Nora ANSELL-SALLES

jeudi 7 février 2013

C'est à lire : « Une introduction à la médecine traditionnelle chinoise »


«  Une introduction à la médecine traditionnelle chinoise »  de P. Stoltz et M. Sapriel  - Editions Springer Volume 2 : Étiopathogénie, outils diagnostiques et raisonnement clinique

 

Cet ouvrage fait suite au premier volume d’Une introduction à la médecine traditionnelle chinoise, brève exposition des fondements du corpus théorique. À la lumière des textes canoniques et au-delà d’un recueil d’informations traduites à partir des manuels destinés à l’enseignement et disponibles en Chine, ce nouveau volume s’emploie à dresser le tableau du raisonnement clinique en médecine chinoise, de ses bases et de son contenu par une mise en lumière des diagnostics de certaines affections courantes en médecines occidentale et chinoise.

 

Il aborde les divers aspects du processus diagnostique traditionnel : fondements de l’étiologie et de la pathologie, recueil des informations du tableau clinique à travers l’examen du patient et leur exploitation grâce aux outils de diagnostic, qui permettent de cerner au plus près la réalité du processus étiopathogénique ainsi que ses conséquences sur la physiologie du patient et l’affection dont il souffre. Y sont également introduits les signes et méthodes du pronostic.

 

S’appuyant sur les résultats de la recherche scientifique contemporaine en physiologie, en épidémiologie et en biologie, ce deuxième volume s’attache à démontrer que les conceptions médicales traditionnelles de l’étiologie ou de la pathogénie constituent une vision originale et réaliste des causes de la maladie et de ses traitements. L'approche macroscopique et holistique caractéristique de la médecine chinoise n'est en effet pas incompatible avec une analyse fine des processus étiopathogéniques et des moyens à mettre en oeuvre pour restaurer la capacité fondamentale de l'organisme à maintenir son équilibre physiologique et son adaptation au milieu.

 

À l’instar du premier volume, l’enracinement et la continuité historiques des différentes notions sont étayés par des textes classiques pertinents, canoniques ou plus récents.

 

Patrick Stoltz et Marc Sapriel exercent à Paris pour le premier et à Strasbourg et Colmar pour le second. Ils sont docteurs en médecine chinoise, diplômés de l’université de Nanjing

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MINE D'INFOS: C'est à lire : « Nos 500 expressions populaires pr...: Drôles, énigmatiques, insolites ou poétiques   Chaque jour, nous utilisons et entendons un large éventail d'expressions, familière...

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MINE D'INFOS: Mise au point de l' Académie Nationale de Médecine...:   Il a été annoncé sans vérification dans les médias que, parmi les 240 médecins qui ont écrit le 6 février àcontre la radiation du Docte...

Mise au point de l' Académie Nationale de Médecine

 


Il a été annoncé sans vérification dans les médias que, parmi les 240 médecins qui ont écrit le 6 février àcontre la radiation du Docteur Bonnemaison pour demander la levée de sa radiation, figuraient « quinze professeurs dont certains membres de l'Académie de médecine ».

Cette information est fausse car, après lecture de la liste, nous constatons qu'aucun membre de l'Académie de médecine n'a signé cette lettre ouverte. Mais, cela pourrait laisser entendre que l'Académie soutient cette initiative ; or, ses statuts lui interdisent de nous prononcer sur une affaire juridique en cours. Enfin, cette « stigmatisation » paraît d'autant plus inutile et fallacieuse que chaque académicien est libre de se prononcer en son nom ,selon sa volonté, sur n'importe quel sujet, comme n'importe quel citoyen.

CAMPAGNE ETUDIANTE EFS

L’Etablissement français du sang mobilise le monde étudiant pour le don de sang



Le 11 février, l’Etablissement français du sang lance une campagne pour mobiliser les étudiants

et les inciter à donner leur sang. Deux temps forts seront initiés en février/mars et

octobre/novembre pour cette campagne dont le slogan est «

On est plus qu’amis, on est

donneurs de sang :-)) ».


De nombreuses collectes seront organisées sur les campus des

universités, dans les écoles d’enseignement supérieur et les lycées.



