MINE D'INFOS/ Actualités en libre partage. Ce blog vous offre outre des Infos: protection sociale, culture etc. des interviews esclusives [libre de droits sous réserve de sourcer le blog]. La créatrice du blog [ex. Chef de service MGEFI] passionnée d'Afrique & RS est journaliste membre du réseau mutualiste MutElles; SEE; & ADOM. ✍️Pour proposer un sujet à la rédaction merci d'écrire à sa rédactrice en chef Nora ANSELL-SALLES pressentinelle2@gmail.com /
vendredi 14 novembre 2014
MINE D'INFOS: Tables de fêtes : le saumon fumé reste incontourna...
MINE D'INFOS: Tables de fêtes : le saumon fumé reste incontourna...: Ph. ASSET Le saumon fumé : incontournable des tables de fêtes ! · Fêtes : 87% des Français considèrent l...
Tables de fêtes : le saumon fumé reste incontournable!
Ph. ASSET |
Le saumon fumé : incontournable
des tables de fêtes !
|
·
Fêtes :
87% des Français considèrent le saumon fumé comme un produit
festif
·
Plaisir :
94% des Français estiment que le saumon fumé est un produit qui fait
plaisir
·
Incontournable :
1er
produit de la mer sur les tables de fêtes !
(Source :
Enquête CSA 2014 pour les Entreprises du Traiteur Frais -
ETF)
Le
saumon fumé figure parmi les piliers du patrimoine gastronomique des Français :
d’après la récente enquête menée par CSA[1], ils sont plus de 9 sur 10 à en
consommer (92%) et 72% estiment qu’on ne peut pas s’en passer sur les tables de
fêtes. Dans quelques semaines, il trônera en bonne place aux menus des
réveillons puisque, si 20% n’ont pas encore pris leur décision, 71% des Français
ont déjà prévu d’en servir aux repas des fêtes de fin d’année 2014-2015 !
Ce
succès, le saumon fumé le doit à l’expertise de pointe d’une filière française
exemplaire, longue héritière d’un savoir-faire traditionnel. La France se
positionne ainsi aux premiers rangs de la production et de la consommation
européenne du saumon fumé.
Avec
30 629 tonnes de saumon fumé sorties des ateliers de fumaison français en 2013
et près de 35 000 tonnes mises sur le marché, la France partage le
1er rang de la production avec la Pologne et le 1er rang
de la consommation avec l’Allemagne. Les Français ont, en effet, une excellente
image du saumon fumé. Ils apprécient particulièrement ce produit, d’abord parce
qu’il leur fait plaisir (94%), pour ses qualités nutritionnelles (93%
s’accordent à dire qu’il est riche en oméga 3), et pour son bon goût (91%). Les
Français, qui le considèrent à 87% comme un produit festif et à 85% comme un
mets raffiné, vont pouvoir en profiter un maximum durant les fêtes de fin
d’année car les professionnels se mobilisent une nouvelle fois pour leur offrir
des innovations adaptées à leurs différentes envies
festives !
Le
saumon fumé : une tradition et un savoir-faire français à mieux faire
connaitre
Les Français sont
encore peu à le savoir mais la France possède une réelle tradition de la
fumaison des poissons. En effet, seuls 11% d’entre eux pensent que le saumon
sort le plus souvent des ateliers français alors que les ¾ des saumons fumés
vendus en France sont fumés en France. De leur propre aveu, les Français
estiment ne pas être suffisamment informés sur le saumon fumé. C’est pourquoi
les professionnels des Entreprises du Traiteur Frais (ETF) se mobilisent pour
faire connaître leur filière du saumon fumé, qui emploie près de 3 000
collaborateurs dans 27 entreprises réparties en France, pour un chiffre
d’affaires de 540 millions d’euros en 2013. Une filière exemplaire qui se
mobilise, de la sélection des saumons en élevage jusqu’à l’emballage, pour
fournir les meilleurs produits aux consommateurs. Les fumeurs ont une parfaite
connaissance des zones d’élevages et définissent leur relation avec les éleveurs
par des cahiers des charges très stricts. Les saumons fumés font ainsi l’objet
de contrôles permanents, depuis leur naissance jusqu’à leur pêche, puis lors de
leur acheminement vers les ateliers de fumage français et jusqu’à leur livraison
aux circuits de distribution et leur mise en rayon dans les
magasins.
Des
présentations créatives pour toutes les envies festives
Les professionnels
français de la fumaison rivalisent d’imagination pour que les consommateurs
puissent profiter au maximum du saumon fumé durant les fêtes ! Des petites
tranches marinées spéciales toasts pour l'apéritif, aux grandes tranches pour
les entrées gourmandes, en passant par le cœur de filet,… jusqu’aux médaillons
ou lardons, les présentations proposées aux consommateurs sont multiples ! Les
professionnels développent également des produits différents, comme le saumon
fumé aromatisé (thym, citron, tomate basilic...), le carpaccio de saumon fumé,
etc. Et, pour varier les sensations gustatives, les marques proposent des
saumons fumés aux bois nobles, comme le bois de hêtre, de chêne, d’aulne ou de
châtaignier. De la tranche nature dégustée avec un filet de citron ou
délicatement frottée au poivre de Sichuan, aux aromates ou au poivre cinq baies
: le saumon fumé répond à toutes les envies culinaires pour concocter de
savoureux menus de fêtes.
