Nora ANSELL-SALLES

lundi 17 septembre 2012

Maintien à domicile

LES FONCTIONNAIRES CIVILS D'ÉTAT RETRAITÉS POURRONT PRÉTENDRE À L'ACTION SOCIALE DE LA CNAVTS
La Lettre de l’UCR - Juillet 2012
Dans le cadre de la politique de prévention de la dépendance chez les personnes âgées, le ministère de la Fonction publique a annoncé l’instauration d’une aide au maintien à domicile au bénéfice des agents retraités de la fonction publique. L’aide de l’Etat envers cette catégorie de retraités a été supprimée en 2009.

Les nouvelles mesures seront mises en oeuvre à titre expérimental jusqu’au 31 décembre 2015, dans le cadre de conventions passées entre la Caisse nationale et l’Etat et d’une enveloppe de crédit fixée annuellement. Sur le plan financier, une compensation des frais engagés par la CNAVTS au titre des prestations et des frais de gestion est organisée.

La gestion du dispositif sera confiée à la Caisse nationale. Le dispositif d’aide au maintien à domicile sera adossé sur celui mis en place par la CNAVTS pour les retraités du régime général. Cette caisse développe en effet une action sociale axée vers la prévention du vieillissement, la prolongation de l’autonomie des personnes âgées, en vue de pallier les difficultés de la vie quotidienne et leur permettre de continuer à vivre à leur domicile dans les meilleures conditions.

LES BENEFICIAIRES

Il est prévu que les aides au maintien à domicile destinées aux retraités de la fonction publique soient identiques à celles dont bénéficient les personnes âgées autonomes en situation de fragilité (Gir 5 et 6) relevant du régime général, à savoir : évaluation des besoins, plan d’action personnalisé, aide au retour après une hospitalisation, aide aux retraités qui se trouvent en situation de «rupture» (perte d’un conjoint, etc.) ou encore l’aide au logement et au cadre de vie.

En revanche, les critères d’attribution devraient être différents. Dans le régime général, il n’y a pas de plafond de ressources applicable pour être éligible à l’action sociale de la CNAVTS mais celle-ci est modulée en fonction des revenus du bénéficiaire.

Les nouvelles prestations seront attribuées aux retraités de la fonction publique d’Etat de plus de 55 ans relevant non seulement d’un faible niveau de dépendance (Gir 5 et 6) mais disposant aussi de ressources n’excédant pas un plafond qui devrait être de 1 198 euros environ pour une personne seule et un peu moins de 1.911 euros pour un couple. On estime à 6.000 personnes le nombre potentiel de bénéficiaires.

LE DOSSIER DE DEMANDE

Trois imprimés spécifiques de demande seront mis à disposition : demande d’aide au maintien à domicile, demande d’aide au retour à domicile après une hospitalisation, demande d’aide aux situations de rupture. Les dossiers de demande d’aide seront disponibles sur le site de la fonction publique (www.fonction- publique.gouv.fr/amd), dans les services d’action sociale des administrations de l’Etat, auprès des caisses de la branche retraite (CNAVTS, CARSAT*, CGSS**). Les dossiers, dûment complétés, accompagnés des pièces justificatives, devront être adressés à la caisse du lieu de résidence, la CNAVTS pour l’Île-de-France, les CARSAT pour la province ou la CGSS dans les départements d’outre-mer.

LES DISPOSITIFS D’AIDE DE LA CNAVTS

En cas d’éligibilité du retraité, la CNAVTS, la CARSAT ou la CGSS procèdent à une commande d’évaluation des besoins du retraité auprès du service approprié.

- La caisse peut orienter le retraité de la fonction publique vers des ateliers d’information et de conseils en matière de prévention de la perte d’autonomie (mémoire, nutrition…).

- Parmi les autres différentes prestations, le plan d’actions personnalisé (PAP) consiste, à partir des besoins identifiés, à proposer un ensemble de solutions et de prestations diverses : portage de repas, transport accompagné, participation à des ateliers de prévention contre les chutes, sur le sommeil ou la nutrition… La durée de prise en charge d’un PAP est fixée à un an dans le cas d’une première demande et à deux ans dans le cadre d’un réexamen.

