Nora ANSELL-SALLES

jeudi 1 février 2018

Grippe du mécontentement dans l'air

http://eml.celtipharm.com/CL-CTPM/Nwsltr/2323-EDV-180201-CTP-Newsletter_LK/EML-CTPM-180201-Celtinews_LK.html

Nomination à l' HAS


COMMUNIQUE DE PRESSE

Saint Denis La Plaine, le 1er février 2018

Dominique Le Guludec a choisi Katia Julienne comme directrice de la HAS

Le Pr Dominique Le Guludec annonce son intention de nommer Katia Julienne à la direction de la Haute Autorité de Santé. Sa nomination deviendra effective après son audition par les commissions des affaires sociales du Sénat et de l'Assemblée nationale, conformément à l'article L. 1451-1 du Code de la santé publique. Elle succède à Dominique Maigne qui a fait valoir ses droits à la retraite.

Nommée présidente du collège de la Haute Autorité de Santé le 4 décembre dernier, le Pr Dominique Le Guludec fait le choix de retenir la candidature de Katia Julienne au poste de directrice de la HAS. Sa nomination sera effective après son audition par les commissions des affaires sociales du Sénat et de l'Assemblée nationale. Cheffe de service et adjointe à la directrice générale de l'offre de soins depuis novembre 2015, elle prend la succession de Dominique Maigne, qui a dirigé l'institution du 1erseptembre 2011 au 31 décembre 2017, date à laquelle il a fait valoir ses droits à la retraite. Jusqu'à l'entrée en fonctions de Katia Julienne, Dominique Maigne assurera la transition. 

Ancienne élève de l'Ecole nationale d'administration, promotion Nelson Mandela – 2001, Katia Julienne a travaillé à la direction générale de l'action sociale sur les questions de l'enfance handicapée entre 2001 et 2003 puis a rejoint cette année-là la direction de la recherche, des études, de l'évaluation et des statistiques en tant que chargée de mission auprès de la sous directrice sur les questions d'observation de la solidarité. Son parcours l'a ensuite amenée à la division des affaires communautaires et internationales au sein de la direction de la sécurité sociale de 2007 à 2010 puis à être sous directrice du financement du système de soins au sein de la même direction centrale. Enfin, entre2013 et 2015, elle a rejoint la direction générale de la cohésion sociale en tant que cheffe de service en charge des politiques sociales et médico-sociales et adjointe de la directrice générale de la cohésion sociale.
 

Pour en savoir plus :
www.has-sante.fr

HAUTE AUTORITE DE SANTE
Responsable du service presse :
Florence GAUDIN
Contact presse :
01 55 93 73 52 / 18
contact.presse@has-sante.fr




Sénat : audition de Mme Catherine Kersauzon

Mardi 6 février 2018 à 9h30 en salle Médicis

la commission de l’aménagement du territoire et du développement durabledu Sénat entend

Mme Catherine de KERSAUZON,Présidente de la 2ème Chambre de la Cour des comptes,

sur le rapport de la Cour relatif à la société du Grand Paris

Cette audition est ouverte à la presse et au public ; elle fera l’objet d’un enregistrementvidéo et d’une diffusion en direct sur le site internet du Sénat.

Le public est invité à s’inscrire auprès du secrétariat de la commission (secretariat-affeco-devdur@senat.fr ) au plus tard le lundi 5 février 2018.

Les journalistes sont invités à s’inscrire auprès de la direction de la communication (presse@senat.fr).

Le jour de l’audition, les journalistes sont invités à se présenter au 15 rue de Vaugirard, munis d’une pièce d’identité et de leur carte de presse.

Contact presse : Tina Miquel - presse@senat.fr - 01 42 34 25 38

vendredi 26 janvier 2018

A la UNE cette semaine : le canabis

Un Index des Prix du Cannabis 2018 sera publié Mercredi 31 Janvier prochain. Je souhaitais vous offrir l'opportunité de consulter le communiqué de presse à l'avance afin que vous puissiez estimer si cette étude serait susceptible d'intéresser votre audience ou non.

En collectant des données provenant de plus de 120 villes à travers le monde,incluant des villes où la consommation et vente de cannabis a été légalisé, ces données révèlent le coût de la marijuana au gramme et la consommation annuelle du produit de chacune des villes. De plus, cette étude estime l'éventuel montant que chaque ville pourrait collecter chaque année si le cannabis viendrait à être légalisé en utilisant le taux d'imposition des cigarettes de chaque pays.