Le
saumon fumé : au cœur de l’équilibre nutritionnel
Le saumon fumé est
un poisson gras riche en oméga 3. A ce titre, il fait partie intégrante des
recommandations du Programme National Nutrition Santé (PNNS), qui préconise de
consommer du poisson deux fois par semaine, dont un poisson gras. De plus, le
PNNS stipule que si l’on ne mange du poisson qu'une fois par semaine, il doit
être riche en oméga 3 à longue chaine, comme l’est le saumon. Le saumon fumé
constitue également une source de minéraux, comme le phosphore, et
d’oligoéléments, comme l'iode, mais aussi des vitamines D, E et certaines du
groupe B indispensables à la santé.
Sommaire
du Dossier de Presse
adressé sur simple demande
Enquête :
Le
saumon fumé : un produit de la mer au cœur des fêtes !
Savoir-Faire :
La
tradition du saumon fumé en France : une expertise issue d’un savoir-faire
historique
Nutrition :
Saumon
fumé : précieux allié de l’équilibre nutritionnel
Tendances :
Vague
de nouveautés festives au rayon des saumons fumés
Chiffres :
La
France aux premiers rangs européens de la production et de la consommation de
saumon fumé
____________________________________________________________________________________
Pour
tout renseignement complémentaire,
ADOCOM-RP Service de Presse
de ETF
[1]
Source : Enquête CSA pour les Entreprises du Traiteur Frais (ETF) menée du 21 au
26 octobre 2014 auprès d’un échantillon de 1 002 individus représentatif des
Français âgés de 18 ans et plus.
MINE D'INFOS: IMAPS conclu un nouveau partenariat
MINE D'INFOS: IMAPS conclu un nouveau partenariat: Imaps et la Fédération Française d’Haltérophilie, Musculation, Force Athlétique et Culturisme concluent un partenariat pour trois ans ...
IMAPS conclu un nouveau partenariat
Imaps et la Fédération Française d’Haltérophilie,
Musculation, Force Athlétique et Culturisme concluent un partenariat pour trois
ans
Imaps a pour ambition de
permettre à chacun d’avoir accès à une pratique d’activité physique et sportive
régulière, solidaire et adaptée à sa situation. La vocation d’Imaps est donc de
créer des outils et services de prévention santé par le sport : conseil et
accompagnement, web services, télécoaching, évènementiel, formations et
production de contenus. Ses services s’adressent autant aux fédérations
sportives, aux complémentaires santé et aux entreprises qu’aux collectivités
territoriales et autres entités.
La FFHMFAC rassemble quant à elle
plus de 520 clubs, répartis sur tout le territoire français. Si elle met en
place, depuis longtemps, de nombreuses compétitions, elle propose aussi une
offre de pratique de « loisir » pour toutes et tous sur le secteur de la
musculation, du bien-être et de la remise en forme. Le sport-santé est l’une des
grandes priorités de la Fédération, qui a créé un programme de prévention du mal
de dos, ainsi qu’un programme spécifique pour le public « séniors »
particulièrement efficace sur la prévention de l’ostéoporose et le maintien
d’une bonne forme physique. L’ensemble de ces activités, pour tous les publics,
est accessible dans les clubs de la Fédération, qui sont des structures
associatives. On y trouve une atmosphère conviviale, où les pratiquants sont
accueillis et accompagnés par des éducateurs formés.
Grâce à ce partenariat, les associations sportives de la
FFHMFAC intègrent la base de géolocalisation d’Imaps permettant d’identifier
l’offre sportive de loisir et de santé sur le sol français. En fonction de son
profil et de ses envies, une personne peut désormais être orientée vers un club
près de chez elle lui offrant la possibilité d’améliorer sa condition physique
dans un environnement sécurisé. Cette collaboration entre Imaps et la FFHMFAC a
également pour objectif de renforcer l’engagement de la Fédération dans le
développement de ses programmes de prévention santé.
FFHMFAC
Julia HOUNCHERINGER
Chargée de communication
01 55 09 17 66 jhouncheringer@ffhmfac.fr
A propos d’Imaps :
Imaps est une société présidée
par Jean-Pierre DAVANT et qui est née en septembre 2010 de la volonté des grands
acteurs de la Mutualité Française de s’engager dans la promotion du sport-santé
comme outil de prévention.
Elle propose des solutions de
mise à l’activité physique ou sportive adaptée aux individus dans un but de
santé et dans un cadre solidaire. Ses services s’adressent aux entreprises,
mutuelles, instituts de prévoyances, sociétés d’assurance, fédérations sportives
et collectivités territoriales pour leurs salariés, adhérents, assurés,
licenciés, administrés…
Pour mener ces missions, Imaps
tire parti de son fort ancrage mutualiste et de son solide réseau de partenaires
constitué de l’ensemble des acteurs impliqués dans le développement du
sport-santé : sociétés savantes, professionnels de santé, instituts de
recherche, mouvement sportif (fédérations, clubs, éducateurs…), etc.
