Nora ANSELL-SALLES

mardi 18 décembre 2018

C'est à lire: le coup de griffe de Jacques Draussin



Infolettre n° 319
mardi 18 decembre 2018Contact : Jacques DRAUSSIN jacques.draussin@biensur-sante.com

Dr. Cahuzac & Mr. Jérôme
Condamné en février à 4 ans de prison dont 2 ferme, Jérôme Cahuzac devait plaider sa cause auprès d’un juge d’application des peines pour éviter l’incarcération.
Pour bénéficier d’un aménagement, celui dont l’excellente maîtrise des comptes offshore personnels s’était malencontreusement heurtée à son officiel combat contre la fraude fiscale, devait justifier d’une activité professionnelle.
Hélas pour lui, Jérôme Cahuzac n’avait pas grand choix. Inéligible pendant 5 ans, tricard dans tous les secteurs de l’industrie de la santé et de la gestion d’actifs en général, il ne lui restait guère qu’une possibilité : redevenir médecin, si possible dans un endroit discret.
Au début, tout s’est bien passé. Sous condition d’absolue confidentialité avec des ONG, il avait effectué quelques missions humanitaires dans le Sud-Est asiatique. Supposant que 7 000 kilomètres suffiraient à l’éloigner aussi de la polémique, il avait ensuite postulé pour un remplacement hospitalier d’un mois l’été dernier en Guyane.
Sans doute le fait d’avoir échappé à la prison lui faisait-il goûter avec davantage d’acuité le plaisir de connaître Cayenne en blouse blanche sans avoir à y casser de cailloux en costume de bagnard… Mais un médecin parisien – connu pour son goût de la procédure – avait aussitôt demandé sa radiation au Conseil de l’Ordre pour de futiles motifs de casier judiciaire.
Notre spécialiste de la fructification fiduciaire et de l’implant capillaire ne s’est pas découragé pour autant. Après ses courtes expériences des zones sensibles d’Asie et de forêt équatoriale, il s’est aussi souvenu qu’ayant, en 2007, éliminé aux législatives de la 3ecirconscription du Lot-et-Garonne le juge anti-terroriste Jean-Louis Bruguière, il lui était sans doute possible d’exercer aujourd’hui son sacerdoce médical en Corse.
Le Conseil National de l’Ordre des Médecins ne semble pas prêt à accorder le droit d’exercer à Jérôme Cahuzac, contredisant ainsi l’avis de l’Ordre régional qui se déclare du coup au bord de la démission. Mais on sait qu’Ordre et rapports à la justice n’ont pas la même signification en Corse que sur le continent et, pour l’instant, Jérôme Cahuzac n’a pas pris le maquis.
Jacques DRAUSSIN

Matinée Adom du 18 décembre 2018

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Matinée ADOM du 18 décembre 2018

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Le management de la performance et l’assurance de personnes, ou comment répondre aux changements de modèle et mettre en place les pratiques vertueuses au centre des préoccupation de l'entreprise  

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Le mardi 18 décembre 2018 à partir de 9h 
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13100 Aix en Provence 

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dimanche 16 décembre 2018

Que du bonheur

Bravo les filles vous êtes une équipe du tonnerre de dieu

En savoir plus sur le référendum d'initiative populaire

LE REFERENDUM D'INITIATIVE POPULAIRE

NOTE DE SYNTHESE


En France, le référendum d'initiative populaire, c'est-à-dire le référendum organisé à l'initiative d'une fraction du corps électoral, n'est pas prévu par la Constitution. En effet, celle-ci attribue l'initiative du référendum au président de la République, que le référendum ait lieu dans le cadre de l'article 11 ou dans celui de l'article 89. 

Dans le premier cas, c'est le président de la République, sur proposition conjointe des deux assemblées ou, pendant la durée des sessions, sur proposition du gouvernement, qui peut décider de soumettre à référendum « tout projet de loi portant surl'organisation des pouvoirs publics, sur des réformes relatives à la politique économique ou sociale de la Nation et aux services publics qui y concourent, ou qui tendent à autoriserla ratification d'un traité qui, sans être contraire à la Constitution, aurait des incidences sur le fonctionnement des institutions ». 

