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de sourcer le blog].
La créatrice du blog [ex. Chef de service MGEFI, passionnée
d'Afrique & RS] est journaliste membre du réseau mutualiste MutElles; SEE;
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pressentinelle2@gmail.com
Paris, le 3 aout 2020 – Alors que le Président Laurent Gbagbo a introduit une demande de passeport, le Porte-Parole du Gouvernent, Monsieur Sidi Tiemoko Toure, au sortir du Conseil des Ministres, a dévoilé qu’il nous serait également remis un casier judiciaire et un certificat de nationalité.
Cela nous avait surpris.
Mais le 31 juillet 2020, nous avons eu le fin mot de l’histoire. En effet, il a été remis un casier judiciaire à Michel Gbagbo qui, à notre fort étonnement, présente une condamnation qui serait intervenue le 29 octobre 2019 à l’encontre du Président Gbagbo, et pour laquelle il n’a pourtant reçu ni convocation, ni décision judiciaire.
A l’examen de ce casier judiciaire, il apparaît que ce document a été établi, au lendemain du Conseil des Ministres, c’est à dire le 30 juillet 2020, soit 2 jours après la demande de passeport ordinaire introduite par le Président Gbagbo, et cela dans la précipitation tant il est truffé d’erreurs.
Jamais le Président Gbagbo n’a pensé qu’une simple demande de passeport, document auquel tout citoyen ivoirien a droit, aurait entraîné autant de réactions incompréhensibles et infondées, de la part des autorités ivoiriennes, et ce par l’intermédiaire de la CEI et des autorités judiciaires.
Cependant, quels que soient les désagréments qu’on lui cause, le Président Gbagbo entend rentrer chez lui, et se veut rassurant.
Le Président Gbagbo tient à rappeler aux autorités ivoiriennes que son retour en Côte d’Ivoire, et l’exercice démocratique de son droit de vote s’inscrivent dans un esprit de réconciliation qui ne devrait pas les inquiéter.
🔴ATTENTION vous avez jusqu'à vendredi 7 août 17H ( jour de la fête nationale de Côte d'Ivoire comme un présage) pour faire prendre en compte réclamation & contestation.
Passée cette date aucun recours possible.
Faites passer le message.
Le vote est un droit. Voter est un devoir, ne vous laissez pas privé du droit de participer à l'avenir de votre pays.
La CI est une démocratie.
Un homme une voix. Chaque voix compte la vôtre y compris.
Après plusieurs demandes infructueuses d’établissement d’un passeport diplomatique, auprès du Ministère des Affaires Etrangères à Abidjan, le Président Laurent Gbagbo s’est déplacé ce jour, auprès de l’Ambassade de Côte d’Ivoire à Bruxelles, pour introduire une demande de passeport ordinaire et d’un laisser-passer.
Le Président Laurent Gbagbo compte sur la bonne volonté des autorités ivoiriennes afin qu’il lui soit remis son passeport ou un laisser-passer pour lui permettre de retourner dans son pays, la Côte d’Ivoire.
En effet, à l’issue de son acquittement le 15 janvier 2019, et de la levée des conditions restrictives le 28 mai 2020, il est plus que temps, pour le Président Laurent Gbagbo, de rentrer chez lui.
Il remercie d’avance les autorités ivoiriennes pour l’accomplissement de promptes diligences à cette fin.
Maître Habiba TOURÉ Avocat du Président Laurent Gbagbo
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Journal d’une crise – De l’urgence du Covid aux soins du quotidien
15 juillet 2020
Thierry Beaudet, Président de la Mutualité Française, revient à travers un essai aux éditions de l’Aube, Journal d’une crise - De l’urgence du Covid aux soins du quotidien, sur nos vulnérabilités, mises à nu durant l’épidémie. Il trace les contours d’une société solidaire, plus apte à protéger, à partager la valeur, à créer de l’égalité : le « care », pour répondre aux urgences écologiques et sociales d’aujourd’hui. Le soin mutuel, au cœur des valeurs mutualistes, articule individu et collectif, autonomie et engagement, liberté et égalité. La crise sanitaire a souligné combien une nouvelle approche de la protection sociale pouvait être utile pour la société tout entière.
