Nora ANSELL-SALLES

jeudi 19 juin 2014

Anne Hidalgo, élue présidente du Conseil de surveillance de l’Assistance Publique - Hôpitaux de Paris

Conseil de surveillance AP-HP du 19 juin 2014

Je suis honorée et fière d’avoir été élue présidente du Conseil de surveillance de l’Assistance Publique – Hôpitaux de Paris.

Cette élection m’honore et m’oblige. Elle me trouve déterminée à relever les défis de la qualité des soins pour tous et des conditions de travail des agents quelles que soient les difficultés budgétaires auxquelles nous devons faire face. Elle marque dans le même temps l’engagement ferme de la Ville de Paris pour soutenir et accompagner, aux côtés des autres collectivités de la métropole, le développement de l’AP-HP et de ses 37 établissements.

Pour construire dans les mois et les années à venir l’AP-HP du 21ième siècle, il nous faudra, en confortant un service public fondamental, améliorer la qualité de la prise en charge des patients grâce à une meilleure appréhension des besoins sanitaires, développer la recherche, faire évoluer l’enseignement et soutenir l’innovation. C’est dans cet esprit que nous nous mobiliserons pour adapter l’AP-HP aux nouveaux enjeux de santé publique que sont la chronicisation des maladies, la demande de prise en charge ambulatoire, le vieillissement de la population ou encore le plan Cancer 3.

Avec le directeur général, Martin HIRSCH, et avec mon adjoint à la Santé et aux relations avec l'AP-HP, Bernard JOMIER, je ne cesserai pour cela de poursuivre l’objectif fondamental d’un égal accès aux soins sur l’ensemble du territoire métropolitain, qui est la raison d’être et la première vocation de l’AP-HP.

C’est en privilégiant la collégialité, et le croisement des nombreuses expertises présentes au sein de l’AP-HP que je compte associer les usagers, les médecins de la CME, les organisations syndicales, les élus et la direction à la bataille de santé publique que nous avons le devoir de livrer et de remporter au cours des années à venir.

Animée par cet état d’esprit, j’ai pris acte lors de ce conseil de surveillance avec satisfaction des évolutions du projet de l’hôtel Dieu et des avancées qu’il contient et me suis réjouie que les échanges avec les représentants des personnels, la communauté médicale et les élus de Paris aient contribué à ce que le projet réponde davantage aux besoins exprimés par les usagers.
 

 

 

MINE D'INFOS: Alerte Info pour les Journalistes et Blogueurs

MINE D'INFOS: Alerte Info pour les Journalistes et Blogueurs: TOULOUSE 2014  La MGEFI - Mutuelle Générale de l'Economie, des Finances et de l'Industrie   tiendra sa 12 ème Assemblée ...

MINE D'INFOS: Alerte Info pour les Journalistes et Blogueurs

MINE D'INFOS: Alerte Info pour les Journalistes et Blogueurs: TOULOUSE 2014  La MGEFI - Mutuelle Générale de l'Economie, des Finances et de l'Industrie   tiendra sa 12 ème Assemblée ...

MINE D'INFOS: La Fondation de l’Avenir se mobilise au cours des ...

MINE D'INFOS: La Fondation de l’Avenir se mobilise au cours des ...: Chaque année, au cours du mois de juin, la Fondation de l’Avenir est présente sur plusieurs assemblées générales tenues par ses partenair...

PLFSS : rectifier n’est pas jouer !


Le PLFSS rectificatif, qui a été examiné le 18 juin dernier en Conseil des ministres, révise à la baisse d’environ 800 millions d’euros l’objectif national des dépenses d’assurance maladie (ONDAM), à 178,3 milliards d’euros. Il prévoit notamment 9 milliards d’euros d’allègements de cotisations sociales à la charge des employeurs, la mesure la plus emblématique étant de supprimer les cotisations patronales de sécurité sociale pour les salariés payés au SMIC sans aucun engagement en contrepartie, en particulier sur le plan de la création d’emplois.


Ce qui est certain, c’est que ce seront 9 milliards de recettes en moins pour la Sécurité sociale…  compensés, « c’est promis » mais plus tard, dans le cadre des lois financières pour 2015…

 

Chèque en blanc des assurés sociaux aux entreprises

Ce projet est en fait un chèque en blanc qui sera directement tiré sur le compte de la Sécurité sociale à qui l’on demande aimablement son avis consultatif. Ce sera « non » pour la Caisse Nationale d’Assurance Maladie des Travailleurs Salariés (vote du conseil du 11 juin 2014).