- L’Aide au retour à domicile après hospitalisation (ARDH) vise à favoriser le retour à domicile des retraités présentant une perte d’autonomie momentanée à la suite d’une hospitalisation.

- L’ASIR (Aide dans les situations de «rupture») est une nouvelle prestation d’urgence, ciblée sur les situations de rupture ou de grandes difficultés dans lesquelles peuvent se retrouver certaines personnes âgées. Lancée depuis avril 2012, cette aide est destinée aux retraités confrontés, depuis au moins six mois, à une situation de veuvage ou fragilisés par le décès d’un proche, l’entrée en maison de retraite ou l’hospitalisation du conjoint, un déménagement ou toute situation douloureuse pouvant entraîner une précarité financière.

- Pour être applicable aux retraités de la fonction publique d’Etat, le dispositif Habitat et cadre de vie nécessitera la mise en place d’outils spécifiques de gestion.

L’ensemble des dossiers d’aide sociale instruits par les caisses sont transmis à la CNAVTS qui en assure le contrôle et la mise en paiement. Les contestations des décisions d’attribution, de rejet ou de révision des aides sont traitées par les caisses, en lien avec la CNAVTS.

*CARSAT : Caisse d’assurance retraite et de la santé au travail.
**CGSS : Caisses générales de Sécurité sociale assurant, dans les DOM, l’ensemble des rôles de Sécurité sociale (notamment les branches «maladie », «vieillesse et veuvage» et «recouvrement »), dévolus en métropole aux URSSAF, CARSAT et CPAM.


Etude BVA inédite sur LA CONTRACEPTION D'URGENCE ET LES FRANCAISES en 2012

Etude BVA inédite sur LA CONTRACEPTION D'URGENCE ET LES FRANCAISES en 2012
 
Pionnier de la contraception d'urgence, HRA Pharma a demandé à l'Institut de sondage BVA d'interroger les femmes sur leurs perceptions, pratiques et attentes dans ce domaine et a présenté ce matin des résultats riches d'enseignements.

Etude inédite réalisée auprès de plus de 2 400 femmes, elle revient par exemple sur :
* l'utilisation de la contraception d'urgence en France,
* le nombre de femmes qui s'exposent chaque année à des rapports sexuels sans contraception efficace alors qu'elles ne souhaitent pas de grossesse,
* le nombre de celles qui ont alors recours à la contraception d'urgence,
* leurs connaissances et idées reçues,
* leurs sentiments de culpabilité,
* leurs souhaits d'informations,
* ...

Vous trouverez ci-joint le communiqué de presse dédié et les résultats complets de l'étude.

Rappel : journée mondiale de la contraception le 26 septembre 2012

Comptes de la sécurité sociale : des mesures courageuses sont nécessaires et possibles

Selon le récent rapport annuel de la Cour des comptes, les comptes de la Sécurité sociale continuent de se dégrader. L’association Soins coordonnés partage la volonté de la Cour de développer les moyens d’actions aux mains des ARS, pilotes majeurs de l’évolution de l’organisation des soins en région.
Soins coordonnés propose d’explorer les pistes suivantes pour moderniser le système de santé, développer l’accès aux soins, et rendre plus efficientes les dépenses de santé :
1/ Développer la coordination des acteurs du soin ambulatoires : constituer des équipes de soins pluri-professionnelles et financer la coordination permettra à ces équipes de proximité de soigner à domicile davantage de malades avec un recours limité à l’hospitalisation.
2/ Mettre en œuvre le DPC : favoriser les formations pluri-professionnelles contribuera au développement des équipes de soins de proximité et orientera les pratiques professionnelles vers le juste soin.
3/ Lever les freins successifs au développement des pratiques coopératives entre professionnels de santé et notamment des protocoles article 51 aujourd’hui essentiellement hospitalo-centrés.
4/ Ouvrir à des appels d’offres pilotés par les ARS à destination des équipes de soins de proximité pour répondre aux besoins de santé par territoire. Les équipes de soins pluri-professionnelles s’engageront à répondre aux problèmes de démographie des professions de santé et de continuité des soins, aux difficultés d’accès aux soins, aux prises en charge de certaines maladies chroniques, à améliorer les parcours de soins des personnes âgées et développer le  maintien à domicile des personnes âgées dépendantes à domicile ou des patients en situation de soins palliatifs.
 
