Nora ANSELL-SALLES

lundi 22 octobre 2012

Le chiffre : 7 %


Le poste médicament des dépenses de santé va générer en 2012 des économies pour l'Assurance maladie de 7 % sur les médicaments remboursables en ville, selon une étude du bureau d'études BiIPE rendue publique par Les Entreprises du Médicament (LEEM). Sur la période 2005-2011,

L’économie est estimée à 4,5 % par an, indique le BIPE, qui parle d'une "régulation sans équivalent et durable". Selon l'étude, cet impact est dû pour 3,5 points à la régulation directe sur le médicament (baisse des prix, substitution générique et règles de prix sur les grands conditionnements). À cette régulation financière, s'ajoute pour 1 point la régulation médicalisée des dépenses de santé, visant à contrôler l'évolution des quantités prescrites. En valeur absolue, cela représente 1,5 milliard d'euros d'économie en 2012, pour un total de 22 milliards d'euros de traitements remboursés en pharmacie, contre 1 milliard en moyenne de 2005 à 2011. Le poste médicament constitue plus de la moitié des économies réalisées chaque année dans l'ONDAM. Etude BIPE - Les économies directes sur le médicament 2005-2012

 

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Réseaux, SANTÉ & TERRITOIRE




19/10/12 - Réseaux, SANTÉ & TERRITOIRE est une revue qui informe sur l'évolution de la prise en charge des patients en ambulatoire et sur la coordination avec les hôpitaux et le secteur médico-social. Elle est à présent complétée par un site Internet proposant outre une présentation de la revue, un espace contributif pour les acteurs, professionnels de santé ou institutionnels, des dossiers thématiques, un glossaire avec liens, l'accès aux appels à projet du secteur, formations et emplois. Un ancien numéro papier ainsi que les sommaires de la revue sont consultables en ligne.


 

 

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Les Français, l'e-administration, l'enregistrement de données personnelles en ligne et l'Open Data


19/10/12 - L'institut Harris France Interactive a interrogé pour l'éditeur de logiciels Berger-Levrault un échantillon représentatif de Français afin de mesurer leur perception de l'e-administration, de la possibilité offerte d'enregistrer des données personnelles en ligne et de l'Open Data, en reprenant les questions barométriques posées lors de la deuxième vague de cette enquête, en janvier 2012.


De cette enquête, on retiendra que la dématérialisation des services publics partage les Français : 27 % la jugent trop présente (+5 points), 26 % déclarent au contraire qu'il n'y a aujourd'hui pas assez de possibilités offertes d'effectuer des démarches administratives en ligne (+4 points) et 44 % considèrent que ces possibilités ne sont ni trop ni pas assez importantes. L'enregistrement de données personnelles en ligne soulève des inquiétudes parmi les Français qui soulignent avant tous les aspects négatifs de cette démarche (une possible déshumanisation des services publics, des doutes sur la sécurisation et la confidentialité des données enregistrées en ligne, avant d'en reconnaître les avantages en termes d'accessibilité et d'adaptabilité. Par rapport au début de l'année 2012, ils se montrent davantage prêts à enregistrer des informations en ligne sur le site d'une administration. Les Français reconnaissent majoritairement des avantages à l'Open Data qui vise à rendre accessible à tous via Internet les données publiques non nominatives collectées par les organismes publics. Les résultats de cette nouvelle édition sont toujours révélateurs d'une importante fracture numérique et sociale, une distinction s'opérant toujours entre des populations très connectées (plutôt jeunes, urbaines, appartenant aux catégories supérieures, utilisant souvent Internet) qui plébiscitent le développement de l'e-administration, et des populations plus éloignées d'Internet (plutôt âgées, rurales, peu ou pas diplômées et se connectant peu ou pas au Web).
L'ensemble des résultats

 

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Le grand gâchis de l'informatique hospitalière



17/10/12 - Le Parisien (15-10) rapporte le gros souci de l'AP-HP avec son informatique, en particulier avec son logiciel Orbis (éditeur Agfa Healthcare), testé depuis depuis deux ans dans le seul hôpital Ambroise-Paré, à Boulogne-Billancourt, mais qui doit être progressivement déployé dans ses 39 hôpitaux. Orbis permet la création d'un dossier patient hospitalier, unique et partagé pour l'ensemble des hôpitaux de l'AP-HP. Il repose sur l'informatisation des prescriptions, en lien avec le système informatisé de prise de rendez-vous et du sous-système de gestion des résultats d'examens de laboratoire et d'imagerie. Il aurait "de sérieux bugs : retards dans la prise des rendez-vous, patients contraints de passer plusieurs fois un scanner sans raison…".

