Nora ANSELL-SALLES

lundi 13 mars 2017

Les Français acceptent-ils leur patron sur Facebook ?

Les Français acceptent-ils leur patron sur Facebook ?
78% des Français trient leurs collègues sur les réseaux
67% des femmes et 61% des hommes refusent les demandes d'amis de leurs supérieurs...
Car 79% des Français ne mélangent pas vie privée et professionnelle
67% des femmes pratiquent l'autocensure de leurs publications pour seulement 39% des hommes
Paris, 13 mars 2017
Avec l'avènement des réseaux sociaux, Qapa.fr, partenaire emploi de tous les français, a voulu savoir si les comportements des Français vis à vis de leur patron et supérieurs hiérarchiques avaient évolué. Plus de 19.300 travailleurs interrogés qui montrent que vie privée et professionnelle sont encore bien séparées, même sur le web.
Lien officiel : www.qapa.fr
*Méthodologie : sondage effectué auprès de 19.323 personnes sur Facebook représentatives de la population nationale française entre le 6 et 9 mars 2017. Profils des personnes interrogées : 50% non-cadres et 50% cadres, 49% d'hommes et 51% de femmes. Tranches d'âges : 20% de 18-24 ans, 20% de 25-34 ans, 23% de 35-44 ans, 22% de 45-54 ans et 15% de plus de 55 ans. Toutes les informations mises en avant sont déclaratives.
Tous sociaux... mais en réseaux !
Les réseaux sociaux ont pris une place importante dans la vie des Français. 93% des femmes et 96% des hommes avouent être actifs sur un réseau social de type Facebook, Twitter, LinkedIn ou autre.
Êtes-vous sur un réseau social de type Facebook, Twitter, LinkedIn ou autre ?
Réponses
Femmes
Hommes
Oui
93%
96%
Non
7%
4%
Une sélection strictes des collègues
En revanche, les Français sont stricts quant aux personnes qu'ils acceptent dans leur réseau, surtout concernant le lieu de travail. Ainsi, seulement 19% des femmes et 22% des hommes acceptent tous leurs collègues de bureau sans exception. 79% des femmes et 77% des hommes font une sélection plus sévère et uniquement 2% des femmes et 1% des hommes refusent absolument tous leurs collègues.
Acceptez-vous vos collègues en amis sur vos réseaux sociaux ?
Réponses
Femmes
Hommes
Oui tous
19%
22%
Oui certain(e)s
79%
77%
Non aucun
2%
1%
"Votre Boss vous a envoyé une demande d'ami"
A l'épineuse question "Acceptez-vous votre supérieur hiérarchique ou votre patron en ami sur vos réseaux sociaux ?", seulement 33% des femmes et 39% des hommes disent "oui". Parmi les raisons de leur choix, 43% des femmes et 67% des hommes mélangent sans problème vie professionnelle et privée. Mais les femmes sont tout de même 29% à craindre des représailles si elles refusent la demande en ami de leur boss.
La grande majorité préfère donc refuser les demandes de leurs supérieurs. La raison principale étant la séparation du cadre privé et professionnel à 91% pour les femmes et 67% pour les hommes interrogés.
Acceptez-vous votre supérieur hiérarchique ou votre patron en ami sur vos réseaux sociaux ?
Réponses
Femmes
Hommes
Oui
33%
39%
Non
67%
61%
Si oui, pour quelle raison acceptez-vous votre chef ou supérieur en ami ?
Réponses
Femmes
Hommes
Car c'est un véritable ami
28%
25%
Car j'ai peur des représailles si je refuse
29%
8%
Car je mélange sans problème vie privée et professionnelle
43%
67%
Si non, pour quelle raison refusez-vous votre chef ou supérieur en ami ?
Réponses
Femmes
Hommes
Car ce n'est pas un véritable ami
9%
33%
Car je ne mélange pas vie privée et professionnelle
91%
67%
Mon patron n'est pas mon ami !
A l'inverse, peu de Français osent demander leur patron en ami sur les réseaux sociaux. 86% des femmes et 65% des hommes restent déterminés à conserver un réseau social purement personnel.
Envoyez-vous des demandes d'ami à votre (vos) supérieurs ?
Réponses
Femmes
Hommes
Oui
14%
35%
Non
86%
65%
LinkedIn : N°1 de la mixité perso/pro
C'est sur LinkedIn que les Français acceptent de dévoiler et de mélanger un peu plus vie professionnelle et privée. C'est le cas pour 52% des femmes et 45% des hommes. Ils sont moins nombreux sur Facebook à se dévoiler (28% pour les femmes et 40% pour les hommes) et encore moins sur les autres réseaux.
Sur quels réseaux mélangez-vous vie privée et vie pro ?
Réponses
Femmes
Hommes
LinkedIn
52%
45%
Facebook
28%
40%
Instagram
19%
5%
Twitter
10%
8%
Tous
1%
4%
Autres
1%
2%
Qui des publications... gênantes ?
Fin de soirée arrosée, tenue légère ou photo indélicate ? Les femmes sont plus nombreuses (21%) à déclarer avoir eu des problèmes suite à une publication gênante avec leur supérieur hiérarchique. Ce qui n'est pas le cas pour 96% des hommes.
Avez-vous déjà eu des problèmes suite à une publication sur vos réseaux qui a déplu à votre supérieur ?
Réponses
Femmes
Hommes
Oui
21%
4%
Non
79%
96%
Plus de d'autocensure pour les femmes
De ce fait, les femmes pratiquent davantage l'autocensure sur leurs publications pour plus de 67% d'entres elles. De leur coté, les hommes n'ont peur de rien à plus de 61%.
En acceptant vos supérieurs hiérarchiques sur vos réseaux, effectuez-vous une autocensure sur ce que vous postez ?
Réponses
Femmes
Hommes
Oui
67%
39%
Non
33%
61%
Les Français ont peur de demander des recommandations
Dans un aspect plus professionnel, les Français sont encore peu nombreux à demander les avis et recommandations de leurs supérieurs ou patrons sur les réseaux sociaux. Ainsi, 73% des femmes et 74% des hommes n'osent pas effectuer ces démarches pourtant très utiles pour le suivi de carrière et les embauches futures.
Est ce que vous demandez l'avis ou la recommandation de votre patron sur les réseaux ?
Réponses
Femmes
Hommes
Oui
27%
26%
Non
73%
74%
Qapa.fr en chiffres :
6 000 nouveaux inscrits chaque jour en moyenne
Plus de 4,5 millions de candidats inscrits soit 1 inscrit toutes les 14 secondes
4 millions de visites/mois (source Google Analytics)
Plus de 450 000 offres d'emploi à pourvoir actuellement
A propos de Qapa.fr
Qapa.fr est le partenaire emploi de tous les Français. 100% positif 0% souci. Qapa.fr rassemble aujourd'hui 4,5 millions de candidats, 200.000 nouveaux inscrits chaque mois et 450.000 offres d'emploi dans tous les secteurs et dans toute la France. En 2016, Qapa.fr a lancé le 1er service de recrutement d'intérimaires en temps réel 100% digital et mobile.