Soins Coordonnés
Contact – contact@soinscoordonnes.fr

Appel a projet

Premier appel à projet de recherche de lANSM : 23 projets financés

La loi n° 2011-2012 du 29 décembre 2012 relative au renforcement de la sécurité sanitaire du médicament et des produits de santé donne à l’Agence nationale de sécurité des médicaments et des produits de santé (ANSM) la possibilité d’encourager la recherche. Dans le cadre du 1er appel à projets de recherche lancé en janvier 2012, l’Agence a reçu 116 dossiers dont 110 étaient éligibles. La procédure de sélection mise en place a permis de retenir 23 projets qui couvrent l’ensemble des axes thématiques proposés pour un engagement financier total qui s’élève à 10,9 millions d’euros. Les conventions vont être finalisées avant la fin de l’année pour que les projets retenus commencent au plus tard début de l’année 2013.
                                                                                                                 
La mise en place de cet appel à projets permet à l’ANSM de mobiliser pour la première fois la recherche académique indépendante de l’industrie sur la sécurité d’emploi des médicaments et le renforcement du système de surveillance des produits de santé. Les 110 dossiers de candidature éligibles reçus s’inscrivent dans l’axe libre et les 5 axes thématiques proposés en 2012. Ils ont été évalués par des experts externes indépendants, selon leur adéquation vis-à-vis de l’axe choisi, la qualité scientifique du projet et des équipes participantes, la méthodologie et la faisabilité du projet mais aussi leur impact potentiel en termes de santé publique. Sur proposition d’un jury international composé de 13 membres et réuni le 17 juillet 2012, le directeur général de l’ANSM a accordé un financement à 23 projets pour un engagement total de 10,6 millions d’euros, ainsi répartis :

-        axe libre : 8 projets (sur 46 reçus) pour un engagement de 3,1 M€ ;
-        axe 1 - Renforcement de la vigilance : 6 projets (sur 20 projets reçus) pour un engagement de 2,7 M€ ;
-        axe 2 - Analyse de l’utilisation des médicaments hors AMM : 1 projet (sur 7 projets reçus) pour un engagement de 0,9 M€ ;
-        axe 3 : Contrôle de la qualité et caractérisation des dangers des produits : 4 projets (sur 13 projets reçus) pour un engagement de 1,8 M€ ;
-        axe 4 - Balance bénéfice / risque dans des populations spécifiques : 1 projet (sur 13 projets reçus) pour un engagement de 0,1 M€ ;
-        axe 5 - Comportement et exposition des populations françaises aux produits de santé : 3 projets (sur 11 projets reçus) pour un engagement de 2 M€.

Comme précisé dans le texte de l’appel à projets, les dossiers de candidature éligibles à ce premier appel à projets émanent d’organismes publics de recherche (université, EPST, EPIC, ….), d’organismes de recherche privés à but non lucratif (fondations ...) et d’établissements de santé. Aucune participation, directe ou indirecte, de structure à but lucratif développant, produisant, commercialisant ou exploitant des produits mentionnés à l’article L. 5311-1 du Code de la Santé Publique n’a été acceptée. L'ANSM étant une agence de régulation et d'expertise, chargée notamment de l'évaluation et de l'autorisation d'essais cliniques et de la mise sur le marché des produits de santé, les projets de recherche proposant une recherche biomédicale ou le développement d’un produit à finalité sanitaire ou cosmétique destiné à l’homme n’étaient pas éligibles, afin d’éviter tout conflit d’intérêt. Les équipes souhaitant constituer des cohortes étaient par ailleurs invitées à répondre aux appels à projets nationaux dédiés.