www.imaps.fr
A propos de la FFHMFAC :
La Fédération Française
d’Haltérophilie, Musculation, Force Athlétique et Culturisme a été créée le 17
décembre 2000. Elle succède à la FFHMDA (Fédération Française d’Haltérophilie,
Musculation et Disciplines Associées). La FFHMFAC est une association de type
Loi de 1901, à but non lucratif. Elle a pour objet :
- d’organiser, de contrôler, et de développer la pratique
de l’Haltérophilie, la Force Athlétique, le Culturisme et la Musculation. Elle
contribue ainsi au développement et à la promotion de l’éducation et de la
culture, de l’intégration et de la participation à la vie sociale et citoyenne ;
- de diriger, de coordonner et de contrôler l’activité des
groupements sportifs qui lui sont affiliés ainsi que ses licenciés;
- d’assurer la formation et le perfectionnement des
dirigeants, animateurs, formateurs et entraîneurs fédéraux ;
- de veiller à la préparation, à la formation et à la
reconversion des sportifs de haut niveau ;
- de rendre accessible à tous la pratique des activités
physiques et sportives, sans discrimination. www.ffhmfac.fr
Imaps
255 rue de Vaugirard – 75015 Paris
Tél : 01 40 43 24 03
255 rue de Vaugirard – 75015 Paris
Tél : 01 40 43 24 03
NDLR: MGEFI et IMAPS
MINE D'INFOS: 678 jeunes Parisens candidats au Conseil Parisien ...
MINE D'INFOS: 678 jeunes Parisens candidats au Conseil Parisien ...: Désignation du Conseil Parisien de la Jeunesse : près de 700 jeunes Parisiens ont candidaté Après la ré...
678 jeunes Parisens candidats au Conseil Parisien de la Jeunesse
Désignation du Conseil Parisien de la
Jeunesse :
près de 700 jeunes Parisiens ont candidaté |
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MINE D'INFOS: Souffrance au travail
MINE D'INFOS: Souffrance au travail: ACADEMIE DE MEDECINE Information POUR UNE IMPLICATION DE LA PSYCHIATRIE DANS LE DÉBAT SUR LA SOUFFRANC...
Souffrance au travail
ACADEMIE DE MEDECINE
Information
POUR UNE IMPLICATION DE LA PSYCHIATRIE
DANS LE DÉBAT SUR LA SOUFFRANCE PSYCHOLOGIQUE AU TRAVAIL
Docteur Patrick Légeron
Psychiatre
Attaché de consultation –
Sainte-Anne, Paris
Fondateur du Cabinet Stimulus
Co-auteur du rapport sur les
risques psychosociaux pour le Ministre du Travail
LE CONTEXTE DES
TROUBLES MENTAUX AU TRAVAIL
L’émergence de la pénibilité
psychologique au travail
Depuis
une vingtaine d’années, la question de la santé mentale est posée avec force
dans le monde du travail. Durant des siècles, pour ne pas dire des millénaires,
le travail « contraignait » le corps et la pénibilité qui
l’accompagnait était presque exclusivement physique. A partir des années 1970
de profonds bouleversements surviennent dans la société et le monde du travail
en a été particulièrement affecté. Les spécialistes attribuent cela à l’entrée
dans un monde « post-industriel » qu’ils faisaient d’ailleurs
coïncider avec le premier choc pétrolier. Le monde du travail s’est alors mis à
ressembler de moins en moins à celui décrit par Emile Zola dans Germinal. Peu à
peu, les machines ont remplacé les hommes dans les activités les plus ingrates,
les nouvelles technologies et les ordinateurs ont simplifiés de nombreuses
tâches, les environnements de travail sont devenus plus avenants et le nombre
d’heures de travail a régulièrement diminué. Mais l’illusion que la pénibilité
du travail allait progressivement se réduire a été éphémère. D’autres formes de
contraintes apparaissaient et avec elles, la notion de pénibilité psychologique
(Légeron, 2001, 2003).
Dans
les années 1980 et surtout 1990 plusieurs grands organismes internationaux
attirent ainsi l’attention sur l’inquiétant développement du phénomène de
stress dans les environnements professionnels et ses graves conséquences
possibles sur la santé des travailleurs. Ainsi, au début des années 90 le
Bureau International du Travail indiquait que le stress était devenu l'un des
plus graves problèmes de notre temps pour les individus, en mettant en péril
leur santé physique mais surtout mentale (BIT, 1993). Pour cet organisme
international, l'incidence du stress au début des années 90 avait au moins
doublé en dix ans et était devenu un problème concernant tout le monde dans les
sociétés industrielles modernes. De plus, par ses effets sur la santé et la
productivité, le stress avait aussi beaucoup d'impact sur l'économie des pays.
L’émergence
progressive dans le monde du travail de nouveaux concepts comme le stress, mais
aussi le harcèlement moral ou le burn out, a ainsi mis l’accent sur des risques
assez nouveaux pour la santé et sur des souffrances de plus en plus
psychologiques, voire des pathologies mentales (Dejours, 1998). Ces risques ont
rapidement été nommés risques psychosociaux (RPS), car à l’interface de
l’individu (le psycho) et de l’environnement de travail (le social) (Sahler et
al., 2007). Or, si le lien entre travail et santé est assez bien établi depuis
fort longtemps car reposant sur de nombreuses études rigoureuses, il s’agit
essentiellement du domaine de la santé physique et de l’impact des conditions
ou des environnements de travail sur le développement de maladies somatiques
(Bensadon et al, 2013). Les pathologies liées à l’exposition à l’amiante en
sont un bon exemple.