vendredi 10 mars 2017

Best-of du 10 mars 2017

762 420 visites

ZOOM SUR :
 Ma Fonction publique se réinvente
Retour sur une manifestation fort réussie...

7 mars 2017 : Journée "Ma Fonction publique se réinvente" | Portail de ...

www.fonction-publique.gouv.fr › ... › "Ma Fonction publique se réinvente"
Il y a 3 jours - Dans le cadre de la consultation Ma Fonction Publique se Réinvente, un cycle d'ateliers prospectifs a réuni des agents des trois Fonctions ...



HIT DES PAGES LES PLUS LUES DE LA SEMAINE :













A propos de la MGEFI - Mutuelle Générale de l'Économie, des Finances et de l'Industrie
Présidée par Serge Brichet*, la MGEFI regroupe la quasi-totalité des agents actifs et retraités relevant des Ministères Économique et Financier. Parce que la Sécurité sociale ne prend en charge qu'une partie des frais médicaux et d'hospitalisation, la MGEFI intervient en complément des remboursements versés par le régime obligatoire. Le statut des agents des Ministères Économique et Financier nécessite une réponse adaptée. C'est pourquoi la MGEFI intègre dans son offre des garanties de prévoyance destinées à protéger ses adhérents face aux événements de la vie les plus graves et aux risques les plus lourds.
* Serge Brichet est par ailleurs Président de la MFP - Mutualité Fonction Publique

La MGEFI en faits et chiffres
■ Créée le 13 septembre 2007.

■ En 2009, la MGEFI remporte l'appel public à la concurrence lancé par l'Administration de Bercy.
■ La MGEFI regroupe 276 000 adhérents et 336 000 personnes protégées.
■ 220 collaborateurs au service des adhérents.
■ Un réseau de 800 militants.
■ En 2012, la MGEFI rejoint le groupe Istya
■ Certifiée ISO 9001: 2008 le 17 juillet 2013 AFNOR 


TRÈS BON WEEK-END

jeudi 9 mars 2017

Lancement de l'association de jeunes fonctionnaires "FP21"




Bravo pour cette super initiative... Bon vent à  l'équipe "FP21"

Venez découvrir et rejoindre FP21

@InfoFP21

Bienvenue sur le compte de l'association de la fonction publique du 21e siècle

Comité des DRH publics-privés

Comité des DRH publics – privés
Nouvelles attentes et nouveaux comportements des usagers/clients : opportunités ou menaces pour la qualité de vie au travail des agents ?
Discours d’Annick Girardin
Mardi 21 février 2017




