samedi 22 mars 2014

Conférence de presse de la Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits



Propos introductifs :

Bangui, le 20 mars 2014
(TRADUCTION NON OFFICIELLE)


Bonjour, et merci à tous d’être présents.

Je dois dire, avec tristesse, que la situation en République
centrafricaine est complètement différente de celle qui prévalait lors de
ma dernière visite dans ce pays en février 2010. Je ne voudrais pas tenter
de parcourir tous les graves problèmes de droits de l’homme auxquels la
RCA est confrontée. Je me concentrerai plutôt sur quelques éléments qui
ont émergé durant mes deux jours de discussions ici, à Bangui, avec, entre
autres personnalités, la Cheffe d’Etat de la Transition, le Premier
Ministre, la Ministre de la Justice, les organisations de la société
civile et les agences humanitaires qui sont en nombre important et
essayent de répondre à  situation d’urgence complexe qui affecte une bonne
partie du pays. J’ai également rencontré un certain nombre de diplomates,
et le Chef de la Mission de maintien de la paix de l’Union africaine
(MISCA), ainsi que les Commandants de la MISCA et de la Force militaire
française, connue sous le nom de Sangaris.

La situation en République Centrafricaine est extrême. Bien que les
tueries à grande échelle qui ont eu lieu en décembre et janvier paraissent
être arrêtées pour le moment, principalement en raison de la présence des
Forces de la MISCA et de Sangaris dans des zones  chaudes, des personnes
continuent d’être tuées quotidiennement, spécialement par des groupes
anti-Balaka. Environ 15.000 musulmans se trouvent piégés à Bangui et dans
d’autres endroits du pays au Nord, au Nord-Ouest et au Sud, protégés par
les forces internationales,  néanmoins dans des situations extrêmement
dangereuses et insoutenables.

Comme mise en évidence par la nature extraordinairement vicieuse des
tueries, la haine entre communautés demeure à un niveau terrifiant. C’est
devenu un pays où des personnes sont non seulement tuées, mais aussi
torturées, mutilées, brûlées et démembrées – parfois par des groupes
mobilisés de manière spontanée, tout comme par des groupes organisés de
combattants armés. Des enfants ont été décapités, et nous sommes au
courant d’au moins quatre cas où les tueurs ont mangé la chair de leurs
victimes. Hier, l’une des organisations de la société civile qui tentent
courageusement de documenter ces violations m’a montré des photographies
horribles d’un de ces cas.

Selon les organisations de la société civile et les agences des Nations
Unies, les viols et violences sexuelles ont augmenté, spécialement dans
les camps des personnes déplacées. Deux districts dans la capitale – PK 5
et PK 12 – demeurent des zones non-accessibles, avec des populations
musulmanes piégées. D’autres musulmans qui vivaient auparavant à Bangui se
sont virtuellement tous enfuis, tout comme les habitants de plusieurs
villes et villages – dont beaucoup ont été partiellement ou entièrement
détruits – dans la moitié ouest du pays. Il reste  aussi des dizaines de
milliers de musulmans  déplacés à l’intérieur du pays, principalement
victimes des Séléka. Les anti-Balaka, dont la création est  au départ liée
à la réaction contre les exactions des Séléka, se métamorphosent désormais
en gangs criminels qui ont également commencé à s’attaquer aux  chrétiens
et autres non-musulmans.

La MISCA, Sangaris et les agences humanitaires sont confrontés à d’énormes
problèmes, ainsi qu’au terrible dilemme tel que choisir entre aider
involontairement au «  départ  » des populations musulmanes piégées, ou
alors les laisser – contre leur volonté – dans des lieux où il’ y a un
réel danger de les voir exécutés en masse.

L’économie s’est effondrée, le système sanitaire est virtuellement
inexistant dans plusieurs endroits, de même que l’éducation. Comme le
Directeur exécutif du Programme alimentaire mondial  l’a souligné ici,
hier, le pays fait également face  à  une crise alimentaire, avec une
sécurité alimentaire menacée par le manque de fonds,  les difficultés
d’accès, ainsi qu’une longue saison de pluie qui va commencer juste dans
quelques semaines.

Les hauts-fonctionnaires membres du Gouvernement de la Transition ont été
extrêmement francs et ouverts à propos la tâche gigantesque à laquelle ils
doivent faire face. Les autorités  de l’Etat m’ont fait comprendre, qu’en
réalité, il n’existait pas d’Etat. Il n’y a pas d’armée nationale
cohérente, ni de police, ni de système judiciaire, pratiquement pas de
lieux  de détention des criminels, ni de moyens pour  les juger, les
poursuivre  ou les  condamner. La  « chaîne pénale » non seulement manque
de maillons, mais elle ne fonctionne pas du tout.

La seule grande prison du pays, ré-ouverte récemment à Bangui, a déjà été
confrontée à deux incidents très sérieux : une première fois, un groupe
mobilisé spontanément est entré dans la prison et a lynché 4 détenus
musulmans. Après, il y a deux semaines, neuf détenus se sont enfuis, avec
la complicité de ceux chargés de leur garde. Ailleurs, des  personnes
arrêtées avec du sang sur des machettes et sur une bonne partie de leurs
mains, ont été relâchées, parce qu0il n’y avait pas de lieux de détention,
ni de moyens pour les inculper des crimes qu’ils avaient clairement
commis.

Il était hautement symbolique de constater, lors de ma réunion avec la
ministre de la justice, qu’il n’y avait pas d’électricité. Bien que la
lumière soit revenue, elle a décrit le manque d’ordinateurs pour conserver
les données sur les arrestations, sur les menaces contre les magistrats du
parquet, et au moins un magistrat a été assassiné. Il existe, en
conséquence, une totale impunité, pas de justice, pas de loi, ni d’ordre,
à l’exception de la protection fournie par les troupes étrangères. Nous
avons discuté de la possibilité de faire venir quelques juges et
magistrats étrangers pour aider leurs collègues nationaux à redémarrer la
justice.

