dimanche 23 janvier 2022

Y a pas qu'une vie dans la vie dans la vie comme en témoigne Evelyne Delicourt-Massol journaliste santé

Bonjour Evelyne Delicourt-Massol, si le monde de la santé (professionnels de santé, attachés de presse... et vos consœurs journalistes bien sûr) vous connaissent bien, certains de nos lecteurs un peu moins en revanche...  pourriez-vous brosser en quelques lignes votre portrait et  parcours professionnel ?

Blonde, aux yeux bleus, mes amis (es) me disent tonique, créative, artiste, plutôt bienveillante, positive, rassurante, gaie, quelquefois un peu autoritaire, tenace, volontaire, comme les béliers en général. Un BTS en main, j’ai commencé à travailler à 19 ans à l’Hôpital Américain de Neuilly comme secrétaire médicale où j’ai pu croiser de nombreux artistes et personnalités : Mike Brandt, Serge Gainsbourg, le Duc de Windsor et Wally, Jacky Kennedy,.. J’ai collaboré pendant 21 ans à L’Impatient, journal de médecines alternatives, puis pendant plusieurs années à un journal médical, Panorama du Médecin et à des journaux grand public comme Femme Majuscule, Pleine Vie, Top Santé.  Dans ma carrière, J’ai alterné entre médecines allopathiques et médecines douces mais mon cœur a penché du côté doux.

Evelyne Delicourt-Massol en quelques images

 https://vm.tiktok.com/ZMLRW1nSQ/


Quel est votre meilleur souvenir professionnel ?

La cueillette d’arnica montana dans un champ du Markestein en Alsace, un matin ensoleillé de juin. J’ai ramassé des gerbes d’arnica, jolies fleurs jaunes qui servent à faire des granules, de la teinture, des crèmes d’arnica. Un bon moment de partage avec les cueilleurs professionnels de plantes sauvages.

 Vous avez pris votre retraite en 2018. Pouvez-vous nous parler de votre nouvelle vie ?

Une vie dédiée au jardinage, à des cours, à l’écriture, à la peinture, aux balades au bord de la mer, aux rencontres amicales même si la Covid a changé nos modes de vie qui sont actuellement restreints.


Comment est née votre passion pour les chats ? Combien en avez-vous ?
Notre voisine a quitté son mari un beau jour en laissant 3 chattes. Lorsque nous sommes arrivés à la campagne, nous avons trouvé 11 chatons que nous avons adopté. Nous les avons fait stériliser avec l’aide d’une association et je leur ai donné des noms de fleurs : Aster, Mimosa, Narcisse, Gaura, Anémone, Phlox, Cosmos, Muscari, Lilas, Jasmin, Tournesol. Il m’en reste 7 actuellement. Ils vivent dans lune remise et ont des maisons pour s’abriter du froid ou de la pluie. Notre tout dernier Lupin, est un siamois de six mois qui vit avec nous et c’est mon chat qui ne me quitte pas d’une semelle.


- Pouvez-vous nous dire deux mots de votre activité d'autrice  commencée un peu avant votre retraite ?

Dans ma jeunesse, j’étais une fan d’Agatha Christie. J’ai dévoré tous ses romans et je me suis promis d’écrire un roman policier. Une anecdote ; j’ai eu la chance de faire un petit voyage en Orient Express. Dans le wagon restaurant, j’ai choisi une place pour déjeuner. Pendant ce repas, Le directeur des Wagons-Lits nous a raconté l’histoire de ce célèbre train et a désigné ma place car c’était la table d’Agatha Christie. Elle se mettait toujours près des cuisines pour avoir des plats chauds et pour écrire ses romans. Le hasard ou pas ?

Au journal l’Impatient, la vie n’était pas toujours rose et je m’étiolais. Au lieu de faire une dépression, je me suis lancée dans l’écriture avec un premier roman policier à compte d’auteur « Le Jardin d’Héliotrope », enquête avec un bel inspecteur Roberto Pasini, italien et épicurien. Cet ouvrage a été très bien accueilli. Donc un second « Le Clos des Iris » puis un troisième « Rose Pivoine » et le quatrième qui vient de sortir au Lys bleu éditions « LES DELPHINIUMS DE SAINT JEAN une enquête avec Aristide, détective privé, qui a la chance de posséder une villa à Saint-Jean Cap Ferrat. Ma signature, ce sont les titres de fleurs, le suspens, l’humour, l’amour, les fleurs, les jardins, la nature, les voyages. J’écris le cinquième « Les étoiles de Jasmin ».

J’ai mis en scène la vie de mes chats en créant une collection LES CHATS FLEURIS » dont TOURNESOL est le premier livre. Il raconte ses aventures dans le jardin extraordinaire où il côtoie toute une faune de petits animaux et d’insectes. En plus l’enfant peut illustrer chaque chapitre où une page blanche lui est dédié.

On peut les commander en librairie, au lysbleu.com, sur Amazon, Fnac.com ou chapitre.com

Tournesol 11,70 €  Les Delphiniums de Saint Jean 20,70 €

 

Quand avez-vous commencé à vous intéresser à l'aromathérapie... quelle part occupe t-elle dans votre vie aujourd'hui ?

Ayant eu des problèmes de santé, j’ai testé les traitements d’huiles essentielles qui ont réussi à me redonner du tonus et à soulager mes douleurs. J’ai enrichi mes connaissances avec des interviews de phyto-aromathérapeutes, des visites de laboratoires, des stages sur les huiles essentielles pendant mes collaborations à Top Santé, à Pleine Vie, Femme Majuscule. Aujourd’hui, dès que j’ai un petit bobo, je cherche l’huile essentielle magique qui me guérira et ça marche.