 Bonjour à tous,
Je me réjouis de vous accueillir ce matin pour cette nouvelle réunion du Comité des DRH public-privé. C’est la 5ème édition pour certains d’entre vous. La 2ème pour moi. Ces rencontres constituent un espace de dialogue que j’affectionne tout particulièrement car la liberté de ton et le souci constant de faire bouger les lignes y ont toute leur place.
C’est pourquoi, je souhaite renouveler mes remerciements pour votre investissement au sein de ce comité ainsi que mon attachement à ces échanges qui sont un moyen de connaissance réciproque mais aussi d’enseignements précieux et utiles pour faire face à des enjeux communs. - 2 -

Disons-le d’emblée, il s’agit de voir quelles sont nos problématiques communes face à des enjeux parfois convergents et de partager des réponses adaptées à chacun de nos environnements.
Après quatre rencontres successivement dédiées
- à la diversité ;
- à la mobilité entre secteur public et privé ;
- à l’impact du numérique ;
- et à la reconnaissance de la valeur professionnelle.

Nous allons débattre aujourd’hui de la qualité de vie au travail des agents, à l’aune des nouvelles attentes et des nouveaux comportements des usagers. La satisfaction du client comme de l’usager est un enjeu majeur pour les organisations publiques et privées. Cet objectif commun se traduit par une adaptation de l’offre à la demande. Pour y parvenir, différents outils existent :
- dans le privé : des outils de normalisation tels ISO 9001, ont vocation à accompagner les systèmes de management de la qualité ;
- du côté de l’administration : des dispositifs comme le baromètre de la qualité des services publics, le référentiel Marianne ou des démarches de simplification comme « Dites-le nous une fois » permettent d’apprécier la satisfaction des usagers.
- 3 -

Je crois qu’il ne faut pas avoir peur de se questionner collectivement sur ce sujet, car la qualité du service rendu, constitue un véritable défi pour la fonction publique comme pour le privé.
En effet, nous vivons aujourd’hui dans une société en mutation.
En premier lieu et c’est ce qui nous intéresse aujourd’hui, nous assistons à un mouvement de transformation des attentes et des comportements des usagers, dont l’exigence d’efficacité ne cesse de croître. Pour faire face à ces nouveaux enjeux, le secteur public comme le secteur privé doivent apprendre à les anticiper. C’est la condition de leur adaptation à ce nouveau défi.
Lorsqu’on évoque un tel sujet, plusieurs problématiques sont à évoquer : la révolution numérique, la montée des incivilités, la volonté croissante de co-production de politiques publiques ou de services. Ces enjeux touchent respectivement nos deux sphères d’intervention : public et privé. - 4 -

En parallèle de ces nouveaux enjeux, ceux pour qui nous produisons un service font part d’exigences croissantes en matière de :
- Simplification
- D’accessibilité
- Et de rapidité

Cette triple exigence doit nous aider à repenser notre manière de rendre le service aux usagers.
Si je prends à titre d’exemple, l’impact de la révolution du numérique. Elle peut à la fois constituer, une opportunité considérable en termes d’optimisation des procédures de travail : le développement du digital permet de réduire l’administration de guichet et ouvre des perspectives d’évolution vers de nouveaux métiers.
Néanmoins, elle présente, il ne faut pas le nier un certain nombre de risques qu’il convient d’anticiper en amont :
- intensification de la charge de travail au regard de l’instantanéité des relations ;
- difficile conciliation entre vie professionnelle et vie privée. Je suis pour ma part très attentive au droit à la déconnexion
- Tendance à la déshumanisation de la relation à l’usager
- 5 -

Dans cette perspective, trois questions sont aujourd’hui soumises au débat :
Concernant la révolution du numérique, que faire face aux nouvelles exigences de transparence, d’immédiateté formulées par nos usagers/clients et à leur impact sur la charge de travail induite chez nos agents/salariés ?
Sur la montée des incivilités à l’encontre des agents publics, liées à un déni de légitimité et/ou d’autorité, comment faire face à l’accroissement de ces violences, qui est un sujet inquiétant? Nos agents ne sont pas préparés à supporter ces pressions qui sont inacceptables, il faut donc créer les conditions d’une relation apaisée avec les usagers. C’est indispensable.
S’agissant du désir de travail collaboratif, comment favoriser une réflexion sur la co-construction des politiques publiques et/ou des services en consacrant un rôle certain à « l’expérience » usager ? Autrement dit, comment répondre favorablement à ce besoin de personnalisation, de participation des usagers/clients ? - 6 -

Ces défis interrogent non seulement la prestation de service et nos modes d’organisation mais également la capacité de nos agents/salariés à y répondre. Or, il est de la responsabilité du manager que de mettre les agents en situation de faire face à ces nouveaux défis, de les soutenir et de les préserver au sein du collectif de travail.
De ce point de vue, ces nouvelles attentes/comportements des usagers renforcent l’attention à porter aux questions de qualité de vie au travail pour nos agents.
C’est pour tenter de répondre à ces différentes interrogations, que je viens devant vous. Notre dialogue sera, j’en suis certaine, fructueux et je compte sur vous pour proposer, sur ces différents points, des traductions concrètes en termes d’outils managériaux.
Je vous remercie