Ces données fournissent une base intéressantes qui peut déboucher sur une multitude d'angles différents à propos du cannabis comme une discussion à propos des coûts du produit, de la consommation ou des éventuelles retombées économiques.

N'hésitez pas à me faire savoir si vous êtes intéressé et souhaitez recevoir le communiqué de presse. Je reste aussi à vitre disposition s vous avez la moindre question.

Bien à vous,

 

Yaniss Illoul
Content Strategist
ABCD Agency UG (haftungsbeschränkt)
Kastanienallee 97
10435 Berlin
http://abcd.agency/

If you would rather not receive future communications from ABCD Agency UG, let us know by clicking here.
ABCD Agency UG, Kastanienallee 97, 10435 Berlin, x x Germany

jeudi 25 janvier 2018

mercredi 24 janvier 2018

Urgent la mutualité IDF recherche


AFFICHER LE MENUBDSP

Accueil » Offres d'emploi » Détail de l'offre

Connexion Préférences Aide

Détail de l'offre

  RECHERCHER...

RECHERCHE AVANCÉE

Résultat 6 sur ~ 224SuivantRetour à la liste des résultats

La Mutualité Française IDF recherche un chargé de projets prévention

Réf. 15955Offre d'emploi. CDD. Paris. Publiée le 24/01/2018.

Employeur

La Mutualité Française Ile de France regroupe 280 mutuelles, représentant 5,5 millions de personnes protégées sur la Région Ile de France. Dans le cadre de nos missions, nous développons des actions de santé publique en lien avec les mutuelles adhérentes, les acteurs régionaux et locaux.

Le service Santé de la Mutualité Française Ile de France met en place de nombreuses actions de prévention et de promotion de la santé sur le territoire Francilien notamment sur les thématiques suivantes : prévention des maladies cardio-vasculaires, cancer, maintien de l’autonomie des personnes âgées, santé environnementale…

Aujourd’hui, nous souhaitons développer à plus grande échelle nos actions à destination des séniors en collaboration avec les centres de santé et les centres sociaux notamment.

Coordonnées

15, cité Malesherbes, Paris 9eme arrondissement

http://www.iledefrance.mutualite.fr/

Description du poste

Au sein de la Mutualité Française Ile de France, la/le chargé(e) de projets déploiera en région des actions prioritairement orientées vers les personnes âgées de plus de 60 ans.

Sous la responsabilité de la responsable du service santé et en lien fonctionnel avec les chefs de projets, la/le chargé (e) de projets aura pour missions :

D’animer des actions de promotion de la santé sur diverses thématiques liées au vieillissement (présence sur des stands d’information, animation d‘une exposition sur la vue et l’audition, échanges avec le public…)De mettre en œuvre les interventions qui lui sont confiées dans le respect des délais et des budgets définis, en s’assurant de la mobilisation des différents acteurs concernés,De rendre compte aux chefs de projets du déroulement des interventions et des difficultés éventuelles,De coordonner et planifier les différents intervenants (orthoptistes, infirmières, diététiciennes…),D’analyser et rédiger les bilans des interventions menées,De gérer les différents canaux de diffusion de l’information en lien avec chaque intervention (mutuelles, villes, …),D’assurer la gestion administrative et logistique liée aux interventions (matériel, livreur, documentation...).Profil recherché : confirmés

De formation Bac+2/3 minimum en éducation pour la santé/actions sociale/ Promotion de la santé/activité physique adaptée et expérience souhaitée en promotion de la santé.

Vous aimez être en contact avec le public (en particulier âgé) et prendre le temps d’échanger sur des problématiques de santé.

Capacités de mobilisation des acteurs autour d’un projet, de coordination, d’animation ; sens des responsabilités et esprit d’initiative,

Qualités relationnelles et esprit d’équipe,

Capacités d’analyse, de synthèse et de rédaction

Le permis de conduire est un plus – Mobilité sur l’ensemble de la région Ile de France

Contrat à durée déterminée (CDD)

CDD de 1 an à pourvoir mi-mars 2018 (renouvellement possible).

