mercredi 12 avril 2023

TÉMOIGNAGES sur la fin de vie


👉Jacques CROMBET
Une chanson de mon album L'espérance "Ma mort pourrais-je en disposer" pour illustrer l'appel à témoin dans le cadre de l'article à paraître courant avril 2023 prochain sur le thème de la "fin de vie"
 
👉Charles Biétry ancien journaliste  atteint de la maladie  de Charcot qui  se sait condamné a annoncé qu'il comptait préparer son suicide assisté, dans une longue interview donnée au journal l'Equipe le 8 avril 2023.

👉Axel Kahn, témoigne d'une  fin de vie “apaisée" et saisie "à bras le corps".

👉Françoise  Hardy,
demande l'euthanasie 

👉Line Renaud, très claire sur ses dispositions.

👉Nicolas Menet atteint d'un cancer du cerveau, un glioblastome à 44 ans qui  a dû faire le deuil de sa vie (aucun traitement ne pouvant le guérir) a choisi de parler directement de son projet avec ses médecins : il était crucial pour lui de disposer de toutes les informations sur la fin de vie, afin de prendre ses dispositions en toute confiance. Il l'assure : ce type de consultation sur la fin de vie devrait être obligatoire pour tous les concernés. Pour le 20H de TF1, lui et son médecin généraliste ont accepté de partager leur échange.

"Au moment où cela deviendra insupportable, cette fois, je pense que j'aurai besoin d'être hospitalisé avec vous docteur", demande-t-il directement à son praticien. "Nous, on a déjà prévenu l'hôpital de Saint-Félicien pour notamment faire une pré-rentrée", lui répond le docteur Guillaume Claude. "Si vous voyez, sur une nuit ou un week-end que c'est la catastrophe, moi je viendrai vous accueillir à l'hôpital".  L'homme de 44 ans a choisi d'être plongé dans un coma irréversible, une sédation profonde prévue par la loi. Lors de cet échange, Nicolas Menet ne cessera pas de remercier son médecin. Cet accompagnement est une vraie chance selon lui. 

Interrogé sur l'euthanasie, déjà autorisé sous certaines conditions en Belgique, Nicolas Menet ne se prononce pas. Pour son médecin, "on arrive à fournir des accompagnements qui sont les mieux que l'on puisse faire à l'heure actuelle (...). Effectivement parfois, une aide un peu plus active pourrait être bénéfique. Que ce soit pour les patients ou pour leurs proches".

Lire aussi

Le dernier objectif de Nicolas Menet était d'apporter son vécu pour enrichir les débats parlementaire sur la fin de vie. Il a écrit un livre, ainsi qu'une lettre destinée aux législateurs. L'Ardéchois y a même développé différents amendements, en prévision d'une éventuelle modification de la loi actuelle. Pour lui l'important est que chaque citoyen puisse s'approprier sa fin de vie. "J'espère vraiment qu'ils vont lire [ce dossier] et l'entendre. Ce n'est pas très long, cela fait 20 pages", sourit-il. "Je pense qu'ils vont y arriver, et en tout cas, je leur ai donné plein d'idées, plein de sources d'inspirations pour les aider à faire cette loi"

Trois semaines après le reportage*, Nicolas Menet s'est éteint dans son village d'Ardèche, le 4 février dernier. Son livre "Faire son deuil de soi", aux éditions Le Cherche Midi, laissera la trace de son parcours hors norme. Selon ses propres mots, il voulait, et a pu, partir en homme libre. 

*Laetitia ASGARALI DUMONT | Reportage : Caroline Bayle, Jean-François Drouillet

👉Témoignages  Convention Citoyenne sur la fin de vie

PROCHAINEMENT A LA TV 📺
Parmi les créations originales à venir : Lambert contre Lambert, au nom de Vincent, une série documentaire en quatre épisodes sur l’acharnement thérapeutique dont il a été victime.

 🤔 Et vous, placé dans une  situation similaire, que feriez-vous ?



1 commentaire:

  1. https://twitter.com/EssentielSante/status/1649329677390028801?t=1UQVUHNAEV_AaXAZUT7o4w&s=08

    RépondreSupprimer