Nora ANSELL-SALLES

jeudi 15 mai 2014

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MINE D'INFOS: Etrangers malades : soigner ou expulser ?

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Le 22 mai, profitez d'un examen de dépistage anonyme et gratuit des cancers de la peau




Le jeudi 22 mai 2014 se déroulera la 16ème journée nationale de prévention et de dépistage des cancers de la peau. A cette occasion, profitez d'un examen visuel de dépistage anonyme et gratuit des cancers cutanés.

Les actions de dépistage seront assurées par des dermatologues bénévoles, mobilisés sur tout le territoire français, dans des centres de dépistage participant à l'opération.

L’examen consiste en la recherche de taches pigmentées ou de grains de beauté pouvant faire suspecter un cancer. Il permet de détecter précocement les cancers, ce qui est essentiel, notamment pour le plus grave d’entre eux, le mélanome.

La liste des centres de dépistage participant à l'opération est disponible sur www.dermatos.fr ou en appelant le 0800 11 2014 (appel gratuit depuis un poste fixe).

Pour la cinquième année, MFP Services s’associe à cette journée en invitant ses assurés sociaux à se faire dépister.

Etrangers malades : soigner ou expulser ?


 


Depuis la loi du 16 juin 2011, des personnes étrangères gravement malades sont régulièrement enfermées et expulsées vers des pays n'offrant aucune garantie d'accès aux soins. Faute de réaction du Ministère de la Santé sur ce dossier, ces pratiques inhumaines se sont même intensifiées sous la présidence Hollande. Nos associations tirent une nouvelle fois la sonnette d'alarme et lancent une vaste campagne de mobilisation citoyenne.


Chaque jour sur le terrain la même mécanique se met en place : déni de droits, interpellation, enfermement et expulsion. En violation totale du droit à la santé prévu par la loi française, des milliers de personnes atteintes d'hépatite C, de diabète ou du VIH vivent désormais sous la menace d'un retour forcé au pays. Retour souvent synonyme de condamnation à mort eu égard à la gravité de leur pathologie.



Depuis fin 2012, pour une trentaine de personnes risquant le renvoi vers un pays sans possibilité effective de traitement, nos associations ont alerté Marisol Touraine et Manuel Valls afin d'éviter leur expulsion ou de faire cesser leur enfermement en centre de rétention. Des alertes qui, hélas, n'ont pas toujours été entendues par les services ministériels. Et combien d'autres personnes ont subi le même traitement sans que nous en soyons informés ?

Ce traitement arbitraire au cas par cas n'est pas acceptable. Il est temps de rétablir une politique conforme à l'esprit de la loi, respectueuse de la santé et de la dignité des personnes.


Une dizaine d'associations dont Médecins du Monde, AIDES et la Cimade lancent le 17 avril une campagne virale de mobilisation et invitent les citoyens à attirer l'attention des ministres concernés.


Dès maintenant, rendez vous sur http://soignerouexpulser.org : twittez pour que les ministres agissent et découvrez les recommandations et les constats de nos associations.

Nos associations en appellent à une réponse gouvernementale coordonnée. Il appartient au Premier Ministre de réaffirmer au plus vite le primat des enjeux de santé sur les objectifs de contrôle migratoire. Un dispositif transparent doit être mis en place, sous la tutelle exclusive du Ministère des Affaires sociales et de la Santé, afin de garantir la protection des étrangers gravement malades.



Pour redonner au droit de séjour pour raison médicale sa vocation première, le retour au dispositif antérieur à la loi de 2011 est nécessaire. Il doit permettre aux personnes gravement malades résidant en France de poursuivre leur prise en charge médicale, sans vivre sous la menace d'une expulsion.

L'enfermement en rétention des étrangers présentant des affections sévères et les procédures abusives régulièrement constatées en préfecture doivent cesser. Un cadre juridique contraignant doit être instauré pour permettre un accès effectif à la santé en cas d'enfermement, et la suspension de toute expulsion tant qu'un avis médical n'est pas rendu.


Synthèse des 5èmes Assises des Technologies Numériques de Santé

Suite à une modification de dernière minute sur la synthèse de ce colloque, ce dernier a été retiré du site internet.
 
Les modifications ayant été effectuées, vous pourrez retrouver la version "officielle" en cliquant sur le lien ci-joint.