Temps plein – 35H

Rémunération sur la base de 28-30K€/an selon le profil + tickets restau + transports

Contact(s)

Céline NOSSEREAU, responsable du service santé

Modalités de candidature

Envoyez votre CV et votre lettre de motivation par mail à prevention@mutualite-idf.fr

2 3 4 5 6 7 8 9 10 

AIDE

Présentation du service

Conditions générales d'utilisation

Expliquer la requête en cours

LOCALISATION

Ile de France

TYPE D'ANNONCEToutes les offresOffres d'emploiStages

PUBLIER UNE ANNONCE

Vous pouvez diffuser votre annonce gratuitement sur notre site à condition qu'elle respecte les conditions générales d'utilisation du service.

Saisir une annonce

À proposContactMentions légalesCréditsContenu illicite









mardi 23 janvier 2018

Un psy. au chevet des soignants

Une psychologue au chevet des soignants
par Valérie Sugg

Notre système de soins a pris un chemin de traverse depuis trente ans. Les dirigeants se sont gargarisés de cette médecine française réputée mondialement, de ses médecins innovants, mais voilà, les soignants ce ne sont pas que les médecins mais des équipes composées de différents corps de métiers qui tentent de faire entendre l'impasse dans laquelle nous entrons, dangereusement.

Un système de soins vieillissant et au management d'un autre temps.
Il était nécessaire, bien entendu, de mettre en place une stratégie pour juguler l'hémorragie financière hospitalière qui n'a pas su prendre le problème à sa base, qui a voulu soigner les causes mais pas la maladie. Car c'est le système de soins lui-même qui est malade. Trop d'administratifs, de chefs, de sous-chefs et pas assez de soignants, plus assez, bon nombre ont été remerciés ou dégoutés. Des investissements financiers mal gérés, un matériel de plus en plus vétuste. Mais aussi un management par la dévalorisation, la culpabilisation, la déshumanisation progressive des soins. 

Les soignants refusent de devenir des techniciens du soin centrés sur à la rentabilité et ils en souffrent.
Il s'agit, peut-être, d'un problème de mentalité et il ne concerne pas que le domaine de la santé. Le management hospitalier a choisi de « gérer » le personnel soignant essentiellement par la pression, la culpabilisation, le chantage au patient (« restez encore, le pauvre patient sinon il n'aura pas… » sa soupe, son traitement etc.), la dévalorisation, la répression au travers, par exemple, de la notation annuelle qui devrait servir pour établir un projet commun, stimuler, encourager, valoriser mais qui, le plus souvent, ne fait que permettre ou bloquer l'évolution du salaire. Cette politique de rentabilisation, qui n'a pas voulu tenir compte des particularités du milieu des soins, fait souffrir ceux qui y travaillent face auxpersonnes malades ou résidents.

Les soignants sont maltraités et, du coup, deviennent parfois maltraitants.
Cela parât exagéré mais ce n'est pas le cas, ce sont eux les soignants qui l'expriment le mieux. C'est une forme de maltraitance qu'il subit quand, un chirurgien, est interpellé au bloc opératoire parce qu'il ne va pas assez vite et que le patient suivant est déjà endormi et qu'on lui demande d'accélérer, en pleine opération. C'est une forme de maltraitance quand on demande en Ehpad à une aide-soignante de faire la toilette de douze à quinze personnes le matin ou d'être seule aide-soignante présente la nuit pour cinquante résidents. C'est une forme de maltraitance que d'exiger d'une infirmière qu'elle reste une heure de plus parce que la chimio de madame D. n'est pas terminée et que l'infirmière de soir est déjà débordée. C'est aussi une forme de maltraitance que de remplir les rendez-vous de consultation rendant impossible le fait de prendre les personnes à l'heure ou alors en faisant des consultations « Express » qui ne prennent plus le temps d'écouter les particularités de chacun. Par conséquent, les soignants deviennent maltraitants puisque leur temps auprès du malade, du résident, est quasi chronométré. La recommandation d'une toilette en 6,66 minutes début 2017 est à l'image de ce qui se passe tant en milieu hospitalier, en Ehpad, en maison de retraite et nous sommes tous concernés. Parce que dans ce lit, à espérer une douche que les soignants n'ont parfois le temps de faire qu'une fois par mois; ce repas servi froid car il n'y a qu'une aide-soignante pour cinquante résidents ; ce pipi pour lequel elle est appelée mais qui n'attendra pas son arrivée, toutes ces « petites » choses rendent le quotidien des soignés douloureux. Et ça pourrait être moi, vous, votre père, votre mère, un proche.