La prise en
compte actuelle des risques psychosociaux
En
France l’intérêt porté aux risques psychosociaux est apparu tardivement. Ce
n’est qu’à la suite de la médiatisation des suicides survenant dans le monde du
travail que les pouvoirs publics se sont impliqués. Ainsi le premier rapport
gouvernemental sur ce sujet n’a été publié qu’en 2008 à la demande du Ministre
du travail (Nasse et Légeron, 2008). C’est également la même année qu’un Accord
national interprofessionnel a été signé au niveau national sur la prévention du
stress au travail par les partenaires sociaux (organisations syndicales et
représentants du patronat), alors que de tels accord avaient été signés au
Danemark dès la fin des années 70. Dans une étude publiée il y a peu d’années
par l’Agence européenne de sécurité et santé au travail, la France s’avérait
être assez en retard par rapport à ses voisins dans la lutte menée par les
entreprises contre le stress au travail et la prévention des RPS (EU-OSHA,
2009).
C’est
non seulement tardivement mais aussi de façon dramatique que notre pays a porté
son attention à l’impact du travail sur la santé mentale des salariés. La prise
de conscience dans l’opinion publique (mais aussi des pouvoirs publics et des
entreprises) s’est faite en effet largement d’une part après les cas de
harcèlement moral décrits par la psychiatre Marie-France Hirigoyen (1998) et
d’autre part par la succession de suicides apparus chez France Télécom et ayant
conduit respectivement au vote du parlement français d’une loi réprimant le
harcèlement moral au travail en 2002 et à la mise en place d’un plan d’urgence
de prévention des RPS par le Ministre du travail en 2009. Les pays régulièrement
cités en exemple comme ayant mieux réussi que nous à promouvoir la santé
mentale au travail (essentiellement les pays d’Europe du Nord et le Canada),
ont davantage mis en avant le concept de bien-être des individus au travail
plutôt que celui de la souffrance avec d’ailleurs, dans la plupart des cas, une
forte préoccupation de performance économique des entreprises qui les emploient
(EU-OSHA, 2013).
A
ces deux spécificités françaises de l’abord des risques psychosociaux au
travail (tardivement et négativement) s’en ajoute une troisième qui nous semble
tout aussi regrettable : la faible place accordée à la connaissance
médicale et psychiatrique non seulement dans l’analyse et la compréhension de
ces phénomènes mais aussi dans la détermination des actions à mettre en place.
Nous observons ainsi qu’en France le rôle attribué au Ministère de la Santé est
quasiment inexistant dans ce domaine alors que nous sommes à l’évidence face à
une question de santé publique. C’est le Ministère du Travail qui en est en charge
et plus précisément sa Direction générale du travail (DGT). Ceci n’est pas le
cas dans d’autres pays comme la Suède ou le Luxembourg. On note aussi que des
grands organismes de référence scientifique et médicale comme l’Inserm sont
rarement consultés pour apporter leur expertise à la connaissance de ces
problématiques. Enfin, dans les entreprises, les services de santé au travail
et les médecins du travail ne sont qu’exceptionnellement sollicités pour la
mise en place de véritables stratégies de promotion de la santé mentale au
travail qui restent dans le domaine des ressources humaines et plus précisément
des relations sociales. Au total, cette préoccupation avant tout sociétale et
politique vis-à-vis des risques dits « psychosociaux » et de leur
responsabilité à engendrer des pathologies mentales a pu paraître louable. Elle
a conduit à une nécessaire prise de conscience des opinions. Elle n’est
cependant pas sans poser un certain nombre de questions auxquelles la
discipline médicale, qui a été trop négligée mais aussi trop silencieuse sur ce
sujet, doit aujourd’hui répondre.
La
« souffrance au travail », un concept flou
Le
concept de « souffrance au travail » s’est très vite imposé dans
notre pays pour recouvrir l’ensemble des impacts négatifs sur le psychisme
humain que peuvent avoir les environnements de travail. Concept très flou qui
englobe à la fois des réalités morbides et des manifestations non
pathologiques. On sait bien sûr que, plus que dans tout autre domaine de la
médecine, la frontière entre le « normal » et le
« pathologique » est tenue en psychiatrie. Il est pourtant nécessaire
malgré tout de mieux la cerner.
L’Organisation
mondiale de la santé, dans l’abord de la santé mentale, distingue clairement
trois niveaux bien différents : le bien-être psychologique, la détresse
psychologique et les troubles mentaux. La psychiatrie s’est attachée depuis
fort longtemps (en tout cas depuis qu’elle a revendiqué le statut de discipline
scientifique) a bien distinguer les deux derniers niveaux. La détresse
psychologique est inhérente à la condition humaine et se manifeste en
particulier lors d’événements de vie ou de situations particulièrement
éprouvantes que rencontre l’individu (perte d’un être cher, chômage, etc.). La
prise en compte de cette détresse est une nécessité de même que l’aide qui doit
y être apportée pour l’alléger.
