cadres permis par le code de la mutualité, dans l’intérêt des populations protégées et de faire mieux percevoir la plus-value de l’action mutualiste, partout et pour tous.
L’enjeu est de favoriser la diversification et le développement de l’action mutualiste dans les différents cadres permis par le code de la mutualité, dans l’intérêt des populations protégées et de faire mieux percevoir la plus-value de l’action mutualiste, partout et pour tous.
Il n'y a pas qu'une vie dans la vie... A quoi pensez-vous en vous rasant le matin ?
Je pourrai vous répondre que je ne me rase pas le matin, car j’ai opté pour la barbe de trois jours de peur de me couper depuis des années.
Mais au-delà de la boutade, le matin, je pense à ce qu’il y a à faire aujourd’hui, demain, le mois prochain et dans l’année qui vient.
Je suis totalement tourné dans le fait que ce mandat soit utile à l’action mutualiste, pour la valoriser la faire mieux connaître et reconnaitre, renforcer notre légitimité d’acteur du mouvement social, et de syndicat professionnel efficace.
Mais au-delà de la boutade, le matin, je pense à ce qu’il y a à faire aujourd’hui, demain, le mois prochain et dans l’année qui vient.
Je suis totalement tourné dans le fait que ce mandat soit utile à l’action mutualiste, pour la valoriser la faire mieux connaître et reconnaitre, renforcer notre légitimité d’acteur du mouvement social, et de syndicat professionnel efficace.
La présidence de la Mutualité vous laisse-t-elle du temps pour une vie privée ?
C’est un mandat plus qu’à temps plein, quant à l’intensité des sujets à porter, à instruire, des projets à impulser.
Et quant à l’incarnation qu’une telle fonction induit il faut savoir se démultiplier pour aller sur le terrain, ce que nous faisons avec Dominique Joseph, Secrétaire générale, Béatrice Augier, chargée de mission auprès du Bureau et les équipes de la fédération dirigée par Séverine Salgado.
J’ai décidé de me déplacer au moins deux fois par mois, pour aller à la rencontre des femmes et des hommes qui font la mutualité au quotidien, élus comme salariés, pour me nourrir, comprendre leurs préoccupations, connaître précisément leurs actions, leurs projets pour pouvoir mieux les représenter.
Ce parti pris est donc exigeant, je veille donc à me ménager des temps pour moi, pour me ressourcer, auprès de mes proches, pour lire, écrire, écouter de la musique, aller voir des spectacles vivants…
Mais pas d’inquiétudes néanmoins, je prends énormément de plaisir dans l’exercice de cette responsabilité, quant aux rencontres faites, à la richesse des échanges, malgré la complexité du quotidien et à l’énergie qu’il convient d’y consacrer pour faire vivre sereinement notre communauté mutualiste diverse, vivante et engagée.
L'homme que vous êtes aujourd'hui a-t-il réalisé ses rêves d'enfant ?
Non, je n’ai jamais pu conduire de moto. Je ne suis pas styliste et je n’ai pas retapé une vielle église pour vivre dedans …
Si vous aviez la possibilité de faire vous-même les questions/réponses laquelle vous seriez -vous posée ? et quelle aurait été votre réponse ?
Je ne sais pas encore, mais j’aspire à avoir davantage de temps pour moi pour réfléchir et mettre au service de la puissance publique l’expérience acquise, pour contribuer à ma place à la réflexion collective quant à nos communs et la manière la plus démocratique pour les gouverner.
Je pense par ailleurs quand j’en aurais le temps me réengager dans d’autres organisations portant la question de la laïcité, de l’universalisme et de la manière de faire République ensemble à l’aune des aspirations sociétales, des enjeux sociaux, en ayant toujours au cœur l’émancipation comme fil directeur de mon engagement !
« La disponibilité d’Eric peut paraître surprenante tant les sollicitations sont nombreuses lorsque l’on préside la mutualité française. D’autant plus surprenante si l’on considère le surcroît de travail lié à sa cécité ... et pourtant ce handicap est probablement une partie de l’explication.
Deux attitudes sont possibles quand survient un tel handicap, se « lamenter » ou au contraire décider que cela n’interdira rien, ne « changera » rien.
