Nora ANSELL-SALLES

mardi 28 janvier 2020

audition de Gérarld Darmanin au Sénat


Sénat - Commission des Finances
AUDITION CAPTÉE ET OUVERTE À LA PRESSE
La commission des finances du Sénat entend

mardi 28 janvier 2020, à 19 h 30, salle Clemenceau,
M. Gérald DARMANIN, ministre de l’action et des comptes publics,
sur les résultats de l'exercice 2019,


 Cette audition est ouverte à la presse.

Les journalistes sont invités à s’inscrire auprès de la direction de la communication (presse@senat.fr).

Le jour de l’audition, les journalistes sont invités à se présenter au 15ter rue de Vaugirard, munis d’une pièce d’identité et de leur carte de presse.


Ces réunions seront diffuséesen direct sur le site du Sénat puis disponibles envidéo à la demande.

CONTACT PRESSE : CLOTHILDE LABATIE - DIRECTION DE LA COMMUNICATION 
presse@senat.fr • +(33) 1 42 34 25 38
Accès aux évènements ouverts à la presse sur présentation d’une carte de presse
en cours de validité (CCIJP ou Ministère des Affaires étrangères)
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Plan d'action de la Haute autorité de santé pour les médicaments innovants


COMMUNIQUE DE PRESSE
 
Saint Denis La Plaine, le 27 janvier 2020 
 
La HAS présente son plan d'action pour les médicaments innovants
 
Les innovations médicamenteuses de ces dernières années et des prochaines portent un espoir inédit pour les malades : guérir d'un cancer ou d'une maladie jusque-là incurable. Une révolution en médecine qui n'avait pas connu de telles perspectives depuis longtemps. Mais ces médicaments arrivent alors que subsistent beaucoup d'incertitudes, après des développements cliniques courts, sur de petits échantillons de malades. L'enjeu est crucial : permettre l'accès à ces traitements tout en s'assurant que les promesses sont effectivement tenues. Pour y parvenir, la HAS a élaboré un plan d'action pour les médicaments innovants afin de s'adapter au nouveau contexte et de gagner en agilité dans ses modes d'évaluation.
 
Thérapies ciblées, immunothérapie, thérapies géniques ou cellulaires, les progrès réalisés ont depuis quelques années ouvert la voie à l'arrivée de nouveaux traitements médicamenteux prometteurs : certains permettent de prolonger la vie des patients dont le pronostic vital était jusque récemment plus qu'engagé (mélanomes), d'autres visent la guérison de maladies graves et notamment de certains cancers (leucémie, lymphome, …). Les patients souhaitent en bénéficier vite et cette attente est légitime. Cet accès rapide aux traitements innovants est une réalité en France, notamment grâce au dispositif des autorisations temporaires d'utilisation (ATU).
L'espoir né de ces thérapies, nous le partageons tous. Mais partout dans le monde, l'enjeu pour les agences d'évaluation comme la HAS, c'est aussi de suivre ces innovations à fort potentiel, de les surveiller et d'être en capacité de les réévaluer rapidement pour vérifier que les promesses sont tenues sur du plus long terme. En effet, ces médicaments sont mis à la disposition des malades de manière précoce. Et leur développement non conventionnel – principalement sur la base d'études non comparatives menées sur de petits effectifs de malades – génère des incertitudes qu'il est nécessaire de lever en parallèle de leurs premières années d'utilisation : quels sont les patients qui répondent aux traitements ? Quelles sont leurs toxicités et comment les anticiper ? Quelle est leur efficacité en vie réelle ? Quelle est leur place dans la stratégie thérapeutique ? Mais aussi quelles évolutions de l'organisation des soins sont nécessaires ?
 
Faire le pari de la prise en charge précoce impose d'adapter nos modes d'évaluation
Le nombre et la nature de ces médicaments questionnent les modèles d'évaluation et les institutions qui en ont la charge, dont la HAS, doivent y répondre ensemble. L'importance du sujet mérite de la transparence sur le parcours d'évaluation de ces produits, d'autant que les prix revendiqués par les laboratoires sont très élevés et toujours en hausse, ce qui pose la question de la soutenabilité financière de leur prise en charge.
La HAS a travaillé et continue de le faire avec tous les acteurs impliqués : Agence nationale de sécurité des médicaments et des produits de santé (ANSM), ministère, industriels, professionnels de santé, homologues internationaux sans oublier les patients qui doivent pouvoir contribuer à répondre à nos questionnements.
Evaluer ces médicaments pour favoriser l'accès de tous les patients aux innovations via leur prise en charge c'est aussi faire la distinction entre les innovations décisives et les simples nouveautés. Pour y parvenir, la HAS publie le plan d'actions qu'elle a élaboré pour être au rendez-vous de l'innovation.
 