 

Rappelons que, selon les prévisions publiées par la commission des comptes de la Sécurité sociale jeudi 5 juin, le déficit du régime général et du fonds de solidarité vieillesse (FSV) devrait atteindre 13,4 milliards d'euros, contre 13 milliards prévus initialement dans le budget 2014…

 

Soigner le mal par le mal

C’est l’option politique qui sert à nos gouvernements successifs depuis tant d’années… sans que les réformes de structures, pourtant urgentes et seules à même de répondre effectivement aux enjeux du financement pérenne du système de santé, ne soient engagées dans le cadre d’un véritable plan de sauvegarde de la Sécurité sociale et de l’Assurance maladie en particulier.

 

La Sécurité sociale n’est pas la variable d’ajustement de la politique de l’emploi

Le dynamisme économique ne peut pas reposer, à moyen et long termes, sur le sacrifice de la Sécurité sociale. Légiférer pour alléger les cotisations sociales, qui sont autant de recettes pour cette dernière, sans avoir préalablement mis en œuvre un plan de réformes portant sur l’organisation des soins, le panier de soins remboursables, l’investissement pour une meilleure prévention des risques de santé, la lutte contre le non recours aux soins et l’accompagnement des personnes en perte d’autonomie, c’est condamner les gestionnaires à entrer dans un cercle vicieux de coupes budgétaires dont les usagers paieront le prix fort.

 

 

Notre système de santé sera chaque année de plus en plus dur à financer fautes de réformes structurelles dans l'organisation et la coordination des soins. Baisser les recettes sans réduire les charges : autant aller dans le mur !

 


mercredi 18 juin 2014

Stratégie européenne pour les perturbateurs endocriniens: la Commission européenne ne comprend que le rapport de force

Sous la pression des Etats membres, des parlementaires et de la société civile, la Commission européenne a publié hier en fin de journée sa feuille de route concernant les critères d'identification des perturbateurs endocriniens (substances chimiques), dans le cadre des règlements biocides et pesticides. Cette publication intervient moins d'une semaine après le dernier Conseil des ministres européens de l'Environnement, qui s'est tenu le jeudi 12 juin dernier et au cours duquel la France a demandé l'accélération du processus de définition de ces critères, appuyée par la Suède et le Danemark mais aussi le Belgique, l'Autriche et la Pologne.



Réaction de Michèle Rivasi, députée européenne du groupe des Verts/ALE, membre du groupe de travail sur la stratégie nationale pour les perturbateurs endocriniens (SNPE) de 2014 au niveau français et corapporteure du rapport Westlund de 2013 au niveau européen: "La synergie entre les très nombreux efforts de la société civile européenne, de quelques eurodéputéEs déterminéEs et de parlementaires nationaux a fini par payer. Nous avons remporté une première victoire, celle de mobiliser un nombre croissant d'Etats membres sur cet enjeu majeur de santé publique et de protection de l'environnement.

La Suède avait déjà annoncé qu'elle allait attaquer la Commission européenne en carence, pour son inaction dans ce domaine. La France prend maintenant le train en marche et retrouve enfin le rôle de leader qu'elle avait acquis avec sa position pionnière sur le bisphénol A, pour faire pression sur la Commission européenne. Jusque-là, des dissensions internes ont mené la Commission à se limiter de façon éhontée à la défense farouche de l'industrie chimique mondialisée, au détriment de ce qui devrait pourtant toujours primer, à savoir la santé de nos concitoyens, y compris ceux encore à naître.




Pour autant, la bataille est loin d'être terminée. La feuille de route proposée par la Commission arrive très en retard sur le calendrier réglementaire initialement prévu par les législations sur les biocides et les pesticides et il ne faudrait pas qu'un accord sur le traité transatlantique (TTIP) ou encore sur la nationalisation de l'autorisation des OGM soit trouvé avant l'entrée en vigueur des critères.


Enfin, l'une des options présentées par la Commission serait de définir les perturbateurs endocriniens en prenant le niveau de dose ("potency") comme critère, ce qui est aujourd'hui clairement devenu un non-sens scientifique: cela fait suffisamment longtemps maintenant que nous savons qu'en matière de système hormonal, ce n'est pas la dose qui fait le poison mais la période d'exposition. L'heure est désormais à l'application du principe de prévention et j'appelle la future présidence italienne de l'Union européenne à inscrire l'encadrement strict des perturbateurs endocriniens en haut de sa liste de priorités à partir du 1er juillet."

La Fondation de l’Avenir se mobilise au cours des assemblées générales de ses partenaires


Chaque année, au cours du mois de juin, la Fondation de l’Avenir est présente sur plusieurs assemblées générales tenues par ses partenaires. Que ce soit sur des espaces laissés à sa disposition sous forme de stands, ou encore par l’intermédiaire de prises de paroles de ses représentants, la Fondation souligne ainsi les liens qui l'unissent au mouvement mutualiste. Certaines assemblées générales sont aussi l'occasion de mettre en avant des projets de la Fondation de l'Avenir financés par les mutuelles, et permettent aux chercheurs de donner une image concrète a des avancées que ces soutiens rendent possibles.