Dans le second, le référendum constitue en principe l'aboutissement de la révision constitutionnelle, après qu'elle a été approuvée par les deux assemblées en termes identiques. Toutefois, lorsque la révision a pour origine une initiative de l'exécutif, le président de la République peut décider de ne pas la soumettre à référendum, mais au Parlement réuni en Congrès. 

Le référendum prévu par la Constitution française est donc un référendum normatif, puisqu'il permet l'adoption d'un texte, législatif ou constitutionnel. 

Cependant, dans d'autres pays, le référendum, notamment lorsqu'il est organisé à la demande d'une fraction du corps électoral, peut également être abrogatif ouconsultatif. Le premier vise à abroger des textes déjà en vigueur, tandis que le second est organisé pour connaître l'opinion des électeurs, mais n'a aucune valeur contraignante. 

La présente étude analyse les dispositions nationales relatives au référendum d'initiative populaire en Italie et en Suisse, seuls pays européens où il existe. En effet, en Autriche et au Portugal, si le mécanisme de l'initiative populaire permet à une fraction du corps électoral de saisir le Parlement fédéral d'une proposition, il n'entraîne pas nécessairement l'organisation d'un référendum (1(*))

L'étude examine également l'exemple californien, la Californie étant l'État américain qui recourt le plus souvent au référendum. 

L'analyse des dispositions italiennes, suisses et californiennes montre que : 

- dans les trois cas, le référendum d'initiative populaire donne aux électeurs un droit de veto sur certains textes que le Parlement vient d'adopter ; 

- en Italie, les lois en vigueur peuvent être abrogées par un référendum d'initiative populaire ; 

- en Suisse et en Californie, une fraction du corps électoral peut, par référendum, demander l'adoption de textes législatifs. 

1) En Italie, en Suisse et en Californie, le référendum d'initiative populaire donne aux électeurs un droit de veto sur certains textes que le Parlement vient d'adopter 

Après leur adoption et avant leur entrée en vigueur, certains textes peuvent être soumis à référendum à la demande d'une partie du corps électoral. La demande de référendum a un effet suspensif : l'entrée en vigueur de la norme attaquée est subordonnée au résultat du vote. 

Le délai référendaire est exprimé de façon légèrement différente, à la fois en terme de longueur et de point de départ, mais il est dans les trois cas de l'ordre de trois mois

Cette procédure, qui subordonne l'entrée en vigueur de la norme contestée à l'approbation de la majorité des électeurs, s'applique : 

à presque toutes les lois en Californie ; 

à toutes les lois fédérales et aux arrêtés fédéraux les plus importants en Suisse ; 

aux lois constitutionnelles en Italie, dans la mesure où elles n'ont pas recueilli la majorité des deux tiers des membres de chaque assemblée lors de la seconde délibération. 

La procédure est mise en oeuvre à la demande de 500 000 électeurs en Italie, de 50 000 électeursen Suisse, et d'un nombre d'électeurs égal à 5 % des personnes ayant participé à la dernière élection du gouverneur en Californie, ce qui représente environ 400 000 électeurs. 

Pour empêcher ce dispositif de paralyser le législateur, ce dernier peut, en Suisse et en Californie, qualifier une loi d'urgente. En Suisse, l'urgence annule l'effet suspensif de la demande de référendum et permet à la norme attaquée d'entrer immédiatement en vigueur, tandis que, en Californie, elle la soustrait définitivement au champ du référendum. De plus, la Constitution californienne exclut qu'une demande de référendum puisse être présentée contre certaines lois, en particulier contre les lois fiscales ou budgétaires. 

2) En Italie, les lois en vigueur peuvent être abrogées par un référendum d'initiative populaire 

Presque toutes les normes de rang législatif peuvent, à la demande de 500 000 électeurs, être soumises à référendum en vue de leur abrogation, la demande d'abrogation portant sur tout ou partie de la norme contestée. 

Cependant, certains textes ne peuvent pas faire l'objet d'un référendum abrogatif. La Constitutionl'exclut pour les lois fiscales et budgétaires, pour les lois d'amnistie et de remise de peine, ainsi que pour les lois autorisant la ratification de traités internationaux. En outre, la Cour constitutionnelle, qui contrôle la recevabilité des demandes de référendum abrogatif, a peu à peu élaboré un ensemble de règles encadrant l'utilisation de ce dispositif. Elle a ainsi soustrait à son champ d'application les normes de rang supérieur à la loi ordinaire. Elle rejette également les demandes de référendum lorsque l'abrogation demandée risque d'altérer l'équilibre institutionnel. 

