Nora ANSELL-SALLES

mardi 7 février 2017

Santé en Entreprise : tous concernés !



COUP DE PROJECTEUR
 sur
SANTÉ EN ENTREPRISE

L'association Santé en Entreprise (SEE)*, dirigée par Erick MAVILLE, (dont je viens de rejoindre le comité de personnes-ressources, en qualité d'experte bénévole Mutuelles et Réseaux sociaux) organise un colloque sur le thème "Diabète et vie professionnelle"' le 15 juin prochain à Paris chez MFP Services.

Les objectifs du colloque sont les suivants:

1.Partager les bonnes pratiques d'entreprises (privées et publiques) en matière de prévention du diabète sur le lieu de travail et de maintien dans l'emploi de personnes atteintes de maladies chroniques évolutives

2.Obtenir la signature par 20 entreprises de la charte SEE de 5 engagements : non-discrimination, formation du management, prévention, adaptation des conditions de travail, innovations

3.Mobiliser l'ensemble des parties prenantes sur un appel pour le déploiement de plans d'actions

Des organisations ont déjà confirmé leur présence :
 Capgemini, Fédération Française des Diabétiques, CFDT, MFP Services... 'autres ont manifesté leur intérêt et sont en attente de confirmation : MEDEF, ADOM, APICIL, ANACT, AGEFIPH, AG2R LA MONDIALE....

EN SAVOIR PLUS
Envoie des éléments ci-dessous sur simple demande par e-mail : emaville@santeenentreprise.com

•Le document de présentation des objectifs du colloque, format, programme indicatif, résultats attendus

•Les 5 recommandations du groupe d'experts "diabète et vie professionnelle" présentées au Sénat en mars 2016, destinées aux décideurs politiques

•La charte SEE des 5 d'engagements destinée aux employeurs

•La présentation des actions de SEE

Erick Maville, s'est donné comme objectif, de rencontrer dans les prochaines semaines les responsables des structures intéressées par le projet d'ensemble, afin d'explorer avec elles les divers possibilités de collaboration.

APPEL A PARTENARIATS

Vous êtes en charge des partenariats d'une structure de droit privé, mutualiste ou représentant de l'Etat employeur et vous estimez qu'un partenariat avec SEE-Santé en Entreprise pourrait avoir du sens. Contactez Erick Maville (emaville@santeenentreprise.com  +33 6 62 60 95 44 – T : +33 1 44 34 92 14)
 
"Mine d'infos" et Santé en Entreprise :
Nora Ansell-Salles / 06 70 74 15 42 / @pressentinelle2




* SEE s'adresse aux Responsables RH et aux administrateurs des entreprises de droits privé, mutualistes et ministères en qualité d’État employeur.

CONTACT SEE:
Erick Maville
Directeur général Santé en Entreprise (SEE)
Association loi 1901 C/o LafargeHolcim
61, rue des Belles Feuilles 75016 Paris
emaville@santeenentreprise.com / +33 6 62 60 95 44 / +33 1 44 34 92 14
santeenentreprise.com

lundi 6 février 2017

A lire dans Espace social européen





La CSMF contre les idées de la plateforme FHF sur la médecine de ville ; Cédric Arcos (FHF) veut recréer la confiance



"Alors que le chantier hospitalier est immense, il est surprenant que les propositions de la FHF s’intéressent aussi à la médecine de ville !", a réagi la CSMF aussitôt après la publication le 3 février de la plateforme de propositions de la fédération hospitalière publique. "La proposition de limiter la liberté d’installation des médecins libéraux semble oublier qu’il est difficile de recruter des praticiens, surtout dans les zones géographiques où la densité médicale libérale est inférieure à la moyenne nationale. Les cartes de la densité médicale pour l’hôpital et pour la médecine libérale se superposent rigoureusement. Peut-être la FHF devrait-elle centrer ses réflexions sur l’attractivité de la carrière médicale hospitalière dans ces zones", suggère Jean-Paul Ortiz, le président de la CSMF.
Ouverture à la ville et à la médecine libérale, telles sont deux des directions vers lesquelles la plateforme de la FHF souhaite inciter les quelque 900 hôpitaux publics à se diriger. Invité samedi 4 février de l'émission Check Up santé sur BFM TV, Cédric Arcos, délégué adjoint de la FHF en charge de la politique d'influence de la FHF, explique qu'il "faut que l'on recréé et que l'on crée des liens de confiance [avec la ville] ; il y a beaucoup de choses qui se passent sur le territoire, beaucoup d'expériences et d'innovations qui permettent aux hospitaliers et aux libéraux de travailler ensemble".
Il ajoute que la fédération travaille actuellement à "lancer des choses intéressantes" avec les syndicats de médecins de ville et les associations de jeunes médecins "pour construire ces relations" et il affirme que le problème de la FHF, "c'est la santé des Français et certainement pas des querelles de structures".