La liste des projets retenus ainsi que leur présentation détaillée sont disponibles sur le site internet de l’ANSM.

La phase de conventionnement se déroulera jusqu’au mois de décembre 2012 pour que les projets retenus commencent au plus tard au début 2013. Un suivi régulier des projets retenus sera assuré par l’ANSM pour favoriser les échanges avec les chercheurs.


          Documents annexes
·         Liste des projets retenus
·         Composition du jury
·         Texte de l’appel à projets
Lien vers la rubrique « Appels à projets de l’ANSM »

C'est à voir !

"D’un hôpital à l’autre" :
L’exposition de Médecins Sans Frontières  s'installe à l’Hôpital de la Pitié Salpêtrière dans le cadre de ses 400 ans
du 13 au 28 septembre 2012.

Depuis plusieurs mois, Médecins Sans Frontières s'installe dans les CHU pour présenter ses savoir faire acquis en 40 années d'intervention d'urgence.

C'est aussi des moments de partage de pratiques médicales entre hospitaliers.

Après Créteil, Lyon, Grenoble et Montpellier, l’exposition arrive à Paris à la Pitié Salpétrière qui célèbre cette année leurs 400 ans.

A travers un parcours interactif installé dans un semi remorque et une tente gonflable identique à celles utilisées en situation d'urgence, l'exposition "d'un hôpital à l'autre" aborde les questions de gestion des urgences médicales, de diagnostiques, de gestion de pharmacie, etc.

En parallèle, une salle de projection itinérante proposera des films sur notre hôpital en activité dans le nord de la Syrie.

La « médecine humanitaire », telle que pratiquée par MSF, a beaucoup évolué au cours de ces 40 dernières années. Aujourd’hui, la moitié des programmes de MSF s’effectuent en milieu hospitalier. Offrir la meilleure qualité de soins possible tout en s’adaptant à la spécificité des contextes d’intervention est une préoccupation constante des équipes soignantes. Ce sont ces adaptations, ces approches et ces innovations médicales que MSF souhaite présenter et débattre avec le personnel hospitalier français.

Jean-Luc Harousseau au café nile : faire évoluer l'évaluation du médicament

Jean-Luc Harousseau, Président de la Haute Autorité de Santé, est venu  débattre nile de mercredi dernier au café nile de rentré sur le thème : « Quelle évaluation sur les produits de santé en 2013 ».

En attendant le compte-rendu complet de ce rendez-vous, Vous pouvez dès à présent visionner la courte interview vidéo du Professeur Harousseau portant sur le programme de la HAS des prochains mois et sur les évolutions qu’elle souhaite quant à ses missions.


TEMOIGNAGE

Moi, presbyacousique et chômeuse
Ou comment retrouver du travail grâce à Sonalto…

La perte naturelle de l’ouïe, comme la presbytie, représente une gène réelle dans la vie professionnelle, gène encore sous-estimée, alors qu’elle peut conduire à la perte d’un emploi. Comment faire face ? Existe-t-il des solutions ?

Quand l’ouïe met des barrières au travail

Ne plus pouvoir suivre une conversation dès qu’il y a du bruit autour, ne plus suivre une réunion ou ne plus comprendre son interlocuteur à cause d’une impression de manque d’articulation… Autant de situations qui pénalisent le presbyacousique, c’est-à-dire la personne dont l’ouïe se détériore naturellement, à l’instar de la presbytie pour les yeux. La problématique en milieu professionnel est de ne pas donner l’impression de perte de concentration importante. Au-delà de cet aspect, le fait de faire répéter régulièrement son interlocuteur agace de part et d’autre. La solution semblerait alors de « deviner » le discours, avec tous les risques que cela peut comporter, à commencer par l’isolement et les fautes professionnelles.