Toutes les personnes que j’ai rencontrées ont  mis l’accent sur le besoin
urgent de restaurer la loi et l’ordre, en particulier à travers le
déploiement des policiers et des gendarmes formés. Toutefois, avec très
peu de ressources disponibles pour payer les salaires, il semble que très
peu a été fait dans le sens d’un programme sérieux pour que cela soit
fait, et ce, rapidement.

Au cours des neuf derniers mois, j’ai déployé trois équipes d’observation
des droits de l’homme en RCA pour documenter les violations des droits de
l’homme qui y ont eu lieu, et les carences existantes, et je suis en train
d’aider au renforcement des capacités de la Section des droits de l’homme
du BINUCA, et d’apporter un appui à la Commission d’enquête sur la RCA qui
a été établie par le Conseil de sécurité en décembre et est actuellement
opérationnel sur le terrain. J’ai demandé avec insistance à mes
interlocuteurs d’apporter leur appui à cet important mécanisme, qui jouera
un rôle-clé dans l’établissement des responsabilités pour les pires
violations qui ont été perpétrées depuis le début de la crise.

Le rapport le plus récent de mon équipe d’observation, soumis hier après
une visite à Bambari, à 350 km au nord-est de Bangui, met en lumière
quelques bonnes nouvelles : la soi-disant « exception  de Bambari ». Après
les tueries massives du 5 décembre à Bangui, qui se sont répandues
rapidement à d’autres zones, les leaders religieux chrétiens et musulmans
de Bambari ont fait des efforts communs pour prévenir les divisions se
développant au sein des populations mélangées de la ville, y compris en
lançant des messages de tolérance sur la radio locale. De plus, l’actuel
chef militaire de la ville a  procédé au retrait de toutes les armes et a
pris une série de mesures pour rassurer les deux communautés, et a chassé
les plus radicaux des éléments de la Séléka qui ont tenté de pénétrer dans
la ville.

Toutefois, la situation là-bas demeure très fragile et les villes et
villages voisins vont moins bien.

Des signes plus positifs incluent les discussions dans l’après-midi d’hier
au Parlement de Transition, durant lesquelles quelques députés, dans leur
interaction avec la ministre de la justice, ont mis un accent sur
l’importance des droits de l’homme et ont développé le contenu de certains
de ces droits, dont le droit de toute personne à la vie. Ce débat
important et profond  était retransmis sur la plus grande station de radio
du pays.

Je crois qu’il y a besoin de plus d’efforts visibles de la part des
acteurs politiques pour enraciner le message que les violations des droits
de l’homme et les crimes rampants ne seront plus tolérés; que tous les
secteurs de la société, y compris les minorités, ont des droits égaux; et
que la réconciliation est vitale pour tout le monde si le pays veut se
reconstruire. A cet égard, j’étais contente d’apprendre de la part du
Premier ministre que le Gouvernement de Transition a mis en place une
commission de réconciliation et une commission permanente de dialogue.

Il s’est aussi engagé à accélérer la mise en place d’une commission
nationale des droits de l’homme. Les commissions nationales des droits de
l’homme sont des institutions indépendantes importantes avec des pouvoirs
spécifiques, régies par un ensemble de normes internationales, connues
sous le nom de Principes de Paris, et j’ai offert les services de mon
Bureau pour aider le Gouvernement à s’assurer que cette commission soit
d’un standard élevé dès le début.

Mais des institutions spécifiques comme celle-ci vont avoir des
difficultés de fonctionner, à moins que la loi et l’ordre, ainsi que le
système judiciaire soient rétablies, que les populations déplacées soient
aptes à retourner rapidement et à reconstruire leurs maisons et leurs vies
en toute confiance, et qu’elles bénéficient d’une protection adéquate de
l’Etat. Il n’y aura pas de solution avant que ces conditions ne soient
remplies.


La République centrafricaine est en train de payer un lourd tribut dû à 50
ans de mauvaise gouvernance. Avec un sol fertile et de précieuses
ressources minérales, elle devrait être riche. Mais au contraire, et même
avant le présent désastre, c’était l’un des pays les plus pauvres au
monde. Un pays qui, malgré ses multiples rivières et une longue saison
pluvieuse, se devait encore d’acheter de l’eau potable chez ses voisins.

Au centre de cette catastrophe, il y a une unique opportunité à ne pas
manquer. Le Gouvernement de Transition doit non seulement agir de façon
décisive pour s’assurer que les fondations d’un Etat nouveau et robuste
sont en place, mais aussi agir pour s’assurer que l’ordre ancien d’une
gouvernance corrompue n’émerge à nouveau. Il ne devrait pas dépendre
entièrement de la communauté internationale pour combler les vides parce
que si c’est le cas, il n’y aura jamais un redressement complet.

Cela dit, je suis profondément préoccupée par la réponse lente de la
communauté internationale. L’effort pour l’aide humanitaire est
déplorablement sous-financé, avec seulement 20 pour cent des contributions
attendues jusqu’à ce jour. Les organisations des droits de l’homme n’ont
même pas les moyens de transport pour aller à l’intérieur pour savoir ce
qui s’y passe. J’exhorte les Etats à répondre rapidement à l’appel du
Secrétaire général de mettre sur pied une force de maintien de la paix
complète, équipée de 10.000 casques bleus internationaux et de 2.000
policiers. Durant mes rencontres avec la MISCA et la Force Sangaris, j’ai
souligné le besoin pour les forces de maintien de la paix actuelles et
futures de se conformer aux droits de l’homme, ce qui implique une
formation approfondie et leur suivi par les commandants et les Etats
contribuant au maintien de la paix.

En somme, bien que la RCA ait reçu une attention internationale, celle-ci
est loin d’être de même mesure que les besoins, et cela contraste avec
d’autres situations où les interventions internationales se sont largement
révélées une réussite. La création, à partir de rien, d’un système
judiciaire efficace, de même que des prisons et forces de police et autres
institutions clés est une entreprise énorme et complexe qui ne peut être
faite au rabais. La communauté internationale semble avoir oublié les
leçons apprises en Bosnie Herzégovine, au Rwanda, au Kosovo, et au Timor
oriental, pour ne citer que quelques-unes.