En 2011,
21 % des donneurs de sang étaient âgés de 18 à 24

ans

. Cette cible jeune représente un potentiel important, plus de

5 millions de personnes ayant entre 18 et 24 ans en France, soit

près de 10 % de la population. L’objectif de cette campagne est

de rappeler l’importance de donner son sang et de faire connaître

les lieux où l’on peut donner.

Le don de sang est un geste qui a du sens pour les 18-24 ans. Il

est considéré comme un premier acte de citoyenneté et un geste

utile. Aussi, un plan media a été conçu afin de capter cette cible

particulière. Un partenariat media a été retenu avec les
antennes

de NRJ

(radio, web app, site mobile, site internet). L’EFS est

également présent sur les
réseaux sociaux, médias plébiscités

par les moins de 24 ans, et a lancé l’application « Sauvez des

vies » sur Facebook. A découvrir sur la page officielle de

l’Etablissement français du sang.

 


 


A savoir :



-

1 million de malades soignés chaque année grâce au don de sang.

-

10 000 dons nécessaires chaque jour.

-

3 millions de dons en 2011.

-

Les femmes peuvent faire jusqu’à 4 dons de sang total par an, les hommes 6.

-

Se présenter avec sa carte d’identité si c’est un premier don et ne pas venir à jeun.

-

Pour connaître les lieux de collecte proches de chez vous, rendez-vous sur

www.dondusang.net

LIBRES PROPOS : Signés Le Ciss


Tous (im)patients !






Après de longs mois d’attente, la stratégie nationale de santé annoncée par le Premier ministre dans son discours de politique générale en juillet 2012 semble se dessiner. On comprend qu’elle sera centrée sur une approche rénovée du parcours de soins des patients aujourd’hui exposés à l’absence de coordination entre les acteurs d’un système de santé éclaté, pensé pour les cas aigus, alors que nous vivons au temps des maladies chroniques. Nous savons tous que ces prises en charge rénovées ne seront possibles que si la fongibilité des enveloppes de financement est au rendez-vous. Cela semble enfin à l’ordre du jour.



Pour autant, si rien n’est fait pour renforcer la participation des citoyens aux décisions de santé qui les concernent, nous aurons une réforme tout aussi technique que les précédentes. Il ne s’agit donc pas de promettre un parcours de soins mieux adapté aux attentes des patients et de leurs proches s’il reste toujours aussi illisible dans ses modalités ou dans sa tarification. Il ne s’agit donc pas non plus de continuer à tenir à l’écart des décisions les associations dont se sont dotés les usagers.



Information de l’usager et parcours de soins




Nous ne pouvons nous satisfaire de la faiblesse actuelle de l’information de l’usager. Chaque jour qui passe amène son lot d’exemples où nos concitoyens n’ont pas choisi leur traitement, et plus généralement leurs soins, en toute connaissance de cause. Et cela fait maintenant une bonne décennie que l’on nous promet un portail d’information grand public censé répondre à cette attente. Rien n’est plus urgent. A condition qu’il ne s’agisse pas d’un porte-voix entaché du soupçon. Or, après tant de scandales sanitaires, l’information publique en santé ne peut être que le fait d’une autorité indépendante. La réorganisation annoncée des différentes agences de santé, toutes émettrices publiques d’information, devrait être l’occasion d’un changement d’échelle dans l’information des usagers. Il en va de la citoyenneté comme du parcours de soins, qui commence d’ailleurs par de l’information.



L’open data en santé, au bénéfice de tous






Les organisations non gouvernementales n’ont pas d’accès effectif aux données de santé anonymisées. Alors que l’Open Data progresse dans l’environnement, les transports et dans les collectivités locales, nous restons à la traîne dans le domaine de la santé alors que les enjeux sont colossaux : sécurité des soins, qualité des soins, prix de référence. Il nous arrive de voir nos propositions écartées, quand ce n’est pas moquées, au motif qu’elles ne s’appuient que sur des témoignages, même s’ils sont nombreux. Les pouvoirs publics doivent nous assurer les moyens d’une utilisation de ces données, pour mettre fin à cet entre-soi institutionnel de l’accès aux données publiques qui joue contre les citoyens et, plus globalement, contre l’organisation éclairée de notre système de santé.