Dans une interview, le Professeur Bruno Frachet, chef de service ORL à l’Hôpital Avicenne AP-HP à Bobigny, déclarait : « Au plan économique et social, comment garder son emploi, réaliser ses ambitions, avoir un projet de vie ? C’est ainsi que l’on peut arriver à parler de vrai handicap. » Plusieurs études au Danemark, (Institut Danois des recherches sociales), ou encore en Norvège, montrent une corrélation entre un taux de chômage important et les déficiences auditives. 20% des personnes atteintes de pertes auditives abandonneraient même leurs recherches d’emploi. Il n’existe malheureusement pas d’enquêtes similaires en France, mais l’association France Presbyacousie a constaté lors de ses campagnes d’Audiobus que 25% des visiteurs en situation de précarité étaient touchés par ce type d’handicap.

Alors que faire ? Témoignage.

Un témoignage poignant sur une réinsertion dans la vie professionnelle

Charline, était sans activité. Voici son témoignage : « Aujourd'hui, je travaille encore pour le magasin de vêtements de ma fille, disons à mi-temps, et j'ai retrouvé le plaisir du contact grâce à votre appareil auditif qui, cerise sur le gâteau, est quasiment invisible ! J'envisage par la suite d'appareiller l'autre oreille, mais comme je suis à mi-temps et que je suis seule, mes finances me feront remettre cet achat à un peu plus tard. En tout cas, bravo à l'inventeur de cet appareil qui permet aux gens moins fortunés de retrouver le plaisir de bien entendre ! »


Autres témoignages :

« J’ai baissé le son de ma télévision, à la grande satisfaction de mon épouse ! » (Robert R.),
« Le dicton suivant s’est imposé. L’essayer c’est l’adopter » (Béatrice L.)
« Bravo à Octave. Il me sauve mon quotidien » (Joëlle H.)
« SONALTO a fait là un acte citoyen et social dont je le félicite. » (Richard)

La PRESBYACOUSIE en quelques chiffres
        (étude Opinion Way – Sonalto – Notre Temps, 2011)

    1 Français sur 6 souffre d’une gêne auditive (2/3 des personnes de plus de 50 ans estiment ne pas entendre parfaitement).
    Un taux d’équipement de 15% seulement en France (contre 27% au Royaume-Uni et 35% aux USA)
    92% des Français se disent prêts à s’équiper d’un appareil auditif en cas de gêne mais 15% le sont dans les faits !

A propos de Sonalto


La société Sonalto, créée en janvier 2010, par Maxence Petit et Louis Blohorn, jeunes entrepreneurs dynamiques et enthousiastes, et sous l’impulsion d’un médecin ORL français, est une jeune start-up innovante qui fabrique, importe et distribue des assistants d’écoute.
Leur credo : « proposer enfin une solution simple aux presbyacousiques débutants ».
Après une levée de fonds de 500 K€ fin 2010 auprès de 2 Business Angels, Sonalto a réalisé avec brio son lancement commercial en janvier 2011 avec le premier assistant d’écoute « Octave ».
www.sonalto.fr

A propos d’Octave

A la manière des lunettes loupes lancées en 1991, qui ont contribué à améliorer sensiblement la prise en charge des personnes atteintes de presbytie, l’assistant d’écoute est destiné à jouer le même rôle auprès des personnes atteintes de presbyacousie.
Octave est une oreillette auditive numérique qui amplifie intelligemment les sons. Vendue en libre service en pharmacie à un prix abordable (prix conseillé 299 euros), elle apporte un confort d’écoute pour les personnes souffrant d’une gêne légère de l’audition.
Lancé mi-janvier 2011.


Octave n'est pas une prothèse auditive.

En cas de gêne persistante, d’antécédents auriculaires, de douleurs d’oreille  ou de baisse d’audition unilatérale, il est recommandé de consulter immédiatement un médecin ORL.