Les organisations de la société civile m’ont informée qu’elles avaient
tiré sur la sonnette d’alarme longtemps avant que la crise ne se
transforme en une calamité, cependant personne ne les a écoutées. Malgré
quelques améliorations sur le plan sécuritaire, l’alarme continue à
sonner. A défaut de soutenir ce pays, nous risquons des décennies
d’instabilité et la création d’un nouveau et fertile terreau de
l’extrémisme religieux non seulement en RCA, mais dans la région.
Je ne peux m'empêcher de penser que si la RCA n'était pas un pays pauvre
caché au cœur de l'Afrique, des évènements terribles qui ont eu lieu- et
continuent à avoir lieu- auraient stimulé une réaction beaucoup plus forte
et plus dynamique de la part du monde extérieur. Combien d'enfants doivent
encore être décapités, combien de femmes et de filles seront encore
violées, combien d’actes de cannibalisme devraient-ils y avoir encore,
avant que nous ne nous décidions à nous lever et  à accorder une plus
grande  attention à ce pays?
Je vous remercie.
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Opening remarks by UN High Commissioner for Human Rights Navi Pillay at a
press conference during her mission to the Central African Republic

Bangui, 20 March 2014

Sadly, the situation in the Central African Republic is very different
from when I last visited the country in February 2010. I will not attempt
to run through all the very grave human rights problems facing CAR.
Instead, I will focus on a few of the key issues that have emerged during
my two days of discussions here in Bangui with, among others, the Head of
State of the Transition, the Prime Minister, Minister of Justice, civil
society organizations, and the humanitarian agencies who are here in force
trying to deal with the complex emergency afflicting much of the country.
I also met with a number of diplomats, and with the Head of the African
Union peacekeeping force MISCA, as well as the force commanders of both
MISCA and the French military force, known as Sangaris.

The situation in the Central African Republic is dire. Although
large-scale killings of the type that took place in December and January
appear to have halted for the time being, primarily because of the
presence of the MISCA and Sangaris in known hot spots, people continue to
be killed on a daily basis, especially by the anti-Balaka groups. Around
15,000 Muslims are reportedly trapped in Bangui and other areas in the
North, North-West and South of the country, protected by international
forces, but nevertheless in an extremely dangerous and untenable
situation.

The inter-communal hatred remains at a terrifying level, as evidenced by
the extraordinarily vicious nature of the killings. This has become a
country where people are not just killed, they are tortured, mutilated,
burned and dismembered – sometimes by spontaneous mobs as well as by
organized groups of armed fighters. Children have been decapitated, and we
know of at least four cases where the killers have eaten the flesh of
their victims. I was shown gruesome photographs of one of those cases
yesterday by one of the civil society organizations that have been
courageously attempting to document violations.

According to both civil society organizations and UN agencies, rape and
sexual violence is on the increase, especially in the camps for the
internally displaced. Two districts of the capital – PK 5 and PK 12 –
remain no-go zones, with trapped Muslim populations. The other Muslims who
used to live in Bangui have virtually all fled, as have the inhabitants of
many other towns and villages – many of them partially or totally
destroyed -- across the western half of the country. There remain many
tens of thousands of non-Muslim IDPs as well, mostly victims of the
Seleka. The anti-Balaka, who originally came into existence as a reaction
to the depredations of the Seleka, are now metamorphosing into criminal
gangs, who in addition to continuing to hunt down Muslims are also
starting to prey on Christians and other non-Muslims.

MISCA, the Sangaris and the humanitarian agencies are grappling with
enormous problems, as well as with terrible dilemmas such as choosing
between unwillingly aiding the “cleansing” of trapped Muslim populations,
or leaving them – against their will – in places where they are in real
danger of being slaughtered en masse.

The economy has collapsed, health care is virtually non-existent in many
areas, as is education. As the Executive Director of the World Food
Programme Ertharin Cousin pointed out here just yesterday, there is also a
food crisis, with food security threatened by lack of funding,
difficulties of access and a long rainy season likely to start in just a
few weeks time.

The senior members of the transitional Government were extremely frank and
open about the gargantuan task they face. The State’s top leadership told
me there is, in effect, no State: no coherent national army, no police, no
justice system, hardly anywhere to detain criminals and no means of
charging, prosecuting or convicting them. The so-called ‘penal chain’ is
not only missing links, it is not functioning at all.

The country’s only major prison, re-opened recently here in Bangui, has
already experienced two very serious incidents: on one occasion, a mob
burst in and lynched four Muslim prisoners. Then, two weeks ago, nine
prisoners escaped – allegedly with the collusion of some of those charged
with guarding them. Elsewhere, people apprehended with blood on their
machetes and severed body parts in their hands, have been allowed to go
free, because there is nowhere to detain them, and no means to charge them
with the crimes they have clearly committed.

It was highly symbolic that, during my meeting with the Minister of
Justice yesterday, there was no power. Although the lights eventually came
back on, she described how she doesn’t even have computers to record data
concerning arrests, how prosecutors are threatened and at least one
magistrate has been assassinated. There is, as a result, almost total
impunity, no justice, no law and order apart from that provided by foreign
troops. We discussed the possibility of bringing in some foreign judges
and magistrates to help their local counterparts kick-start the justice
system.

Everyone I have met has focused on the urgent need to restore law and
order – particularly through deployment of trained police and gendarmes.
However, with so few resources available even to pay their salaries, there
seems to be little in the way of serious planning to ensure this not only
happens, but happens quickly.

Over the past nine months, I have sent three different monitoring teams to
CAR to document the human rights violations that have been taking place,
and deficits that exist, and I am currently helping to reinforce the
capacity of the human rights component in BINUCA, as well as providing
support to the Commission of Inquiry on CAR which was set up by the
Security Council in December and is now on the ground and operational. I
have urged all my interlocutors to do their utmost to assist this very
important body, which will play a key role in establishing accountability
for the worst violations that have occurred since the beginning of the
current crisis.

