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"Pépé le putois", du mythe à la réalité... Les Français(es) sont-ils vraiment devenus propres ? Enquête sur l'évolution des comportements d'hygiène corporelle et domestique des Français (1951-2020)
En 1951, le magazine Elle dirigé alors par Françoise Giroud publiait une enquête qui fit scandale en mettant en évidence les conditions déplorables d'hygiène corporelle des Françaises qui souffraient encore, en cette période de reconstruction, d'un manque criant d'accès au confort sanitaire de base (ex : eau chaude, salle de bain ou douche). Soixante-dix ans après cette enquête qui confirmait les clichés sur le manque de propreté du Français - illustré alors à Hollywood par le personnage malodorant de « pépé le putois » oscarisé en 1949 -, l'Ifop publie une nouvelle étude qui permet de faire le point sur la propreté des Français dans un contexte de Coronavirus où le respect des bonnes pratiques en la matière est plus que jamais d'actualité : l'application des règles d'hygiène de base comme le lavage des mains après être allés aux WC ou avoir pris les transports en commun étant désormais un enjeu de santé publique. Réalisée pour le compte de Diogène France, société de nettoyage insalubre spécialisée dans les logements de victimes du syndrome de Diogène, cette enquête montre que, si globalement l'hygiène des Français a radicalement changé depuis les années 1950, une part de la population reste encore éloignée des standards de propreté et des bons usages face aux infections virales saisonnières.
1) Une toilette complète pas toujours quotidienne
2) Une amélioration du confort sanitaire de base qui ne se traduit pas toujours par la prise d'une douche quotidienne
3) Une fréquence de lavage des cheveux qui reste très genrée...
4) Face aux risques de transmission de virus comme le Coronavirus, le comportement des Français en matière de lavage des mains est problématique
5) Des sous-vêtements pas toujours changés à un rythme quotidien
Le point de vue de François Kraus, directeur du pôle Genre, Sexualité et Santé Sexuelle à l'Ifop :
Loin d'être un sujet futile pouvant prêter à sourire, le manque d'hygiène corporelle des Français constitue aujourd'hui un véritable enjeu de santé publique au regard de cette étude qui montre qu'on ne peut plus le réduire à un cliché déconnecté de toute réalité... Car en dépit des larges progrès observés depuis l'après-guerre, des "poches de saleté" persistent dans certaines catégories de la population comme les hommes, les personnes âgées et isolées, ce qui explique sans doute pourquoi l'hexagone reste en retard au regard des standards de propreté : la France étant classée au 50ème rang sur 63 pays en matière d'hygiène des mains d'après une enquête internationale publiée en 2015 (Win Gallup International). Or, dans le contexte à haut risque du Coronavirus, l'application des règles d'hygiène de base comme le lavage des mains n'est plus seulement un devoir envers et pour soi-même mais aussi un devoir envers les autres.
Tel : 0661003776
POUR CITER CETTE ETUDE , IL FAUT UTILISER A MINIMA LA FORMULATION SUIVANTE : « Étude Ifop pour Diogène-France.fr réalisée par questionnaire auto-administré en ligne du 31 janvier au 3 février 2020 auprès d'un échantillon de 2 005 personnes, représentatif de la population âgée de 18 ans et plus résidant en France métropolitaine. »
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