C’est cette seconde attitude qu’a choisi Eric mais pour « ne rien changer », l’exigence doit être permanente, la rigueur une obsession, la discipline quotidienne! ... sans que ces efforts apparaissent pour ne pas donner prise à ceux qui, sans scrupules, n’hésiteraient pas à instrumentaliser le handicap pour mieux dénigrer sous couvert de compassion! C’est ainsi que des qualités déjà présentes se renforcent, se développent.
Disponible, rigoureux, courageux, des qualités rares et d’autant plus précieuses qu’elles sont au service d’une conviction, de valeurs.
Eric a pris en main les rênes du mouvement mutualiste à un moment difficile: une mise en concurrence érigée en dogme, un modèle économique qui freine la solidarité, une approche purement consumériste qui favorise l’individualisme ... autant de contraintes qui obligent à réinventer une raison d’être.
Si j’ai choisi de porter d’abord mon regard sur le handicap d’Eric, ce n’est évidemment pas pour rèduire sa personnalité à cette particularité mais tout simplement pour montrer que tout handicap peut être surmonté et se transformer en force, cela est vrai pour les individus comme pour les institutions. »
Propos recueillis par Nora Ansell-Salles auprès de Éric Chenut & Étienne Caniard
Crédit photos : Anita Véron & collection privée de Étienne Caniard
NDLR : *Jean-Pierre Davant ancien président de la Mutualité Française
vendredi 10 mars 2023
C'est à lire 📚 : "Le livre de Liane" de Agathe Lemaitre aux éditions Harper Collins France
#VendrediLecture📖
"Le Livre de Liane: de Agathe Lemaitre version Livre ou ebook.
Résumé
« Je l’affirme haut et fort : les mots peuvent tuer. »
Louise a quitté Toulouse pour une carrière loin des siens, à Singapour. En 2018, le jour de son anniversaire, alors qu’elle guette l’arrivée du premier texto, les mots de son père rompent la quiétude de la nuit. Liane, sa petite sœur, celle avec laquelle elle rêvait de parcourir le monde, a été retrouvée suicidée dans son studio.
Passé la déflagration de l’annonce, Louise n’a qu’une obsession : retracer les derniers mois de la vie de Liane pour comprendre ce qui l’a menée à ce geste définitif. Ce qu’elle va découvrir, jamais elle n’aurait pu l’imaginer.
Ce roman est inspiré d’une histoire vraie. À partir d’archives policières et du journal intime de sa sœur, Louise a remonté le fil de la tragédie. Cette tragédie porte un nom : harcèlement scolaire.
Liane rêvait de devenir criminologue et écrivaine. Ce livre lumineux écrit à quatre mains, c’est le sien, Le Livre de Liane, pour dire la souffrance, les silences, la solitude. Célébrer aussi : la dignité et le sens du combat des victimes qu’on entend ici à travers sa voix.
À propos de l’autrice
Diplômée de l’ESSEC, Agathe Lemaitre partage dans ce roman l’histoire de sa famille et s’engage contre un fléau qui touche chaque année plus de 700 000 jeunes. Pour s’opposer au silence, venir en aide aux victimes de harcèlement et, collectivement, se reconstruire plus fort.
Note de lecture✒️: un livre émouvant, à lire, et faire lire à ses enfants. Un très bon outil pédagogique pour engager une conversation sur le sujet du harcèlement scolaire.
Nora ANSELL-SALLES
jeudi 9 mars 2023
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Pâques approche...
Et oui, le 09 avril c'est Pâques ....
Chez Jeff de Bruges, les lapins passent à table et se laissent tenter par d' adorables pralinés aux recettes originales…
Pour Pâques, découvrez une multitude de gourmandises pour rendre « œufs-reux » petits comme grands !
Feuilletez le catalogue de Pâques pour faire le plein d'idées : œufs personnalisés, incontournables moulages en chocolat pour le jour J, lapins en guimauve tout tendres... C'est sûr, le 09 avril sera festif !
En savoir plus :
Protection solaire chez les enfants ...en quelques chiffres clés
La protection solaire chez les enfants en quelques chiffres clés
L’étude SAFE, menée par le département Patient Centricity Pierre Fabre dans 7 pays, révèle que les conseils de protection solaire des enfants sont insuffisamment suivis.