My monitoring team’s most recent report, filed yesterday after a visit to
Bambari, 350 kilometres north-east of Bangui, highlights some rare good
news: the so called ‘Bambari exception.’ After the 5 December mass
killings in Bangui, which then spread rapidly to other areas, Muslim and
Christian religious leaders in Bambari made strenuous joint efforts to
prevent divisions emerging among the town’s mixed population, including by
broadcasting messages of tolerance on the local radio station. In addition
the town’s current military leader has removed most weapons and taken a
series of measures to reassure both communities, and has also repelled
more radical ex-Seleka elements who tried to enter Bambari. Nevertheless
the situation there remains very fragile and nearby towns and villages
have fared less well.

More positive signs include yesterday afternoon’s discussions in the
Transitional Parliament, during which some MPs, in their interaction with
the Minister of Justice placed a strong focus on the need for human
rights, and spelled out precisely what some of those key rights are,
including everyone’s right to life. This important and lengthy debate was
broadcast live on the country’s main radio station.

I believe there needs to be many more such highly visible efforts by
national and local politicians and officials to ram home the message that
human rights violations and rampant crime will no longer be tolerated;
that all sectors of society, including minorities, have equal rights; and
that reconciliation is vital for everyone if the country is to recover. In
that regard, I was glad to learn from the Prime Minister that the
Transitional Government is setting up both a Reconciliation Commission and
a Permanent Commission on Dialogue.

He also committed to expediting the establishment of a National Human
Rights Commission. National Human Rights Commissions are important
independent bodies with specific powers, governed by an international set
of standards, known as the Paris Principles, and I offered the services of
my Office to help the Government ensure it is of a high standard from the
outset.

But specific institutions such as these will find it very difficult to
operate unless law and order and the justice system are restored, and
displaced populations are able to swiftly return and rebuild their houses
and their lives in full confidence that they will be properly protected by
the State. There will be no political solution until these conditions are
fulfilled.

The Central African Republic is paying a very heavy price for 50 years of
extraordinarily bad governance. With fertile soil and valuable mineral
resources, it should be rich. Instead, even before the current disaster,
it was one of the poorest countries in the world. A country that, despite
many rivers, and a lengthy rainy season, is still having to buy drinking
water from its neighbours.

Amid the current catastrophe, there is a golden opportunity that must not
be squandered. The Transitional Government must not only act decisively to
ensure that the foundations of a new and healthier State are put in place,
it must also act to ensure that the old order of corrupt governance does
not re-emerge. It should not depend entirely on the international
community to fill all the vacuums, because if it does there will never be
a full recovery.

That said, I am deeply concerned by the slow response of the international
community. The vital humanitarian aid effort is deplorably underfunded,
with only 20 percent of requirements met so far. Human rights NGOs do not
even have means of transport to travel to the countryside to find out what
is going on. I urge States to respond quickly to the Secretary-General’s
appeal for a fully equipped force of 10,000 international peace-keepers
and 2,000 police.  In my meetings with MISCA and the Sangaris I have
stressed the need for both current and future peace-keeping forces to
abide by human rights, which will entail careful training and monitoring
by commanders and contributing States.

In short, although CAR has received international attention, that
attention is far from commensurate with the needs, and pales by comparison
with other situations where international interventions have proved
largely successful. Creating an effective justice system, prisons, police
forces and other key State institutions, virtually from scratch, is a
massive and complex enterprise that cannot be done on the cheap. The
international community seems to have forgotten some of the lessons it
learned in Bosnia and Herzegovina, Rwanda, Kosovo and East Timor – to
mention just a few.

Civil society organizations told me they rang the alarm bells long before
the crisis turned into a calamity, but nobody listened. Despite some
improvements on the security front, the alarm bells are still ringing. If
we get it wrong again, by failing to support this country whole-heartedly
in its time of need, we risk decades of instability and the creation of a
new and fertile breeding ground for religious extremism, not just in CAR
but in the wider region.

I cannot help thinking that if the Central African Republic were not a
poor country hidden away in the heart of Africa, the terrible events that
have taken place – and continue to take place –would have stimulated a far
stronger and more dynamic reaction by the outside world. How many more
children have to be decapitated, how many more women and girls will be
raped, how many more acts of cannibalism must there be, before we really
sit up and pay attention?

Thank you.



                   
Unite de l’information publique
                    Porte-parole et chef de l’unité de l’information
publique : Uwolowulakana IKAVI,
                          Tel : +236 75495383 E-mail : ikavi@un.org

                    Site web  : http://www.binuca.unmissions.org
Twitter:@AngeAboa

vendredi 21 mars 2014

[observatoire] Observatoire de la Régionalisation : 5 propositions pour passer de la coopération à l'intégration

Le 13 mars dernier, le Groupe de Travail « Décloisonnement » se réunissait pour débattre autour de la question « Faut-il passer de l’ère de la coopération au temps de l’intégration ? ». Marie-Aline Bloch, Directeur de l’innovation pédagogique et de la recherche de l’EHESP et Renaud Nadjahi, Président de l’URPS Pharmaciens d’Île-de-France, étaient présents pour nous faire part de leurs points de vue complémentaires et de leur expertise sur le sujet.

Ce Groupe de Travail, qui réunissait une vingtaine de décideurs et d’acteurs impliqués dans le décloisonnement entre professionnels de santé, mais également au niveau institutionnel ainsi qu’au sein des établissements de santé, a donné lieu à des débats et des échanges qui permettent dès à présent à l’Observatoire de la Régionalisation de formuler 4 propositions pour passer de la coopération à l’intégration :

§ Proposition 1 : refonder l’évaluation des protocoles de coopération et des réseaux de soins

§ Proposition 2 : privilégier la fonction de coordination et non la création automatique d’un métier

§ Proposition 3 : proposer sur la base du volontariat des projets innovants de coordination simples à mettre en place

§ Proposition 4 : utiliser la logique bottom-up en faisant remonter des projets d’intégration à travers une communication des Agences Régionales de Santé

§ Proposition 5 : faciliter l'émergence du leadership des porteurs de projet



Note succincte  sur ces propositions qui viendront enrichir la plateforme de propositions de l’Observatoire de la Régionalisation : http://fr.calameo.com/read/003152624df20687c6330


Vous souhaitez participer à cette dynamique ? N’hésitez pas à nous faire part de vos avis, contributions ou réactions sur la Régionalisation, sujet capital pour notre système de santé, en rejoignant dès à présent l’Observatoire de la Régionalisation. Le compte-rendu exhaustif de nos débats est disponible mais réservé à nos adhérents.



