MINE D'INFOS/ Actualités en libre partage. Ce blog vous offre outre des Infos: protection sociale, culture etc. des interviews esclusives [libre de droits sous réserve de sourcer le blog]. La créatrice du blog [ex. Chef de service MGEFI] passionnée d'Afrique & RS est journaliste membre du réseau mutualiste MutElles; SEE; & ADOM. ✍️Pour proposer un sujet à la rédaction merci d'écrire à sa rédactrice en chef Nora ANSELL-SALLES pressentinelle2@gmail.com /
vendredi 11 janvier 2013
MINE D'INFOS: C'est à lire : les éditions Eyrolles sortent trois...
MINE D'INFOS: C'est à lire : les éditions Eyrolles sortent trois...: « L’humain dans l’entreprise» Un capital à préserver de Sacha GENOT et Philippe TALLOIS - Editions Eyrolles De nombreuses études mo...
C'est à lire : les éditions Eyrolles sortent trois ouvrages sur le monde du travail
« L’humain dans l’entreprise» Un capital à préserver de Sacha GENOT et Philippe
TALLOIS - Editions Eyrolles
De
nombreuses études montrent combien le bien-être au travail est un facteur
déterminant de la réussite économique. Sacha GENOT, directeur éditorial de
l’Agora du Sport, et Philippe TALLOIS, journaliste, proposent pistes d'actions
et bonnes pratiques -illustrées de 40 exemples-, pour éviter le "présentéisme",
désengagement -en forme de résistance passive- de salariés "en service
minimum", complètement désabusés.
Il existe en effet des remèdes pour
enrayer le phénomène, nouveau fléau des entreprises, en dynamisant les équipes.
Parmi eux, l'autonomie, la confiance, la vie associative, la pratique sportive.
Pour mieux vivre en entreprise et améliorer la productivité.
« Le management du risque social » Éviter les tensions et le désengagementde Hubert LANDIER –Editions Eyrolles
Désengagement massif des salariés,
augmentation de l'absentéisme, mouvement de grève, vague de démissions, mise en
accusation publique des pratiques de l'entreprise... Si le risque social est
multiforme et peut être source de dégâts considérables, à la fois en termes de
coûts et d'image, il n'est pas inéluctable. Il résulte bien souvent d'un
faisceau de négligences et de dysfonctionnements pouvant faire l'objet de
mesures préventives.
Hubert LANDIER, vice-président de
l'Institut international de l'audit social, montre de quelle manière repérer,
évaluer et traiter les facteurs de risque social, et fournit pistes
de réflexion et méthodes d'action pour permettre aux dirigeants de
mieux anticiper et gérer ce risque, et ainsi assurer à l'entreprise les
conditions de sa performance, à la fois globale et durable.
« Construire les compétences
individuelles et collectives» de Guy LE BOTERF - Editions Eyrolles
Agir et réussir avec compétence Les
réponses à 100 questions.
Le best seller de Guy LE BOTERF. Un livre outil de
référence assorti de nombreux exemples et mises à jour.
MINE D'INFOS: Intervention Marisol Touraine : Pilules 3G et 4G
MINE D'INFOS: Intervention Marisol Touraine : Pilules 3G et 4G: Seul le prononcé fait foi. Mesdames et messieurs, Je tiens à vous remercier de votre présence et d’avoir accepté mon invitati...
Intervention Marisol Touraine : Pilules 3G et 4G
Seul le prononcé fait foi.
Mesdames
et messieurs,
Je
tiens à vous remercier de votre présence et d’avoir accepté mon invitation. Cette
conférence est l’occasion de faire un point détaillé sur la pilule. J’ai
souhaité que soient présents, à mes côtés, Jean-Yves Grall, directeur général
de la santé, Dominique Maraninchi, directeur général de l’Agence Nationale de
Sécurité du Médicament et des Produits de Santé et Jean Luc Harousseau,
président du collège de la Haute Autorité de Santé. Nous répondrons ensemble à
toutes vos questions.