Pour que la norme contestée soit abrogée, il faut, d'une part, que la majorité des votants approuve la proposition et, d'autre part, que la participation électorale atteigne 50 %. 

3) En Suisse et en Californie, une fraction du corps électoral peut, par référendum, demander l'adoption de certains textes législatifs 

En Californie, les initiatives populaires, qui peuvent avoir pour objet une révision de la Constitution ou l'adoption d'une loi ordinaire, sont soumises à référendum en dehors de touteintervention du Parlement.

Selon qu'elle porte sur une matière constitutionnelle ou législative, une telle initiative doit être présentée par un nombre minimal d'électeurs égal à 8 % ou à 5 % des personnes ayant participé à la dernière élection du gouverneur. 

Le dépôt de l'initiative populaire entraîne automatiquement l'organisation d'un référendum, à l'issue duquel la norme proposée peut être définitivement adoptée. Si le Parlement conserve la possibilité de la modifier ou de l'abroger, la loi alors adoptée par le Parlement doit, à son tour, être validée par référendum. 

En Suisse, au niveau fédéral, l'initiative populaire doit être présentée par 100 000 électeurs. Elle ne peut être mise en oeuvre qu'en matière constitutionnelle

Sauf dans le cas exceptionnel où elle porte sur une révision totale de la Constitution, l'initiative n'est pas directement soumise aux électeurs, mais elle est d'abord examinée par le Parlement fédéral. 

Lorsque l'initiative est rédigée, c'est-à-dire susceptible d'être insérée telle quelle dans la Constitution, le Parlement fédéral peut présenter une contre-proposition. Le référendum porte donc soit sur le texte de l'initiative, soit à la fois sur ce texte et sur la contre-proposition. 

En revanche, lorsque l'initiative est présentée sous forme de principes généraux et que le Parlement fédéral ne l'approuve pas, un premier référendum, portant sur l'opportunité de la révision, doit être organisé. Ensuite, si la majorité des votants approuve le principe de la révision, le Parlement fédéral doit élaborer une proposition de révision constitutionnelle, elle-même soumise à référendum. Lorsque le Parlement fédéral approuve une demande présentée en termes généraux, il élabore directement une proposition de révision constitutionnelle, également soumise à référendum. 

Les propositions de révision constitutionnelle, qu'elles résultent d'une demande rédigée ou qu'elles aient été élaborées par le Parlement fédéral, doivent être approuvées à la double majorité des votants et des cantons.

* *
Aux trois exemples étudiés, il convient d'ajouter celui de laBelgique, qui ignore actuellement le référendum au niveau fédéral, mais qui étudie la possibilité d'instaurer le référendum consultatif d'initiative populaire.


Coup de projecteur sur la Mgen

https://youtu.be/wximaA3BHto

C'est à lire...


Paris : la prison de la Santé rouvre ses portes


Céline Carez avec Nicolas Jacquard

14 décembre 2018, 20h25

Ce vendredi, boulevard Arago (XIVe). La prison de la Santé s’apprête à accueillir ses nouveaux détenus. LP/Céline Carez

Deux cent cinquante nouveaux surveillants viennent d’arriver. Lundi, ils testeront la prison parisienne. Le 7 janvier, les 80 premiers détenus arriveront. Nous avons visité les lieux.

Des surveillants, en uniforme bleu siglé « Administration Pénitentiaire », qui vont et viennent comme en rodage, par petits groupes, dans une prison aux cellules vides. Des livreurs qui courent dans tous les sens avec des chariots, entre les sas et les lourdes portes métalliques. Là, au fond d’un couloir, des ouvriers, disqueuse à la main, procèdent à des « ajustements » de chantier. Et dans l’air, de la poussière qui vole…


La mythique prison de la Santé, boulevard Arago et rue de la Santé, à 300 m de Denfert-Rochereau (XIVe), est dans sa dernière ligne droite.