Olivier Mariotte


nile


65 rue Galande

75005 Paris

Tél : +33 (0)1 40 46 78 00


Glycation

 élaboré avec le chef, Nicolas Gautier, sur les conseils de deux spécialistes de la question, le

professeur Eric Boulanger (Gériatre et biologiste du vieillissement, Faculté de Médecine – Lille 2), et le docteur Fréderic Tessier (Chimie Analytique et Glycation

Alimentaire, Institut Polytechnique La Salle Beauvais).

 

3 plats « anti-glycation » dignes d'un restaurant étoilé, « la Laiterie » à Lambersart, qui font la preuve qu'on peut manger beau et savoureux sans forcément frire,

rôtir, griller, en adoptant un mode de cuisson plus doux ( moins de 56,4°) sur une durée plus longue.


Libres propos : Majoration Personne Agée (MPA) : Il est temps de sortir des ambigüités

La majoration personne âgée (MPA) n'arrête pas de nourrir l'actualité. On se rappelle que cette majoration est due depuis le 1er juillet 2013 à tous les médecins libéraux qui visitent ou consultent une personne âgée de plus de 85 ans. Elle sera étendue à partir du 1er juillet 2014 à toute personne de plus de 80 ans. Mais elle n'est actuellement toujours pas versée dans les EHPAD à budget global, les hôpitaux locaux et toute structure qui n'est pas régie par la convention médicale.

Une instruction de la Direction Générale de l’Offre de Soins (DGOS) du 13 mars demande aux hôpitaux locaux de verser cette MPA aux médecins libéraux qui interviennent en hôpital local. Les médecins des hôpitaux locaux rient, ceux des EHPAD pleurent.

MG France s’est plusieurs fois manifesté sur ce dossier en demandant au ministère de la Santé de trancher cette question du versement de la MPA, qui est dû en EHPAD à budget global comme il l’est désormais en hôpital local. Il ne peut y avoir en la matière d'exception ou d'exemption.

Les médecins généralistes attendent une issue positive du prochain épisode de la "future" circulaire annoncée pour fin mars 2014.

Contacts :
Dr Claude LEICHER
Dr François WILTHIEN
Dr Jacques BATTISTONI

Running Expo : Tout pour tous ceux qui courent


  Issy-les-Moulineaux, le 20 mars 2014       
          
      
  A retenir dans ce communiqué de presse
 
 ·  80 000 visiteurs attendus
 ·  Le running dans tous ses états !
 ·  A.S.O. Challenges invente la zone conseils
 ·  Tout sur Running Expo
 
 80 000 visiteurs attendus
 
 Du 3 au 5 avril prochain, Running Expo accueillera plus de 80 000 visiteurs au cœur d’un espace de 23 000 m² entièrement dédié à la course à pied.
 
 Equipementiers (chaussures, textile, accessoires) mais aussi fabricants de matériels d’entraînement (montres, cardio fréquencemètres, GPS), distributeurs spécialisés dans la diététique ou le coaching, organisateurs de courses, opérateurs touristiques, voyagistes et éditeurs spécialisés : plus de 200 exposants présenteront leurs nouveautés en marge du Schneider Electric Marathon de Paris qui sera couru le dimanche 6 avril.
 
 Le running dans tous ses états !
 
 Running Expo, dont l’entrée est gratuite, s’adresse à tous les amoureux du running, sans distinction de niveau ou de sensibilité. Courses sur route, trail, courses d’obstacles, marche nordique, il y en a pour tous les goûts !
 
 Pour tester les dernières innovations matérielles ou découvrir de nouvelles courses, Running Expo est le rendez-vous immanquable de l’année.
 
 Celles et ceux qui souhaitent s’initier au “nordic walking” – et notamment apprendre à courir avec des bâtons pour déjouer les pièges de terrains accidentés – seront encadrés et guidés sur une piste spécialement conçue pour eux.
 
 A.S.O. Challenges invente la zone conseils
 
 Carrefour de l’univers A.S.O. (Amaury Sport Organisation) et plateforme unique d’inscriptions pour toutes les compétitions grand public, A.S.O. Challenges prodiguera ses conseils au sein d’une zone de 500 m². Coaches, mais aussi nutritionnistes, kinés et podologues répondront à toutes les questions que les visiteurs de Running Expo souhaiteront leur poser.
L’espace A.S.O. Challenges abritera également les conférences, séances de massage et ateliers culinaires tout au long des trois jours d’ouverture de Running Expo. Avec la présence de nombreux champions, dont Kenenisa Bekele, triple champion olympique et quintuple champion du monde (présent le vendredi 4 avril à 14h30) et chefs réputés (Olivier Chaput, Nastasia Lyard, Juan Arbelaez et Denny Imbroisi).
 
 Retrouvez tout le programme détaillé des animations en pages 4 et 5 du dossier de presse, en téléchargement en bas de ce communiqué et sur www.runningexpo.fr / Rubrique animations.
 
 Tout sur Running Expo
 
 ·  Lieu : Parc des Expositions, Hall 1 – Porte de Versailles – 75015 Paris
 ·  Dates et horaires :
  * Jeudi 3 avril de 15h à 20h
  * Vendredi 4 avril de 10h à 20h
  * Samedi 5 avril de 9h à 20h
 ·   Entrée gratuite pour tous.
 
                          
  Plus d’informations sur www.runningexpo.fr
         

Les PSAD appellent les pouvoirs publics à sauver l’aide à l'observance

Pour mieux aider les malades souffrant d’apnées du sommeil,
les prestataires de santé à domicile appellent les pouvoirs publics à sauver le modèle innovant de l’aide à l’observance
 
Paris, le 18 mars 2014


Avant tout un bénéfice pour le malade, le nouveau dispositif de télésuivi de l’observance a pour impact de lui permettre d’être mieux accompagné, de renforcer son observance au traitement et de prévenir les conséquences nombreuses des apnées du sommeil
(maladies cardiovasculaires, accidents de la route, hypertension artérielle, ….) Sans télésuivi et hors période de démarrage du traitement, le malade non observant est plus difficilement identifiable et ne peut bénéficier en moyenne que d’un accompagnement 2 fois par an.