Comme ministre des affaires
sociales et de la santé, je mesure bien évidement les attentes des Français en matière de
sécurité des médicaments. Permettez
moi de vous dire, non pas comme ministre, mais comme mère de trois enfants dont
deux jeunes femmes, que je mesure aussi les interrogations légitimes de nos
concitoyens et de nos concitoyennes sur l’usage des pilules de 3ème
et 4ème génération. Je comprends donc particulièrement la douleur
des familles et de leurs proches, confrontés à un incident grave lié à la prise
de la pilule. Je veux leur dire mon soutien dans l’épreuve qu’ils
traversent et je vais d’ailleurs les recevoir très prochainement.
Je voudrais commencer par un
bref point sur la situation qui nous réunit aujourd’hui.
Les pilules sont sur le marché
depuis plus de 25 ans. En 2007, la
Haute Autorité de Santé a rendu un avis qui concluait que « les contraceptifs oraux de 3ème génération sont des
traitements de deuxième intention ». Certaines d’entre elles sont
remboursables depuis 2009.
Je voudrais tout d’abord revenir
sur la décision que j’ai prise de dérembourser la pilule de troisième
génération. Ce déremboursement n’a pas été
et n’est en aucun cas une réponse à un risque sanitaire.
En septembre dernier, il
s’agissait de donner suite à l’avis de la Haute Autorité de Santé qui
considérait, je cite, que « le service médical rendu par ces
spécialités doit être qualifié d’insuffisant pour une prise en charge par la
solidarité nationale ».
J’ai donc pris cette décision de
déremboursement à compter du 30 septembre 2013. Il s’agissait pour moi de laisser
une période d’adaptation aux femmes, afin qu’elles puissent, avec leur médecin,
et au moment du renouvellement de leur prescription, choisir un autre mode de
contraception.
Par ailleurs, indépendamment de
l’avis de l’HAS et de la décision de déremboursement induite par cet avis et
compte tenu des risques connus attachés à ces médicaments, j’ai souhaité un
renforcement de l’information des médecins et des utilisatrices.
J’ai, pour la même raison, saisi en décembre dernier l’Agence
Nationale de Sécurité du Médicament pour qu’elle réévalue le bénéfice/risque de
ces pilules de 3ème et 4ème génération : cette réévaluation pourra
aboutir, le cas échéant, à la modification des autorisations de mise sur
le marché.
J’ai estimé que l’information avait
été largement diffusée, j’ai donc pris dernièrement la décision d’avancer le
déremboursement au 31 mars prochain, que
j’ai fait connaître dans un communiqué le 2 janvier dernier.
Je veux aujourd’hui apporter les réponses aux questions que se posent
des millions de Françaises et de Français sur l’usage des pilules de 3ème
et 4ème génération.
La première des questions à se poser est simple : ces pilules
sont-elles dangereuses ?
Je veux rappeler une évidence : les pilules
sont des médicaments.
Un
médicament n’est pas un produit de consommation comme les autres : il
présente des bénéfices mais aussi des effets indésirables, mentionnés
d’ailleurs dans les notices figurant dans les boites.
Les bénéfices, tout le monde les connait : la pilule
représente un moyen contraceptif efficace
et je veux rappeler qu’il n’y a pas de
différence d’efficacité entre les différentes générations de pilule.
Les complications
vasculaires des pilules sont connues depuis leur mise sur le marché et il
appartient aux médecins de rechercher, lors de la consultation, les facteurs de
risque comme des problèmes vasculaires préexistants, le tabagisme, les contre
indications, et les besoins de surveillance particulière.
Le rôle du médecin, c’est donc d’être au plus près du patient : la
bonne contraception, pour la bonne personne, au bon moment. Je rappelle, parce qu’on a parfois tendance à l’oublier en France, que
la pilule n’est pas le seul contraceptif efficace et que d’autres dispositifs
existent et pourraient être plus largement prescrits, comme c’est le cas dans
d’autres pays.
Le rôle des pouvoirs publics, c’est d’informer, d’apporter toutes les
garanties de sécurité à nos concitoyens et de s’assurer que les médicaments soient
utilisés à bon escient. Mon objectif est clair : les femmes doivent avoir
confiance dans la contraception et dans le moyen contraceptif qu’elles
utilisent.
A l’automne dernier, j’ai demandé
à la HAS d’évaluer la place des pilules
de 3ème et 4ème génération et notamment le profil des
femmes pour lesquelles elles seraient utiles.
Sans attendre cette évaluation, j’ai dès aujourd’hui souhaité aller plus
loin.