Les responsables des structures de soins sont parfois incompétents.
Il faut bien oser le dire, certains le sont parce qu'ils dirigent des centres de soins sans jamais avoir mis un pied dans un service ni y avoir travaillé. Ils subissent aussi, sans aucun doute, la pression des économies à faire après tant d'années de gaspillage à tous les étages. A titre d'exemple, quand une infirmière, m'explique que l'hôpital a changé de fournisseur de compresses pour un moins cher mais que du coup il en faut trois à la place d'une pour le même résultat, elle est où l'économie ? Pourquoi certains décideurs qui ne savent pas de quoi ils parlent continuent-ils à mettre à mal la bonne volonté des soignants ? Ou quand un aide-soignant, me raconte qu'il a du changer son résident qui s'était souillé à mains nues car il n'y avait plus de gants en stock, que dire ? Quand Sophie, infirmière en soins palliatifs, pleure dans mon bureau parce que monsieur T. tellement amaigri ces derniers jours, n'a pas pu bénéficier d'une couverture en plus parce qu'il n'y en avait plus, que Mademoiselle C. n'a pu avoir un oreiller parce qu'il n'y en a pas alors qu'elle est si douloureuse et a besoin de se caler avec. Qui est responsable ? Le directeur de l'établissement qui lui n'est pas confronté à ce que cela fait vivre aux équipes et aux soignés de si douloureux, de ce manque d'humanité qui en dit long sur la façon dont chacun est considéré ou pas.

Des soignants qui se mettent en grève, se révoltent parfois se suicident.
Ce mode de gestion des soins engendre chez les soignants de la gêne, du dégoût, de la honte et, trop souvent aussi, de la culpabilité. Aucun soignant ne peut être fier d'une patiente dans la cinquantaine, épuisée par sa chimio et hospitalisée depuis une semaine qui ne peut pas bénéficier d'une douche. Aucun soignant ne peut se satisfaire que seuls douze résidents d'une Ehpad sur quatre-vingt puissent être sortis l'après-midi dans la cour ou accompagnés en salle d'animation. Aucun soignant ne peut être insensible à un jeune patient, vingt-cinq ans qui tremble de froid à l'accueil des urgences sur le brancard en plein courant d'air car la porte est cassée depuis trois mois et n'a pas été réparée. Aucun soignant ne peut se réjouir de cette autre patiente encore qui supplie qu'on la soulage, en fin de vie et que l'interne seul cette nuit, ne sait quoi faire parce qu'il remplace un médecin manquant plus qu'il n'est accompagné dans sa formation. De ce fait, ils sont malheureux, les soignants, parce que s'ils ont choisi de devenir soignants c'est justement parce qu'ils avaient un idéal. Ils ont choisi ce métier pour aider, accompagner, guérir aussi. Heureusement, il reste des services, des lieux de soins où tout se passe bien mais dans la plupart, c'est la bérézina sinon pourquoi tant de grèves, de SOS, de suicides chez les soignants et sur leurs lieux de travail, ça a du sens, non ? Ils ont honte, se sentent « complices » du système puisqu'incapables de s'y opposer. Ils subissent ou s'ils tentent desuggérer, de vouloir s'opposer, ils ne sont que trop rarement entendus, pourtant c'est bien eux qui sont en contact avec les personnes malades, les résidents, qui connaissent les besoins et ont des idées pour améliorer la situation. Mais voilà, plus personne ne prend le temps de les écouter. 
Tout soin doit devenir rentable, le premier objectif n'est plus de soigner un être humain malade, accidenté, vieillissant mais d'être une source de profit pour l'hôpital, en Ehpad, en maison de retraite, partout. Même le parking devient payant !

Il existe pourtant des solutions, soyons optimistes.
Il faudrait faire évoluer les mentalités avec un management par la valorisation, l'encouragement. La gestion des centres de soins doit être faite par des gens dont c'est le métier afin d'éviter tous ces gaspillages, ces erreurs d'aiguillage. Donner des moyens aux soignants pour bien faire leur travail, les écouter, entendre ce qu'ils proposent et les considérer. Cette considération ne coûte rien mais réchauffe le cœur, augmente l'estime de soi et rend meilleur. Il y abeaucoup de bonnes volontés mais le système les a écrasés. Elles ne demandent qu'à rénover, améliorer et ce n'est pas qu'une question d'argent.
Et il y a urgence parce que si les soignants souffrent autant de ne pouvoir travailler comme ils le souhaitent c'est aussi parce qu'au-delà de ce que le système de soins actuel leur fait vivre, ils ont le souci des répercussions que tout cela a sur les personnes malades, sur les résidents et leurs proches. Chacun le sait sans vouloir le voir. Tout le monde connaît un proche hospitalisé, en maison de repos, en maison de retraite qui ne reçoit pas les soins que l'on aimerait qu'il reçoive, dont on sent que le personnel court et n'a pas assez de temps pour lui, pour elle. Ce que cela fait vivre aux soignés est aussi complexe. Un mélange de colère, de soumission, d'abandon, de tristesse, d'humiliation, de désespoir, de compassion pour ces soignants et surtout, la déshumanisation progressive des moments de soins de plus en plus écourtés. 