Depuis près de 2 ans, à la demande des pouvoirs publics, les prestataires de santé à domicile (PSAD), les fabricants et les médecins pneumologues se sont engagés dans la mise en œuvre de ce dispositif. Les résultats sont là : 150.000 patients, soit près d’un quart des 600.000 patients concernés, bénéficient aujourd’hui du télésuivi et 92 % d’entre eux en sont satisfaits.[1]

Le Conseil d’Etat a suspendu en référé le 14 février l’arrêté de nomenclature (LPP) de prise en charge par pression positive continue des patients atteints d'apnées du sommeil qui encourageait le télésuivi des patients et de leur observance. En réponse, le Ministère vient de publier le 27 février dernier un avis tarifaire à 19 €, dégradant le tarif pour le remboursement des prestations. En revenant au tarif précédent (sans télésuivi), les pouvoirs publics rendent aléatoire la pérennisation du déploiement de ce dispositif. Or, cela a représenté un investissement cumulé de près de 100 millions d’euros pour l’ensemble des acteurs concernés, ainsi qu’une profonde transformation des organisations et des systèmes d’information des PSAD.

Le tarif de 19 € proposé par le Comité Economique des Produits de Santé (CEPS) est inacceptable pour les PSAD,
car il ne permet pas de financer le dispositif de télésuivi et son fonctionnement dans des conditions convenables, ce que les pouvoirs publics savent parfaitement des 2 années de négociations antérieures.

Ceci conduira, dans les faits, à arrêter le déploiement de cette innovation voire à déséquiper les patients bénéficiant déjà de cette technologie. C’est une évidente perte de chance pour les patients.
En faisant ainsi, les pouvoirs publics mettent un terme à ce qui a été pendant plus d’un an une expérience unique au monde par son ambition et sa dimension, une expérience qui positionnait la France dans le camp de l’innovation de santé.

La Fédération des Prestataires de Santé à Domicile demande instamment au Ministère de la Santé et au Ministère du Redressement productif et de l’économie numérique de proposer une réunion de sortie de crise dans les meilleurs délais, ne serait-ce que pour envoyer un signal positif aux acteurs impliqués dans ce projet à leurs côtés depuis la première heure.
Dans l’attente de la décision du Conseil d’Etat, ils demandent aux pouvoirs publics d’envisager une solution alternative et transitoire qui pourrait passer par l’instauration d’un double tarif, avec un prix sans télésuivi et un prix pour les patients télésuivis avec l’accord explicite de ces derniers et sans lien entre observance et remboursement.

_______________________

Accompagnant plus de 1,2 million de patients, les prestataires de santé à domicile (PSAD) sont des acteurs clés du parcours de soins du patient : à la charnière entre les professionnels de santé, le patient et son entourage, les 16 000 professionnels (infirmiers, pharmaciens, techniciens, …) des PSAD permettent aux patients de recevoir à domicile certains traitements lourds nécessitant des appareillages complexes, dans de bonnes conditions de qualité, de sécurité et d’efficience. Chaque année, ce sont plus de 400M€ qui sont investis par les PSAD dans ces appareillages pour le compte de l’Assurance Maladie.
La Fédération des prestataires de santé à domicile représente les différents types de prestataires quels que soient leur taille, leur structure capitalistique, leurs métiers et les schémas de mise en œuvre des prescriptions. La Fédération se fixe comme objectifs de contribuer à l’amélioration de la qualité et de la sécurité de prise en charge des patients à domicile et à l’efficience globale du système de santé.
Elle est membre du Haut Conseil pour l’avenir de l’assurance maladie (HCAAM) et de la commission d’évaluation des dispositifs et technologies de santé (CNEDiMTS) de la Haute autorité de santé (HAS).

[1] (Sondage Opinion Way pour la Fédération de Prestataires de santé à domicile réalisé en janvier 2014 auprès de 1012 personnes extraits d’une base de 9 054 patients équipés de télésuivi)
 

Libres propos : à propos de la recommandation temporaire d’utilisation accordée au baclofène

Communiqué de presse des organisations syndicales de psychiatres et des sociétés savantes de psychiatrie à propos de la recommandation temporaire d’utilisation accordée au baclofène


L'Agence de sécurité sanitaire et du médicament (ANSM) a publié le 14 mars 2014 une recommandation temporaire d'utilisation (RTU) pour le baclofène dans l'addiction à l'alcool ou en vue de la réduction majeure d'une consommation excessive d'alcool. C'est une nouvelle possibilité thérapeutique dont l'utilisation est ainsi reconnue et facilitée, à côté de la prise en charge psychologique et psychothérapique qui demeure le plus souvent nécessaire pour les patients atteints de ces troubles.

Nous rappelons que les addictions sont des troubles mentaux relevant donc de la psychiatrie et que les médecins généralistes sont en première ligne pour traiter les patients qui en sont atteints. Nous rappelons aussi que l'addictologie n'est pas une spécialité médicale reconnue par l'ordre des médecins.

Nous nous permettons d'attirer l'attention sur les modalité complexes de cette RTU, notamment en ce qui concerne les avis requis. Pour les doses supérieures à 180 mg, il nous paraît restrictif de limiter cet avis, qui serait obligatoire et collégial, aux CSAPA et aux services hospitaliers spécialisés en alcoologie (sur quels critères ?), dans la mesure où le baclofène est un médicament psychotrope que les psychiatres ont la capacité de prescrire par eux-mêmes. En revanche, si le prescripteur le souhaite, en cas de prescription de doses supérieures à 180 mg, ou même avant, un autre avis peut être demandé à des médecins plus expérimentés, le prescripteur étant capable de décider si cet avis lui est nécessaire et de choisir à qui le demander. L'avis requis lorsque le seuil de 120 mg est dépassé nous paraît inutile.