-
En premier lieu, je demande à
l’ANSM de saisir les instances
européennes pour que les indications des autorisations de mise sur le marché
(AMM) soient révisées dans un sens restrictif.
-
En deuxième lieu, je l’ai
chargée de mettre en place un dispositif
qui permettra en France de limiter la prescription de ces pilules, aux seules
situations dans lesquelles elles sont médicalement requises, en associant tous
les professionnels de santé. Je le répète, chaque femme doit pouvoir
bénéficier de la contraception qui lui est adaptée. L’usage des pilules de 3ème
et 4ème génération doit être l’exception, et non pas la règle.
-
Enfin, nous devons tout mettre en œuvre pour
améliorer la pharmacovigilance. En premier lieu, je souhaite qu’une étude rétrospective
pharmaco-épidémiologique soit réalisée pour évaluer le nombre de complications
vasculaires chez les femmes sous contraceptif oral. Je rappelle que les
déclarations de complications vasculaires par les professionnels de santé sont
obligatoires. J’ai demandé à l’ANSM de renforcer le suivi de la
pharmacovigilance et de publier les données correspondantes. Au-delà, je suis
consciente de la nécessité de développer des moyens pertinents pour analyser
en continu les comportements collectifs de prescription. Il ne
s’agit pas de remettre en cause la liberté de prescription de chaque médecin
pris individuellement, mais d’analyser le bon usage des prescriptions. Je
demande donc à la Direction Générale de la Santé d’ouvrir ce chantier en
concertation étroite avec les médecins et leurs représentants.
La deuxième question que se posent les Français : pourquoi ne pas
simplement les interdire ?
Je rappelle que les pilules de 3ème et 4ème
génération sont autorisées dans tous les pays. Les récentes études internationales n’ont pas changé les indications et
aucune demande de retrait n’a été formulée. Je constate que, comme en France,
les agences publiques de certains pays ont choisi de renforcer l’information
sur les sur-risques liés à la prise de ces contraceptifs oraux et c’est don c
la même démarche que celle qui est engagée ici.
Par ailleurs, il faut redire que
certaines femmes ne supportent pas
physiquement les pilules de 1ère et 2ème génération.
Pour elles, il est donc nécessaire d’utiliser d’autres moyens contraceptifs, parmi
lesquels peuvent figurer des pilules de 3ème et 4ème
génération. Mais je le rappelle : contraception ne veut pas dire pilule,
il existe d’autres moyens. Toutefois, ces dernières sont des traitements de
deuxième intention et doivent toujours faire l’objet d’une vérification
d’éventuelles contre-indications : cette indication doit absolument être
appliquée.
Les Françaises ont également raison de s’interroger sur la réaction à
avoir dans le cas où elles utiliseraient une pilule 3ème ou 4ème
génération.
Ca a l’air tout bête mais elles
ne le savent pas nécessairement et l’information ne leur a pas forcément été
donnée. D’abord, il faut que les femmes sachent quelle génération de pilule elles utilisent. Pour répondre à cette
exigence d’information, la liste de
l’ensemble des pilules disponibles sur le marché français, classée par type de
génération, est déjà en accès libre sur le site internet santé du ministère des
affaires sociales et de la santé, de la HAS et l’ANSM. Surtout, les femmes
ne doivent pas hésiter à demander conseil à leur pharmacien.
Ensuite, s’il s’agit d’une
pilule de 3ème ou de 4ème génération, il n’y a pas lieu de céder à un quelconque
affolement.
Il faut revoir, avec le médecin
traitant à l’occasion d’une consultation, ou bien avec une sage femme ou dans
un centre de planning familial, le choix
du moyen de contraception adapté à sa situation personnelle.
La question de la confiance de
nos concitoyens dans la contraception est un enjeu majeur de santé publique. Le débat qui nous rassemble aujourd’hui et
qui occupe l’opinion publique à juste titre ne doit en aucun cas jeter le
discrédit sur les méthodes contraceptives.
Je veux rappeler que la pilule
est avant tout ce qui permet à des millions de femmes d’exercer librement leur
droit à la contraception. C’est
un facteur d’autonomie, de liberté et d’émancipation. Ce droit a été acquis de
haute lutte, contre tous les conservatismes, il y a 45 ans (loi Neuwirth du 28
décembre 1967) et j’y suis, comme toutes les femmes, particulièrement attachée.