Mais
il n’y a pas lieu d’en faire un trouble mental. Malheureusement on observe dans
notre société une tendance à « psychiatriser » de plus en plus cette
détresse psychologique, comme en témoigne, par exemple, les prescriptions
inappropriées de psychotropes. La revendication de nos contemporains à ne pas
souffrir (et même à être heureux !) est l’une des caractéristiques majeurs
de nos sociétés avancées. Elle est légitime et signe le progrès de l’humanité.
Elle s’est observée tout d‘abord dans le domaine de la souffrance physique
comme en témoigne la lutte (relativement récente et retardée dans notre pays
comparée aux pays anglo-saxons) contre la douleur présente maintenant dans toutes
les disciplines médicales.
Le
refus de la détresse psychologique au travail (la
« souffrance ») s’inscrit dans cette même démarche. Elle est
salutaire. Mais trop souvent cette détresse psychologique est assimilée aux
yeux de non experts à une pathologie induite par le travail. Il n’est ainsi que
de constater la position prise par certains de faire reconnaître en maladies
professionnelles les diverses manifestations de la souffrance au travail dont
la description et les contours demeurent
actuellement extrêmement flous.
Cette
approche très extensive de la pathologie mentale va à l’opposé de la cause
qu’elle prétend servir (protéger les salariés des effets néfastes sur le
psychisme des environnements de travail). Il est donc nécessaire d’y apporter
une clarification et c’est avant tout à
la science médicale de le faire.
LES QUESTIONS
POSÉES A LA SCIENCE MÉDICALE
La médecine et plus spécifiquement la psychiatrie
sont interpelées et se doivent d’apporter des réponses solides et expertes à un
certain nombre de questions et ce, dans plusieurs domaines.
Des entités
cliniques mal définies
La
nosographie et la définition des pathologies mentales pouvant être générées par
le travail restent extrêmement approximatives et parfois même en contradiction
avec les connaissances médicales. Prenons deux exemples : le stress et le
burn out. Le stress est défini scientifiquement comme la réaction d’adaptation
de l’organisme à une situation adverse (Lôo et al., 2003). Il peut bien sûr,
lorsqu’il s’avère chronique et/ou intense, conduire à des dérèglements de
l’organisme et diverses pathologies. Mais en faire d’emblée, comme affirmé
parfois, une pathologie est un contresens scientifique. Quant au terme de burn
out, il n’appartient pas à la nosographie psychiatrique telle qu’elle apparait
dans les classifications des troubles mentaux internationales (Organisation
mondiale de la santé, 2008), nord-américaines (American Psychiatric
Association, 2013) ou françaises (Sadoun et
Quemada, 1969). Ses
critères diagnostics sont encore très discutés. La question se pose donc de
savoir s’il s’agit d’une forme particulière de dépression (celle d’épuisement
par exemple). Le débat actuel de
reconnaissance du burn out comme maladie professionnelle apparait surréaliste
alors qu’il n’y a pas encore de reconnaissance de cette entité en tant que
maladie. Les très vagues définitions données ici et là du burn out laissent à
penser qu’il s’agit, au vu des symptômes mis en avant, d’une forme particulière
de dépression. Mais alors que la dépression est une entité clinique bien
définie dont les composantes symptomatiques sont bien établies (Olié, 2009), le
burn out reste encore très flou quant à ses manifestations.
D’autre
part, la clarification entre des états de détresse psychologique réelle (mais
non pathologiques) et de véritables troubles mentaux (comme la dépression ou
des pathologies anxieuses avérées) n’est pas suffisamment faite. D’où trop
souvent une « psychiatrisation » excessive des phénomènes
d’épuisement psychologique. Depuis
plus de trente ans, et en particulier la publication aux Etats-Unis du DSM III
(American Psychiatric Association, 1980), des critères diagnostiques
garantissent une approche fiable d’identification, de définition et de
délimitation des troubles mentaux. Le diagnostic de ceux-ci repose ainsi sur la
présence de critères d’inclusion et l‘absence de critères d’exclusion. Cette
rigueur « critériologique » apparaît complètement absente dans le repérage de la souffrance, de
la détresse ou de la pathologie mentale induite par le travail. Les notions
même de symptômes constitutifs d’une entité clinique précise, d’intensité ou de
fréquence de leurs manifestations et de durée de ces manifestations ne sont pas
abordées alors qu’elles constituent la base même de l’approche diagnostique en
psychiatrie aujourd’hui.
Une approche
épidémiologique souvent fantaisiste
Les
quelques données épidémiologiques des manifestations psychologiques et des
pathologies psychiatriques liées au milieu du travail apparaissent aussi
fortement contestables. Régulièrement sont publiés (et relayées avec force par
les médias) des chiffres et statistiques étonnants sur l’importance de la
souffrance des salariés.
Nous
n’évoquerons même pas les innombrables enquêtes sur le stress des salariés dont
les résultats sont extraordinairement divers, allant de 10 à 60 % des
populations suivant les études. Des enquêtes récentes annoncent des taux très
élevés de « pré-burn out » (un nouveau concept ?) pouvant
atteindre 30% des individus au travail. Ces chiffres apparaissent pour le moins
fantaisistes et on ne sait pas très bien sur quelle base critériologique ils
ont été recueillis. Les questionnaires utilisés n’ont la plupart du temps
aucune validité psychométrique et leur fiabilité est rarement interrogée.
