jeudi 25 février 2016

59 % des Français, estime que la loi Hamon représente une incitation à changer d’assurance



Communiqué de presse
Paris, le mercredi 17 février 2016

L'observatoire des factures courantes :
les cotisations d’assurances

Sondage JeChange.fr / OpinionWay
Dans le cadre de son observatoire des factures courantes, , premier comparateur généraliste dédié à la réduction des factures courantes auprès des particuliers, dévoile ce jour un sondage exclusif, réalisé par OpinionWay. Cette enquête d'opinion inédite porte sur l'impact que l'entrée en vigueur de la loi Hamon comme la mise en place de la mutuelle d'entreprise obligatoire ont provoqué chez les Français. De même, elle éclaire sous un jour nouveau les rapports entretenus entre ces derniers, leurs cotisations d'assurance et leurs assureurs.


La loi Hamon, une nouvelle donne entre assureurs et assurés
Depuis son entrée en vigueur, la loi Hamon amène les Français à reconsidérer leurs prestations d’assurance. Selon eux, son premier effet est de forcer les assurances à adapter leurs prestations pour séduire, en proposant une offre plus personnalisée (82 % d’accord). Second élément, les Français estiment que depuis cette loi, ils sont davantage attentifs à leurs tarifs d’assurance (77 %).
Dans le même temps qu’elle a développé leur vigilance, la loi Hamon a créé une attente de la part des Français quant à la baisse des tarifs d’assurance. 73 % d’entre eux estiment que les compagnies seront amenées à réduire leurs tarifs.
Pour 59 % des Français, cette loi représente une incitation à changer d’assurance dans les prochains mois.
Après les factures d’énergie (51 %), les cotisations d’assurance représentent le second type de dépenses contraintes que les Français aimeraient réduire (39 %), loin devant le budget consacré aux télécoms (9 %).
Réduire des cotisations d’assurance parfois obscures, un enjeu pour la moitié des Français
Lorsqu’ils examinent leurs assurances, près d’un Français sur deux estime qu’il lui serait possible de faire des économies ou d’augmenter ses garanties en changeant d'assureur.
La principale assurance pour laquelle les Français ont ce sentiment est l’ assurance habitation et responsabilité civile (56 %).
Certaines assurances, moins répandues au sein de la population, comme la garantie des accidents de la vie ou la protection juridique, apparaissent également comme perfectibles pour la moitié des personnes qui y ont souscrit (respectivement 53 et 52 %), qu’il s’agisse de diminuer le tarif ou, pour le même tarif, d’améliorer les prestations.
Enfin, l’on constate qu’un Français sur deux (51 %) estime également qu’il pourrait réduire sa cotisation d’assurance santé ou de mutuelle.

Pour 59 % des Français, au moins un de leurs contrats d'assurance reste obscur.
S’ajoutant à ce constat mitigé sur le rapport qualité-prix de leurs prestations, les Français rendent compte d’une certaine difficulté de lecture de leurs cotisations d’assurance. 59 % d’entre eux estiment qu’au moins une de leurs polices d’assurance est difficile à lire.
Plus en détail, il apparaît que les primes d'assurances les moins répandues dans la population sont également les plus complexes à déchiffrer pour ceux qui y ont souscrit : 53 % des personnes ayant souscrit à une protection juridique et 49 % des personnes ayant souscrit à une garantie accidents de la vie en témoignent.
Plus courantes, les assurances habitation (complexes pour 43 %), assurances santé (41 %) et assurances auto (37 %), laissent tout de même perplexes près de quatre Français sur dix.
L’obligation par l’entreprise de fournir une mutuelle à ses salariés, une bonne mesure pour les Français et une vraie responsabilité pour l’entreprise
Pour une large majorité des Français, la loi obligeant les entreprises à fournir une mutuelle à leurs salariés et le prélèvement direct de la mutuelle sur le salaire qui l’accompagne sont de bonnes mesures (respectivement 74 % et 78 %). Les salariés du privé, principaux concernés par ces changements, s’y montrent majoritairement favorables : 76 % considèrent que ces deux aspects sont positifs.
78 % des Français pensent que la mutuelle d'entreprise obligatoire est une bonne mesure.
Le rattachement à une mutuelle d’entreprise n’est finalement pas un phénomène nouveau pour les salariés du privé : 64 % d’entre eux, avant même cette réforme, étaient affiliés à la mutuelle de leur entreprise. Au sein des 34 % restant, la réforme divise. 17 % ont choisi de se rallier à la mutuelle de leur entreprise, en abandonnant la mutuelle souscrite auparavant, 17 % ont choisi d’entreprendre des démarches afin de conserver leur propre mutuelle.
La satisfaction des salariés quant à l’obligation des entreprises à leur fournir une mutuelle apparaît ainsi comme le fruit d’une habitude et d’un certain confort.
Il apparaît en effet que pour les salariés, laisser la gestion de la mutuelle à son entreprise est une solution pratique et sûre. 64 % d’entre eux font en effet confiance à leur entreprise pour choisir une mutuelle adaptée à leurs besoins et même 56 % s’avouent soulagés de ne pas avoir à se préoccuper eux-mêmes de leur mutuelle.
64 % des salariés ont confiance en leur entreprise pour choisir leur mutuelle.
69 % des salariés, et une nouvelle fois, particulièrement les moins de 35 ans (78 %), s’estiment également heureux de ne pas recevoir de factures supplémentaires, du fait du prélèvement direct sur le salaire.
Confiance et soulagement du salarié impliquent néanmoins une véritable vigilance de la part de l’entreprise. Malgré ces aspects très positifs, les salariés restent attentifs à la qualité des prestations qui leur sont fournies et à la clarté de celles-ci.
Le sentiment qu’ils pourraient bénéficier de meilleurs tarifs ailleurs est toujours présent chez 52 % des salariés, qui ont également l’impression de ne plus pouvoir maîtriser eux-mêmes leurs choix de santé (51 %).
On identifie également une source de clivage autour de la question de la fiche de salaire, dont la lecture risque d’être encore plus compliquée suite à cette réforme. 42 % des salariés estiment qu’ils auront du mal à identifier les éléments concernant leur santé sur leur fiche de salaire et 42 % pensent qu’ils auront du mal à identifier les informations relatives à l’assurance maladie de celles relatives à la mutuelle.

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