Un rapport confidentiel interne, que le journal s'est procuré, "cloue au pilori ce nouveau système, accusé d'être inefficace, dépassé et surtout très coûteux". Pour l'auteur de l'audit, le coût final pourrait atteindre les 300 millions, soit un surcoût de 175 millions ! Sans garanties qu'Orbis fonctionnera correctement. A la direction de l'AP-HP, on reconnaît des problèmes, mais en les mettant sur le compte de la « mauvaise volonté » de certains soignants ou administratifs, qui rechigneraient à utiliser correctement le nouveau logiciel. Interrogé par le Parisien, le député Gérard Bapt explique que le cas de l'hôpital Ambroise-Paré n'est pas isolé dans le secteur public. "Depuis des années, notre système sanitaire ne parvient pas à passer correctement au stade de l'informatisation. Mais beaucoup d'autres administrations sont dans le même cas", souligne le rapporteur du budget de la Sécu à l'Assemblée. Il cite les derniers chiffres de l'Agence nationale d'appui à la performance (Anap) : "sur 263 programmes d'informatisation des services publics en cours, 30 % sont en retard et 20 % en échec ! C'est extrêmement préoccupant".
 L'article du Parisien du 15 octobre 2012

 

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François Hollande n'a pas clôturé, samedi, le 40e congrès de la Fédération nationale de la mutualité française (FNMF) «par tradition, par rite, par habitude ...

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Interview d'Etienne Caniard, président de la FNMF au Congrès de Nice. 19/10/ 2012. Taille +; Taille -; Envoyer à un ami; Imprimer; Tous les articles. Vidéo FNMF ...
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L'Argus de l'Assurance - La MNH ne quitte pas Istya - Assurance ...
La MNH devrait bientôt communiquer officiellement sur sa position au sein d'Istya . Il s'agit pour la mutuelle nationale des hospitaliers de mettre fin à des bruits ...
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Dépassements d'honoraires: Les mutuelles accueillent François ...
20minutes.fr
Interrogé sur les chances de parvenir à un accord lundi, Etienne Caniard a répondu en émettant des réserves sur le cadre, mal adapté selon lui, de négociations dites conventionnelles, c'est-à-dire entre l'assurance maladie, l'Unocam et les syndicats de ...
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MG France ne signera pas le projet de l'assurance-maladie sur les dépassements d'honoraires.


La négociation devait réduire les dépassements et diminuer le reste à charge des patients.
Le texte proposé par l'assurance-maladie ne permettra pas d'atteindre ces objectifs, en l'absence de seuil pour les abus et de procédure véritablement applicable en cas d'excès.

La négociation devait permettre d'organiser la convergence entre les deux secteurs d'exercice.

Le texte proposé n'affecte que 14% de l'ONDAM à la valorisation de la médecine générale. Confirmant ainsi la tendance observée depuis la mise en place du médecin traitant : une fraction des spécialistes bénéficie toujours des trois quarts de l'augmentation des honoraires.

La négociation devait permettre de renforcer la prise en charge solidaire des soins de premier recours.

Le texte proposé prévoit de consacrer deux fois plus d'argent public à solvabiliser les dépassements qu'à revaloriser les honoraires opposables.
Aucun euro de cotisations obligatoires ne devrait être utilisé au remboursement des dépassements.

MG France dénonce l'illusion érigée en système de gouvernance conventionnelle
.
Le Comité Directeur de MG France a refusé à l'unanimité de signer l'accord proposé par l'assurance-maladie.
Pour MG France, un bon accord c'est une politique ambitieuse pour l'accès aux soins, apportant au premier recours des moyens sous forme d'un forfait médecin traitant pour tous les patients.