Biographie
Valérie Sugg, psychologue dans un service de Cancérologie hospitalier, a été à l'écoute depuis 20 ans des personnes malades, de leurs proches mais, ces dernières années, c'est aussi les soignants auxquels elle a prêté son oreille et son temps. Elle le raconte dans son nouveau livre « L'hôpital : sans tabou ni trompette » aux éditions Kawa. Et c'est édifiant !
Auteure aussi de « Cancer : sans tabou ni trompette - Une psy à l'écoute des malades, de leurs familles et des soignants »
Prix, 23,95 euros 


Cameroun : Bernard Muna

bernard muna

Mises à jour quotidiennes ⋅ 23 janvier 2018

ACTUALITÉS

Maitre Lavoisier Tsapy sur Radio Equinoxe: «Nous souhaitons que Ni John Fru Ndi reste à la tête ...

Cameroon-info.net

En 1992, il avait déjà affronté le bâtonnier Bernard Muna, en 1997, il a affronté Noucti Tchokouango et encore Bernard Muna. Ça voudrait dire qu'à chaque fois, il y a eu une compétition dans le SDF pour désigner le candidat à l'élection présidentielle. Il y a de cela une semaine, certains militants au sein ...


Rencontre au Sénat

 

 

 

PRÉSIDENCE DU SÉNATCommuniqué de presse

 

 

Paris, le 23 janvier 2018

 

 

Rencontre entre le Président du Sénat, le Président du Conseil exécutif de Corse

et le Président de l’Assemblée de Corse

 

 

 

Le Président du Sénat, Gérard Larcher, a reçu ce jour MM. Gilles Simeoni, Président du Conseil exécutif de Corse, et Jean-Guy Talamoni, Président de l’Assemblée de Corse, afin d’évoquer la situation de la Corse après les élections territoriales de décembre dernier.

 

Gérard Larcher a réaffirmé la position du Sénat : « Si la spécificité insulaire de la Corse et son identité doivent être prises en considération, la République est une et indivisible. Le Sénat sera à la fois garant de l’unité nationale et initiateur de libertés nouvelles accordées à nos territoires ».

 

La Corse a connu une évolution majeure de sa gouvernance territoriale, avec la fusion des deux départements et de la collectivité territoriale préexistante pour former une collectivité territoriale unique à statut particulier. Conscient de l’importance de cette évolution, le Sénat suivra avec attention les travaux du Conseil exécutif, de l’Assemblée de Corse ainsi que ceux de la Chambre des Territoires de Bastia.

 

La loi du 22 janvier 2002 relative à la Corse permettait à la collectivité territoriale de Corse de faire des propositions d’adaptation des lois et règlements : ce mécanisme n’a pas fonctionné. Bien que l'Assemblée de Corse ait usé à de nombreuses reprises de sa faculté de proposition d'évolutions législatives et réglementaires, ses propositions, dans leur majorité, n'ont pas été prises en compte. Cette loi, sa mise en œuvre, doivent faire l’objet d’une évaluation. Lespropositions en matière d’adaptation législative et réglementaire doivent pouvoir obtenir une réponse.

 

Le Sénat est en faveur des démarches d’expérimentation, d’adaptation et de différenciation qui partent des réalités du terrain.

 

Aussi examinera-t-il avec attention, pour les collectivités à statut particulier comme la collectivité de Corse, la Ville de Paris ou la métropole de Lyon, les propositions tendant à modifier l’article 72 de la Constitution pour permettre un exercice différencié des compétences qui leur sont dévolues.

 

Différents sujets ont par ailleurs été abordés au cours de cet entretien et notamment les transferts de compétences et la situation d’éloignement des prisonniers.

 

Le Président du Sénat a réaffirmé son opposition au statut de résident et à la co-officialité de la langue corse.