Il représente une avancée essentielle pour l’émancipation des femmes, mais
aussi pour la société tout entière.
Cet attachement justifie à lui
seul, depuis mon entrée au gouvernement, les actions que j’ai conduites pour
rendre pleinement effectif l’accès à ce droit fondamental. Pour cela, il était nécessaire de lever
certaines barrières.
Je
pense en particulier aux barrières financières et au coût de la contraception. Nous
avons donc instauré la gratuité des moyens contraceptifs prévus au
remboursement pour les jeunes filles de 15 à 18 ans.
Tout sera mis en œuvre pour éviter que les inquiétudes actuelles ne se
traduisent pas une diminution de la contraception et par une augmentation du
nombre de grossesses non désirées. Je serai très vigilante sur ce
point et suivrai l’évolution de ces pratiques.
Mesdames, Messieurs, c’est un
débat très sensible, il faut y répondre avec détermination et sans affolement
parce que rien ne serait pire que de voir des femmes renoncer à toute
contraception. J’invite donc les femmes à rencontrer leurs médecins afin qu’ils
répondent à toutes leurs questions.
Je vous remercie.
MINE D'INFOS: LIBRES PROPOS : Michèle RIVASI
MINE D'INFOS: LIBRES PROPOS : Michèle RIVASI: Pilules de 3e génération : pourquoi protéger davantage les laboratoires que les patients? L'Agence européenne des médicaments (EMA) v...
LIBRES PROPOS : Michèle RIVASI
Pilules de 3e génération :
pourquoi protéger davantage les laboratoires que les patients?
L'Agence européenne des médicaments (EMA) vient d'annoncer
dans un communiqué de ce jour que "les femmes n'ont aucune raison d'arrêter
de prendre des pilules contraceptives combinées (oestroprogestatives), y
compris celles de la 3e génération", car selon elle "il n'y a
actuellement aucune nouvelle preuve suggérant un changement dans le profil de sécurité
connu des pilules combinées commercialisées actuellement. Il n'y a de ce fait
aucune raison que les femmes arrêtent leur contraception".
Pour Michèle Rivasi, députée européenne Vice-présidente du
groupe des Verts/ALE au Parlement européen, cette déclaration est incompréhensible
: "Comment l'EMA peut-elle écrire, en se basant sur une évaluation
faite en 2011 (1), qu'un sur-risque identifié (risque double de thrombose avec
ces pilules par rapport aux 2G), n'est pas une raison de changer de traitement
ou de réduire la prescription, quand des alternatives meilleures existent? Il
est évident que la taille de la population cible n'a pas été correctement prise
en compte dans l'analyse du rapport bénéfices/risques de ces pilules
contraceptives".
Pour la députée européenne, il n'est pas question de
remettre en cause l'utilisation de la pilule contraceptive de façon générale,
mais de restreindre les presciptions de ces pilules de 3e génération qui
n'apportent pas forcément d'amélioration (ASMR) : "Comment justifier la
mise sur le marché de ces pilules de 3e génération qui comportent deux fois
plus de risques que celles de 2e génération et qui sont en outre plus chères car
plus récentes (1)? S'intérroge l'eurodéputée. "L'EMA devrait
alerter les Etats membres en leur demandant de favoriser les prescriptions de
pilules de 2e génération, moins dangereuses".
Certains médicaments comme Diane 35 (autorisés en France en
1987) n'ont pas reçu d'Autorisation de mise sur le marché (AMM) par l'EMA, et
sont aujourd'hui prescrits de façon abusive et détournée ("off label
use"), comme ce fut le cas pour le Médiator. Ce médicament a été autorisé
en France en 1987 pour traiter l'acné, mais en raison de ses propriétés
contraceptives, il est également prescrit par les médecins comme contraceptif.
"J'ai envoyé à la Commission européenne une question écrite sur ce
problème en demandant comment l'EMA pouvait intervenir auprès des agences
sanitaires nationales pour interdire ce type de pratique", conclut
Michèle Rivasi.
MINE D'INFOS: Pilules de 3ème et 4ème générations : Marisol Tour...
MINE D'INFOS: Pilules de 3ème et 4ème générations : Marisol Tour...: Marisol Touraine, Ministre des Affaires sociales et de la Santé, a décidé de saisir l’Agence européenne du médicament (EMA) pour que les au...