Mobilisation citoyenne et démocratie sanitaire




Si l’information et l’accès aux connaissances sont décisifs, le soutien à la mobilisation citoyenne est tout aussi essentiel. Or, depuis l’avènement de la loi du 4 mars 2002, nous assistons à un lent délitement des ambitions portées à l’époque. Si le modèle de la représentation des usagers est perfectible, il ne mérite pas d’être étouffé comme cela semble en mauvaise voie. Il s’agit d’un service public : celui de l’expression des attentes collectives en santé. À service public, financement public, d’autant qu’aucune association d’usagers ne dispose des ressources pour répondre à cet objectif. Il s’agit aussi d’une exigence démocratique au moment où tout montre, scandale sanitaire après scandale sanitaire, que le renforcement de la place des usagers dans les instances de santé est la seule voie pour changer d’ère. A charge pour le parlement de dessiner les contours de ce service public, tant dans son organisation que dans les formes qu’il convient de lui déléguer : représentation, participation, interpellation…



Place et rôle des associations dans l’accompagnement




Enfin, les associations de patients, notamment, attendent toujours la reconnaissance de leur rôle dans l’accompagnement des patients et des proches. D’autant par exemple que le modèle français de l’éducation thérapeutique, contre toute attente, n’a pas décollé ; ou que les aidants ne bénéficient toujours pas du légitime soutien de leur intervention pourtant essentielle. C’est donc une autre voie qu’il convient d’emprunter. Des organisations locales, avec les associations de patients, voire conduites par elles, sont à concevoir pour accompagner les patients dans les parcours de santé et de soins qui sont au centre de la réforme promise.





La stratégie nationale de santé doit aussi être l’occasion d’un changement de méthode dans l’implication des usagers dans les décisions, individuelles ou collectives, qui les concernent : ouvrir ce chantier sans les associer à tous les niveaux serait mal commencer !

Le Ciss
ADMD - AFD - AFH - AFM - AFPric - AFVS - AIDES - Alliance du Cœur - Alliance Maladies Rares - ANDAR
APF - Autisme France - AVIAM - Epilepsie France - Familles Rurales - FFAAIR - FNAIR - FNAPSY - FNAR - FNATH - France Alzheimer
France Parkinson - FSF - La CSF - Le LIEN - Les Aînés Ruraux - Ligue Contre le Cancer - Médecins du Monde - ORGECO
SOS Hépatites - Transhépate - UAFLMV - UNAF - UNAFAM - UNAFTC - UNAPEI - UNISEP - UNRPA - Vaincre la Mucoviscidose - VMEH


C'est à lire : « Nos 500 expressions populaires préférées » de Delphine Gaston – Editons Larousse


Drôles, énigmatiques, insolites ou poétiques

 

Chaque jour, nous utilisons et entendons un large éventail d'expressions, familières ou mystérieuses. Ces petites phrases font partie de notre langage sans que l’on sache toujours d’où elles viennent et comment elles sont arrivées jusqu’à nous.

 

Écrit par un auteur spécialiste de l’histoire de la langue française, cet ouvrage nous fait découvrir sous un angle humoristique, la signification, le contexte et l’origine de 500 expressions, des plus répandues (un froid de canard, tiré par les cheveux, faire un carton, amuser la galerie, filer à l’anglaise, bayer aux corneilles...), aux plus insolites (être mithridatisé, la perfide Albion, à la fortune du pot, tenir la dragée haute...) et montre au travers de textes vivants et spirituels l’étonnante richesse de notre langue.

 

Original et joliment illustré, cet ouvrage nous invite à une promenade souriante et passionnante au royaume des mots.

 

Le plus, des encadrés insolites sur les détournements de certaines expressions, des équivalents en langue étrangère et des expressions littéraires du même auteur.

 

Un livre à lire ou à feuilleter au gré de ses envies.

 

Delphine Gaston est l’auteur de nombreux ouvrages de vulgarisation historique et sur la langue française. On lui doit notamment dernièrement Les clés du français correct (2012, City éditions), 1001 citations et aphorismes pour avoir l’air intelligent (2012, City éditions), Le coiffeur de Mussolini et tous ces hommes de l’ombre qui ont influencé l’Histoire (2011, L’Opportun).