Réinventer demain avec le soin mutuel
Le Covid-19 nous a brutalement mis face à nous-mêmes. Pendant que nous luttions contre le virus montait le débat sur notre futur. La bataille pour la vie était dans les hôpitaux autant que dans nos têtes. « Urgence et long terme, voilà ce qui se mêle lorsque l’esprit est occupé par l’épidémie qui gagne. Agir et comprendre. ». Engagé avec tous les mutualistes, Thierry Beaudet a souhaité raconter de l’intérieur le combat pour la santé, retenir chaque jour des enseignements, énoncer des solutions.
Cette épidémie a souligné combien prendre soin les uns des autres, penser des sociétés qui prennent soin de nous et prendre soin de la planète peut tous nous fédérer. Dans ce journal de crise, faits, idées et témoignages esquissent un monde plus fraternel. Fort de l’engagement et de l’innovation mutualistes, le soin mutuel, « le care », est une idée pour réinventer demain.
L’auteur
Instituteur de formation, administrateur de la Mutualité Française depuis 2009, Thierry Beaudet est élu à sa présidence en 2016 avec trois ambitions : redynamiser les mutuelles dans le débat de société, accompagner les entreprises mutualistes dans leurs transformations et permettre d’inscrire ce véritable mouvement dans les évolutions en cours, ce qu’il appelle « notre transition mutualiste ».
Journal d’une crise - De l’urgence du Covid aux soins du quotidien
Présidée par Thierry Beaudet, la Mutualité Française fédère la quasi-totalité des mutuelles en France. Elle représente 540 mutuelles dans toute leur diversité : des complémentaires santé qui remboursent les dépenses des patients, mais aussi des établissements hospitaliers, des services dédiés à la petite enfance et des crèches, des centres dentaires, des centres spécialisés en audition et optique, des structures et services tournés vers les personnes en situation de handicap ou les personnes âgées.
Les mutuelles interviennent comme premier financeur des dépenses de santé après la Sécurité sociale. Avec leurs 2 800 services de soins et d’accompagnement, elles jouent un rôle majeur pour l’accès aux soins, dans les territoires, à un tarif maîtrisé. Elles sont aussi le 1er acteur privé de prévention santé avec plus de 8 000 actions déployées chaque année dans toutes les régions.
Plus d’un Français sur deux est protégé par une mutuelle, soit 35 millions de personnes.
Les mutuelles sont des sociétés de personnes à but non lucratif : elles ne versent pas de dividendes et l’intégralité de leurs bénéfices est investie en faveur de leurs adhérents. Régies par le code de la Mutualité, elles ne pratiquent pas la sélection des risques.
Présidées par des militants mutualistes élus, les mutuelles représentent également un mouvement social et démocratique, engagé en faveur de l’accès aux soins du plus grand nombre.
XXIIe congrès mondial sur la sécurité au travail...
A PROPOS DU PASS
PASS est le programme d'appui aux stratégies mutualistes de santé. Il accompagne les acteurs mutualistes des pays de l'Union Economique et Monétaire Ouest-Africaine. L'objectif ? Renforcer le mouvement mutualiste dans la région afin qu'il prenne une place prépondérante dans les développements actuels des socles de protection sociale. Véritable assistance à maîtrise d'ouvrage, PASS permet l'établissement de partenariats techniques, économiques et financiers entre acteurs mutualistes africains et français. Il participe également à la mise en place du premier bureau de liaison de l'Union Africaine de la Mutualité. Ce programme est initié, financé et conduit par : Fnmf, mgen, Harmonie, Matmut, Solimut, Casden, MGEFI, Ofi, Egamo, MNT. Il est soutenu au plan international par l'AISS, l'AIM et l'ICMIF, et au plan français par la MSA.
Pour plus d’informations :
www.pass-mut.org Immeuble Les Arcades Avenue Franchet d’Esperey, le Plateau 01 BP 4080 Abidjan 01 - Abidjan – Côte d’Ivoire Fixe : 00 225 20 25 74 96 Mail : info@pass-mut.org
Port du masque obligatoire : "Il y a des signes inquiétants", "une réaction extrêmement rapide est indispensable", alerte une infectiologue
Le port du masque sera rendu obligatoire en France, dans tous les lieux publics clos. (NICOLAS PARENT / MAXPPP)
Par franceinfo – Radio France
Mis à jour le – publié le
L’obligation de porter le masque est, selon Anne-Claude Crémieux, infectiologue à l'hôpital Saint-Louis à Paris, une mesure importante, car une réaction extrêmement rapide est indispensable pour freiner la circulation du virus.