Pilules de 3ème et 4ème générations : Marisol Touraine réaffirme l'importance de la contraception dans les meilleures conditions de sécurité
Marisol Touraine, Ministre des
Affaires sociales et de la Santé, a décidé de saisir l’Agence européenne du médicament
(EMA) pour que les autorisations de mise sur le marché (AMM) des pilules
contraceptives de 3ème et 4ème générations soient modifiées : l’objectif est que ces pilules ne
soient plus prescrites aux femmes en premier choix. La France est ainsi le
premier pays à saisir les instances européennes sur cette question.
La Ministre vient également de
demander à l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé
(ANSM) de rendre publiques les données de pharmacovigilance (suivi
et surveillance des effets indésirables).
Elle souhaite enfin que le
dispositif de pharmacovigilance soit amélioré et simplifié, afin que
les professionnels de santé puissent plus facilement déclarer les effets indésirables
des médicaments, et notamment de tous les contraceptifs oraux.
Marisol Touraine avait d’ores et
déjà demandé :
- à l’ANSM de mener une campagne
d’information auprès des professionnels de santé (médecins, sages-femmes,
pharmaciens) afin que la pilule de 2ème génération soit systématiquement
privilégiée. L’usage des pilules de 3ème et 4ème générations doit être l’exception,
et non pas la règle.
- à l’ANSM également de procéder
à une nouvelle évaluation du rapport bénéfices / risques des pilules de 3ème
et 4ème générations.
- à la HAS d’élaborer un référentiel
de bonnes pratiques pour les professionnels de santé, afin que la contraception
soit adaptée à chaque situation particulière.
Ces décisions faisaient suite à
l’avis de la HAS de septembre 2012, rappelant que le risque de complications
thrombo-emboliques veineuses (phlébites et embolies pulmonaires) était
deux fois plus élevé chez les femmes utilisant les pilules de 3ème et 4ème générations que pour
celles sous pilules de 1ère et 2ème générations.
Par ailleurs, la Ministre avait
pris, dès le mois de septembre 2012, la décision de dérembourser les pilules de
3ème génération. Ce déremboursement n’était pas
une réponse à un risque sanitaire. Il s’agissait de donner suite à l’avis de la
HAS qui considérait que « le service médical rendu par ces spécialités doit être
qualifié d’insuffisant pour une prise en charge par la solidarité nationale ».
La confiance des femmes dans la
contraception est un enjeu majeur de santé publique. Le débat actuel ne doit en
aucun cas jeter le discrédit sur les méthodes contraceptives.
Marisol Touraine rappelle que la
pilule est avant tout ce qui permet à des millions de femmes d’exercer
librement leur droit à la contraception, droit qui constitue une priorité pour
le gouvernement.
NDLR : MGEFI et Contraception
Dans le cadre de l’offre Vita santé la mutuelle prévoit un
forfait annuel de 60 euros annuel MINE D'INFOS: Adhérents MGEFI cette info vous concerne...
MINE D'INFOS: Adhérents MGEFI cette info vous concerne...: Le Groupe Istya et la MGEFI dans la presse à propos du nouveau réseau mutualiste…. L'Argus de l'Assurance - Réseaux : Istya et ...
Adhérents MGEFI cette info vous concerne...
Le Groupe Istya et la MGEFI dans la presse à propos du
nouveau réseau mutualiste….
L'Argus de l'Assurance - Réseaux : Istya et la
MGEN étendent leurs ...
Depuis le 1er janvier 2013, les adhérents de plusieurs mutuelles du groupe Istya peuvent bénéficier des avantages proposés par le nouveau réseau « Audistya ... www.argusdelassurance.com/.../reseaux-istya-et-la-mgen-etend... |
Réseaux mutualistes : le groupe Istya investit dans
l'audioprothèse ...
Composé de six mutuelles (dont le mastodonte MGEN), le groupe Istya, qui couvre 5,5 millions de Français, a fait le choix depuis le 1er janvier 2013 de ... www.lequotidiendumedecin.fr/.../reseaux-mutualistes-le-group... |
jeudi 10 janvier 2013
MINE D'INFOS: L'obésité facteur de risque de la maladie d'Alzhei...
MINE D'INFOS: L'obésité facteur de risque de la maladie d'Alzhei...: La relation entre obésité et maladie d’Alzheimer vient d’être prouvée expérimentalement par les chercheurs de l’INSERM et de l’Université...