- Vous avez choisi, avec votre époux Philippe Massol ancien rédacteur en chef de Panorama du médecin,
de quitter Paris en 2018 pour vous installer dans le  Languedoc... la capitale ne vous manque t-elle pas trop ?

J’ai quitté Paris un soir de juillet où il faisait très chaud. J’ai claqué la porte de mon appartement dans le septième arrondissement où nous habitions depuis 30 ans et je ne l’ai pas regretté. J’ai beaucoup profité de Paris en marchant et explorant les quartiers, en visitant les monuments. Nous y sommes retournés plusieurs fois depuis mais j’ai eu l’impression d’être une invitée et de ne plus faire partie des Parisiens. Mes amies me manquent mais il y a le téléphone, les mails,Facebook, Messenger.

Vous êtes vous bien intégrée dans le village où vous avez élu domicile ? 

Je fais partie d’une association et je donne des cours d’aromathérapie sur deux ans. J’apprends à bien utiliser les huiles essentielles (HE) à mes élèves pour soulager les douleurs articulaires, les maux de l’hiver, gérer les émotions, bien dormir… Et j’ai du succès car mes cours sont bien appréciés ! Je leur transmets ma passion pour ces senteurs guérisseuses.
Dernièrement, j’ai proposé au comité des fêtes du village de Lacoste d’organiser un premier marché de Noël. Un challenge que je me suis lancé ! J’ai réuni une vingtaine d’artisans dans l’esprit du naturel, du savoir-faire manuel, de la gourmandise et du recyclage d’objets. Cette journée a été une réussite unanime côté vendeurs qui ont réalisé un bon chiffre d’affaires comme côté acheteurs qui ont découverts des produits locaux, originaux et authentiques. Nous avons de nombreux projets pour 2022.


- Vous êtes très active sur les réseaux sociaux où vous postez de très belles photos... une nouvelle passion ou un besoin de communiquer, partager ou garder le contact...

J’ai créé sur Facebook deux groupes, le premier les chats fleuris et le second, fleurs de bonheur. Mon but au début était de partager mes photos de chats, de fleurs, du jardin. Puis les groupes ont grandi avec 2500 amis pour les chats fleuris et 5000 amis pour Fleurs de bonheur ce qui me permet de correspondre avec certains ou certaines vraies amies que j’ai retrouvés. Pendant le confinement, les gens se sont beaucoup raccrochés à Facebook pour communiquer et les jolies photos de fleurs ou de chats leur donnaient un sentiment de ne plus être seuls mais faire partie d’un groupe. J’apprécie les commentaires qui me remercient et m’encouragent à continuer.



- Nombre de vos consoeurs vous surnomment " la dame en rose" référence à votre couleur préférée que vous arborriez souvent. En faite vous êtes une femme "poète" votre jardin doit-être à votre image pouvez-vous nous en dire quelques mots...

Le rose est une de mes couleurs favorites. Je me suis mariée en rose fuschia. Au stand fruits et légumes du marché de Saxe à Paris, on me surnommait « Madame Rose ». Le rose est la couleur de l’optimisme, du bonheur, de la tendresse, de l’harmonie et elle est seyante au teint.  

Mon jardin méditerranéen se compose de 7 restanques (terrasses) qui sont arborées et fleuries suivant les saisons. En ce moment, le mimosa va éclore ses jolies fleurs mousseuses de soleil. Notre jardin n’est pas à l’anglaise, ni à la française, mais à la Evelyne. Pas de perfection, pas de jardin paysager mais un jardin de fleurs aux mille couleurs, de senteurs, où les plantes s’entremêlent et choisissent leur emplacement.  Des essences du sud : 9 sortes de Jasmins, des rosiers, des agrumes, des lauriers roses, jaunes, blancs… Nous cultivons quelques légumes avec nos propres plants. Nous avons une vingtaine d’oliviers et nous donnons nos olives aux moulins à huile. Que du bonheur !

 

 

Pendant le confinement, j’ai ajouté à l’écriture, la peinture à l’huile pour immortaliser les fleurs de mon jardin. J’ai pris des tutos sur internet et je me suis lancée sans filet. J’ai fait deux expositions dans l’église désacralisée Saint Laurent à Saint-Guilhem-le-Désert, très joli village authentique et j’ai vendu mes œuvres et j’ai eu beaucoup de compliments même deux jolies petites filles ont adoré mes toiles mais n’avaient pas assez d’argent pour les acheter.  


Evelyne Delcourt Massol et Mine d'Infos

Adieu Micheline

Crédit photo Evelyne Delicourt Massol Micheline FOURCADE   Une consoeur vient de nous quitter  pour laquelle nous avions tous bea...

https://pressentinelle2.blogspot.com/2014/10/adieu-micheline.html?m=1

 

 ✒MESSAGE PERSONNEL À NOTRE 

 "LA DAME EN ROSE"

Chère Evelyne, chère consoeur, je tenais à profiter de cette interview pour te dire une grand merci, toi qui m'a accueilli  avec une grande  bienveillance,

à mon arrivée dans le métier, qui m'a intégré dans ton groupe de copines et  amies au fur et à mesure des conférences de presse, toi qui m'a présenté aux attachés de presse "qu'il fallait connaître", toi qui m'a régulièrement téléphoné pour me signaler les conférences de presse où il fallait être, qui m'a transféré les invitations presse à ne pas manquer...

Bref toi qui a guidé mes premiers pas qui m'a mis le pied à l'étrier.

A jamais reconnaissante

Nora Ansell-Salles



 

 


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