Après les vacances de Noël, le 7 janvier prochain, elle rouvrira après cinq ans de titanesques travaux. Ce sera un remue-ménage dans tout le quartier, redouté par les riverains, avec un ballet de fourgonnettes de la Pénitentiaire, des allées et venues des escortes des prisons, des voitures de police. Tous feront converger la première vague des nouveaux « pensionnaires ».
Quatre vingt détenus extraits des prisons engorgées de Fleury-Mérogis (Essonne) et Fresnes (Val-de-Marne) reprendront possession d’une partie de cette prison fraîchement rénovée, qui a terme devrait accueillir dans ses cellules, toutes équipées de douche, télé, petit frigo et plaque de cuisson, plus de 800 prisonniers. Uniquement des hommes, tous majeurs.
Ce vendredi matin, c’était la frénésie. « Les réserves sont en train d’être levées », indique son porte-parole. Traduisez : il y a encore quelques finitions de chantiers, malfaçons, bugs, réglages. Les entreprises se succèdent. « Il a fallu par exemple faire changer les 800 plaques électriques de cuisson dans les cellules par de l’induction », détaille Christelle Rotach, la directrice de la prison de la Santé. Les détenus auraient pu y mettre le feu…
« Le brouillage téléphonique est en cours » (pour que les détenus ne puissent converser sur des portables clandestins, NDLR), poursuit Christelle Rotach. « Ici, désignant l’une des cours, il manque des filins de sécurité ». Dans les esprits, reste gravée l’évasion en juillet dernier par hélicoptère de Rédoine Faïd, le braqueur, de la prison de Réau (Seine-et-Marne), rendue possible par l’absence d


Lundi, ce sera l’épreuve finale préouverture de la prison de la Santé : les 380 surveillants feront une opération « marche à blanc », histoire de vérifier le bon fonctionnement de la prison, ses portes, ses parloirs, ses cellules équipées de porte-manteaux en caoutchouc pour éviter les suicides, ses couloirs avec ses temps de parcours, ses alarmes… Certains surveillants joueront les détenus pour que cette simulation soit parfaite !

« ON VA ARRÊTER D’ÊTRE DES PORTE-CLÉS ! » DIMITRI, SURVEILLANT À LA SANTÉ

Dimitri, surveillant prison de la Santé XIVe/LP/Céline Carez
Dimitri a 35 ans, dix ans d’administration pénitentiaire. Il est passé par les prisons de Bordeaux et Fresnes (Val-de-Marne) et se réjouit d’avoir été nommé surveillant dans la prison parisienne. « C’est honorifique de dire que tu travailles à la Santé. C’est un beau cadre, un monument historique, ancienne prison de VIP ! ».
Mais le surveillant est surtout satisfait de ces cellules avec douches et téléphone. « Il y aura moins de stress et de conflit ». Dans les autres établissements pénitentiaires où Dimitri est passé, le surveillant déplorait avoir à ouvrir et fermer sans cesse les portes pour accompagner les détenus aux douches et au téléphone. « On était des porte-clés ! ». Le surveillant estime qu’il va pouvoir désormais « faire vraiment notre boulot », comme par exemple « observer les détenus radicalisés, voir avec qui ils parlent, faire remonter les infos ».

LE QUARTIER VIP, C’EST FINI !

Le quartier VIP à la Santé, appelé « quartier des particuliers », réservé aux stars, voyous en col blanc, hauts fonctionnaires criminels, people, c’est fini !
Il n’y aura plus de Maurice Papon, ancien préfet poursuivi pour complicité de crimes contre l’humanité, de Bernard Tapie, l’homme d’affaires, de Jérôme Kerviel, le tradeur de la Société Générale, de Samy Naceri l’acteur, de Michel Neyret, le commissaire de police... qui jouissaient tous d’une aile avec des cellules à deux fenêtres, salle de musculation, table de ping-pong, jeux de société, magazines… et surtout la possibilité de se promener librement dans les couloirs.
« A la place, précise Christelle Rotach, directrice de la prison de la Santé, il y aura un quartier de personnes dites vulnérables ». Les people seront mélangés à des personnes victimes de violences, de menaces en raison de leur profession, de détenus souffrant de déficience mentales - un régime de détention plus « cool ».
La nouveauté de la prison, c’est son quartier des radicalisés (terrorisme), qui en accueillera une quarantaine.

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1 RÉACTIONS

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chantou@@@@

le 16 décembre 2018 à 7h48

combien cela a couter ou est pris l'argent ??????? merci de répondre !!!!

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