L'obésité facteur de risque de la maladie d'Alzheimer ?
La relation entre obésité et maladie d’Alzheimer vient d’être
prouvée expérimentalement par les chercheurs de l’INSERM et de l’Université
Nord de France. Principalement soutenus par la Fondation Coeur et Artères et
publiés dans la revue Diabètes, ces travaux réalisés chez la souris renforcent
l’idée du lien entre anomalies métaboliques et développement des démences.
Touchant plus de 860 000 personnes en France, la maladie d’Alzheimer et les maladies apparentées représentent la première cause de perte des fonctions intellectuelles liée à l’âge.
Selon l’INSERM, l'équipe « Alzheimer & Tauopathies » de l’unité mixte de recherche 837 (Inserm/Université Lille 2/Université Lille Nord de France) dirigée par le Dr. Luc Buée, en collaboration avec l'unité mixte de recherche 1011 « Récepteurs nucléaires, maladies cardiovasculaires et diabète », vient de montrer, chez la souris, que les sujets obèses ont des risques accrus de développer des symptômes liés à la maladie d’Alzheimer.
Pour parvenir à ce résultat, de jeunes souris transgéniques, qui développent progressivement avec l’âge, une neurodégenerescence liée à la protéine Tau, ont reçu durant 5 mois un régime riche en graisse, induisant une obésité progressive. A l’issue du régime, les souris obèses ont développé une pathologie aggravée tant du point de vue de la mémoire que des modifications de la protéine Tau.
Cette étude fournit la preuve expérimentale de la relation entre l'obésité et les pathologies liées à la protéine Tau dans un modèle de neurodégénérescence de la maladie d’Alzheimer. Elle indique par ailleurs que la résistance à l’insuline, présente dans le diabète de type 2, ne serait pas le facteur aggravant, contrairement à ce qui était suggéré dans les précédentes études, selon l’INSERM.
"Ces résultats sont importants car ils nous permettent de confirmer le rôle délétère de l'obésité sur les maladies neurodégénératives. Nos travaux actuels et futurs vont mesurer l'impact des protéines Tau sur les fonctions métaboliques, et nous permettront, à terme, de mieux traiter les importants facteurs de risques cardiovasculaires induits par l'obésité, comme l'hypertension, le diabète, l’hypercholestérolémie" a confié l’un des auteurs de l’étude, David Blum (chargé de recherche à l'Inserm), à la Fondation Coeur et Artères.
Pour en savoir plus sur le programme financé par la Fondation Coeur et Artères, voir l'interview du Dr Buée : http://www.fondacoeur.com/pr-luc-buee
Basée à Lille, la Fondation Coeur et Artères soutient la recherche et la prévention des maladies cardiovasculaires et leurs facteurs de risque (diabète, obésité, excès de cholestérol et hypertension artérielle…). Aujourd’hui, la Fondation finance de nombreuses recherches. Sa mission consiste également à informer, prévenir et donner les clés qui permettent à chacun de mieux se protéger contre les maladies cardiovasculaires. Reconnue d’utilité publique, la Fondation Coeur et Artères fait appel aux partenariats avec les entreprises, au mécénat, ainsi qu’aux dons des particuliers.
Pour en savoir plus sur la Fondation Coeur et Artères et les maladies cardiovasculaires : www.fondacoeur.com
MINE D'INFOS: LIBRE PROPOS : BERNARD GRANGER
MINE D'INFOS: LIBRE PROPOS : BERNARD GRANGER: M. Edouard Couty a présenté devant les trois groupes ayant participé aux discussions du pacte de confiance pour l’hôpital ses pré-conclu...
LIBRE PROPOS : BERNARD GRANGER
M. Edouard Couty a présenté devant les trois groupes ayant
participé aux discussions du pacte de confiance pour l’hôpital ses pré-conclusions,
qui pourront être affinées ou modifiées une fois reçues les dernières
contributions des participants.
En préambule il a
déclaré que ces pré-conclusions constituaient une « révision en profondeur de
la loi Hôpital, Patients, Santé et Territoires (HPST) » de juillet 2009. Au
cours de la discussion, il a ajouté que, selon lui, la politique de santé doit
relever de la compétence nationale.