Pourtant, les connaissances épidémiologiques sérieuses nous donnent des repères
fiables largement ignorés. Ainsi en France en population générale, la
prévalence de la dépression est bien établie à environ 3 000 000 de
cas, tout comme le nombre de suicides aux alentours de 11 000 par an. En
revanche, la « vague » de suicide au travail, qui a été largement
commentée, n’a jamais été analysée au regard de nos connaissances chiffrées sur
l’épidémiologie du suicide en population générale qui touche chaque année 16
français adultes sur 100 000. Etonnamment, on pourrait même constater parfois
que les « vagues » de suicide survenues dans certaines entreprises
sont de même ampleur que dans une population générale comparable en terme d’âge
et de sexe.
L’absence de
l’expertise médicale
La
place de la médecine et de la psychiatrie a été le plus souvent réduite à peu
de choses. Une approche des problèmes de santé mentale au travail doit
s’appuyer fortement (sinon exclusivement) sur les connaissances issues de la
psychiatrie. Nous l’avons souligné précédemment dans les domaines de la
nosographie, de la critériologie, du diagnostic, de l’épidémiologie.
Mais
cette discipline est plutôt absente dans les grands débats sociétaux autour de
la souffrance mentale au travail. L’une des explications est le rôle donné
exclusivement au Ministère du travail dans ce domaine (et plus précisément à la
Direction générale du travail) et la non implication du Ministère de la Santé
(à la différence d’autres pays où ce ministère joue un rôle majeur). Nos grands
organismes comme l’Inserm ne sont pas sollicités pour apporter leurs
connaissances. Les partenaires sociaux (représentants du patronat et des
salariés) se sont emparés à juste titre de ces questions mais ils ne disposent
pas de connaissances médicales pour guider leur démarche de prévention et de
santé mentale au travail.
LA PLACE DE LA
MÉDECINE DANS LA SANTÉ AU TRAVAIL
Il
ne s’agit pas de méconnaître l’intérêt de la multiplicité des expertises pour
aborder la question de la santé mentale au travail et la prévention du stress,
des suicides et des risques psychosociaux, et pour lutter contre le burn out. Le rôle du
dialogue social et de l’expression des salariés, tout comme la place de
disciplines variées (l’organisation du
travail, le management) sont incontournables. Il n’en est pas moins vrai que la
médecine doit clairement affirmer et faire connaître sa position dans un
domaine qui est aussi le sien, celui des pathologies mentales, même si
celles-ci se développent au sein du milieu du travail.
Or
il faut noter que cette « voix » de la médecine a été très peu
entendue alors que de vraies problématiques de santé publique ont émergé au
travail sous la forme de la souffrance psychologique et de troubles mentaux. Il
apparaît souhaitable que la médecine, et principalement sa spécialité
psychiatrique, « s’empare » elle aussi de ce sujet en l’analysant
mieux et en y apportant ses connaissances et son éclairage incontournable et
complémentaire aux autres disciplines. Cette voix doit s’exprimer clairement pour servir de repère à tous ceux, nombreux,
qui souhaitent que les démarches de prévention et de lutte contre les risques
psychosociaux, reposent sur des bases
valides et ne soient pas entachées de considérations partisanes. Les
confrontations parfois brutales, tout comme les points de vue très divergents
entre les partenaires sociaux sur les thématiques de la souffrance au travail,
se nourrissent trop d’a priori bien éloignées des connaissances valides
fournies par la science médicale.
Si
le rôle de la négociation sociale et l’implication des partenaires sociaux et
des pouvoirs publics sont incontournables dans plusieurs domaines comme la
reconnaissance en maladie professionnelle de certaines pathologies liées au
travail, la définition même de ces maladies, la clarification des entités
cliniques et leurs limites avec le non pathologique appartient avant tout à la
médecine et à la psychiatrie. Dans ce domaine aussi la clarté des rôles de
chacun mériterait d’être mieux affirmée.
RÉFÉRENCES
American Psychiatric Association. “Diagnostic and
statistical manual of mental disorders (3rd Ed.) DSM III”. APA,
Washington, 1980.
American Psychiatric Association. “Diagnostic and
statistical manual of mental disorders (5th Ed.) DSM V”. APA, Washington, 2013.
Bensadon
A.-C ., Barbezieux Ph. et Champs F.-O. « Interactions entre santé et
travail ». Rapport pour l’Inspection des Affaires Sociales. La
Documentation Française, Paris, 2013.
Bureau
International du Travail. « Le travail dans le monde - Chapitre 5 : Le stress
dans le monde du travail », BIT, Genève, 1993.
Dejours
Ch. « Souffrance en France - La banalisation de l'injustice
sociale ». Editions du Seuil, Paris, 1998.
EU-OSHA. « European survey on new and emerging
Risks: Overview and main results ». Etude
ESENER. Agence Européenne de sécurité et Santé au Travail. Bilbao,
2009.
EU-OSHA. « Well-being at work : Creating a
positive work environment ». Agence
Européenne de sécurité et Santé au Travail. Bilbao, 2013.
Hirogoyen
M.-F. « Le harcèlement moral ». Editions Syros, Paris, 1998.
