mercredi 14 janvier 2015

43% du grand public pensent que le groupe témoin ne reçoit pas de traitement



Enquête qualitative PACE¹ : des essais cliniques méconnus du grand public et peu accessibles aux patients souffrant de cancer
Les patients sont-ils bien informés des essais cliniques en cours ? Savent-ils comment ces essais se déroulent ? Sont-ils enclins à y participer ? Pour répondre à ces questions, les laboratoires Lilly ont mené une enquête qualitative PACE (Patient Access and Cancer Care Excellence) auprès de patients atteints de cancer et de leurs proches, dans 6 pays – Allemagne, Italie, Royaume-Uni, Japon, Etats-Unis et France1.

Ce volet qualitatif fait suite à la vaste enquête d’opinion PACE2 menée en 2013 auprès de la population générale, des patients et du personnel soignant pour déterminer leur niveau de connaissances sur les traitements et les soins en cancérologie, sur le système de santé de leur pays et l’implication des malades.


Les principaux résultats de l’enquête qualitative révèlent un manque d’information et une méconnaissance des patients et de leurs aidants sur les essais cliniques. En effet, de nombreux patients pensent que s’ils font partie du groupe dit « témoin », ils ne bénéficieront pas d’un traitement contre le cancer.
Le cancer est à l’origine de 7,6 millions de morts en 2008, soit environ 13% de la mortalité mondiale3. En France, le nombre de décès par cancer est estimé en 2012 à 148 0004. Seulement 15% des patients français ont participé à un essai clinique².


Des patients mal informés sur les essais cliniques
Une grande partie des patients ayant répondu à l’enquête qualitative PACE révèlent ne pas s’être vus proposer de participer aux essais cliniques. La plupart affirme que leur médecin ne leur a pas parlé de cette option lors de leur prise en charge. Ces déclarations confortent les résultats de l’étude quantitative PACE où 73% des patients, en général, affirmaient n’avoir jamais abordé le sujet avec leur médecin². « La qualité de prise en charge des patients inclus dans des essais cliniques est souvent meilleure que celle des patients non inclus. Les médecins doivent prendre le temps d’informer leurs patients sur les essais cliniques et leurs bénéfices pour leur santé pour faciliter la participation des patients aux choix thérapeutiques qui les concernent », affirme le Docteur Hélène Espérou, Directrice du projet Médico-scientifique et de la Qualité UNICANCER5.

Les patients ayant parlé des essais cliniques avec leur médecin ont eu le sentiment de ne pas être toujours écoutés, de ne pas avoir d’échanges avec lui. « En prenant connaissance de mon âge, l’oncologue s’est demandé, à voix haute, si je pouvais intégrer un essai clinique. Il en a ensuite discuté avec son interne et tout s’est décidé en 2 minutes. En lisant les critères d’inclusion, il a vu que les patients devaient avoir moins de 40 ans. J’avais 40 ans, je n’étais donc pas éligible.», regrette un patient français. D’autres ont ressenti que leur médecin les prenaient de haut lorsqu’ils abordaient le sujet ou coupaient court à la discussion, les laissant perplexes voire un peu effrayés¹.



Le médecin est perçu comme le seul à pouvoir proposer un essai clinique à son patient et ce dernier a confiance en son jugement.
Une méconnaissance des essais cliniques pouvant générer des réticences à y participer
Les interviews de patients et de proches réalisées dans le cadre de l’étude qualitative PACE mettent en évidence leur méconnaissance des essais cliniques. En effet,
de nombreux patients pensent que s’ils font partie du groupe dit « témoin », ils ne bénéficieront pas d’un traitement contre le cancer¹. « Je ne veux pas m’amuser avec les médicaments et prendre le risque de recevoir le placebo », explique un patient américain. Or, les patients atteints d’un cancer et qui sont dans le groupe « témoin » reçoivent systématiquement le traitement standard6. En revanche, les patients



lorsqu’ils participent à un essai clinique savent que tous les patients reçoivent un traitement.
 La plupart des malades pense que les essais cliniques ne servent qu’à ceux qui souffrent d’un cancer à un stade avancé et dont le traitement standard a échoué. « Je pense que les essais cliniques sont proposés quand tout



 
74% des personnes interrogées déclarent que si elles étaient atteintes d’un cancer, elles participeraient à une étude clinique dans l’espoir de recevoir un traitement qui prolongerait leur espérance de vie²

72% des interviewés affirment que si elles étaient elles-mêmes malades, elles aimeraient participer à des essais cliniques. Cela, d’autant plus que cette participation permettrait d’aider les futurs patients¹



Depuis plus de cinquante ans, Lilly s’engage à proposer des médicaments qui changent la vie et aident les personnes qui vivent avec un cancer et leurs proches. Lilly est déterminé à poursuivre dans cette voie et continuer à améliorer la vie des personnes souffrant du cancer dans le monde.