Il constate que l’hôpital
a été soumis à des réformes sans cap, a perdu ses repères et le sens de sa
mission. Il se trouve face à une absence de perspectives autre qu’une politique
technocratique de maîtrise des dépenses.
M. E. Couty a
souligné aussi que l’hôpital est créateur de croissance.
Voici ses
principales propositions :
1. Il s’agit de rétablir
le service public hospitalier (SPH), aboli par la loi HPST, qui ne définissait
que des missions de service public. Ce SPH doit s’inscrire dans un service
public territorial de santé pour prendre en compte le parcours des patients. L’accès
aux soins doit être organisé selon un système gradué. Le CHU, dont le rôle est
régional et inter-régional, doit entretenir des liens avec les autres hôpitaux,
y compris pour les missions d’enseignement et de recherche. Les praticiens
hospitaliers assurant ces deux dernières missions doivent bénéficier de
valences d’enseignement et de recherche.
La psychiatrie
doit s’organiser à partir d’un secteur rénové, en lien avec les autres
partenaires. Il faut des dispositions législatives particulières sur l’organisation
de la santé mentale.
2. Le financement
ne doit plus viser au 100% tarification à l’activité (T2A), mais reposer sur
une partie de financement T2A et une partie d’allocation forfaitaire dans une
proportion à définir (50/50, 60/40 ont été cités). Le financement doit reconnaître
tous les professionnels et toutes les activités. Il doit accompagner la
politique territoriale selon une logique de complémentarité et non de
concurrence. La T2A doit prendre en compte la qualité et la pertinence des
soins plutôt que leur quantité. Les tarifs ne doivent plus être un instrument
de régulation. Il faut respecter le calendrier budgétaire pour que le budget
soit connu en début d’année et avoir une vision pluriannuelle, conformément aux
conclusions du rapport sénatorial Le Men et Milon (MECCS). Il faut revoir le
système du financement des investissements. Un observatoire indépendant devrait
être créé pour suivre les réformes du financement hospitalier.
3. L’hôpital n’est
ni une entreprise ni une administration classique. Actuellement, ce sont des établissements
publics d’Etat. Ils devraient être des établissements publics territoriaux de
santé.
La gouvernance
doit être modifiée. Le conseil de surveillance pourrait être remplacé par un
conseil d’établissement, organe de délibération notamment sur la politique
financière, avec une fonction de vigilance sur la politique de l’établissement
et doté des moyens pour assumer cette fonction de vigilance (comité d’audit,
conseils extérieurs). Il aurait aussi un rôle d’arbitrage de premier niveau. Il
faut revoir la composition de ce conseil, notamment en rappelant le rôle des élus
locaux.
L’exécutif aurait à
sa tête le directeur. Il ne s’agirait plus d’un directoire mais d’un conseil de
direction, fortement médicalisé. Le directeur, le président de la CME et le
directeur des soins en choisiraient les autres membres.
Il convient de rétablir
les instances délibératives dans leurs prérogatives (Commission médicale d’établissement
– CME, le Comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail – CHSCT,
le Comité technique d’établissement – CTE, la Commission des soins infirmiers,
rééducation et médico-technique – CSIRMT).
Les usagers
seraient représentés au sein d’un comité des usagers, en remplacement de la
Commission des relations avec les usagers et de la qualité de la prise en
charge, dont il garderait les attributions. Il serait aussi informé des avis
rendus par les différentes instances et aurait un pouvoir d’alerte à l’égard du
directeur ou du conseil d’établissement.
Les internes et
assistants devraient être mieux représentés au sein de la CME, dont la
composition doit donner lieu à concertation.
Le CHSCT devrait
comporter deux sections, une pour le personnel médical et une pour le personnel
non médical, avec possibilité de sessions plénières. Les représentants médicaux
seraient désignés pour partie par la CME et pour partie par les syndicats représentatifs
selon un processus électoral à définir.
L’organisation
interne ne doit pas répondre à un modèle unique. Il faut laisser une liberté d’organisation
aux établissements : en pôles, départements ou fédérations, constitués à partir
d’un projet médical. Il faut respecter une cohérence médico-économique et déconcentrer
la gestion. La taille de ces structures doit être adaptée à la logique qui prévaut
à leur constitution.