Implants mammaires en silicone (hors PIP) :

 
 
Rapport dévaluation de l’utilisation en France


 

Les implants mammaires font partie des dispositifs médicaux implantables faisant l’objet d’une surveillance particulière par l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM). Cest dans ce cadre, que lANSM publie un rapport sur les implants mammaires en silicone en France. Ce rapport synthétise les données de vigilance ainsi que celles issues dinspections et de contrôles effectués par l’Agence sur ces produits et les industriels qui les fabriquent.
Depuis 2001, plus de 610 000 implants mammaires remplis de gel de silicone ont été vendus en France. Il y aurait ainsi environ 340 000 femmes porteuses de (ou ayant porté) ces implants dans le pays.

En France, huit sociétés commercialisent des implants mammaires en silicone. Entre 2010 et 2013, les inspections conduites sur les sites des sociétés concernées et les contrôles en laboratoire effectués sur les implants prélevés n’ont montré aucune non-conformité susceptible d’engendrer un risque pour la santé des patientes. Une mesure de suspension temporaire d’activité d'un industriel (Cereplas) est en cours de mise en œuvre du fait d’un défaut de validation de certains éléments de son processus de production. Ce défaut n’a pas eu d’incidence sur la qualité des prothèses qui ont été fabriquées. Il est à noter qu’aucune situation frauduleuse telle que celle rencontrée avec la société PIP n’a été constatée.

Données de matériovigilance et avis de lINCa
Une analyse des incidents de matériovigilance entre 2010 et 2012 montre que la majorité des signalements déclarés (environ 65 % entre 2010 et 2012) à l’ANSM sont des ruptures d’implants. Les autres incidents sont : la formation de coque, des plis, des vagues ou rotation de la prothèse, des inflammations, des infections, ou encore la perspiration de silicone (voir glossaire du rapport p.10). Selon les déclarations d’incidents rapportées à l’Agence, le taux de ruptures (soit le ratio entre le nombre d’implants rompus et le nombre total d’implants posés) est très faible (de 0,01 à 0,30 % en fonction de la durée d’implantation).

L’ANSM rappelle que la durée de vie des implants posés est quoiqu’il en soit limitée dans le temps.

Par ailleurs, les signalements de matériovigilance ont remonté 22 cas de cancers du sein (adénocarcinomes). Cette donnée ne correspond à aucun sur-risque de cancer du sein par rapport à la population générale de femmes.

Selon les données du réseau français LYMPHOPATH, 9 cas de lymphomes anaplasiques à grandes cellules (LAGC) de localisation mammaire associés à la présence d’un implant ont été enregistrés depuis l’ouverture du réseau le 1er janvier 2010[1]. Ces 9 cas comprennent les 6 déclarations faîtes à l’ANSM concernant des femmes porteuses d’implants mammaires en gel de silicone hors PIP. Le LAGC est une pathologie extrêmement rare qui n’a été observée que chez des femmes porteuses d’implants mammaires (remplis de gel de silicone ou de sérum physiologique). La majorité des cas décrits a présenté une évolution favorable avec un traitement local.





Information des femmes et recommandations de suivi à venir



L’Agence rappelle d’autre part que les femmes pour lesquelles une implantation est envisagée doivent être clairement informées par leur chirurgien notamment :

- des risques de complications liés à l’intervention chirurgicale et à la pose des implants ;

- de la durée de vie limitée des implants posés qui implique une ou plusieurs autres interventions après la pose initiale.

La connaissance de ces éléments d’information permet aux femmes de formuler un consentement éclairé quant à la pose des implants. Par la suite, il est recommandé un suivi médical régulier, pour s’assurer en particulier de l’intégrité de l’implant mammaire.

Afin de compléter l’information des personnes qui souhaitent avoir recours à la pose d’implants mammaires en silicone ou qui sont déjà porteuses de ces implants, l’ANSM a élaboré un document questions/réponses disponible sur son site Internet.

En collaboration avec l’INCa, la Haute Autorité de Santé (HAS) et des sociétés savantes, l’ANSM élaborera prochainement des recommandations plus précises pour l’information et le suivi des femmes porteuses d’implants mammaires.

Il est enfin rappelé que le chirurgien reste l’interlocuteur privilégié pour toutes les questions relatives à la pose et au port d’implants mammaires.

Ci-après le rapport sur l’évaluation de l’utilisation des implants mammaires en silicone (hors PIP) en France sur la période 2010-2013 et le questions/réponses destiné aux personnes envisageant le recours à la pose d’implants mammaires en gel de silicone ou déjà porteuses d’implants mammaires (mai 2014)



[1] Rapport INCa mars 2014 - Propositions de conduite à tenir pour les femmes porteuses d’implants mammaires : Avis d’experts coordonné par l’INCa