Journée mondiale Alzheimer : une journée aussi pour les aidants

D'après la charte européenne de l'aidant familial, l'aidant dit naturel ou informel est la personne non professionnelle qui vient en aide à titre principal, pour partie ou totalement, à une personne dépendante de son entourage, pour les activités de la vie quotidienne. Dans ses recommandations sur le suivi des aidants en 2010, la Haute Autorité de Santé rappelle que " La charge de travail liée à leur rôle d'aidant est estimée à plus de 6 heures par jour pour 70 % des conjoints et 50 % des enfants. Ainsi beaucoup d'entre eux déclarent ne plus avoir de temps libre. Les aidants bénéficient de peu d'aides. Un tiers d'entre eux n'en ont même pas du tout. "
Pour faire face à cette situation, les rencontres santé Fil Mauve® permettent aux aidants d'échanger, lors d'ateliers, avec des personnes qui vivent la même situation qu'eux. Ces ateliers sont notamment animés par Marie Paglia, responsable d'Activité Prévention et Promotion de la Santé pour la Mutualité Française Lorraine, formatrice Fil Mauve®.
Elle répondra à toutes vos questions sur les relations entre aidants, malades et maladie le 21 septembre prochain, à l'occasion de la journée mondiale Alzheimer, de 16h à 17h. Vous pouvez d'ores et déjà lui posez vos questions décollement-placentaire
Source : La Lettre d'information santé de Priorité Santé Mutualiste - Septembre 2012

Contraception : une mauvaise utilisation des ressources existantes ?

Contraception : une mauvaise utilisation des ressources existantes ?
L'étude "FECOND" récemment publiée fait le constat d'une moindre utilisation de la pilule et du peu d'attrait pour les nouvelles méthodes de contraception.
Le recul de la contraception orale est attribué à la prescription de pilules non remboursées chez des jeunes souvent confrontés à des situations économiques difficiles.
Les pilules de 3éme génération coutent 7 à 10 euros par mois et ne sont pas remboursées.
Les pilules de 2eme génération sont recommandées par la HAS, coutent 2 à 3 euros par mois et sont totalement remboursées. Ce sont les plus prescrites par les médecins généralistes.
Les cabinets de médecine générale sont d'accès facile pour l'accueil des adolescentes et jeunes femmes souhaitant information et/ou prescription d'une contraception efficace et adaptée :
·         présence sur tout le territoire
·         larges plages d'ouverture, avec possibilité de rendez vous dans la journée
·         tarifs opposables en secteur 1 et possibilité de tiers payant
·         confidentialité et anonymat
Accès en proximité, meilleure organisation entre les professionnels d'un territoire (santé, éducation, social, associatif) permettraient de meilleurs résultats en matière de contraception.
Ces éléments seront développés lors du colloque "Les médecins généralistes pour la santé des femmes" , organisé par MG France, à Paris le jeudi 11 octobre 2012.

Le Comité Directeur de MG France exprime l'exaspération des médecins généralistes face à la dégradation de leurs conditions d'exercice

Le Comité Directeur de MG France exprime l'exaspération des médecins généralistes face à la dégradation de leurs conditions d'exercice.
Il exige des mesures concrètes pour la médecine générale dans le PLFSS en préparation 
Le Comité Directeur de MG France, réuni à Paris les 15 et 16 septembre, a constaté l'impatience et l'exaspération des médecins généralistes :
·         Excédés par la pagaille que génère une politique du médicament incohérente : prescriptions réservées, messages contradictoires sur les génériques
·         Ne supportant plus les vexations répétées : inscriptions manuscrites sur des ordonnances imprimées,  "délits statistiques"
·         Inquiets pour leurs patients parce qu'ils ne trouvent pas de successeurs quand ils partent en retraite
·         Désespérant pour leur métier, valorisé dans les discours mais grand oublié lors des arbitrages financiers.
Le Comité Directeur de MG France attend du gouvernement, dès le prochain Projet de Loi de Financement de la Sécurité Sociale, des mesures concrètes permettant un exercice serein de la médecine générale.

MG France détaillera ses exigences lors de la conférence de presse du mercredi 19 septembre 2012.