Anne-Claude Crémieux, infectiologue à l'hôpital Saint-Louis à Paris, signataire avec d'autres médecins d’une tribune dans Le Parisien samedi pour réclamer que le port du masque soit obligatoire dans les lieux publics clos, a indiqué jeudi 16 juille sur franceinfo qu’"il y avait des signes inquiétants" et "des clusters qu'on a du mal à contrôler". L’obligation de porter le masque est, selon elle, "une mesure importante", car "une réaction extrêmement rapide est indispensable" pour freiner la circulation du virus.
franceinfo : Sur le port du masque obligatoire, vous avez été enfin entendue ?
Anne-Claude Crémieux : Je dirais effectivement qu’enfin on prend une mesure de façon très claire pour le public parce que jusqu'à présent, tous les messages sur le port de masque étaient assez confus. Ce qui fait que personne ne s'y retrouvait. Les gens le portaient dans les transports publics parce qu'il était obligatoire et ils considéraient que c'était peu utile en dehors des transports publics. Aujourd'hui, ce qu'on sait avec cette épidémie, c’est que la diffusion dans les lieux clos peut être extrêmement importante. Ça peut être à l'origine de clusters, qui sont difficiles à contrôler, des clusters qui sont de véritables accélérateurs de l'épidémie. Cette mesure est très importante d'autant plus importante qu'il y a des reprises.
Fallait-il accélérer le calendrier ?
Bien sûr, puisque, comme on le voit, il y a des signes qui sont inquiétants. Il y a des clusters qu'on a du mal à contrôler. Ça veut dire qu'il y a des chaînes de contamination qu'on n'arrive pas à couper avec une diffusion du virus dans la population. Il y a un certain nombre d'indicateurs qui vont tous dans le même sens et qui montrent qu'il y a une augmentation de la circulation du virus en dehors même de ces clusters. Tout ceci fait qu'une réaction extrêmement rapide est indispensable. La réaction, c'est faire des tests pour essayer d'identifier un maximum de personnes infectées et évidemment, garder les mesures barrières indispensables pour essayer de freiner ce virus.
Faut-il imposer le masque dans l’entreprise ?
Je crois qu'il faut que les gens raisonnent par eux-mêmes, adoptent des conduites de prévention. Et il est bien évident qu'à partir du moment où le virus est capable de circuler de façon relativement aisée dans les lieux clos, où les gens ont une certaine proximité, la conséquence est que, bien sûr, ça doit être obligatoire dans les lieux qui reçoivent du public. Mais rien n'empêche évidemment d'appliquer cette mesure en dehors des lieux qui reçoivent du public. Je connais d'ailleurs des entreprises qui n'ont pas attendu cette obligation pour distribuer des masques à leurs collaborateurs.
Il faut rappeler que les clusters ne se trouvent pas uniquement dans les lieux publics...
Bien sûr. Un des grands clusters, par exemple, qui a été identifié en Corrèze, c'est un call-center. Tout simplement parce que dans un call-center, les gens travaillent dans des open-spaces. Ils sont proches les uns des autres. Ils parlent. On sait que parler est un facteur qui va augmenter l'excrétion du virus. Et évidemment, il y a des mesures à prendre en dehors des lieux publics. Je pense que cette obligation de masques dans les lieux recevant du public doit évidemment, pour une fois, parce que c'est un message extrêmement clair, faire réfléchir l'ensemble des situations. Et chacun est évidemment libre de prendre des initiatives qui vont dans le sens de la protection et de l'absence de diffusion de l'épidémie. Il s'agit de se protéger, de protéger les autres. Il s'agit aussi d'éviter des rebonds incontrôlables.
Est-ce qu'on est dans une deuxième vague ou est-ce la précédente qui continue de se diffuser ?
Peu importe. Ce qu'on cherche à éviter c’est, encore une fois, une circulation incontrôlée. Que ça s'appelle un rebond, que ça s'appelle une deuxième vague, de toute façon, la conséquence est la même. Si la circulation du virus devient incontrôlée, effectivement, de toute façon, on s'expose à une augmentation importante du nombre de cas et à retrouver une situation extrêmement difficile comme on l'a connu. Il est effectivement extrêmement important de réagir vite avec ce virus. On l'a appris et c'est maintenant qu'il faut prendre les mesures qui sont indispensables pour freiner la diffusion de ce virus.