« 50 à 80% de l'exposition cumulée se produit pendant la petite enfance, constituant la prncipale cause de la plupart des cancers de la peau »
Découvrez les résultats de cette étude à travers l'interview du Dr ARIADNA ORTIZ BRUGUÉS, Dermatologue, Directrice médicale des Laboratoires dermatologiques Avène
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[Webinaire Optimind] Les contrats en déshérence : l’application de la loi Eckert
ACTUALITÉS
webinaire « Les contrats en déshérence : l’application de la loi Eckert », organisé demain, jeudi 9 mars, de 17h à 18h.
Pour rejoindre ce webinaire, merci de vous connecter via ce lien « Cliquez ici pour rejoindre le webinaire ».
Entrée en application le 13 juin 2014 par le gouvernement français et complétée en janvier 2016, la loi dite "Eckert" impose désormais aux organismes financiers de nombreuses obligations portant notamment sur la recherche des bénéficiaires des capitaux non réclamés au décès du titulaire et le paiement, s'il y a lieu, d'intérêts de retards.
La vigilance de l’ACPR (Autorité de Contrôle Prudentiel et de Résolution) pour le sujet de la déshérence et les impacts réglementaires pour les organismes financiers assujettis étant multiples, leur prise en compte et intégration dans les processus internes apparaît, désormais, important.
À titre d’illustration, l’ACPR titrera dans son rapport de 2020 que 13 millions de comptes pour 18 milliards d’euros ne sont pas en conformité avec la loi Eckert et devront faire l’objet d’une recherche.
Nos experts vous présenteront les contours et enjeux de la déshérence, les processus et bonnes pratiques mis en œuvre dans sa prise en compte au travers de leurs retours d’expérience.
Nous nous tenons à votre disposition pour tous renseignements complémentaires.
Cordialement,
Marine de Pallières | Communication & Public Relations Manager
optimind.
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T: +33 1 48 01 91 66 | M: +33 6 07 03 57 91
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mercredi 8 mars 2023
Les dangers de la chirurgie esthétique sauvage
Actualités inportantes en chirurgie réparatrice et esthétique par le
Dr Vladimir Mitz
Les dangers de la chirurgie esthétique sauvage sont actuellement dénoncés par des émissions télévisées, des reportages, et des articles de plus en plus nombreux. Il s'agit d'un phénomène mondial, les injections de fillers et de botox étant pratiquées parfois par des individus plus avides de gagner de l'argent que de réellement améliorer l'état physique et psychologique de patients crédules, mais aussi de patients qui souhaitent payer le moins cher possible, des prestations qui paraissent sans danger.
Il existe de réels dangers quand l'injection est mal faite :
le premier danger est de piquer dans un vaisseau sanguin ce qui crée un embol qui peut venir boucher le vaisseau et entraîner des nécroses, c'est-à-dire la mort des tissus irrigués par ce vaisseau. Ces nécroses sont irrémédiables.
le deuxième danger est de pratiquer dans des conditions septiques ou mal protégées contre les contaminations microbiennes. Le risque alors est le développement d'une infection virulente, avec abcès, suppuration, mauvais résultats et parfois même des séquelles dramatiques comme on l'a observé au cours d'injections multifocales au niveau des fesses.
le troisième danger est que ces injections se pratiquent d'une façon désordonnée et non professionnelle, ce qui entraîne non seulement une absence de résultats, mais parfois aussi des anomalies à type de gonflement permanent par l'utilisation d'acide et hyaluronique qui se répartit mal, ou bien de paralysies à la suite d'injection de botox à des mauvais endroits ou en quantité exagérée.
De ce fait, et bien alerté des risques de ces injections sauvages, le Syndicat national des chirurgiens plasticiens esthétiques et réparateur mène une action juridique continue mais complexe auprès des pouvoirs publics, pour criminaliser cette pratique qui s'effectue au détriment des patients trop crédules.
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Mais cette action n'est pas facile, car les intérêts financiers sont énormes : pour les très nombreux fabricants, soumis à une impitoyable concurrence, il convient d'augmenter le nombre de boîtes vendues plutôt que de protéger les patients d'une façon rigoureuse. Il n'est pas très compliqué de se procurer des flacons de botox ou des seringues d'acide hyaluronique via certaines pharmacies ou par Internet interposé.