Nous relevons aussi dans les contre-indications une "co-morbidité psychiatrique (psychose, notamment schizophrénie, psychose maniaco-dépressive et dépression d'intensité sévère)". Si ces contre-indications de précaution paraissent justifiées pour des non-spécialistes, elles ne le sont plus lorsque le prescripteur est un psychiatre, capable d’apprécier l’équilibre bénéfice/risque. L'expérience montre que les patients pour lesquels l'ANSM contre-indique le baclofène y sont sensibles, et que ce traitement, malgré les effets secondaires psychiques qu'il peut entraîner, peut leur être fort utile, à condition que toutes les précautions d'utilisation soient observées et qu'une prise en charge étroite par un spécialiste en psychiatrie soit assurée. En l’état, il s’agirait, pour des cas graves, d’une perte de chance apparaissant comme une discrimination vis-à-vis de la maladie mentale.

Nous demandons que la RTU soit modifiée sur ces deux points, car sinon elle risque de ne pas répondre à des conditions de mise en œuvre optimales pour l'ensemble des patients susceptibles d'en bénéficier, ou plus simplement, de ne pas être appliquée.



Collège national pour la qualité des soins en psychiatrie (CNQSP)

Collège national des universitaires de psychiatrie (CNUP)

Fédération française de psychiatrie (FFP)

Intersyndicale de défense de la psychiatrie publique (IDEPP)

Syndicat national des psychiatres privés (SNPP)

Syndicat des psychiatres d’exercice public (SPEP)

Syndicat des psychiatres français (SPF)

Syndicat des psychiatres des hôpitaux (SPH)

Syndicat des psychiatres salariés de la Confédération française de l’encadrement – Confédération générale des cadres (SP CFE-CGC)

Syndicat universitaire de psychiatrie (SUP)

Union syndicale de la psychiatrie (USP)

 





Santé : le premier site de personnalisation de carte de diabétique

En France, 3,5 millions de personnes environ sont atteints de diabète soit près de 4,5 % de la population. Cependant, rares sont les personnes souffrant de diabète qui reçoivent lors de leur dépistage une carte de diabétique. Lorsqu’elle est remise, cette carte est souvent de qualité médiocre et se limite à un simple bout de papier. Elle n’est donc pas évolutive et ne permet pas d’apposer une photo d’identité.

Il est également impossible d’en obtenir une nouvelle afin de mettre à jour les informations qui y figurent.

Cette carte n’est donc pas adaptée au quotidien d’un diabétique.

 Ma carte de diabétique, le premier site de personnalisation de carte de diabétique en ligne, répond à ce besoin et permet de prévenir les personnes qui entourent le diabétique ainsi que les services de secours en cas de malaise, de perte de connaissance ou bien encore dans le cas d'un accident de voiture.

Ma carte de diabétique, très utile aux personnels de santé sert à avoir une information claire et rapide et ainsi à mettre en place un traitement adapté. Elle permet également aux proches ou simplement à un passant dans la rue de connaître les gestes et les bons reflexes à adopter en cas de malaise ou de perte de connaissance.

 Vidéo de présentation : http://player.vimeo.com/video/73445755

 www.macartedediabetique.fr permet de réaliser directement en ligne une carte de diabétique personnalisée. Cette carte en PVC de dimensions 86 x 54 mm et 0.76 mm d'épaisseur (même format qu’une carte bleue), protégée contre les rayures, chocs et frottements, mais également contre l'humidité et les variations de chaleur, permet d’avoir à portée de main toutes les informations importantes et nécessaires à l’entourage et aux personnels de santé en cas de malaise ou de perte de connaissance.

 
Le site permet de créer une carte avec toutes les informations à jour :

  Traitement

  Coordonnées de la personne diabétique

  Date de naissance

  Personne à prévenir en cas d’urgence

  Réflexes à adopter

  Photo d’identité

  Commentaires

 

et tout cela dans des designs actuels et tendances.

 

 Une fabrication 100% française aux portes des Alpes, plus précisément à Grenoble.

Des frais de port offerts pour une livraison standard à destination de la France Métropolitaine.

Une livraison sous 48h grâce à une maîtrise complète de la fabrication qui permet une expédition le jour même pour toutes commandes effectuées avant midi.

 

A propos :

Macartedediabetique.fr, un service à disposition des diabétiques, fondé par un diabétique !

Benoît GIULIANI, diabétique depuis 2003.

Suite à un Bac Scientifique, 3 années à l’EGC Valence(Ecole de Gestion et de Commerce de Valence) pour y passer un Bachelor puis 2 années en tant que responsable commercial dans une société spécialisée dans la publicité par l'objet, Benoît crée son

   
     entreprise, ScooPRINT, en 2010. Fort de son expérience, Benoît GIULIANI créé Ma Carte de Diabétique fin 2013.  

 
« L’idée m’est venue en rangeant mon portefeuille et en tombant sur ma carte de diabétique, vieille de 10 ans et déjà périmée depuis 8 ans sans trouver où la réactualiser ! »

 
Benoît s’entoure alors de Valentin (Développeur) et Clémence (Graphiste) avec qui il crée l’interface de personnalisation et de vente en ligne www.macartedediabetique.com

L'objectif de Benoît est de proposer un service de personnalisation de cartes de diabétique afin d'accompagner et de rassurer les diabétiques ainsi que leurs proches en accélérant le transfert d'informations au secours lors d'un accident, qu'il soit lié ou non au diabète.

 
PPI : 9,90€ la carte frais de port inclus.

(tarif dégressif à partir de plusieurs cartes)

C'est à lire : le recueil de Roland Sicard des bons mots de nos politiques


1erPrésentateur des "4 vérités" sur France 2 viens de publier "leurs 4 Vérités" chez Albin-Michel, un recueil des meilleurs bons mots de nos politiques



« Oui, l’humour politique est le plus souvent cruel. Il appuie là où ça fait mal. Il s’amuse à tourner l’autre en ridicule. A caricaturer. Une arme redoutable, à manier avec talent.