Légeron
P. « Le stress au travail », Editions Odile Jacob, Paris, 2001 et
2003.
Lôo
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2008.
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Sahler B.,
Berthet B., Douillet Ph., Mary-Cheray I. « Prévenir le stress et les
risques psychosociaux au travail ». Anact, Lyon, 2007.
MINE D'INFOS: Urgence AVC
MINE D'INFOS: Urgence AVC: LES MARDIS de L'Académie de médecine Mardi 18 novembre 2014 Conférence invitée Médias et opinion publique par Franç...
Urgence AVC
LES MARDIS
de
L'Académie de médecine
Mardi 18 novembre 2014
Conférence
invitée
Médias et opinion publique par François D’ORCIVAL (Membre de l’Académie
des sciences morales et politiques)
«
Accidents vasculaires cérébraux : une urgence »
Organisateur :
Marie-Germaine BOUSSER
Introduction par Marie-Germaine
BOUSSER, membre de l’Académie nationale de médecine (mg.bousser@lrb.aphp.fr)
L’ischémie cérébrale aiguë par Didier
LEYS (Neurosciences et Appareil Locomoteur, CHRU de Lille. didier.leys@univ-lille2.fr)
En dépit d’une
baisse de la mortalité par AVC, le fardeau global des AVC dans le monde
augmente, soulignant l’importance de développer la prévention, le traitement
aigu et la réhabilitation. De nombreux essais thérapeutiques contrôlés ont été
réalisés à la phase aigüe de l’AVC pour les trois principales variétés
d’AVC : l’ischémie cérébrale aigüe, l’hémorragie cérébrale et l’hémorragie
sous arachnoïdienne. Ils ont tous montré l’importance du traitement le plus
précoce possible. L’accident vasculaire cérébral n’est cependant que la partie
émergée de l’iceberg : l’IRM a montré la fréquence de petites lésions
ischémiques et hémorragiques infra cliniques contribuant à l’apparition d’une
atteinte cognitive voire d’une démence. Ceci souligne la nécessité de mettre en
place des stratégies de prévention, seules à même de diminuer l’incidence des
AVC.Le traitement de l’ischémie cérébrale repose
sur: 1) des mesures générales (traiter une urgence vitale, assurer le maintien
des paramètres physiologiques sauf la pression artérielle, et prévenir les
complications), 2) l’admission en unité neurovasculaire, 3) le rt-PA chez les
patients admis dans les 4.5 heures en l’absence de contre-indication, parfois
complétée par une thrombectomie mécanique en cas d’occlusion artérielle
proximale, 4) l’administration immédiate d’aspirine (160 à 300 mg) chez ceux
qui ne sont pas éligibles pour le rt-PA, y compris en présence d’une fibrillation
auriculaire et 5) et plus rarement la chirurgie décompressive dans certains
infarctus malins. Ces mesures sont urgentes et nécessitent donc une filière
d’admission optimale organisée par le centre 15.
L’hémorragie cérébrale par Christian
STAPF (Neurologie, APHP Lariboisière, Paris.
christian.stapf@lrb.aphp.fr)
Parmi les différents types d’accidents
vasculaires cérébraux, l’hémorragie cérébrale constitue l’une des formes les
plus graves. Pourtant, la prise en charge des patients en phase aiguë de
l’hémorragie se heurte toujours à plusieurs obstacles : (1) Il n’existe
actuellement aucune classification systématique des hémorragies cérébrales. (2)
La stratégie du bilan diagnostique en phase aiguë de l’hémorragie n’a pas
encore été standardisée. (3) Nos moyens d’intervention thérapeutique restent
limités. (4) Pour certaines pathologies neurovasculaires à risque hémorragique
(anévrismes, malformations artérioveineuses, cavernomes cérébraux), le bénéfice
d’une intervention préventive préalablement à tout signe de rupture reste
parfois incertain. L’évolution récente vers une classification étiologique, la
mise en place d’un bilan étiologique standardisé, ainsi que les grandes lignes
des nouvelles stratégies thérapeutiques - dont l’abaissement rapide de la
pression artérielle en phase aiguë de l’hémorragie cérébrale - seront illustrés
dans le cadre de cette présentation.
L’hémorragie méningée par Emmanuel
HOUDART (Neuroradiologie, APHP Lariboisière, Paris. emmanuel.houdart@lrb.aphp.fr)
Conclusion par Marie-Germaine BOUSSER
Dernière minute
Deux nouveaux élus à l'Academie de Médecine
Académie nationale de médecine
Pr Christian GERAUD élu
membre titulaire
dans la 4ème
division, section médecine sociale et membres libres
68 ans
Nantais
-
Professeur des Universités – Médecin des hôpitaux
en Médecine et Santé au Travail au CHU de Nantes (1978), Professeur de classe
exceptionnelle (1999), puis Professeur Emérite (2012)
-
Membre élu du Conseil National des Universités
(1998 à 2003),
-
Expert auprès du Centre National des Concours
d'Internat (jusqu‘en 2012),
-
Vice-président de l’Université de Nantes
(2002-2008),
-
Président de la commission de qualifications de
spécialités (Médecine et Santé au travail) du Conseil National de l'Ordre des
Médecins
-
Rapporteur au Haut Comité de la Sécurité Sociale,
à la Commission des Maladies Professionnelles, au Conseil Supérieur de
Prévention des Risques et au Haut Comité d'Hygiène Publique du Ministère du
Travail et du Ministère de la Santé,
-
Médecin Expert agréé auprès des Tribunaux (cour
d’Appel de Rennes) en matière de Sécurité Sociale et Maladies professionnelles,
-
Membre de la Commission relative à la déclaration
des maladies professionnelles du
Ministère du travail, de l’emploi et de la santé (avec la Cour des Comptes),
-
Membre correspondant non-résidantde l’Académie
Nationale de Médecine (2011),
-
Membre du comité de déontologie et de prévention
des conflits d’intérêts de l’Agence
Nationale de Sécurité Sanitaire de l’Alimentation, de l’Environnement et du
Travail (2011).