En investissant plus de 24% de son chiffre d’affaires global dans la R&D et plus particulièrement en oncologie, Lilly se place aujourd’hui dans le peloton de tête des entreprises françaises qui s’engagent dans la recherche.

La vision de Lilly est d’accompagner les changements de prise en charge du cancer, se donnant comme priorité l’accès rapide à l’innovation.
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6 domaines thérapeutiques d’expertise : les neurosciences, l’oncologie, l’endocrinologie, la santé de la femme, l’urologie, le cardiovasculaire et les soins intensifs.

Plus de 2 300 collaborateurs en 2014 répartis sur deux sites : le siège social à Neuilly-sur-Seine et le site de production à Fegersheim, en Alsace

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espoir est perdu et qu’il n’y a pas d’autre alternative. Les patients qui y participent n’ont pas d’autre choix », témoigne un patient français.

Or, les essais cliniques sont proposés à tous les stades de la maladie⁵ Certains patients et proches le savent et voient la participation à un essai clinique comme « l’espoir que mon mari et tous les patients, en général, puissent accéder à une nouvelle molécule qui stopperait le cancer. Et que la recherche avance. L’espoir prend le pas sur les risques éventuels » (aidante allemande).

« En France, il reste un certain nombre de réticences et de peurs de la part des patients à participer à des essais cliniques. Les Français ont la chance de pouvoir accéder à l’innovation thérapeutique de façon plus importante que dans un certain nombre de pays par un certain nombre de dispositif dont les essais cliniques. Les associations de patients, à côté des médecins et des promoteurs d’essais cliniques ont un rôle important pour dédramatiser les essais cliniques auprès des patients. Elles peuvent leur expliquer leur déroulement, leur intérêt, voire leurs contraintes de façon concrète et ainsi mettre un terme à cette idée de patient-cobaye », affirme le Docteur Hélène Espérou⁵.



Participer à un essai clinique : une expérience positive
Les patients qui ont la possibilité de participer à un essai clinique, ainsi que leurs proches témoignent, généralement, d’une expérience positive. « Je ne pense pas qu’il y avait des inconvénients ; à part qu’il était difficile pour mon oncle d’aller en consultation ou faire d’autres tests alors qu’il était fatigué ou avait des effets secondaires », témoigne un aidant italien.

La plupart des patients ayant participé aux essais cliniques se sentent privilégiés d’avoir reçu une plus grande attention de la part des médecins et du personnel soignant. « Le patient qui a participé à un essai clinique a été surveillé et pris en charge différemment des autres patients », affirme un aidant allemand.

Cependant, le sentiment de se sentir privilégié disparait chez les patients une fois l’essai clinique terminé. « Vous êtes extrêmement bien informé, mais une fois que vous sortez de l’essai clinique, il n’y a pas une lettre, absolument rien de plus …», regrette un patient français.





« Le cancer n’attend pas, avançons pour les patients »
1 Clinical Trials. ecancer 2014, 8:432 DOI: 10.3332/ecancer.2014.432.

2 Ramers-Verhoeven, C, et al. "New Insights Into Public Perceptions of Cancer." ecancer 2013, 7;349.

3 Globocan 2008, IARC, 2010. http://www.iarc.fr/fr/media-centre/iarcnews/2010/globocan2008.php

4 « La situation du cancer en France en 2013 » Collection état des lieux et des connaissances, ouvrage collectif édité par l’INCa, Boulogne-Billancourt, décembre 2013. http://www.invs.sante.fr/Espace-presse/Communiques-de-presse/2013/Evolution-de-l-incidence-et-de-la-mortalite-par-cancer-en-France-entre-1980-et-2012

5 Témoignages recueillis dans le cadre de la Table Ronde de Lilly Oncology – Décembre 2013

6 Coalition of Cancer Cooperative Groups. "Learn About Cancer Clinical Trials." disponible sur http://www.cancertrialshelp.org/Icare_content/icMainContent.aspx?intAppMode=2. May 13, 2014.



Contacts presse
Lilly France
Véronique Delvolvé-Rosset

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