Pour les patients, payer moins cher est un argument majeur envers la pratique d'injection souterraine, car elle permet d'espérer un bon résultat pour un coût moindre. D'ailleurs certaines infirmières ou certains praticiens non formés ont un goût réel pour la médecine esthétique et se retranchent derrière leurs bons résultats, en omettant de mentionner à leur patient les risques encourus et leurs propres complications qu'ils ne veulent pas reconnaître.
Comment prévenir ces dangers ?
la première précaution est de réguler les prescripteurs et utilisateurs des fillers, des botox et de leurs dérivés. Ces traitements doivent être réservés aux médecins qui ont suivi la formation des certificats complémentaires en médecine esthétique, aux dermatologues intéressés par cette pratique et aux chirurgiens qui ont le goût pour cette action complémentaire du bistouri. La pratique de la médecine esthétique est hautement valorisante pour parfaire des résultats que le seul bistouri n'obtient pas. La contravention constatée par des enquêtes policières doit être sanctionnée par des amendes conséquentes pour ceux qui outrepasseront à des lois mais qui ne sont pas encore votées.
la seconde règle est de demander aux laboratoires qui fabriquent les produits d'injection de faire un maximum d'information, en transparence, après avoir fait un maximum de recueil des complications que le corps médical aura fait remonter vers eux, afin d'avoir une idée statistique de la nocivité éventuelle des substances employées, à court moyen et long terme.
la troisième règle est d'exiger des laboratoires qu'ils vérifient la destination de ceux qui commandent leurs produits pour s'assurer d'une façon indiscutable qu'il s'agit bien d'un médecin habilité qui réceptionne le produit et s'engage à faire lui-même les injections, sans revendre les seringues ni laisser un auxiliaire (même soi-disant formé) pratiquer des injections dans une insouciance généralisée, et avec un sens des responsabilités élastique.
Les injections de Botox
Les principales complications du Botox injecté dans des zones autorisées par les autorités sanitaires consiste en des asymétries de mouvement, ou des paralysies gênantes fonctionnellement et esthétiquement.
S'il y a par exemple une asymétrie au niveau de la position des sourcils après une injection de Botox dans le front, il est possible techniquement de moduler l'action localement par une petite retouche d'injection de symétrisation.
Si par contre on constate une paralysie, comme cela arrive parfois au niveau des lèvres inférieures après injection dans le muscle 'abaisseur de la lèvre inférieure (au cours d'un traitement destiné à lutter contre le rictus vers le bas de la lèvre inférieure), il ne reste qu'à attendre que l'injection se dilue progressivement et qu'il se produise une récupération spontanée des mouvements ; cela se produit en général en 30 à 45 jours après l'injection
Les injections de fillers
Les principales complications après injection de fillers consistent en des nécroses, pour lesquelles il est recommandé d'injecter le plus vite possible de la hyaluronidase ou d'appliquer localement de la topilase qui ont le pouvoir de dissoudre le gel qui a été injecté, parfois en trop grande quantité (lèvres surgonflées dites lèvres à la russe) ou de lutter contre un spasme ou un embol intravasculaire. Ce qui permet, dans certains cas, de récupérer une vue compromise par injection mal faite au niveau de la paupière, ou une nécrose localisée du nez au cours d'une rhinoplastie médicale.
En conclusion
Les dangers de la médecine esthétique sont réels. Ils ne sont pas seulement l'apanage des pratiquants sauvages des injections, qui eux doivent être poursuivis et condamnés. Mais il existe aussi des complications entre les mains des praticiens les plus chevronnés, ce qui permet de souligner encore la nécessité de lutter contre des injections pratiquées par des non médecins. Au moins les médecins habilités ont-ils souscrit une assurance professionnelle. Ils ont aussi la possibilité de traiter la complication en évitant la panique et de laisser un patient injecté partir avec complication, sans ressources autre que de se précipiter vers un autre médecin qui voudra bien les prendre en charge.
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Propos recueillis par Nora Ansell-Salles auprès du Dr Vladimir MITZ
mardi 7 mars 2023
Invitation 14 mars à 11h30 - Kératoconjonctivite vernale : une maladie oculaire rare et méconnue, lourde de conséquences pour les enfants
conférence de presse le 14 mars 2023 à 11h30 à Paris, sur une maladie oculaire rare et méconnue qui touche les enfants et qui est très souvent confondue avec une allergie simple des yeux et qui peut avoir un effet dévastateur et irréversible pour la vue.