Seuls quelques-uns de ces bons mots entreront dans l’Histoire. Pourtant, les grands enfants que nous sommes restés se plaisent à en jouer. Et ça fait un bien fou ! Une conviction : tous auraient mérité de figurer dans le programme du vaste mouvement créé par Pierre Dac, Le parti d’en rire ! » Roland Sicard

 
 
 
 

MINE D'INFOS: Le Best-of de la semaine

MINE D'INFOS: Le Best-of de la semaine: a franchi la barre des 202 163 visites aujourd'hui   HIT DES PAGES LES PLUS LUES DE LA SEMAINE:  200 000 c...

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jeudi 20 mars 2014

Quoi de neuf du côté des droits des malades ?



 

u Des droits individuels qui progressent

u restant assombris par des points noirs inacceptables

u appelant une montée en puissance des droits collectifs

 

 

 

Un sentiment d’information qui progresse, insuffisamment en pratique

Le niveau d’information ressenti par les usagers progresse dans toutes les situations concernant leur santé, mais c’est toujours sur les aspects pratiques de la démarche de soins que l’information passe le moins bien : les modalités d’accès à son dossier médical ainsi que les recours et les démarches en cas de problème grave lié aux soins sont les points sur lesquels les usagers se déclarent toujours le moins bien informés (respectivement 30% et 27% d’entre eux disent être mal informés en la matière).

 

C’est donc quand il s’agit de se pencher sur l’information pratique, utilisable par les usagers dans leur recours au système de santé, et non plus sur le sentiment théorique d’information, qu’on voit les carences informationnelles subsister.

 

 

Internet et santé : la suspicion toujours de mise, en particulier pour les personnes en ALD

Si la perception d’Internet progresse parmi l’ensemble des usagers comme outil d’information en matière de santé, la confiance vis-à-vis des services de santé en ligne reste faible en particulier chez les personnes les plus concernées par la maladie : ces services n’inspirent confiance qu’à 25% des usagers, et même à seulement 15% des personnes se déclarant en affection longue durée (ALD).

 

 

Les droits des malades liés à la fin de vie sont parmi les plus méconnus, et nombre de droits élémentaires encore ressentis comme mal appliqués

Si la notoriété des droits qui s’appliquent aux personnes malades et aux usagers du système de santé apparaît en progression pour l’ensemble de ceux suivis par notre baromètre, ceux qui restent les plus mal connus sont en lien avec les situations de fin de vie. L’actualité médiatique a récemment rappelé les difficultés dans la mise en œuvre des droits sur la fin de vie, visiblement sans permettre aux usagers de prendre pleinement conscience de ces droits :

-       17% des personnes ne savent pas qu’elles peuvent refuser ou interrompre un traitement, 29% pensent que ce droit est mal appliqué ;

-       20% des personnes ne savent pas qu’elles peuvent rédiger des directives anticipées pour leur fin de vie, et 35% pensent que ce droit est mal appliqué.

 

De même, en ce qui concerne la possibilité d’exercer un recours pour une indemnisation en cas de problème grave lié aux soins, 22% ne connaissent toujours pas cette possibilité et 33% pensent qu’elle est mal appliquée.

 

Enfin des droits aussi élémentaires que l’accès au dossier médical ou l’information sur le coût des soins, même s’ils progressent, restent ressentis comme mal appliqués par plus d’1/3 des usagers (respectivement 34% et 35%).

 

 

AERAS : recul des déclarations de refus d’assurance en raison de l’état de santé, auquel plus d’une personne sur dix - et près du quart des personnes en ALD - dit encore avoir été confrontée

Si le pourcentage de personnes disant avoir été confrontées à des refus d’assurance baisse de 7 points entre 2013 et 2014 (passant de 20% à 13%), la diminution est moins importante pour celles déclarant avoir été confrontées à une proposition d’assurance avec exclusion de garanties (16%, -3 points) ou à une proposition d’assurance avec surprime (15%, -4 points).

 

Globalement, le pourcentage de personnes ayant été confrontées, elles-mêmes ou un de leurs proches, à au moins une de ces trois situations passe de 32% en 2013 à 25% en 2014. Parmi ces 25% de personnes confrontées à une difficulté d’assurance, la notoriété d’AERAS progresse considérablement : + 23 points. Toutefois, lorsque les personnes rapportent des recours au dispositif AERAS, il ne semble avoir permis de répondre aux difficultés que dans 22% des cas contre 52% où il ne l’a pas permis.

 

 

Refus de soins et dessous de table : des cas plus fréquents chez les personnes en ALD

4% des usagers disent avoir été victimes de discrimination de la part d’un professionnel ou d’un établissement de santé qui leur a refusé l’accès aux soins. Cette proportion monte à 9% pour les personnes en ALD (près de 1 sur 10), et même à 12% chez les ouvriers.

 

5% des usagers disent avoir été confrontés à une demande de « dessous de table » de la part d’un professionnel de santé, au cours des trois dernières années. Un chiffre qui a presque doublé par rapport au résultat obtenu à la même question dans une enquête précédente de 2007.

Les plus confrontées à cette dérive : celles qui sont en ALD sont 8% à déclarer s’être vu réclamer « une somme en espèce sans facturation » par un professionnel de santé. Un sujet dont les organismes de contrôle des professionnels de santé doivent s’emparer au risque que leur soit reproché son aggravation future si elle se confirmait.

 

 

Légitimité confirmée des associations pour représenter et défendre les intérêts des malades et usagers

Les associations restent en tête des organisations reconnues comme les plus légitimes par les usagers pour les représenter et les défendre : ils sont 60% à leur accorder cette légitimité (+ 8 points par rapport à 2013).

 

 

  

 

Les associations se voient largement confirmer aux yeux des usagers une légitimité certaine à les représenter et les défendre : un signe supplémentaire de l’urgence à ce que la puissance publique engage l’An II de notre démocratie sanitaire, recommandé notamment par le récent rapport remis à la ministre de la Santé.

 

La pleine expression des droits collectifs des usagers, qui passe en particulier par la reconnaissance politique et financière des modalités de leur représentation, est maintenant l’étape indispensable à une meilleure mise en œuvre des droits individuels.

 

Les travaux en cours sur la stratégie nationale de santé, et la loi de santé qui devrait en découler, ne sauront passer à côté de cette priorité.

 
  Accéder au rapport d’enquête du baromètre en vous rendant sur cette page du site du CISS :