Observatoire
des fragilités sociales
dans la
Fonction publique
https://vm.tiktok.com/ZMFhbFYY1/
Résultats du 3ème baromètre MFP/Harris
Interactive : des éléments pour agir
D’octobre
2018 à octobre 2022… 4 années d’études
et de suivi de la santé des agents publics au travers notamment de 3 enquêtes statistiques, reflet de la
réalité et des fragilités des personnels du service public.
Qu’en
retenir ?
Vie professionnelle et santé, deux enjeux
étroitement liés
Si objectivement des points
d’amélioration existent (fréquence des visites médicales, relations avec la
hiérarchie et niveaux de rémunération), force est de constater que des
tendances structurelles plus négatives s’installent.
Plus que jamais, la santé des
agents influe sur le service public alors que 45% d’entre eux estiment toujours
que les enjeux de bien-être et de santé au travail sont mal pris en compte par l’employeur.
Conséquence très
illustrative : 52% des agents considèrent que le travail aura à
l’avenir encore davantage d’impact sur leur santé et près de 40% s’interrogent
sur leur envie de continuer à exercer, les personnels hospitaliers et les
agents de catégorie A notamment.
A cela s’ajoutent une faible identification
des initiatives en matière de santé au travail et des attentes nouvelles de
prise en charge (par ex, reconnaissance du burn-out comme maladie
professionnelle, …)
Des
leviers pour répondre à ces fragilités
La prise
en charge de ces fragilités peut prendre des formes multiples.
Aux solutions
évidentes parmi d’autres relevant de l’organisation du travail sous toutes ses
formes, la MFP considère qu’une mise en œuvre plus proactive du Plan santé au
travail et une optimisation de la réforme de la protection sociale
complémentaire en cours sont des leviers incontournables pour prendre en compte
ces situations. Sur ce dernier point, malgré les avancées obtenues, des
insuffisances demeurent notamment sur la prise en charge globale des risques
santé-prévoyance-dépendance et prévention-accompagnement social.
Lancement
d’un trimestre d’audiences parlementaires
Riche de ces observations et
de ces propositions, la MFP débute un cycle de 3 mois d’audiences bilatérales avec chacun des groupes politiques à l’Assemblée nationale. En
pleine première période budgétaire du nouveau quinquennat, c’est l’occasion de
sensibiliser les représentants de la Nation sur ces problématiques spécifiques et
leur donner l’écho politique nécessaire.
La première rencontre de ce
cycle s’est tenue le 18 octobre 2022 avec le groupe de la majorité, Renaissance.
Une heure d’échanges riches et animés entre Serge Brichet et le député Eric Poulliat,
fin connaisseur des métiers publics, a permis de poser les sujets et d’alerter notamment
sur les risques de régression des droits en matière de couverture complémentaire
prévoyance. A cet égard, les attentes des agents sont claires : près de 7
agents sur dix demandent une meilleure couverture en incapacité et en
invalidité. Sans oublier un risque totalement absent des négociations, celui de
la perte d’autonomie.
Un objectif commun et une
ambition « utopiste » !?
Parce que la santé des agents
publics fait la santé du service public, tous les acteurs doivent se sentir
concernés par ces sujets et s’engager à trouver les solutions adaptées.
Loin de s’inscrire dans une
démarche corporatiste, la MFP porte l’ambition d’obtenir un modèle de protection
sociale vertueux pour les agents publics qui demain pourrait devenir un modèle
pour tous.
Pièce jointe :
dossier de communication de l’enquête
À propos de...
La Mutualité Fonction Publique – présidée par Serge BRICHET - regroupe 18
mutuelles ou unions de mutuelles professionnelles relevant des Livres I, II et
III du Code de la Mutualité, issues des trois fonctions publiques - Etat,
territoriale, hospitalière. Sa spécificité : son approche globale et
solidaire de la protection sociale des agents publics, actifs et retraités,
avec la gestion du régime obligatoire et de la complémentaire maladie et
prévoyance. En 2022, les mutuelles de l’Union :
• couvrent 6,5 millions de personnes
• versent 3,5 milliards d’euros de
prestations complémentaires.