Vous trouverez ci-dessous et ci-joint des informations complémentaires.
Kératoconjonctivite vernale :
Une maladie oculaire rare et méconnue,
lourde de conséquences pour les enfants
Pour y répondre seront présents :
Le laboratoire Santen, spécialisé en ophtalmologie, a lancé à l’occasion de la journée mondiale des
maladies rares, une campagne de sensibilisation sur la kératoconjonctivite vernale mettant en scène le
petit Lucas* âgé de 8 ans.
Cette campagne a pour objectifs de faire connaître la maladie au grand public et de familiariser les
professionnels de santé à l’identification des symptômes jusqu’à la prise en charge de cette pathologie,
qui touche essentiellement les enfants dans leur jeune âge.
La kératoconjonctivite vernale fait partie des 7 000 maladies rares connues. Ses symptômes peuvent être
attribués à tort à une conjonctivite allergique entraînant un retard de diagnostic et de prise en charge
préjudiciable pour la capacité visuelle et la qualité de vie des enfants.
Quels sont les symptômes de la kératoconjonctivite vernale, ses risques, ses conséquences et sa prise en
charge ?
Contacts presse
Agence PRPA
Diane Rabuat - diane.rabuat@prpa.fr - 06 24 15 72 55
Pr Dominique BREMOND-GIGNAC, Chef du service d’Ophtalmologie, Hôpital
Universitaire Necker Enfants Malades (APHP) et Coordonnateur du Centre de Référence de
Maladies Rares en Ophtalmologie OPHTARA.
Elle sera accompagnée de Charles MAHON DE MONAGHAN, Directeur des Affaires
Médicales du laboratoire Santen.
Le laboratoire
Santen a le plaisir
de vous inviter à
un déjeuner presse
Le Mardi 14 Mars dès 11h30 pour un accueil café
Pura Vida
114 bis rue de Vaugirard 75006 Paris
Metro Falguière (12) ou Duroc (10 et 13)
La conférence débutera à 12h précises et sera suivie d’un cocktail
jeudi 2 mars 2023
ADOM : Matinée du 31 mars
Chers collègues,
Nous avons le plaisir de vous convier à notre prochaine Matinée ADOM qui se tiendra le vendredi 31 mars, avec un accueil à partir de 9h, chez notre partenaire LIVI au 52 rue de la Verrerie, 75004 Paris (Métro : Hôtel de Ville), sur le thème :
"La prévention à l'ère du digital, comment la téléconsultation médicale redéfinit nos parcours de soin ?"
La prévention digitale et la téléconsultation médicale sont en train de redéfinir les parcours de soins. Permettant notamment de détecter plus rapidement les signes avant-coureurs de maladies, de suivre l'état de santé des patients à distance, et de fournir des conseils de prévention et d'hygiène de vie personnalisés.
Les évolutions à venir offrent de nombreuses opportunités, mais nécessitent également de relever des défis importants.
Nous vous proposons de partager cette matinée autour de :
- L'importance de la prévention digitale et ses avantages
- Les plus-values du parcours de prévention digitale avec un cas réel : Mon Bilan Cardio.
- Évolutions à venir, opportunités et des défis.
Ne tardez pas à vous y inscrire à : contact@asso-adom.fr . Le nombre de place étant limité.
Au plaisir de vous y retrouver.
Bien cordialement.
Bruno HUSS
Président
Association des Directeurs des Organismes de Mutualité francophone, inter-Livres et inter-Codes
Siège social : 255 rue de Vaugirard - 75015 Paris
Bureau : Maison de la Mutualité - 1 rue François Moisson - 13002 Marseille
Port. : 06 76 10 07 66 - Tél. : 04 91 23 41 63
www.asso-adom.fr - president@asso-adom.fr
Description : Description : Description : Description : http://t3.gstatic.com/images?q=tbn:ANd9GcQhdR3udOeJv50lTX6wabuKbXs_NTi9NWwQsVNLgMIqVYNsIwAks60wrSrE @AdomMutualite - https://www.linkedin.com/groups/8567164 - www.viadeo.com/p/002o79d7dzvqcjw - https://www.instagram.com/adom_mutualite/ - https://www.facebook.com/ADOM_Mutualité-1869207099961313/
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