3
domaines d'expertise nationale et internationale
-
La dermato-allergologie
professionnelle, avec de nombreux articles et chapitres de
livres dans ce domaine dont « Les
eczémas » (1992), « Les
infections professionnelles de la main » (1998), les « Allergies professionnelles »
(2003) ;
-
les nuisances
professionnelles par agents physiques et infectieux, leur surveillance et leur
prévention De 1978 à
2012, 3.000 personnes ont été examinées dans son service chaque année. Deux de
ses livres font toujours autorité : « L’essentiel des pathologies professionnelles » (1995) et
« Evaluation des principaux risques
professionnels par métiers » (2005), ainsi que des articles et
chapitres de livre « Les risques du
travail : pour ne pas perdre sa vie à la gagner » (1985), « Les cancers cutanés professionnels »
(2000) et « Médecine et risque au
travail » (2002) ;
-
les maladies
professionnelles des marins et les accidents de la plongée sous-marine, en rapport étroit avec le Service des Armées, Christian Géraut
étant par ailleurs Conseiller national de la Défense Nationale en Médecine et
Santé au travail
Il représente l’Académie de médecine auprès du Ministre du Travail et du Ministre
de l’Agriculture (Commission Supérieure des Maladies
professionnelles en Agriculture).
Enseignant
à la Faculté de Nantes, il y a notamment coordonné
le DES de Médecine et Santé au Travail.
Chevalier
de l’Ordre du Mérite (1999), chevalier des Palmes Académiques (2006) et chevalier
de l’Ordre National de la Légion d’Honneur (2014).
Académie nationale de médecine
Pr Bruno FALISSARD élu
membre titulaire
dans la 4ème
division, section médecine sociale et membres libres
54 ans
Membre correspondant de l’Académie de
Médecine depuis 2012.
Statisticien reconnu au
niveau national et international
Diplômé de Polytechnique (1983),
docteur en statistique et santé, il a été interne des hôpitaux (1991), chef de
clinique-assistant en pédopsychiatrie (1996). Il est devenu MCU-PH en
biostatistiques à Paris Sud en 1997 et PU-PH en biostatistiques dans cette même
université parisienne en 2002.
Praticien hospitalier
il travaille à l’hôpital Paul Brousse
où il a été responsable du département santé publique qui a fusionné en 2012
avec le service de santé publique de Bicêtre. Sa principale activité y est le
soutien méthodologique à la recherche dans le cadre de l’URC
Béclère-Bicêtre-Paul Brousse.
Chercheur
Son actvité est importante à la tête
de l’U669 INSERM sur la santé mentale des adolescents (plusieurs équipes (136
membres et 43 doctorants) parmi laquelle l’équipe Méthodologie en recherche
médicale, qu'il dirige)
Expert statistique et méthodologique
De nombreuses missions parmi
lesquelles :
-
Président de la Société Française de
biométrie (1999-2001) puis secrétaire ;
-
Membre du comité de recherches
biomédicales de l’INSERM (comité attribuant les autorisations de promotion
INSERM) de 1999 à 2003 ;
-
Membre du groupe d’experts de Paris 11
(Orsay) sur le calcul numérique ;
-
Président du conseil scientifique de
la faculté de médecine Paris Sud (2000-2004) ;
-
Membre du CNU section 46.04
biostatistiques ;
-
Président du comité autisme de la
Fondation de France (2007-2009)…
Enseignant
Responsable de plusieurs enseignements
universitaires au premier rang desquels un DU de Validation des mesures
subjectives de santé, un Master professionnalisant en Méthodologie et
statistique en recherche biomédicale et un Master en santé publique.
Pédopsychiatre en
activité
Membre notamment du conseil
scientifique de l’Institut de Psychologie de Boulogne, et de celui de la Fondation
Santé des étudiants de France.
Président de l’OFDT (Observatoire français des drogues et toxicomanies) depuis
2012 et de l’IACAPAP (International
Association for Child and Adolescent Psychiatry and Allied Profession) depuis
2014
Auteur et coauteur de
281 articles référencés et de 4 ouvrages :
-
Comprendre et utiliser les
statistiques dans les sciences de la vie en 2005 (3 éditions) ;
-
Cerveau et psychanalyse (2008);
-
Mesurer la subjectivité en santé (2008) ;
-
The analyse of questionnaire data with R. (2012)
Concepteur de 2
logiciels pour l’analyse de données statistiques