refus du fonctionnariat
Une posture qui ne semble pas séduire les syndicats de libéraux en tout cas, car la CSMF n'apprécie guère les suggestions faites à propos de la pratique des dépassements d'honoraires. "Dénoncer les compléments d'honoraires des médecins libéraux exerçant dans les zones surdenses est d'autant plus étonnant que les compléments d’honoraires les plus élevés sont ceux des praticiens qui exercent à l’hôpital tout en ayant une activité privée… en particulier dans les zones surdenses", poursuit la CSMF. La confédération estime que proposer de plafonner les rémunérations des médecins libéraux "revient à étatiser l’ensemble du secteur libéral". "Les médecins libéraux qui ont choisi ce mode d’exercice, et surtout les patients, ne veulent pas d’un modèle fonctionnarisé !". 
La CSMF prône la création de "statuts d’exercice mixte avec des activités partagées entre l’hôpital et la ville". Et estime que "les carrières médicales doivent devenir beaucoup plus attractives pour les jeunes générations, tant à l’hôpital qu’en exercice libéral". Pour elle, le "modèle hospitalo-universitaire" doit "être refondé en intégrant l’exercice libéral". Une piste qui ne semble pas être tout à fait à l'ordre du jour puisque la FHF plaide plutôt pour que les GHT puissent bascule sur la base du volontariat vers un statut d'Espic, ce qui sous-entend un recrutement de médecins salariés via un contrat de droit privé mais sans possibilités de pratiquer des compléments ou dépassements d'honoraires


Le smartphone n’est-il pas néfaste pour notre ouïe ?



 Le smartphone est devenu un prolongement de nous-même pour une gestion de nos besoins instantanés (discussions, commande de nos achats, écoute de musique), en étalage de notre vie sur les réseaux sociaux, etc. Il est un assistant personnel et un ami toujours présent 24h/24. Un ami qui permet, aussi, d’écouter la musique qu’on aime partout, en continu sollicitant le système auditif.

L’exposition continue et intensive, un plaisir dangereux pour notre ouïe

La raison en est simple : le système auditif n’a aucune protection naturelle lui permettant d’amortir les sollicitations continues et, le plus souvent, à fort volume. Les journées sont ponctuées de conversations téléphoniques, d’écoute de musique via des oreillettes sur le smartphone, le suivi de vidéo avec son casque, etc. Lorsque sursollicitées, les cellules sensorielles de l'oreille sont détruites et ne se réparent pas.

Devant cette menace qui guette une grande partie de la population, le groupe d’Experts du Comité scientifique de la JNA a rencontré Phil Marso, le créateur des Journées Mondiales sans Téléphone Portable, qui se tiendront du lundi 6 au mercredi 8 février 2017.