Le plan d'action de la HAS pour rester au rendez-vous de l'innovation
1. Rendre des avis conditionnels, le temps de lever les incertitudes
 
2. Suivre les médicaments en vie réelle pour vérifier les promesses initiales
 
3. Renforcer l'agilité de la HAS pour mieux accompagner l'innovation
a. Se concentrer sur des évaluations à forte valeur ajoutée
​b. Développer les rencontres précoces pour accompagner les développements cliniques
c. Promouvoir les procédures d'évaluation accélérées (dites de « fast-tracking »)
d. Améliorer l'efficience collective
 
4. Impliquer systématiquement les patients et usagers 
 
5. Renforcer la transparence
a. Sur les délais
b. Sur les études post-inscription
 
6. Renforcer la coopération européenne pour mutualiser les savoirs
 
 
HAUTE AUTORITE DE SANTE
Responsable du service presse :
Florence GAUDIN
Contact presse :
Marina MALIKITE
01 55 93 73 52

mardi 21 janvier 2020

AIDE ACTIVE A MOURIR: qu'elle est votre position ?

https://twitter.com/minedinfos/status/1219501480601948161?s=19

Lire la suite de Thierry Beaudet publié dans le JDD ce week-end :
https://twitter.com/ZOOM_Actus/status/1219494097817391104?s=19

C'est à lire et méditer...


TRIBUNE. "L'aide active à mourir, un débat nécessaire"

Thierry Beaudet, président de la Mutualité française, signe une tribune pour appeler à ouvrir un débat parlementaire sur la fin de vie.

Thierry Beaudet, président de la Mutualité française.
Thierry Beaudet, président de la Mutualité française. (Sipa)
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Voici la tribune de Thierry Beaudet, président de la Mutualité Française, au sujet de la fin de vie : "La révision de la loi bioéthique explore en ce moment certains territoires touchant au droit à la vie, voire à la vie 'augmentée' ou 'accompagnée' : PMA pour toutes les femmes et intelligence artificielle. Elle y apporte des réponses empreintes des valeurs propres à notre République pour offrir plus de liberté et plus d’égalité. Nous nous en réjouissons. Pour autant, à mon sens, elle demeure incomplète en laissant de côté une question actuelle et fondamentale : le droit de choisir une fin de vie digne.

Pour des raisons culturelles ou cultuelles, la fin de vie en France, et a fortiori son accélération volontaire pour des motifs thérapeutiques, reste un domaine interdit. La mort serait un mystère intouchable, en débattre serait inconvenant. Face à la douleur ou à une dégradation physique vécue comme insupportable et humiliante, notre société décide de facto qu’il faut se faire disciple de Sénèque et se taire pour rester digne. Ou, pour les familles et le corps médical, vivre le traumatisme des prétoires et de l’exposition malsaine que cela engendre.

Le droit à la fin de vie assistée progresse trop lentement

Le droit à la gestation - son contrôle comme son accomplissement - s’est heureusement étendu. Peu à peu des limites et des tabous sont tombés. A contrario, le droit à la fin de vie assistée progresse trop lentement, le plus souvent en réaction à des situations dramatiques.

Bien sûr, le Code de déontologie médicale (article 37), le Code de santé publique (article L 1111-4) et les lois Leonetti de 2005, puis Leonetti-Claeys de 2016 créent et élargissent les droits des malades et des personnes en fin de vie. Sont visés les objectifs de soulager la douleur, d’éviter une obstination déraisonnable, de respecter durablement la volonté de la personne malade ou d’une personne de confiance par le biais des directives anticipées, de développer des soins palliatifs jusqu’à la sédation profonde.

Mais, contrairement à certains pays voisins, aucun de ces textes ne traite de l’aide active à mourir. Et les débats du CCNE (Comité consultatif national d’éthique) préalables à la révision de la loi bioéthique ont écarté d’emblée cette option.

Avec l’augmentation de la durée de la vie, [cette question] se posera de manière lancinante

Or cette question mérite d’être débattue au nom de la responsabilité. Avec l’augmentation de la durée de la vie, elle se posera de manière lancinante. Elle s’imposera aux personnes concernées, bien sûr, mais aussi à leurs familles, à leurs médecins. Elle s’imposera à notre société. Mais toujours avec le risque de la fragmenter et d’alimenter la chronique si on n’y remédie pas avant.

Cette question mérite également d’être débattue au nom de la dignité.

Il y a plusieurs façons de comprendre la dignité, qui peuvent d’ailleurs être antagonistes.

Il en est une qui fait de "la vie" une vertu cardinale, un principe intouchable. Celle-ci restreint la liberté individuelle face aux aléas de la vie, y compris ceux qui conduisent à une douleur ou à une situation inhumaines. Cette acception de la dignité interdit de modifier par quelque manière que ce soit le cours de la vie, aussi accidenté et insupportable soit-il.