Pour la prise en
charge des patients et pour l’enseignement, la structure la plus reconnue est
le « service », mot qu’il ne faut pas avoir peur de prononcer. Sa constitution
est organisée à partir d’une discipline et du travail en équipe. Il faut
autoriser des expérimentations et faire confiance aux professionnels.
Le management doit
être participatif et une charte des managers (administratifs et médicaux) doit être
élaborée et figurer dans le règlement intérieur des établissements. Il faut
aussi assurer la sincérité de la présentation des informations, notamment
comptables.
Disposer d’un système
d’information performant est une priorité.
Il faut reconnaître
le rôle et les fonctions des cadres.
Le président de la
CME doit être responsabilisé dans le management, notamment concernant les
contrats de pôles/départements/fédérations, et les nominations de responsables
médicaux à la tête de ces structures et des services. Cette nomination doit se
faire conjointement avec le directeur, lequel a le dernier mot en cas de désaccord.
Elles se font pour une durée déterminée à partir d’une liste d’aptitude établie
par la CME. Le président de la CME doit être aussi responsabilisé en matière de
dialogue social, notamment à l’égard des PH.
4. Dans ses
relations avec les pouvoirs publics, l’hôpital ne doit plus être soumis à des
injonctions contradictoires. Il faut favoriser les initiatives des acteurs de
terrain. Il faut donner aux hôpitaux une visibilité pluri-annuelle et respecter
le calendrier budgétaire. Les contrats de retour à l’équilibre financier ne
peuvent pas être l’alpha et l’oméga de la politique contractuelle entre établissements
et ARS. Il faut laisser s’organiser les coopérations à l’initiative des acteurs
et ne les imposer qu’en cas de nécessité. Les autorisations d’activités doivent
s’inscrire dans la logique du parcours de soins et de l’organisation
territoriale. Il convient de préciser la nature des relations entre directeurs
d’établissements et directeurs généraux d’ARS. Le plan régional de santé doit s’articuler
avec le schéma de cohérence territoriale. Il faut redonner plus de rôle aux élus,
notamment au niveau des ARS.
Dans la
discussion, E. Couty a dit qu’il faudrait envisager une réflexion particulière
pour l’organisation et le fonctionnement de l’Assistance publique – hôpitaux de
Paris.
Globalement, ces
propositions ont été bien accueillies. Le rapport définitif sera rédigé d’ici
la fin du mois de janvier. Nous saurons en février ce que la ministre des
Affaires sociales et de la Santé en aura retenu.
Bernard Granger.
MINE D'INFOS: Mission d’évaluation et de contrôle des lois de f...
MINE D'INFOS: Mission d’évaluation et de contrôle des lois de f...: Audition ouverte à la presse de Mme Liliane Ropars Sur « les arrêts de travail » Jeudi 17 janvier 2013 La Mission d’évaluation et ...
Mission d’évaluation et de contrôle des lois de financement de la sécurité sociale :
Audition ouverte à la presse de Mme Liliane Ropars
Sur « les arrêts de travail »
Jeudi 17 janvier 2013
La Mission
d’évaluation et de contrôle des lois de financement de la sécurité sociale
(MECSS), coprésidée par MM. Jean-Marc Germain (SRC, Hauts-de-Seine) et Pierre
Morange (UMP, Yvelines), procédera à l’audition, ouverte à la presse, de Mme
Liliane Ropars, directrice de la caisse primaire d’assurance maladie de la
Marne et directrice coordinatrice gestion du risque pour la région
Champagne-Ardenne, sur « les arrêts de travail » (Mme Bérengère Poletti,
R-UMP, Ardennes, rapporteure).
Jeudi 17 janvier 2013
À 10 heures
Salle 6351
Palais Bourbon – 1er étage
(Entrée des journalistes munis de leur carte de presse :
33 Quai d’Orsay, 75007 Paris)
Retransmission en direct sur le site de l’Assemblée nationale :
http://www.assemblee-nationale.tv/direct.html
Sur « les arrêts de travail »
Jeudi 17 janvier 2013
Jeudi 17 janvier 2013
À 10 heures
Salle 6351
Palais Bourbon – 1er étage
(Entrée des journalistes munis de leur carte de presse :
33 Quai d’Orsay, 75007 Paris)
Retransmission en direct sur le site de l’Assemblée nationale :
http://www.assemblee-nationale.tv/direct.html