Réforme des minima sociaux

Paris, le 2 février 2017
COMMUNIQUE DE PRESSE
Réforme des minima sociaux :
Marisol TOURAINE et Ségolène NEUVILLE annoncent de nouvelles mesures pour faciliter l’accès des Français aux dispositifs de solidarité
Marisol TOURAINE, Ministre des Affaires sociales et de la Santé, et Ségolène Neuville, Secrétaire d’État chargée des Personnes Handicapées et de la Lutte contre l’Exclusion, annoncent de nouvelles mesures pour faciliter l’accès des Français modestes, fragiles ou précaires aux dispositifs de solidarité : développement des démarches en ligne, meilleure prise en compte des changements de situation, accompagnement plus adapté du handicap, renforcement des démarches d’insertion professionnelle.
Les décrets d’application publiés ce jour au Journal Officiel concernent les modes d’ouverture et de calcul des prestations (Allocation aux Adultes Handicapés, Revenu de Solidarité Active, Prime d’activité). Ces mesures s’inscrivent dans le cadre de la réforme des minima sociaux lancée par le Gouvernement en avril 2016, sur la base des recommandations du rapport de Christophe SIRUGUE.
Mieux prendre en compte les changements de situation personnelle et professionnelle :
· depuis le 1er janvier 2017 : les modalités de calcul du RSA ont été modifiées pour permettre le versement d’un montant stable de prestation pendant 3 mois. Des exceptions sont prévues pour ajuster sans délais le montant de la prestation, en cas de changement de situation (perte de ressources, séparation, situation d’isolement).
· à compter du 1er septembre 2017 : dans le cadre de la réforme d’intéressement de l’allocation de solidarité spécifique (ASS), les personnes qui auront repris une activité seront systématiquement sollicitées pour bénéficier de la prime d’activité.
Faciliter l’accès aux prestations des personnes en situation de handicap :
· depuis le 1er janvier 2017 : les bénéficiaires de l’AAH, dont le taux d’incapacité est supérieur ou égal à 80%, n’ont plus l’obligation de faire valoir leurs droits à l’allocation de solidarité aux personnes âgées (Aspa) pour conserver leur prestation d’AAH au-delà de l’âge légal de départ à la retraite.
· à compter de février 2017 : l’AAH pourra être attribuée, dans certaines situations, pour une durée maximale de 20 ans (au lieu de 10 actuellement) pour les bénéficiaires ayant un taux d’incapacité supérieur ou égal à 80 %.
Le Gouvernement poursuit par ailleurs la simplification des demandes de prestations :
· au cours du premier trimestre 2017, les demandes de RSA pourront être effectuées en ligne (nouvelle télé procédure) ; un simulateur rénové permettant de calculer le montant de cette prestation est proposé depuis début janvier ;
· d’ici la fin du premier trimestre 2017, un nouveau service permettra aux salariés qui bénéficient du RSA d’effectuer leurs demandes de couverture maladie universelle complémentaire (CMU-C) en ligne ;
· dans le courant du premier trimestre 2017, les assurés pourront accéder progressivement au nouveau portail numérique des droits sociaux, qui proposera une information personnalisée sur leurs droits ;
· d’ici la fin du premier semestre 2017, la procédure d’ouverture et de renouvellement des droits à la CMU-C et à l’aide au paiement d’une complémentaire santé (ACS) sera allégée (suppression de certains justificatifs).
Le gouvernement entend enfin encourager l’insertion professionnelle. La loi de finances pour 2017 crée un nouveau fonds d’appui aux politiques d’insertion. Doté de 50 M€, il vise à soutenir les politiques d’insertion sociale et professionnelle menées par les départements et à permettre une meilleure articulation entre l’ensemble des acteurs publics et associatifs qui sont au contact des citoyens les plus démunis. Cette action coordonnée et renouvelée sera formalisée dans une convention triennale avec l’État, dans laquelle s’engageront librement les départements volontaires.
Cette nouvelle mesure répond à 3 objectifs prioritaires :
· prévenir l’exclusion et garantir une sécurité pour tous ;
· mieux accompagner chacun vers une insertion sociale et professionnelle durable ;
· renforcer les liens de solidarité entre les personnes sur les territoires.
La démarche de contractualisation est désormais lancée afin de permettre aux territoires de disposer au premier semestre 2017 de ce soutien nouveau et d’en faire bénéficier leurs habitants les plus fragilisés.
Contacts presse :
Cabinet de Marisol TOURAINE : cab-ass-presse@sante.gouv.fr – 01 40 56 60 65
Cabinet de Ségolène NEUVILLE : cab-phe-presse@sante.gouv.fr01 40 56 85 57