Il est une autre acception de la dignité qui, au contraire, revendique l’autonomie et le libre arbitre face à ces mêmes aléas. Cette acception invite à intervenir - par la science et la médecine - à tous les moments de la vie, de la naissance à la mort. C’est cette acception que je défends.

Les pays voisins qui se sont engagés dans cette voie peuvent être une source d’inspiration

C’est au nom de cette dignité et de cette autonomie que des mutualistes ont été pionniers en développant l’accouchement sans douleur, en permettant aux femmes en situation de handicap de vivre une maternité heureuse et que, plus largement, ils ont milité pour que femmes et hommes puissent disposer librement de leur corps.

C’est au nom de cette dignité et de cette liberté qu’il me semble nécessaire qu’un débat sur l’aide active à mourir soit ouvert. Les pays voisins qui se sont engagés dans cette voie peuvent être une source d’inspiration pour le nourrir. La Mutualité Française, par le biais de son espace fédéral d’éthique, s’est emparée de cette question et va l’instruire au premier semestre de cette année.

Pour ma part, je plaide pour une solution de liberté qui laisse à chacun le choix d’une fin de vie digne. Et si une réforme allait dans ce sens, alors je suis sûr que des mutuelles se feraient encore pionnières en créant les lieux et les conditions permettant d’exercer cette liberté."

 
Unmute

mardi 7 janvier 2020

c'est à lire: le coup de griffe de Jacques Draussin


Infolettre n° 363
mardi 7 janvier 2020
Contact : Jacques DRAUSSIN jacques.draussin@biensur-sante.com

Un bien joli compte de Noël...

C’est vrai, cette année, on n’espérait guère qu’un seul miracle de Noël, sous forme de trains et de métros retrouvant pour quelques jours leur fonction originelle. Hélas, le lobby des confiseurs, habituellement si puissant en cette saison de fête, n’a pas vraiment donné toute sa mesure et nombre de familles ont dû faire réveillon par procuration pour cause de grève par précaution.

Pas facile, dans ces conditions, de trouver dans l’actualité un sujet joyeux qui nous aurait fait oublier nos turpitudes piétonnières et permis d’écrire quelques lignes tracées d’une plume trempée dans l’enthousiasme scientifique et la confiance en la nature humaine.

Pourtant, on y a cru. Quasiment la veille du 25 décembre, fête de la nativité et donc aussi des enfants, Avexis, filiale biotech du grand laboratoire suisse Novartis, a annoncé une initiative qu’on a cru être, l’espace d’un instant, d’une générosité exceptionnelle.

Il s’agissait de mettre à disposition gratuitement le seul traitement à ce jour permettant de guérir l’amyotrophie spinale (AMS) de type 1, une maladie génétique rare et fatale chez les bébés. Chaque année, 6 000 d’entre eux en sont frappés dans le monde et sont condamnés à une perte graduelle de leurs facultés de se mouvoir, de parler, d’avaler, puis de respirer.

Pourquoi a-t-on cru à un geste de générosité ? Parce que le traitement en question, le Zolgensma, est tout simplement le plus cher du monde : 2,125 millions de dollars la dose. Un prix démesuré mais qui permet de guérir l’AMS infantile via l’administration d’une injection unique.

Hélas, poursuivant un objectif difficile à classer dans la catégorie philanthropie débridée, la filiale de Novartis a annoncé que son offre ne concernerait qu’une centaine de petits malades… et que leur sélection s’effectuerait par tirage au sort !

Sont donc éligibles des bébés de moins de deux ans vivant dans un pays où la thérapie n’est pas encore approuvée par les autorités locales. Une façon comme une autre de forcer la main aux gouvernements qui rechigneraient encore à reconnaître des traitements hors de prix pour des pathologies hors normes.

La technique marketing n’est pas vraiment subtile, elle oscille entre les repas minceur de Bernard Canetti [« On est tellement sûrs que ça va marcher pour vous qu’on est prêts à vous offrir la 1ère dose »] et le classique échantillonnage sélectif dans les zones de chalandise [« L’essayer, c’est l’adopter »].

Si le Zolgensma est incontestablement innovant, on peut quand même se demander si la communication qui l’accompagne en l’occurrence est à la hauteur des espoirs que suscite son efficacité...

Faire de la vie d’un enfant le gros lot d’un sweepstake où les perdants n’auront probablement pas la chance de rejouer n’incite décidément pas à continuer à croire au Père Noël.

Jacques DRAUSSIN

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dimanche 22 décembre 2019

Désert médical...

Toute l'Afrique serait un immense désert médical...
https://youtu.be/fkMtaPw7gew

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