Cette année, la Fondation de l’Avenir a répondu favorablement notamment aux invitations de l'AFCM, la FNMI, la FNMF, la Matmut, la MGEFI, l'AMF, la Mutuelle Familiale, la MCDEF, Eovi, la BFM et la Masfip. Elle a également participé à l'assemblée générale de la Mutualité Fonction Publique qui était la dernière d'Alain Arnaud, président de la MFP, vice président du conseil de surveillance et président du membre fondateur de la Fondation de l'Avenir.

Assemblée générale MGEFI
25 et 26 juin 2014
 
 
 
 Infos journalistes :
 pressentinelle2.blogspot.com/2014/06/alerte
 
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MINE D'INFOS: Info été beauté

MINE D'INFOS: Info été beauté: Les Laboratoires Aragan présentent leur dernière nouveauté : le Gel à l'Aloé Vera 100% pure et naturelle. Un gel multifonctions q...

Info été beauté

Les Laboratoires Aragan présentent leur dernière nouveauté : le Gel à l'Aloé Vera 100% pure et naturelle.

Un gel multifonctions qui possède un pouvoir apaisant, hydratant régénérant et cicatrisant. L'allié beauté et bien-être de l'été !

 
1 Coup de soleil -après soleil
2 Cicatrisation des brûlures
3 Piqûre d'insectes
4 Irritation (rasage)
5 Mains sèches, gercées
6 Pieds secs, rugueux

1 - Le Gel Aloé Vera d'Aragan RENFORCE LE SYSTÈME IMMUNITAIRE grâce à la présence de nombreux éléments nutritifs, enzymes, acides aminés et vitamines.

2 - INNOVATION : le Gel Aloé Vera d'Aragan est 2 FOIS PLUS CONCENTRÉ grâce à une technologie d'osmose inversée.

3 - LA PEAU EST HYDRATÉE EN PROFONDEUR et protégée de la déshydratation. Apaisée et tonifiée. Idéal après une exposition prolongée au soleil.

4 - Grâce au pH de l'Aloe Vera, TRÈS PROCHE DE CELUI DE LA PEAU, CE SOIN EST ADAPTÉ À TOUS TYPES, même les plus sensibles.

Distribution : Pharmacie et Parapharmacie
  
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mardi 17 juin 2014

Procès Nicolas Bonnemaison

En lien avec l'actualité, le cherche midi éditeur avait publié le témoignage posthume de Marie Deroubaix, porté par son époux, Bertrand Deroubaix. Marie avait à coeur de voir progresser le débat.
 

 

C'est à lire :
 
 
"6 MOIS À VIVRE" de Marie DEROUBAIX - Editions Le Cherche midi
« Quand Marie comprit que son cancer ne lui laissait aucune chance, elle me dit qu’elle avait un dernier combat à mener : raconter son parcours afin qu’un jour une loi, en France, permette aux gens qui se trouvaient dans son cas de choisir leur mort. Elle entendait dénoncer certaines scandaleuses pratiques hospitalières et thérapeutiques, ainsi que l'inertie du gouvernement vis-à-vis de l'euthanasie, alors que la majorité des Français est en faveur d’une mort douce et dans la dignité.

Elle se mit à écrire de manière compulsive, dans l’urgence, car elle ne pensait pas disposer d’autant de temps. Elle se réveillait en pleine nuit pour écrire. Le matin, elle était exténuée. Pourtant, à aucun moment, elle n’a pensé arrêter d’écrire ce livre, qui sera une obsession jusqu’à la fin. Certains jours, elle était en pleurs. Je lui disais : “Laisse un peu tomber, Marie, allons nous promener tous les deux.” Quelque part, ce récit nous a enlevé des heures si rares, si comptées… »

Un témoignage bouleversant sur les manquements du système médical et de la loi française en matière de fin de vie par une journaliste brutalement atteinte d’un cancer incurable à 56 ans. Un plaidoyer contre l’acharnement thérapeutique et pour l’euthanasie, que l’auteur finira par obtenir en Belgique avec le soutien de son mari qui livre également ses sentiments dans ce récit de vie, de mort, mais surtout d’amour face à l’irrémédiable. Pourquoi ne peut-on pas choisir sa fin de vie en France, le pays de la liberté ? À l’heure de la Présidentielle (le droit à l’euthanasie figure dans le programme de François Hollande), un ouvrage choc au coeur d’un débat de société, indispensable pour tous les français, quand on sait qu’ils y sont favorables à plus de 90 %.



Bertrand Deroubaix, après la disparition de sa femme, a ajouté à ce livre quelques réflexions et un dernier chapitre, le seul que Marie ne pouvait écrire.


Marie Deroubaix est née à Paris en 1953. Elle a été styliste de mode, puis journaliste et écrivain (sous le nom de Marie de Lamare). Au bout de souffrances morales et physiques, elle a pu bénéficier en Belgique, en octobre 2011, d’une euthanasie douce et digne.