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COMMUNIQUE DE PRESSE
Paris, le 16 juillet 2020
Olivier Véran, ministre des Solidarités et de la Santé et Brigitte Bourguignon, ministre déléguée à l’Autonomie, se sont vus remettre aujourd’hui par Jérôme Guedj, ancien président du Conseil général de l’Essonne, le rapport conclusif de la mission sur l’isolement des personnes âgées en période de Covid-19 et au-delà, qui propose de nombreuses pistes pour structurer une politique pérenne de lutte contre l’isolement.
La mission exercée bénévolement par M. Jérôme Guedj depuis le 24 mars dernier, appuyé par une équipe opérationnelle composée d’experts, de représentants des personnes âgées, de fédérations et associations gestionnaires d’EHPAD et de services à domicile, d’associations représentant les collectivités locales, d’associations intervenant dans le champ de la solidarité et la lutte contre l’isolement, a permis de fédérer, valoriser, coordonner de nombreuses initiatives destinées à lutter contre l’isolement durant la crise. Les ministres remercient Jérôme Guedj et la mission pour les différents travaux fournis et recommandations proposées en un temps très ramassé :
- 8 avril 2020 : rapport d’étape n°1 intitulé “Lutter contre l’isolement des personnes âgées et fragiles isolées en période de confinement : un plan de mobilisation nationale d’urgence, un plan d’action territorial reposant sur les 10 besoins essentiels des personnes fragiles, des jalons pour l’après-crise.”
- 18 avril 2020 : rapport d’étape n°2, intitulé “Recommandations destinées à permettre à nouveau les visites de familles et de bénévoles dans les EHPAD : Concilier nécessaire protection des résidents et rétablissement du lien avec les proches”, préparatoire aux nouvelles consignes nationales diffusées par le ministère des Solidarités et de la Santé le 20 avril 2020
- 27 avril 2020 : Remise d’une note d’étape n°3 intitulée “Préparation du déconfinement et lutte contre l’isolement des personnes âgées”, transmise à Jean Castex dans le cadre de la préparation du plan de préparation de la sortie du confinement.
- 6 mai 2020 : lancement du portail rompre-isolement-aines.gouv.fr. élaboré par la mission Ce site recense des initiatives libres d’accès et disponibles sur l’ensemble du territoire et des actions locales innovantes et reproductibles participant de la lutte contre l’isolement des personnes âgées.
- 27 juin 2020 : rapport d’étape n°4 : élaboration d’un « Guide méthodologique pour la création de coopérations locale de veille sur l’isolement social des âgés (VISA) »
- 16 juillet 2020 : rapport n°5 et conclusif de la mission « Déconfinés mais toujours isolés ? Pistes pour une politique pérenne de lutte contre l’isolement des personnes âgées »
Les ministres ont également tenu à réunir et remercier ce 16 juillet tous les acteurs mobilisés contre l’isolement des personnes âgées dont l’engagement déterminant tout au long de la crise et encore aujourd’hui a contribué à atténuer, autant que possible, les conséquences du confinement pour les plus
vulnérables de nos concitoyens.
Ils souhaitent que les enseignements de cette période exceptionnelle permetten
t de construire ensemble une mobilisation nationale contre l’isolement des personnes âgées. Une concertation spécifique avec ces acteurs est par ailleurs engagée dans la perspective de la réforme « grand âge et autonomie ». Les ministres confirment ainsi la volonté de voir les enjeux de l’isolement figurer à
part entière dans cette réforme.
Les ministres ont annoncé la diffusion
auprès des préfectures, des élus locaux, des établissements et services, et des associations du « Guide méthodologique pour la création de coopérations locales Veille contre l’Isolement Social des Âgés (VISA) », lui-même fruit d’une concertation menée par la mission. A partir des expériences de terrain avant et pendant la crise, ce guide invite les acteurs locaux à organiser une action coordonnée de lutte contre l’isolement et fournit des réponses opérationnelles
pour y parvenir.
Les ministres saluent la décision prise lors du dernier Conseil de la CNSA d’intégrer les missions de lutte contre l’isolement des personnes âgées dans sa stratégie d’animation territoriale. Elle pourra s’appuyer sur l’expérience du réseau associatif Mona Lisa, dont une partie des missions est désormais intégrée au sein de la CNSA.
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